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zalandeau
29 juin 2022

Ink Spots - If I Didn't Care

GSM


 

 

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28 juin 2022

Glenn Miller Orchestra directed by Wil Salden - Tuxedo Junction

GSM

 

 


 

 

27 juin 2022

Glenn Miller - American Patrol

GSM


 

 

24 juin 2022

Mémoires et radotages (428) – Revoyure, imposture, faillite personnelle

 

GSM

Écrit le 20 juin 2022

Nous aimons être aimés par ceux que l’on aime.

Peut-on aimer ne pas être aimé par ceux que l’on aime ?

Quelle impression confuse et malsaine peut-on avoir quand nous sommes transparents, comme invisibles et que nos mots se perdent dans le vide au milieu de ceux en qui on croit et dont on pensait qu’ils nous accordaient le droit d’exister dans leur monde ?

C’est la réflexion, en réflexion au fond de nous-mêmes et qui nous revient dans la figure huit jours après… Nous emportant comme un raz de marée dans un mal-être proche d’une envie de néant…

Certains sont morts et leur amitié disparue… Certains ne sont pas venus et leur amitié absente…

Certains font semblant, avec une totale insincérité qui se révèle au moment de leurs choix.

Le peu qui reste est déçu, voire traumatisé, assailli par des remontées vieilles d’un demi siècle…

Peut-on aimer ne pas être aimé par ceux que l’on aime ?.... Définitivement, NON !

      

23 juin 2022

La Braise

GSM

 

Bonjour à tous… le 04/09/2021
Je vous adresse ce petit message, bien triste, pour vous annoncer le décès de "La Braise" survenu il y a déjà longtemps (le 2 septembre 2014) sans que l'on en soit informé à l'époque.
Nous l'avions revu à nos retrouvailles de juin 2008 à Alès, très affecté par l'agression dont il avait été victime. Il vivait à Fuckets en Taïlande et nous n'avions plus de nouvelles de sa part.

C'est Le Breton qui a trouvé son acte de décès sur internet. Il était né le 29 juillet 1948.
Il s'ajoute à la liste de nos chers camarades de la 121° disparus. Nous pensons toujours à eux.
Amitiés
Gigi

Bonjour à toute la 121eme,
Merci à Gigi d’avoir relayé cette information, bien que triste, concernant la mort de « La Braise ».
Nous avons effectivement une pensée pour nos chers camarades de la 121eme qui nous ont précédé,
Je souhaite à tous une excellente santé, autant que faire se peut,à nos âges!
A bientôt de nous retrouver, si le contexte le permet.
Amitiés.
BAHOU.

Que de souvenirs avec la force de la nature qu'était Sauro ! Dont cette sortie châtaignes (très arrosée forcément) du côté de chez André à Sainte Cécile d'Andorge qui lui avait valu son surnom.
Hélas, je redoutais ce type de mauvaise nouvelle. Merci à Breton pour ses recherches.
Prenez soin de vos vieilles carcasses.
Bolop.

Origines de La Braise
Eh oui c'est ce jour là (novembre 69 ou 70?) que Zinut s'est appelé "la braise" pour nous avoir préparé un feu d'enfer pour griller nos châtaignes.
Vous reconnaîtrez Jerf et le Major (qui ne l'était pas encore...).
Je prenais la photo.
Amitiés à tous et à toi "ma braise"..... là-haut.
Le Pégo

Bonjour à tous,
         Nous nous en doutions un peu mais la nouvelle fait du mal à la mémoire. C’est dommage que nous n’ayons pas pu lui rendre hommage plus tôt.
Merci pour les photos, cela nous rajeunit.
Au cours des années d’eschoule, nous étions Bahou, Hedi, Jerph, Sauro et moi très souvent ensembles pour des sorties à Montpellier. Sous l’Egide de GiGi, le labo photo nous léguait de fameux souvenirs, comme le témoigne cette course au trésor et cette partie d’échec.
En espérant que la Covid nous épargnera, des retrouvailles en 2022 nous feraient du bien.
Prenez bien soin de vous.
Gilbert, le major

bonjour à tous
nous avons appris avec mon épouse, le décès de Sauro avec beaucoup de tristesse. Je me souviendrai  toujours de son accent stéphanois. Nous l'avions revu lors d'une de nos retrouvailles avec beaucoup de plaisir.
Qu'il repose en paix avec nos autres disparus.
Nene

