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zalandeau
20 novembre 2020

Guillaume Roquette sur LCI - On ne fait rien contre le terrorisme

GSM


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19 novembre 2020

Mémoires et radotages (315) – Confinés par des cons finis

 

 

GSM

Écrit le 18 novembre 2020

Con-seil de défense

EM : -Viens ici toi ! C’est toi qui as dit que tu promettais un sapin aux Français pour Noël ? Tu vas faire rouvrir les marchands de sapins ? Lesquels vendent aussi des fleurs, n’oublie pas ça !

Un minist’ : -Ben oui, quoi, chef ! Mais, rassurez vous chef, j’interdirais aux fleuristes, de vendre autre chose que des sapins… Chuis pas con hein, chef ! Mais ils me disent tous « Mais un sapin sans guirlande, ça ne sert à rien »… Qu’est-ce que je leur réponds ?

-Heuuuu, t’as qu’à leur dire qu’on autorise la vente de boules et guirlandes !

-Bien chef ! Mais y disent aussi si on a pas de chaussons à mettre au dessous du sapin, ça ne va pas…

-Autorise la vente de chaussons, alors !

-D’accord chef ! Mais y’en a qui disent… On aimerait bien y mettre des jouets, dans ces chaussons… Alors j'chais pas quoi leur répondre, chef ???

-Rouvre les marchands de jouets, qu’est-ce que tu veux que je te dise…

-Bien chef ! Mais y’en a qui disent… Qu’en rouvrant comme ça à la dernière minute ils auront des queues dans leurs boutiques et que si on « n’aurait » pas fermé, ça ne s' « aurait » pas produit… Et que d’avoir tout fermé va faire encore plus de contaminations à retardement…

-Hé merde ! Je n’ai que des ministres à la con ! Vous n’auriez pas pu me le dire avant de re-confiner ? Vous n’êtes que des branquignols ! A quoi vous pensez, hein ? Je suis président, je ne vais pas m’occuper de tous les détails, quand même !... A quoi avez-vous pensé depuis que je vous ai mis au gouvernement ? Et  qu'avez vous fait au juste ?

Plusieurs minist’ : -Heuuuu… Moi, j’ai vérifié ma paye, tous les mois… -Moi, j’ai acheté une maison en Californie, on ne sait jamais… -Moi, j’ai fait repeindre ma maison, puisque j’habite à l’appart de fonction du ministère. C’est fou le temps que ça prend de surveiller les travaux à 500 kilomètres !... –Moi je suis des cours de reconversion, pour après, faut être prudent…

EM : -Bon je vois… Vachement motivés les mecs ! Que des bons à rien ! Et j’en suis responsable… J'ai voulu prendre des ministres moins intelligents que moi... ça m'apprendra...

  

  

18 novembre 2020

L’irrespect, début de soulèvement ?

GSM

Écrit le 19 avril 2009
 
Ère Sarkozy. Rappel. 
 
Quelque temps avant avril 2009, nul n’avait osé protester, cloué par la peur du monarque, qui, dans sa superbe, avait imposé aux médias une censure silencieuse…
 
Ce temps était bien révolu à cette date.
Le Président-voyou qui cyniquement avait perverti l’exercice démocratique de son mandat, mettant en place une oligarchie perverse et inique, attisa la colère sourde des masses populaires.
Plus il tentait de réprimer, plus il forçait le trait de sa mégalomanie, plus il montrait son vrai visage méprisant d’ultralibéral et plus la masse des Français perdit ses valeurs de considération de la légalité, de non-violence et de respect des « gens d’en haut »…
 
