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zalandeau
30 novembre 2021

2ème trimestre 2015 : Crise, la reprise ?



GSMEcrit en 2015 :

Je voulais écrire un article sur la situation politico-économique de notre pays aujourd’hui.
 
Je voulais dire l’énorme erreur de considérer que la conjoncture paraissait favorable à une reprise durable, comme une sortie de crise qu’espère le gouvernement dans ses vaines tentatives réduites à la méthode Coué…
 
Je voulais parler de cette baisse de l’euro favorable aux exportations et de cette baisse toute aussi inespérée du pétrole favorable à la baisse de notre déficit commercial…
 
Je voulais formuler que notre déficit commercial par rapport à la communauté européenne n’en trouvera aucune amélioration, étant donné que notre monnaie est commune et d’autre part, que la baisse du pétrole provoque l’effet pervers d’une reprise forte de la consommation ‘pour le plaisir’ des consommateurs et donc annulera les effets bénéfiques sur notre balance commerciale.
 
Je voulais expliquer l’envie de consommer des Français, qui bien loin de répondre à une confiance plutôt timide, exprime le besoin de renouveler des achats, longtemps reportés aux calendes grecques mais devenus plus que nécessaires. Envie momentanée, mais dont personne ne sait si elle peut perdurer. Et de toute façon ce supplément de consommation ira en quasi-totalité vers des produits importés, favorisant les pompes à fric des circuits commerciaux d’importation, mais si peu les créations d’emploi de notre activité propre.
 
Je voulais exprimer la portée réduite de cette reprise de nos exportations, limitée au monde situé hors de la sphère de l’U.E. et seulement à des pays sans force de travail, car la Chine par exemple ne se départira pas de son protectionnisme et avec 20% de baisse de notre devise européenne (notre devise malgré nous), nous sommes encore loin du compte.
Je voulais raconter les énormes effets pervers de cette baisse de 'notre' devise qui met davantage nos entreprises à la merci des ‘investisseurs’ étrangers. Car s’il y a de bons investisseurs, il y a surtout des prédateurs, qui s’empareront de notre savoir-faire devenu bon marché et de nos emplois après délocalisation. A la différence des pays protectionnistes, nous laissons les prédations s’effectuer et notre pays se paupériser, par manque total de patriotisme économique.
 
Je voulais exposer la non responsabilité totale de nos gouvernants actuels dans cette situation inespérée, qu'ils osent s'attribuer, laquelle situation aurait pu être favorable à l’enclenchement d’une reprise durable.
Je voulais démontrer l’absence totale de savoir-faire de ce même personnel politique qui ne saura pas profiter de ce hasard. Il aurait fallu que des mesures de protection soient prises, mais le règlement ‘l’interdit’…
Comme si, en cas de guerre, une coalition alliée (l'U.E.) interdisait à chacun de ses membres de protéger ses ressortissants et devait les laisser se faire tuer sans répliquer…
 
Je voulais donc, développer le fait que nous sommes dans une guerre où la règle est de se laisser tuer. Et ce n’est pas parce qu’une conjoncture est temporairement favorable que nous contre-attaquerons, parce que nos dirigeant ne comprennent pas ce qui se passe, préoccupés qu’ils sont par leur intérêts personnels situés à mille lieues des intérêts de la patrie.
Je voulais conclure que la France est toujours un corps qui perd son sang, certes moins vite pour le moment, mais puisque aucun chirurgien n’en a pansé les plaies, le pronostic vital est toujours engagé. Tant que nous n’aurons que des médecins de Molière à notre chevet, nous ne nous relèverons pas.
 
Je voulais écrire tout cela, mais je n’ai pas la concentration nécessaire ; mais j’ai de plus en plus de mal à rédiger, à mettre en forme et en ordre. Alors, je ne rédigerai pas… Je me contenterai de crier : Foutez-moi dehors ces bons à rien de politicards tocards !
    