Bonjour à tous,
C'est une triste nouvelle !  
J ai également apprécié la gentillesse de 'La Braise' et garde de bons souvenirs sur nos descentes à MONTPELLIER
 (mentionnées par le major) en sa compagnie.  
Portez vous bien et surtout protégez vous. 
Très cordialement
Jerph

LES MECS 
et merde encore un qui nous quitte     sacre zorro 
ça me rend triste 
vivement qu on puisse se revoir en 2022 
tjs les bienvenus au mas de berret 
je repars pour 6 mois en jamaïque fin oct 
peut être  on se verra qqs uns de nous d' ici là 
le ETIENNE DE BASE 

 

Putain de merde !
Cela fait plusieurs jours de suite que je pense à lui, que je me demande ce qu'il est devenu et que je me dis "le reverrais-je un jour ?"...
Ton mail, m'a assommé, là tout de suite... Encore un disparu de notre promo... dont j'ai quelques souvenirs extraordinaires...
Il n'y aura plus que du souvenir... souvenir d'un gentil gars, sous ses airs bourru de baroudeur...
Il continuera d'exister dans ma mémoire et dans celle de nous tous, je pense...
Je suis très ému... Week end de merde !!!
Cordialement,
zalandeau
       

 

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22 juin 2022

Mémoires et radotages (148) – Disparition de « Mickey »



GSM

Écrit et prononcé le 28 novembre 2017 par Gigi, lors des funérailles :
Michel, Mickey,
 
C’est ainsi que te surnommait la 121° promotion de l’École des Mines d’Alès, où nous nous sommes rencontrés pour la première fois en septembre 1969. Au cours de ces 4 années d’études en internat, et à vingt ans ça compte beaucoup, cette proximité, la complicité, la fraternité et la solidarité établis naturellement entre nous, ont permis de construire une grande amitié qui a su résister à l’usure du temps. Tu as toujours été un camarade fidèle, calme et très attentif aux autres. Ta présence, bien que discrète, ton humanité, imposaient la sérénité. Ton pragmatisme et ton bon sens faisaient ressortir cette force paisible, cette assurance qui étaient en toi. Pour nous, tu représentais le type cool, avenant, au charme naturel, au regard malicieux, qui avait le don de séduire, qu’il suffisait de côtoyer pour l'adopter, pour avoir envie de compter parmi ses amis, de l'avoir avec soi dans les bonnes virées entre potes. Il y a tant de bons souvenirs !
Je me souviens tout particulièrement de notre stage en Turquie en 1972 dans une mine de charbon d’un autre siècle. Trois mois de découvertes et d’aventures ! Notre amitié s’y est durablement renforcée.
 
Après ces 4 années passées ensemble, nos chemins ont un peu divergé, chacun construisant sa nouvelle vie professionnelle et familiale. Nous nous sommes revus régulièrement, notamment lors de nos retrouvailles de la promotion, où tu étais toujours présent avec ta femme YYYYYYY. Ce fut encore le cas en juin dernier, pour notre plus grand bonheur à tous, malgré ta maladie et les traces qu’elle avait laissées.
Retrouver cette seconde famille était toujours l’occasion, pour tous, de faire ressurgir ces souvenirs de jeunesse, source de grande émotion, de joie et de plaisanteries partagées, montrant que cette amitié était bâtie sur du solide et pour durer longtemps.
Tu étais aussi friand de nature et de randonnées en montagne, afin de garder les pieds bien ancrés sur cette terre. Je me souviens encore de ce magnifique tour de la Vanoise réalisé en 1979, chargés comme des mules, mais tellement heureux de partager ce plaisir et cette amitié.
 
Et puis, alors que tu aurais pu profiter d’une retraite bien méritée, la maladie t’a brutalement frappé. Malgré tous tes efforts et aussi ceux de YYYYYYY et de tes enfants, elle a progressivement gagné du terrain, laissant des séquelles dont tu avais pleinement conscience. On a pu échanger un peu le 11 novembre dernier, chez toi, sans savoir que ce serait pour la dernière fois. Tu essayais bien de masquer ta lassitude et de faire bonne figure, mais on ressentait que tout devenait très compliqué.
Nul ne sait ce qu’il ferait en pareilles circonstances, mais quand tu as compris que tu ne pourrais plus gagner ce combat contre la maladie, tu as décidé lucidement, courageusement d’y mettre fin, épargnant peut être à ta famille l’infinie tristesse de te voir irrémédiablement décliner.
 