Comment expliquer autrement, que chaque jour des avocats se mirent à contester publiquement des décisions de justice, alors qu’avant, ils s’abstenaient de tout commentaire ?
Pourquoi, les médias osèrent-ils monter les signes ostentatoires des dénis de démocratie du fossoyeur de la république ?
Pourquoi, des particuliers, qui n’abordaient jamais les problèmes de politique, en dehors de la sphère privée, s’exprimèrent-ils, indignés, avec force, conviction et colère contre la dérive totalitaire d’un exécutif arrogant et dictateur ?
Quelle autre circonstance peut-elle expliquer, le discrédit du pouvoir, au point que les Français rejetassent toutes formes de pouvoir et d’excès : Etat, justice, salaires des footballeurs, propos arriérés du Pape, etc… ?
Même les séquestrations de patrons, qui autrefois étaient libérés par les forces de police, trouvèrent soudain grâce aux yeux des Français. Ceux qui devraient y mettre fin, n’osaient même plus tenter quoi que ce fut, tant ils comprirent que cela pouvait mettre le feu aux poudres.
Les bagarres à Strasbourg n’avaient pratiquement soulevé aucune indignation de l’opinion publique.
Tout se passait comme si, devant la monstruosité du pouvoir exécutif, les Français considéraient la loi comme délégitimée, et toutes les autorités comme caduques.
Même la violence de mes propos, et mon irrespect envers les instances dirigeantes auraient été inconcevables début 2007 et pourtant je les exprimais avec véhémence en avril 2009.
 
Mais, comment pouvait-il en être autrement ?
 
Le Nihilisme vers lequel les Français s’acheminaient, n’était qu’une réaction, une révolte inconsciente, qui enflât peu à peu, devant l’irrespect de la démocratie que dévoilait le pouvoir de l'époque, un peu plus chaque jour, sans vergogne, arborant une morgue suffisante, qui écœurait chaque jour un peu plus un bon nombre de citoyens.
 
Plus l’exécutif persista dans son négationnisme de la réalité démocratique et plus le peuple nia toutes formes de pouvoir, prêt à sacrifier à la violence ce qu’on ne leur avait pas accordé dans la désespérance !
 
En rappel de ce souvenir, j'ajouterai qu'il n'est pas souhaitable que ce personnage revienne dans un nouveau mandat présidentiel.
 
Mais les Français perdent la mémoire rapidement. Qui vivra verra !
     
17 novembre 2020

Mémoires et radotages (314) – Les Français à l’épreuve de l’ « antiracisme »

 

 

GSM

Écrit le 17 novembre 2020

Je disais qu’avec les décisions complètement absurdes de ce gouvernement, il lui sera difficile d’obtenir une cohésion nationale sur d’autres sujets. Et pourtant, Macron aurait bien besoin d’une union nationale, sur plusieurs sujets :

-La souveraineté nationale,

-la lutte contre la conquête islamiste intérieure,

-l’agression de l’internationale islamiste extérieure,

-et la sécurité (sûreté) des citoyens y compris de nos forces de l’ordre, au quotidien…

Ces sujets méritent un développement important que je ne ferai pas dans cet écrit.

Il y a cependant des évolutions politiques inquiétantes qui actuellement sapent notre pays dans sa profondeur et le rendent inopérant et surtout passif, face à ces sujets précédemment évoqués ! Il s’agit d’une dérive tiers-mondiste qui ne porte plus sur la politique, mais qui vient à discriminer la race.

Cette déviance nous vient comme toujours des états unis, pays de la discrimination et du communautarisme et prend racine fort mal à propos, dans notre pays qui est laïc et sans discrimination raciale.

A la suite de l’effondrement de la gauche classique, la social-démocratie et sa lutte des classes, se sont vues remplacer par le combat des races, des genres et des identités…

Les minorités ont ainsi remplacé la classe ouvrière…

Nous sommes maintenant en but à des théories féministes, antiracistes et décoloniales. Une sorte de ressentiment est né parmi des peuples qui vivent en France et qui sont nourris de haine par un prosélytisme malintentionné, envers les autochtones de notre pays. (Je précise que cette tendance s'étend à toute la partie de l'occident qui est minée par une immigration massive). C’est ainsi que la France est tenue pour responsable de tous les malheurs de ces peuples inassimilables parce que trop nombreux et trop regroupés… De Gaulle disait s’agissant d’immigration de civilisations très différentes de la nôtre : « Il est possible d’intégrer quelques individus, voire quelques familles, mais jamais tout un peuple ».