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29 novembre 2021

Ils jouent notre vie sur un coup de dé



GSM

A trop jouer avec la vie, on en a oublié la vie des autres. On a joué avec leur mort, dans l’égoïsme de notre vie. On sacrifie les êtres que l’on ne connaît pas, pour conforter notre existence. Parfois même, blasé de tout, on défie la mort pour le plaisir de la peur. Parfois on gagne… On gagne la désespérance de ceux qui nous aiment…
 
Jouer de sa propre vie n’est pas un jeu, quand la désespérance en est le prix… Par contre, jouer avec la mort des autres, c’est aussi jouer avec le malheur des autres qui n'ont rien demandé… Quel inquiétant sadisme recouvre tous ces actes de la violence humaine, qui impose la mort comme ultime chantage à ses semblables ?
 
Espèce prédatrice aux pouvoirs immenses, qui croit tout posséder, alors que nous n’avons rien, alors que nous ne sommes rien, à la merci d’un courant d’air de l’univers ou d’un coup de pied du créateur dans notre fourmilière…
Quelle folie meurtrière pousse une partie des bipèdes à asservir ceux de leur congénères qui se battent sans rien, contre l’arbitraire, contre l’injustice, contre l’exploitation, contre la spoliation, avec comme seule force, l’espérance que leur monde recouvrera la raison ?…
 
Je sais que le monde plonge vers le chaos, vers l’enfer victorieux des mauvaises intentions, enfonçant sans cesse les petits, les faibles, les démunis, vers plus de misère, plus d’iniquité, plus d’horreur…
 
Qui sont-ils ces exploiteurs lâches et perfides ? Pourquoi le destin favorise t-il leurs méfaits ?...
Simplement parce que dans leur égoïsme, ils ont compris que seule la solidarité de caste pouvait les rendre invincibles au détriment des moutons qu’ils égorgent, comme ces hordes de loups, qui ne sont forts qu’en meute.
 
Je sais les liens étroits qui unissent politiciens, dirigeants et financiers, issus des mêmes moules, écoles d’iniquité, de cynisme et de rapacité.
Dès lors, tous les trafics se poursuivront au détriment de ce que nous appelions autrefois le tiers état… Mais qui va devenir le quart monde…
 
Thomas Jefferson écrivait à peu près ceci il y a deux siècles : « Le jour où les banques privées se substitueront aux banques d’état pour contrôler la monnaie, le cortège de crises d’inflation et de récession dépossèdera nos enfants ce que nous leur aurons légués. Un jour, la terre où ils vivront ne leur appartiendra plus »…
 
Ce jour arrive… Il est déjà arrivé pour des millions de personnes dans le monde et cela continue…
 
Par zalandeau le 17/11/2013
       
28 novembre 2021

L’île du bonheur

GSM



Une île parfumée.
Des cocotiers, des arbres à pain.
De l'eau pure descendant de la montagne.
Un climat toujours exquis.
On y vit à moitié nu.
On travaille quand on veut.
On mange et on dort au rythme des jours.
A l'abri des pauv'cons qui emplissent les continents.
Mais le rêve a une fin.
Ici on se caille les miches en hiver.
On fond comme du beurre en été.
Les gens vont au travail comme des zombies.
Mais ils sont malheureux quand ils n'ont plus de travail.
Le type d'en face range sa caisse devant votre portail.
On est obligé de repartir en guerre contre ce con, alors qu'on voudrait la paix.
Les voisins aux bonjours obséquieux, vous dénoncent à la mairie, pour quelques feuilles sur le trottoir.
Les gens se cachent derrière leurs rideaux, observent et font les rumeurs.
Ici, les cons sont rois, les cons sont légions, les cons sont égoïstes et vaniteux. Ici, il faut trier pour trouver les gens bien.
Ici, on est toujours le con de quelqu'un d'autre.
La réalité est difficile à affronter.
Alors ? Il faut ne fréquenter personne.
Juste un petit bonjour, à des cons qui ne répondent pas, ou bien à d'autres qui voudraient nous tirer les vers du nez.
Rester dans un monde intérieur où les passants sont des ombres sans importance.
Et enfin, dormir, pour retourner sur l'île de nos rêves, là où l'on est si bien...
Ecrit le 25 mars 2012
   
27 novembre 2021

Sarkozy va-t-il trouver un caillou dans les Antilles ?