Tu nous quittes bien trop tôt Mickey. On aurait tant aimé pouvoir profiter encore longtemps de ton sourire, de partager cette fraternité qui cimentait notre grande amitié. On ne t’oubliera pas et pendant ce dernier long voyage que tu as décidé d’entreprendre, tu seras toujours présent dans nos pensées et dans nos cœurs.
Tous tes camarades de la 121° te disent au revoir Mickey. 
 
Communiqué par Zalandeau le 17 novembre 2017 : 
Je garde un souvenir ému de Mickey... oh... Je préfère dire Michel et franchement cela m'a fait un coup au coeur de lire cette funeste nouvelle. Lui, si gentil, si cordial, si attachant. Il était l'antonyme de la vulgarité. Peu expansif,, c'est-à-dire réservé, car il avait une certaine classe, il était cependant très chaleureux et c'est cette image que je garderai en mémoire : Un bon camarade...
Bien tristement
……….
Il est vrai, qu’au moment où j’ai lu l’annonce de ton décès, Michel, cela a fait une sorte de « Tac » dans ma poitrine… et pendant un moment, j’ai eu de la peine à reprendre mon souffle et mes esprits… Mais c’est personnel… Aux obsèques Mardi, j’ai pu contenir les larmes, j’avais eu 11 jours pour cela…
Je te dis : A bientôt Michel , parce que « Mickey » n’est définitivement pas le sobriquet sous lequel je veux me souvenir de toi, tu étais bien mieux que cela !
      
21 juin 2022

Mémoires et radotages (242) – Marc (3)


GSM

Écrit le 29 octobre 2019

De Marc, notre camarade de promo, j’ai déjà parlé, lors de ses obsèques…

Il me revient quelques souvenirs le concernant et que je n’ai jamais narrés…

Ce devait être en 2006, peut-être en mars… Je quittai une réunion de chantier infructueuse, comme toujours, qui s’était déroulée à la gare de l’Est… J’allais descendre les marches de la bouche de métro, lorsque je cru entendre mon nom… Peu probable… Je continuai… Rebelote ! Je me retournai : je ne vis rien. Poursuivant ma descente, ce coup-ci le son était plus net… Je me retournai à nouveau et vit un barbu à lunettes qui gesticulait en ma direction… Interloqué je remontai les degrés un à un et je reconnu Marc ! C’était Marc, que je n’avais pas vu depuis nos dernières retrouvailles en… 1988…

Nous allâmes déjeuner dans une brasserie sur la place de la gare et il m’expliqua qu’il était venu voir son fils (ou sa fille, je ne sais plus) qui bossait à Paris…Nous restâmes longtemps à discuter…

……….

En 2008, j’étais arrivé la veille de nos retrouvailles à Alès. Je savais Marc dans la même situation… Le Samedi midi, je l’appelai dans son hôtel… Nous mangeâmes avec sa femme dans un bouiboui de la rue d’Avéjan, je crois… Il me raconta ses aventures professionnelles au Niger et au Mali, mine d’uranium, puis mine d’or… Les hold-up fréquents des pillards du désert à qui on cédait la production minière de la journée, en échange d’avoir la vie sauve…

Je lui avouais qu’être désarmé et avoir le canon d’une arme sur le bide, ce n’était pas du tout pareil que de se battre à armes égales comme je l’avais vécu. On est véritablement impuissant… Nos expériences africaines étaient très dissemblables, nous en discutâmes longtemps et n’eûmes que le temps de rejoindre notre rassemblement dans l’après midi de ce 14 juin-là…
         
20 juin 2022

Mémoires et radotages (100) – Un deuil chasse l’autre - Joël



GSM

Le 12 avril 2017.
Nous sortions du cimetière, pour préparer l’inhumation de ma sœur à Castelmoron sur Lot… Un message vocal du fils de Joël… Joël, camarade de promotion, est décédé le 11… Cela faisait beaucoup en une journée… Trop loin aussi pour être aux obsèques de Joël... Il fallait soutenir ma nièce. J’ai prévenu Jean-Louis, pour qu’il diffuse cette triste nouvelle…
 
Dire que la semaine précédente, je voulais appeler notre Stéphanois pour m’enquérir de sa santé et pour savoir si quelqu’un avait prévu de le véhiculer, si possible, vers notre prochaine réunion d’anciens… Dire que j’avais manifesté mon envie de précipiter ces retrouvailles pour ne pas rater le coche encore une fois… A quoi bon ? Encore loupé ! Encore une fois la mort a frappé la première…
 
En 2015, il m’avait accueilli… Toujours aussi gentil, prévenant, il aimait à raconter des histoires salaces mais qui me faisaient tant rire… J’ai passé avec lui une journée fantastique de paix et de gaîté !
 