C’est ainsi que le Français de souche devient l’accusé, et comme il est majoritairement blanc, c’est le Français blanc qui devient le responsable des mécontentements d’un certain type de population immigrée. Ceci dit l’homme blanc Français se porte souvent volontaire pour être accusé de tous les maux de la terre. Il n’est qu’à voir Macron, au début de son mandat, lorsqu’il battait sa coulpe en notre nom en nous accusant de génocide. Ces blancs prêts au martyr sont des progressistes qui croient bon de céder à cette mode de l’auto flagellation…

Mais ce genre d’aplatissement ne dégonfle pas la vindicte immigrée qui au contraire, se rengorge davantage en se disant que ses accusations étaient fondées…

Ainsi, nous incarnons par notre laisser faire et laisser dire, le summum de l’infamie. Nous serions les barbares exclusifs et universels dont il faudrait se débarrasser, sur le seul critère de notre peau blanche…

L’homme blanc, dans le discours indigéniste, antiraciste et même néo-féministe est la cible unique qui permet la cohésion de ces minorités. Or, haïr le blanc, ce n’est plus une lutte des classes, mais c’est bel et bien du racisme… Ainsi, l’antiracisme est bel et bien du racisme à l’état pur et cela nous renvoie à l’époque des années trente où les persécutions racistes étaient perpétrées par les nazis… Comme le dit Pascal Bruckner « L’anti-racisme est un racisme à l’envers » et « La seule chose qui fédère toutes ces communautés est l’idée que le blanc est responsable de tout ».

Les antifas ont les mêmes préjugés que ceux des années trente, dont la haine des juifs rebaptisée « antisionisme ». Tout ce sur quoi ils sont en désaccord, (une autre religion que la leur, des traditions folkloriques françaises, des habitudes culinaires), est systématiquement qualifié de fasciste !

Nous sommes donc à la merci de gens qui viennent s’installer chez nous pour nous expliquer que nous sommes des criminels et que nous devons expier jusqu’à la fin des temps.

Ce n‘est certes pas en prêtant le flan ni en entrant dans le jeu de ces minorités, comme l’a fait Macron, que nous rétablirons la réalité des choses, puisque c’est notre faiblesse à répondre qui nous cantonne dans le rôle de bouc émissaire. C’est en réaffirmant le rôle de notre république, en assurant l’ordre et la sécurité, au besoin par la force, que les indigénistes réapprendront ce que sont la liberté et l’égalité, dans notre pays.

Actuellement nous punissons en faisant des régimes de faveur aux populations qui nous crachent leur venin. Ne faisons plus de laxisme ciblé, cela nous montre faibles et soumis. Il ne faut plus rien laisser faire de criminel et il faut punir, sans exception d’origine.

  

16 novembre 2020

Tu sais mon fils

GSM

Cela se passait en 2010, nous roulions avec Toto vers la Lozère pour voir sa Mamie...
 
Tu sais mon fils, mon espoir, c’est que tu aies des enfants un jour. Tu verras comme c’est merveilleux ! On n’a pas eu beaucoup d’occasions de discuter ensemble, mais ce voyage nous en donne la possibilité…
 
Un jour, ça arrivera, tu connaitras une fille avec qui tu fonderas une famille, du moins je l’espère. Ce n’est vraiment pas facile de vivre avec une femme. Il faudrait habiter chacun de son coté et ne se voir que pour le sexe... Oui... Je sais, t'as raison on a déjà inventé les putes, pour ça...
Le mieux ça serait d’avoir une amie que tu fréquenterais sans amour, mais seulement par amitié, pendant des années, le temps de vous connaitre.
Mais est-il possible d’avoir une ami-e ? Je n’en suis pas vraiment certain : Un homme et une femme, hormis au sein de la famille, c’est la séduction, le désir et le sexe.
Mais enfin, supposons. Ce serait le seul moyen pour que vous ne jouiez pas le jeu de la séduction qui est une comédie masquée et empêche de connaitre vraiment les personnes. Ce serait le mieux.
Et si un jour, vous connaissant et vous entendant bien en tant qu’amis, l’amitié se transformait en amour, je crois que votre couple aurait plus de chances d’équilibre que celui que je forme avec ta mère.
Il faut connaitre bien ta future femme et également ses ascendants, c’est très important. Il vaut mieux choisir quelqu’un qui ait le même niveau d’études que toi, qui ait des centres d’intérêts semblables aux tiens et un caractère qui s’accorde au tien.
Si par exemple, tu aimes l’opéra et qu’elle le déteste, ça pétera un jour. Tu finiras par aller voir « Il Trovatore » tout seul et tu ressortiras au bras d’une amatrice d’opéra. Alors autant choisir ta femme à l’opéra, plutôt que de la faire cocue. Enfin tu vois, c’est un exemple que tu peux répéter avec le sport, le loisir, le travail, la politique, etc…
 