 

GSMMis à jour le 26/11/2021

A part les atteintes quotidiennes à la vie sociale du citoyen, dont il est le champion incontesté (annonce sur la diminution du congé parental, dont on sait qu'il crée des emplois et qu'il a augmenté la natalité, mais que le monarque ignore superbement), qu'y a-t-il à espérer concernant le devenir de ce fou furieux non maîtrisable et surtout non maîtrisé ?

L’éloignement géographique des Antilles, dont notre Roy ignore superbement l’existence, (à croire qu’il considère ces îles comme propriétés coloniales privées), pourrait peut-être changer la donne…

Nous savons que la lâcheté est la vertu de notre pragmatique et charismatique Roy de France. Il réagit certes plus aux mouvements de foules proches de son auguste personne…

Mais, si… il arrivait que ce mouvement s’étende sur l’hexagone, relayé par la nombreuse communauté Antillaise de métropole ???...

Il lui faudrait bien faire semblant d’en tenir compte…

Personnellement, il m’arrangerait beaucoup, qu’une nouvelle tranche de population rejoigne la résistance contre un prétendu réformateur, qui ne sait que démanteler la fragile architecture sociale de la France…

zalandeau, le lundi 16 février 2009

Étant donné que mon souhait ne s'est pas réalisé en 2009, il y a peu de chance que cela réussisse en 2021 sous le règne de Macron...

 zalandeau, le vendredi 26 novembre 2021

     

26 novembre 2021

Convoqué chez le patron


GSM

Cela se passait : Première décennie du 21ème siècle (2008)...

Je ne regrette qu'une chose, c'est de ne pas avoir pensé à utiliser mon dictaphone, afin d'en garder le vivant souvenir...

Car je suis très fier de moi. C'est la fierté inutile de ceux qui ne possèdent que peu de choses à part la fierté de proclamer leur liberté et de montrer leur courage dérisoire. Cela donne la joute verbale dont je narre le déroulement...
 
En face de moi le Directeur d'affaire et le "patron" (c'est à dire le fils du vrai bon patron mort en 2004, fils, qu'on surnommait entre nous "le fils").
 
J'ai gueulé plus fort qu'eux.
Je leur ai fait le coup, comme je l'avais annoncé, de leur demander d'emblée de parler de mon augmentation.
Comme prévu, le patron s'est mis à hurler à la mort, comme si on lui arrachait son âme.
 
Son leitmotiv, c'était : Je vous ai donné une voiture de service, vous en connaissez beaucoup des patrons qui auraient fait ça ? Si vous n'êtes pas content, la porte est ouverte. (Il doit faire des opérations portes ouvertes)...
 
(Il m'avait "donné" une voiture parce que ça lui revenait moins cher que les indemnités kilométriques avec les nouvelles dispositions fiscales...). Manque de pot pour moi, l'investissement dans l'achat de mes véhicules n'était pas amorti. Je m'asseyais sur 36000 € (4000 €/an x 9 années).
Je le lui ai dit. Silence de mort. Ils étaient subitement sourds l'un comme l'autre...
 
Et dans la foulée j'ai poursuivi : " Puisque vous ne me donnez pas d'augmentation, vos reproches bidons, ne m'intéressent aucunement ".
Comme je me levais pour partir, le commercial m'a dit : " Vous êtes malpoli de partir. Je lui ai rétorqué : non je suis pas malpoli puisque je vous dis au revoir M XXX Au revoir M YYY ".
 
Je suis quand-même resté, (puisque j'avais droit à un rappel de la foule en délire), pour les agonir de vérités...
 