Il m’envoyait de temps à autre, des devinettes par courriel… Je l’appelais parfois… Mais là… depuis plusieurs mois j’ai carrément loupé le coche… Et pourtant lors de mon dernier appel il était si fatigué que notre conversation n’avait duré que quelques minutes au lieu des discussions fleuves dont nous avions l’habitude… C’est ce qui m’avait alerté et dont j’ai fait part à Didier afin que l’on précipite nos « revoyures »…
 
Bien que son caractère fût farceur et blagueur, il montrait un courage extrême dans cette adversité dont, sagement, il avait compris l’issue funeste qu’il attendait dans un fatalisme apaisé et je dirais serein !
 
Et c’est cette image de l’homme cultivé, mais sans forfanterie, sous ses apparences futiles, mais qui était très fort intérieurement, dans ses abords bon enfant, que je veux conserver… Très fidèle en amitié, très attachant, il est quelqu’un dont je vais avoir beaucoup de peine à me dire que je ne le reverrai plus… Du moins pas tout de suite…
 
J’espère que quelques uns d’entre nous pourront aller lui rendre hommage, auprès de ses enfants, qui comme leur père sont des gens attachants. Je leur présente mes sincères pensées émues…
 
Joël… ce n’est qu’un au revoir…
   
19 juin 2022

Nono assassiné dimanche 8 juin 2008 en Algérie.

GSM

Écrit en juin 2008,
A l'ami disparu trop vite parti, dans cet attentat abject de Dimanche en Algérie.

Tu étais un compagnon souriant, enjoué, que toute notre promotion appréciait et aimait.
Tu n'avais aucun don pour la méchanceté.
Toujours rieur, toujours de bonne humeur,
tu restes pour nous, cet ami, que l'on aime,
Mais qu'on ignorait, envoûtés par la vie,
qui nous prend dans son tourbillon.
Et c'est cet instant de ta disparition,
où ton manque cruel nous frappe,
où l'on sait impossible l'instant de te revoir,
que nous réalisons combien tu nous manques et combien tu nous manqueras.
   
18 juin 2022

Marc, (2)

GSM

Écrit le 3 Août 2015

Ecrire... Pour quoi dire, pour quoi faire ?
 
Pour exprimer sa pensée, en direct.
Pour exprimer sa vision du monde, de la société, de la vie, de l'évolution.
Pour démontrer des théories mathématiques et physiques.
Pour dire ses rêves et les vivre en direct sur le papier.
Pour exprimer ses émotions.
Pour soulager sa conscience et trouver la paix.
Pour formaliser les actes professionnels.
Pour polémiquer avec, ou sans bonne foi.
Pour vivre des romans que l'on écrit, sans savoir comment l'histoire va se terminer.
Pour raconter des aventures vraies, sa vie.
Pour transmettre son savoir aux générations futures.
Pour donner notre interprétation de l'histoire ou de la biographie d'un personnage disparu.
Pour se libérer en exprimant tout ce qu'on ne dit pas avec des mots, des choses plus profondes, plus élaborées...
 
Aujourd'hui était jour de deuil, jour d'autoroute de 3h du matin à 17h30 et pour écrire quoi ? "Un dernier au revoir", la main tremblante sur le registre devant l'église d'Ambazac, adressé à l'ami de promotion qui n'avait pas su attendre que je vienne le voir, comme je lui avais promis, comme une promesse non tenue, comme un mensonge du destin ...
 
"Un dernier au revoir", ô combien dérisoire, Pour soulager ma conscience, pour essayer de me libérer, mais me suis-je libéré ? Pas vraiment.
 
Au revoir Marc, excuse-moi, j'aurais tant aimé te revoir au moins une dernière fois avec ton charisme, ton autorité naturelle, ta gentillesse, ta fidélité en amitié, ton besoin de justice, ton humanité, ta bonhomie...
 
Des mots écrits, comme des feuilles mortes, disparues, emportées par le temps...
    
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