Tu vois, si moi, j’avais vu ton pépère et ta mémère avant de m’amouracher et bien j’aurais évité la connerie commise : Voir un type qui passe sa vie à fureter dans les décharges et qui garde toute la merde qu’il trouve, ça m’aurait évité d’avoir une souillon aussi tête de mule et con que son père. Moi, j’ai fait tout le contraire de ce que je t’explique et on voit le résultat : On ne va pas du tout ensemble, c’est n’importe quoi ! C’est aussi en vertu de cette erreur monumentale que je me sens qualifié pour te conseiller sur ce qu’il faudrait faire, puisque je sais ce qu'il ne faut pas faire…
 
Une fille de riche, va te mettre sur la paille, à moins que tu joues le gigolo, mais ce n’est pas ton genre ni le mien… Une fille de pauvre s'accrochera à toi par intérêt, et ainsi de suite... Du moins, c'est le risque... Il y a 3 chances sur 4 qu’une fille d’imbéciles soit imbécile. Très important de voir la fille et les parents. Dans la famille de ta mère, il y a déjà eu deux folles… Tu as compris ce que je veux dire ? Je sais que tu aimes ta mère, mais je sais que tu vois et comprends ce qui se passe à la maison, parce que tu as comparé en voyant ce qui se passe chez tes copains et que tu t’es fait une idée…
 
Alors bon, je sais que les conseils sont bons à donner et pas bon à prendre, car les jeunes n’écoutent pas les conseils… Tâche quand même de te souvenir de ce que je viens de t’expliquer…
 
Tiens ? On est bientôt arrivés…
  
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15 novembre 2020

Femmes SDF en France *** Vivre dans la rue

GSM


Que pourraient dire des mots écrits à la hâte, pour traduire l'émotion qui nous étreint...
Macron avait promis "plus de SDF au bout d'un an" (de son mandat)... Je crois que "plus" voulait dire "davantage"...
14 novembre 2020

Il y a une mort après la vie

GSM

Écrit le 15 août 2013
 
Plus ce qu'on dit est bête et plus ça plaît. Plus le monde est bête et plus ça plaît aux puissants de ce monde. Plus les puissants de ce monde disent des bêtises et plus ils ont d'électeurs. Plus le monde est individualiste et plus il court à sa perte.
Sauve qui peut, chacun pour soi, les fortunés, les puissants et les gens en bonne santé d'abord !
Comment ? Avant on disait "les femmes et les enfants d'abord" ?
Oui ! Mais avant, c'était avant ! Avant est une époque révolue !

 
Plus il y a de miséreux et plus il y a de riches.
Plus il y a de miséreux et moins il y a de gens pour enrichir les riches !
Donc on va appauvrir les moins miséreux et ainsi de suite...

 
Donc plus il y aura de miséreux et moins il y aura de riches.
Quand il n'y aura plus de miséreux à créer, il n'y aura plus de riche... Il n'y aura plus de société, il n'y aura plus à manger, il n'y aura plus de vie... Sur terre ne règnera que la mort...

 
L'espèce la plus dangereuse se sera éliminée d'elle-même...
La vie animale reprendra petit à petit son cours...
    
13 novembre 2020

Mémoires et radotages (22) – La peur, les attentats, les mensonges

GSM

Ecrit le 22 novembre 2015
 
Le courage, le courage… Nous venons de vivre des événements très violents (Attentats du 13 novembre 2015)… Alors, on a vu des jeunes pleins de courage déclarer « on va résister »… Comme s’ils savaient ce que cela veut dire… Et d’autres s’inventer des actes de gloire alors qu’ils ont eu la chance de sauver leur peau… Ceux qu’on voit en sauver d’autres, n’ont rien dit ! Ils l'ont fait, ils sont partis ! Un point c’est tout…
Quand on voit des galeries commerciales vides alors qu’elles devraient regorger de monde... on voit bien que le courage est davantage présent dans les déclarations que dans les actes… Disons avec bienveillance, que c’est de la précaution…
 
Fichu attentat terroriste… Qu’ai-je à dire sur cela ?... Tout a été dit, pour peu que l’on ait suivi les nombreuses émissions et tables rondes sur le sujet… Je n’ai rien à ajouter…
 
Bien évidemment, si je n’ai rien à ajouter, j’ai quand même des choses à dire.
 