Mes propos furent (en vrac), car je ne me souviens pas dans quel ordre je les ai dit, mais disons que c'était à chaque fois pour en rajouter une couche en rebondissant sur leurs jérémiades :
 
" Vous avez un système de management de merde, basé sur la délation et l'épée de Damoclès et ce n'est pas comme cela que vous fidèliserez et motiverez vos équipes ".
 
" On peut faire 1000 choses bien, il n'y a jamais un compliment, par contre, vous cherchez la petite faille afin d'avoir un motif de refus d'augmentation, alors ne me chantez pas la messe, je la connais ".
 
" Vos véhicules ne durent que 120.000 km, parce que votre personnel vous baise les pieds par devant et vous crache dessus dans le dos et pour se venger, ils massacrent vos véhicules, c'est le seul moyen qu'ils ont de se venger en vous faisant perdre votre bien le plus précieux : le fric...
Mon véhicule tiendra 300.000 km, sauf accident, parce que moi, je ne sabote pas le matériel... "
 
" Vos reproches oiseux sont du niveau maternelle. "
 
" Savez-vous à qui vous parlez ? Vous avez embauché une bande de courtisans et de lèche-culs, mais des vrais hommes vous n'en avez pas vu beaucoup. Il y en a un devant vous, profitez-en ! Je n'ai pas peur de vous. J'ai été patron avant vous et votre cinéma, vous savez ce que j'en fais ? "
 
" Où j'habite ? Vous le saviez depuis mon embauche, c'est inscrit dans vos fiches. Alors épargnez-moi votre interrogatoire de police. Nous ne jouons pas dans la même cour. "
 
" Que je m'habille comme un ingénieur ? Tiens, vous vous rappelez que je suis ingénieur quand ça vous arrange ! Alors n'oubliez pas de le rajouter sur ma feuille de paye que je suis ingénieur, quand vous me vendez comme tel sur une mission, sinon je leur montrerai ma feuille de paye où vous avez omis ce mot. Je leur dirais que vous les avez escroqué... "
 
" Profitez-en de l'ingénieur ! Parce que là non plus, il n'y en pas beaucoup autour de moi (J'ai senti un froid chez le patron qui n'est non seulement ni ingénieur, ni ingénieux, ni doué, ni même intelligent)... "
 
" Et à propos de paye, quand vous me payerez une vraie paye d'ingénieur, je m'habillerai comme un ingénieur. Avant d'entrer chez vous j'avais costume trois pièce laine et soie, cravate et chemise en soie.
Vous savez que je m'habille maintenant aux puces, pantalon 15 euros, chemise 5 euros. Je n'ai jamais été aussi mal habillé que maintenant. "
 
" J'ai perdu 0,55 smic de pouvoir d'achat en 7 ans.
Sans compter toutes les dépenses professionnelles que j'ai engagées pour WWWWWW et que vous ne m'avez jamais remboursées. Vous êtes le patron le plus pingre que j'ai rencontré. Vous faites pourtant coeff 2,5 sur le coût salarial chargé de ma mission. Alors hein ! "
 
Là il s'est calmé.
 
Et il a dit (le patron) : " Bon, faites ce qu'on vous dit et on verra... "
Et il s'est cassé...
 
C'est tout vu ! Il me l'a déjà fait plein de fois, y compris quand il m'a filé la voiture de service et où il m'avait promis une "petite augmentation" pour compenser, qu'il ne m'a bien sur jamais donné...
(C'est à dire que pour chacun d'entre nous "petite" à une signification quantitative variable, mais pour lui, ça doit valoir zéro Euro)
On croirait voir l'Avare de Molière, ou de Funès dans la folie des grandeurs.
 
Quand au grand ancien lieutenant colonel de mes deux, ci-devant responsable commercial également toujours de mes deux, dont les opérations militaires les plus spectaculaires ont été d'inviter à danser la fille de Madame la Générale de Brigade, au bal du "Génie", (dont il est d'ailleurs totalement dépouvu), il m'a dit qu'il allait m'envoyer une lettre sur ce rappel à l'ordre vestimentaire...
 
Je vais bien voir les termes de sa lettre...
Et suivant les termes, je vais lui balancer un de ces missiles littéraires en retour, car en matière épistolaire, je ne crains personne et surtout pas lui...
 
Affaire à suivre...

Enfin... J'ai quand même  dominé le set verbal en simple contre une équipe qui jouait en double... ( deux piètres joueurs)... Mais comme chacun sait : Le patron a toujours raison, puisque c'est lui qui tient les cordons de la bourse...

Quand je suis sorti, au bout du couloir tout le personnel était groupé pour écouter (La porte étant restée ouverte. J'ai été  félicité chaudement par tous ces gens qui rêvaient que quelqu'un fasse ce qu'eux mêmes n'osaient pas faire...
      
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25 novembre 2021

Depuis mon embauche on me fait faire un travail de comptable...

GSM

 Écrit le 7 mars 2007

-        Depuis mon embauche on me fait faire un travail de comptable - économiste, ce n’est pas mon métier. Ce n’est pas motivant de faire un travail qu’on exècre. Bon certes, c'est un travail d'expert et mieux payé que la seule coordination ou planification de chantier, puisque je viens en appui direct du Maitre de l'Ouvrage face à des requins comme Bouygues et compagnie. Et je suis le seul capable d'assumer cette fonction dans la boite... Mais bon, quand on  n'aime pas, on n'aime pas...

-        Je n’ai pas eu d’augmentation depuis mon embauche en 2002. Évidemment depuis la mort du patron en 2004 (qu'est-ce que je l'ai pleuré celui-là), le fils qui est très pingre, est difficile à persuader...

-        Depuis que j’ai une voiture de service en guise de voiture de fonction, j’ai perdu du pouvoir d’achat (4000 € / an), parce que je ne peux plus amortir mes investissements automobiles faute de facturer des indemnités kilométriques. Je serai en déficit sur l’année 2007.

-        M. PINARD (le fils donc) m’a promis une augmentation pour compenser. Rien n’est fait.

-        M. PINARD m’a promis des responsabilités. Rien n’est fait.

-        M. HAGUET m’a fait miroiter une mission sur une affaire de réhabilitation et l’a donné à un autre.

-        On veut me faire retourner sur la Gare de l’Est que j’avais refusé 2 fois. Vu l’impossibilité de mener à bien cette mission, MP risque de perdre le client. Suis-je d’avance le coupable désigné ?

Conclusion : MP fait du harcèlement moral. C’est gagné ! Ma motivation est à zéro ! Si ma candidature extérieure pour de la maîtrise d'ouvrage aboutit... Comme je te les enverrais se faire foutre !!!

     

24 novembre 2021

J’aurais du écrire mon histoire de cette bataille

 

 

GSMÉcrit le 18/02/2007, première publication

Il y a quelque temps, je faisais une liste de mes amis, j’arrivais à 40 environ.

Puis, en regard de cette liste j’ai fait des colonnes : « Je l’appelle », « Il m’appelle » etc..

Je me suis vite rendu compte que la colonne « Il m’appelle » était très souvent vide.

J’ai donc cessé d’appeler tout le monde. Très vite, je me suis aperçu que mes « amis » ne partageaient pas ce sentiment avec moi. Il n’en est resté que trois, sur cette liste.

Les autres avaient juste la correction de ne pas me dire franchement : « t’es pas mon pote, qu’est-ce que tu me fais chier à m’appeler, fous moi la paix ! ».

L’expérience que j’ai fait, me sert d’expérience. J’ai compris le message non-dit.

Je me découvre une envie d’écrire, et bien je vais me rabattre là-dessus, comme une sorte de repli sur soi...

J’aurais du écrire mon histoire de cette bataille bien avant, pour me débarrasser, en quelque sorte, d'un fardeau de plus de 28 ans.

Je crois que je vais l’écrire chapitre par chapitre dans le désordre, ou du moins dans l’ordre où mon cerveau y pensera.