La guerre est déclenchée depuis longtemps déjà… Et depuis janvier 2015 (Charlie), je croyais qu’elle l’était déjà pour de bon. Or, force est de constater, qu’on nous a pris vraiment pour des cons, que nos dirigeants, après avoir fait de belles promesses, se sont carrément assoupis et n’ont rien fait… Ce qui s’appelle : rien de rien !
 
Et qui nous dit que cette fois « la guerre est bien déclarée » ? Trois mois d’état d’urgence ?... C’est histoire que nous nous rendormions dans une apparence de sécurité et d’oubli… Trois mois, ce n’est pas sérieux ! S’il faut proroger, il faudra relancer les votes des assemblées… Autrement dit, Ils ne passeront leur temps qu’à ça… Et escamoteront ainsi tout ce pour quoi on croit les avoir élus : La lutte contre le chômage et même contre l’insécurité…
 
Car, quoi, la loi sur l’état d’urgence a été minimalisée dans beaucoup de domaines et de plus les promesses d’augmentation des moyens seront-elles tenues ?
Même si elles étaient tenues, ces moyens seraient insuffisants… Enfin… il faut bien montrer au peuple que l’on s’occupe bien de sa sécurité… Alors que l’on va faire le minimum syndical…
 
Hé ! C’est qu’il faut rassembler les électeurs ! Pas besoin de tenir des promesses ! Il suffit de faire les promesses et de faire croire que l’on fait plein de trucs… Quand on pense que des lois projetées après ‘CHARLIE’ n’ont pas encore reçu de décret d’application… Quand on pense que les soldats qui patrouillaient dans les gares avaient des chargeurs vides… Quand on pense que nos dirigeants ont refusé une liste des djihadistes Français parce qu’elle émanait du gouvernement Syrien… On a de quoi avoir de sérieux doute sur les intentions de nos dirigeants…
 
L’idéologie, le bla-bla et puis quoi d’autre ? Rien du tout !
 
Combien faudra-t-il d'attentats, combien faudra-t-il d'atteintes islamistes sur nos libertés et valeurs fondamentales, pour en venir à faire la guerre à cette engeance barbare ?
 
Ecrit le 13 nov 2020 : Nous commémorons encore et encore une de nos défaites ! Mais quand donc allons nous contre-attaquer ???
   
12 novembre 2020

Je ne l'ai jamais raconté, car les gens sont trop cons !

GSM

Écrit le 15 novembre 2010
 
Le 9 novembre 1970, je n'y étais pas bien sûr...
 
Par contre le 12, j'y étais...
 
Nous avions fini notre petit déjeuner ce matin-là (ce devait être le 10 novembre) et nous avions emprunté l'allée gravillonnée qui menait à nos salles d'études...
Le sous-directeur de l'école des mines, André Lefebvre, professeur agrégé de mathématiques, nous fit réunir...
Cet ancien résistant avait les yeux rouges...
Il nous dit d'une voix mal assurée (et c'est bien la seule fois où nous le sentîmes désemparé), que cette journée serait une journée de deuil et que tous les cours étaient supprimés.
Nous étions tous consignés dans l'école et pouvions faire ce que bon nous semblait, mais en silence...
 
Tout remué par ce que je venais d'apprendre la veille aux informations, (le Général était décédé la veille dans sa demeure), j'ai demandé à celui que nous surnommions « Dédé », l'autorisation de me rendre à l'enterrement du Grand Homme... Ce qu'il m'accordât bien volontiers...
 
Mes collègues de promotion savent cet épisode me concernant... Et me le resservent à chacune de nos retrouvailles... sans moquerie, avec peut-être un peu de respect, bien que de Gaulle, représentât à leurs yeux, un vieux bonhomme du passé secret de leurs parents... Je partis l'après-midi même en moto...
 
Je ne pus que m'approcher très loin du petit cimetière de Colombey les deux églises... Ce devait être le lendemain du 11 novembre... Mais beaucoup de larmes inondèrent les chaussées de cette petite bourgade...
 