Je vais aller faire ma marche à pied tout à l’heure. Et dire qu’en 2004, je parcourais 400 m avec difficulté. Je fais mes 14 km chaque dimanche en journée, et mes 4 à 5 km chaque matin du lundi au vendredi. L’été dernier, j’ai atteint le « record » de 28,5 km.

Ça n’a l’air de rien, à coté des marches de 100 km en 24h que nous faisions à l’armée, mais j’étais tombé si bas depuis, que chaque progrès sur moi-même me satisfait.

 

   

23 novembre 2021

(12) Rupture



GSM

Il voulait ce matin lui écrire un poème. Il voulait ce matin lui dire des "je t'aime".
Mais il a attendu, elle n'a rien dit. Il s’est forcé à ne pas lui exprimer la spontanéité de son amour, pour voir... Elle n'a rien dit d’autre que des banalités. A son retour de chez le garagiste où il avait déposé la voiture, là non plus, elle n'a rien dit. Pas un mot d'amour, pas un mot de tendresse. Encore des banalités... Il en a marre de tirer tout seul leur amour... Pourquoi dit-il "notre amour", se questionne-t-il ?
Il en a marre de lire sur sa peau les mots qu’il y a écrits. Il en a marre de lui dire les mots qu’il aimerait qu’elle lui dise... Cela fait trois mois aujourd'hui... Qu’il tire la charrette dans laquelle elle est assise... Alors leur dispute a éclaté...
 
Après avoir récupéré sa voiture, il a vu qu’elle avait mis en évidence sur une chaise les cadeaux d'anniversaire et autres fêtes qu’il lui avait fait, avec ce mot laconique : "Reprends-les"...
Alors il est ressorti de chez elle, a fermé sa porte et lui a déposé ses clés dans sa boîte aux lettres et est reparti chez lui...
 
« Si tu veux de moi, tu n'auras qu'à m'appeler. Si tu n'appelles pas, j'aurais bien compris », se marmonne-t-il, au grand étonnement d’une passante.
« Cela fait trois mois, que je fais le premier pas et même le deuxième. C'est moi qui fais tous les pas »...
« Si tu attendais que je me lasse et bien c'est réussi... Je ne veux plus aimer dans le vide. Je ne veux plus faire semblant que tu m'aimes ».
« Après tout, notre écart d'âge mettait notre relation en grand danger de non-existence »... Les quidams se retournent surpris et amusés…
« Alors... Et bien on verra... J'ai besoin de dormir... Toutes ces émotions m'ont épuisé »...
 
Ecrit le 31 mai 2008
   
22 novembre 2021

États-Unis : et si la gauche perdait la « guerre raciale » ?

GSM

Paru sur BV le 20 novembre 2021 en accès libre

La « guerre raciale » est de nouveau sur toutes les lèvres, outre-Atlantique. Mardi 16 novembre s’ouvrait le procès du jeune homme – blanc – Kyle Rittenhouse, accusé du meurtre de deux militants antiracistes, en août 2020 à Kenosha, ville de l’État du Wisconsin, en pleine euphorie Black Lives Matter. Encore une fois, l’affaire Rittenhouse a polarisé l’opinion entre légitime défense et suprémacisme blanc. Finalement, c’était bien la légitime défense, le jeune homme venant d’être acquitté.

Le procès intervient dans un climat déjà très tendu aux États-Unis, où la théorie critique de la race (critical race theory ou CRT) exacerbe un pays divisé politiquement. Rappelons que cette théorie utilise la sémantique et la théorie critique marxiste, appliquée aux races, pour justifier les inégalités sociales et phénomènes sociaux. En découlent les concepts de « racisme systémique », « suprémacisme blanc », etc. D’abord réservé aux campus et universités, le phénomène a gangrené toutes les strates de la société : le monde de l’entreprise, les médias et, désormais, les écoles élémentaires.

Aussi, dès son arrivée à la Maison-Blanche, Joe Biden s’est empressé de défaire les mesures prises par son prédécesseur visant à limiter l’introduction de cette théorie dangereuse dans les programmes scolaires et les administrations… Loin de se laisser faire face à la plaie woke, l’opposition a fait preuve de diverses initiatives très encourageantes. On mesure les efforts quand on sait qu’en France, il est quasiment impossible de remettre en question les méthodes de l’Éducation nationale. Ainsi, par exemple, le média Education Week explique que, depuis fin 2020, vingt-huit États américains ont pris des mesures visant à restreindre la promotion de l’idéologie CRT à l’école ; douze l’ont fait par voie législative désormais en application.

Dans ce sens, le sénateur républicain du Missouri Josh Hawley présentait, ce mardi 16 novembre, un projet de loi intitulé « Loi sur la déclaration des droits des parents » (Parents’ Bill of rights). Il y énonce huit droits fondamentaux concernant l’éducation des enfants au sein des établissements scolaires, notamment liés à la nécessaire transparence quant au matériel utilisé, aux programmes étudiés et aux intervenants sollicités. Les écoles qui violeraient ces principes risqueraient des poursuites et des coupes dans le financement fédéral. Pour le sénateur Hawley, « il est temps de redonner le contrôle aux parents ».

Autre initiative à souligner, la création d’une université libre anti-cancel culture au Texas, l’université d’Austin, promue par la journaliste Bari Weiss. Devise de l’institution ? « La poursuite courageuse de la vérité ». Pour le président de l’université d’Austin, Pano Kanelos, « on ne peut pas attendre que les grandes universités se redressent. Il faut recréer du neuf. » Repartir de zéro, recréer les corps intermédiaires qui n’assurent plus leur rôle.

Le plus inattendu reste que le jeu de la gauche progressiste sur la question raciale pourrait même finalement jouer en sa défaveur. En Virginie, récemment, la théorie critique de la race aurait ainsi profité au candidat républicain Glenn Yougkin dans sa victoire au poste de gouverneur, faisant passer l’État de démocrate à républicain (Joe Biden y avait gagné par dix points d’avance).

C’est en tout cas l’analyse faite par la société de conseil en stratégie politique Anvil Strategies. Cette dernière a mené une étude via de longs entretiens auprès d’une centaine de femmes de l’État de Virginie ayant voté démocrate en 2017, pour le gouverneur Ralph Northam, puis encore démocrate en 2020 pour le président Biden mais ayant voté républicain en 2021. L’objet était de comprendre les raisons de ce retournement soudain. Les entretiens révèlent que l’élément déclencheur fut vraisemblablement l’impossibilité de choix des parents dans les décisions scolaires (fermeture des écoles, port du masque obligatoire, enseignement de la CRT). Tout n’est donc pas perdu.

    

21 novembre 2021

Dalida - Histoire d'un amour

GSM



Mon histoire
C'est l'histoire d'un amour
Ma complainte
C'est la plainte de deux coeurs
Un roman comme tant d'autres
Qui pourrait être le vôtre
Gens d'ici ou bien d'ailleurs
 
C'est la flamme
Qui enflamme sans brûler
C'est le rêve
Que l'on rêve sans dormir
Un grand arbre qui se dresse
Plein de forces et de tendresse
Vers le jour qui va venir
 
C'est l'histoire d'un amour éternel et banal
Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal
Avec la roue l'on s'enlace
Celle où l'on se dit adieu
Avec les soirées d'angoisse
Et les matins merveilleux
 
Mon histoire
C'est l'histoire qu'on connaît
Ceux qui s'aiment
Jouent la même, je le sais
Mais naive ou bien profonde
C'est la seule chanson du monde
Qui ne finira jamais
 
C'est l'histoire d'un amour
Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal
Avec la roue l'on s'enlace
Celle où l'on se dit adieu
Avec les soirées d'angoisse
Et les matins merveilleux
 
Mon histoire
C'est l'histoire qu'on connaît
Ceux qui s'aiment
Jouent la même, je le sais
Mais naive ou bien profonde
C'est la seule chanson du monde
Qui ne finira jamais
 
C'est l'histoire d'un amour
 
Paroliers : Carlos Eleta Almaran / Francis Blanche
 
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