Ce que personne ne sait, c'est que la vallée du Rhône était bloquée par la neige cette année là ! Seule l'autoroute A7 était dégagée. Roulant la nuit entière, je suivis un semi-remorque à 110 km/h, pendant des centaines de kilomètres, aspiré par la dépression d'air de son sillage jusqu'à ce que ce que nos chemins se séparent... Heureusement qu'à aucun moment il ne freinât...
 
À Colombey, je dormis comme je pus, transi de froid, près de ma moto dans un petit bois... Il n'y avait aucune neige...
 
Après notre hommage et notre recueillement, partagés par des milliers de fidèles de la France combattante et reconnaissante, je repartis pour Alès. Encore par l'autoroute en dessous de Lyon... Il faisait encore plus froid, je n'avais pas de camion pour « m'aspirer », cette fois là... J'ai fini le parcours avec les pieds près du sol tant cela glissait avec le durcissement de la neige...
 
Épuisé, au dernier croisement avant le portail arrière des ateliers de l'école, je me payais de plein front, une voiture dont j'avais refusé la priorité, bien malgré moi d'ailleurs : Je dormais littéralement...
Après le valdingue par-dessus la voiture : Le constat... Et j'arrivais au milieu du repas dans la cantine, épuisé, barbu, sale, en tenue de moto, mon vêtement de pluie en lambeaux... Et acclamé par mes camarades...
 
Je ne l'ai jamais raconté avant 2015. Mes enfants le découvriront peut-être un jour dans mes écrits...
 
Après tout, mon récit de Kolwezi ne les a jamais intéressés, alors, pourquoi leur raconter une si banale aventure ???
   
11 novembre 2020

11 novembre

GSM

Ecrit le 11 novembre 2013
 
Nous arrivons dans la tranchée des "joyeux"...
Le spectacle est horrible. 
Les "joyeux" ont fortifié le haut de la tranchée avec des couches de cadavres cimentées par la terre de la tranchée. La pluie de cet automne a fait ruisseler la terre superficielle. On distingue des mains des pieds noirs et gonflés. Des pantalons garance : les nôtres et les verts de gris des boches sont mélangés dans la mort. Une paire de bottes dépasse... Les "joyeux", y ont accroché une musette. Un des "joyeux" lance : Pour une fois qu'un boche sert à quelque chose !
 
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Chère Maman, il ne faut pas t'inquiéter pour ton Friedrich. Dis à Papa que j'évite soigneusement tous les obus de ces cochons de Français.
Il est cependant vrai que beaucoup de mes camarades sont morts.
Nous préférions les balles; elles tuent ou blessent. Mais aux combats de Septembre ont succédé les bombardements des Français. Les obus ne se contentent pas de tuer, mais ils mutilent, ils terrorisent, ils rendent fou !
 
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Mon petit garçon, tu me demandes de te rapporter un casque à pointe, mais je ne vais pas pouvoir le faire tout de suite. Parce que les Allemands ne se laissent pas enlever leur casque comme ça !
Je te demande de renoncer à ton souhait. Imagine, si un petit garçon Allemand demandait à son père de lui rapporter mon képi ! Qu'en penserais-tu ?
 
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Nos lignes sont si proches que je sais qui est de corvée aujourd'hui : Hans, ou Willhelm... Ce soir du 24 décembre, les boches nous envoient des paquets de cigares. Le lieutenant nous dit qu'ils sont peut-être empoisonnés et nous interdit d'y toucher...
Certains de notre compagnie envoient à leur tour des paquets de cigarettes...
 
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Darling, cet événement est terriblement incroyable. Le jour de Noël, nous et l'ennemi sommes petit à petit sorti des tranchées. Nous avons avancés les uns vers les autres.
Personne n'avait envie de tirer.
Nous nous sommes parlé, tapé sur l'épaule. Nous avons organisé une partie de football. Oui, c'est véritablement incroyable un match de football avec l'ennemi...
 
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Ma chérie, nous sommes de corvée pour enterrer les soldats morts dans nos lignes à la suite de l'attaque Française.
Nous vidons les poches des morts amis ou ennemis.
Le plus dur, c'est quand nous tombons sur une lettre écrite mais pas encore envoyée. Notre oberleutnant, nous a traduit quelques lettres des Français.
Ils ont les mêmes peurs, les mêmes pensées que nous. Cela nous bouleverse de lire ces lettres d'hommes qui sont morts...
  
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