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zalandeau
31 mai 2021

Ma chronique - « Puisqu’on m’a baisé la gueule, y’a pas de raison que vous ne vous fassiez pas baiser ! »

 

GSM

Écrit par zalandeau... C'était au moment des manifs contre la réforme des retraites sous le règne de Sarkozy... (Le Macron de l'époque, c'est bien pour cela qu'ils s'aiment si bien ces deux-là)...

Qu’il sera difficile de faire changer la société… Pourquoi ? A cause de l’égoïsme, de la manipulation, à cause du « pétage plus haut que j’ai le cul » et aussi de la jalousie…

Voilà un exemple de la prose argumentée d’un vieux Français de 80 balais, que j’ai trouvée sur ce buzz de boston. Com : « France on strike » : http://www.boston.com/bigpicture/2010/10/france_on_strike.html

Lisons son texte ensemble :

764

J'ai commencé à travailler à 16ans.
J'ai eu 160 trimestres de cotisation Sécu.
On m'a cassé les pattes à 60 ans avec une retraite diminuée alors que les fonctionnaires contiunuent à avoir des retraites TRES SPECIALES ( montant durée de travail, cotisations et reversion entre autres)
J'ai près de 80 ans; J'estime que j'aurais pu travailler au moins jusqu'à 70 ans.
Pratiquement toute ma vie je me suis levé à 6heures.
J'ai connu les congés payés de 15 jours/an.
en travaillant 45 puis 43 heures par semaine.
Alors ?
Pauvres rigolos ! Arrêtez vos conneries. Car même ,avec cette "REFORMETTE" les prochains socialos vous la feront encore plus chouette .
Oui la vision qu'a, HELAS! l'étranger n'est que trop vraie.
Et puis à regarder les photos qui vous paiera les retraites par répartition?
Guy

Posted by Guy October 27, 2010 07:05 AM

Voilà quelqu’un qui a travaillé dur et qui en est fier « J'ai commencé à travailler à 16ans. J'ai eu 160 trimestres de cotisation Sécu »…

Ensuite cette personne a été mise au rebut et en éprouve beaucoup d’amertume « On m'a cassé les pattes à 60 ans »…

Puis, il se compare sa situation à celle des fonctionnaires « alors que les fonctionnaires contiunuent à avoir des retraites TRES SPECIALES ( montant durée de travail, cotisations et reversion entre autres) », montrant une haine uniquement déclenchée par la jalousie de ceux qui ont un peu plus que lui (Il est vrai qu’il est si loin des réalités des nantis superprivilégiés, que son champ se limite à ceux qu’il juge devoir être au même niveau que lui-même…

Il exprime à nouveau son amertume « J'estime que j'aurais pu travailler au moins jusqu'à 70 ans »…

Puis il remet une couche sur la pénibilité de sa vie de labeur « Pratiquement toute ma vie je me suis levé à 6heures.
J'ai connu les congés payés de 15 jours/an.
en travaillant 45 puis 43 heures par semaine 
»…

Je m’attendais à une conclusion du genre « Allez les petits, c’est bien ! Je me suis fait baiser, mais je suis avec vous : Ne vous laissez pas faire ! Battez-vous contre ce système inique… »... Il ignore totalement que du boulot... y'en a plus et qu'il faudrait beaucoup de boulot pour faire les cotisants et ensuite les retraites !!!

Et bien non ! La jalousie est la plus forte !

Lui le méritait et ne l’a pas eu ! Donc les autres ne le méritent pas et c’est bien fait pour leur gueule !...

Alors je me dis, que la réforme de la société pour du plus juste, du plus équitable, du plus égalitaire… Est un chemin bien pénible, lorsque l’on y rencontre :

-Des détrousseurs de grand chemin (Sarko et sa clique),

-Des admirateurs du cynisme de ces détrousseurs, qui n’osent pas le faire eux-mêmes mais sont contents de se positionner dans leurs supporters,

-Mais également des jaloux qui se sont fait détrousser et qui n’ont de cesse que ceux qui ne l’ont pas été, le soient à leur tour, quitte à prêter main forte à ceux qui les ont humiliés et dépossédés…

-Des égoïstes qui ne défendent que leurs intérêts propres et qui se tourneraient contre leurs compagnons de lutte si leurs intérêts étaient les seuls satisfaits, sinistres collabos dont on achète les services pour 40 deniers…

Quel syndrome inquiétant ! Il est l’allié du Tyran, l’allié de l’iniquité. L’égoïsme est l’iniquité !

Sans unité, pas de victoire…

© zalandeau, le vendredi 29 octobre 2010

     

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30 mai 2021

Pierre Groscolas - Fille du vent

GSM


 

  

29 mai 2021

La recette rêvée de la bombe incendiaire

GSM


La préférence pour l’"autre", que notre ministre de l’intérieur s’attache à mettre en œuvre avec un zèle servile, est la manifestation du mépris de soi-même et de ses racines.

Écrit par Gilles-William Goldnadel (Avocat et Chroniqueur), le 30 avril 2020

Nous vivons depuis cinquante ans sous le régime de la dilection de l’"autre". Le discours politico-médiatique nous rabâche l’inquiétante résurgence de la xénophobie dans notre société, mais oublie son autre versant, pourtant beaucoup plus prégnant chez nos élites : la xénophilie.

Les xénophobes considèrent l’"autre" comme fondamentalement mauvais, les xénophiles comme intrinsèquement bon. Le vice est le même, mais on juge inacceptable dans un cas, admirable dans l’autre.

Alors qu’on aperçoit le bout du tunnel du confinement, la marche vers le 11 mai s’accompagne d’un désagréable sentiment de « deux poids deux mesures », qui s’insère parfaitement dans le cadre de cette déviance morale des temps modernes.

Jugez-en :

-Ici et là, on entend qu’un préfet ou un autre accorde des libertés à la communauté musulmane our que cette dernière puisse vivre sereinement la période du ramadan. Dans le Calvados, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) a diffusé une note expliquant qu’ « il n’y a pas lieu d’intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan » - ces consignes ont été regrettées, mais on peut sans mauvais esprit avancé que la hiérarchie aurait surtout préféré qu’elles soient verbales et non écrites.

-Dans le même temps, le gouvernement fait preuve d’une fermeté absolue, avec les autres cultes, notamment les juifs, qui viennent de fêter Passah, et les catholiques, qui furent privés d’offices et e messes pendant la Semaine sainte et la fête de Pâques, sommet spirituel de l’année. Des policiers armés sont même entrés dans une église, pour faire cesser un « trouble à l’ordre public ». Mon imagination est impuissante à décrire ce qui se serait passé si la police avait pénétré armée dans une mosquée, situation parfaitement théorique.

Cette préférence systématique pour l’"autre" est inséparable du mépris de soi et de ses racines. L’homme blanc se considère comme déchu et a honte de lui-même : responsable de la colonisation, de la Shoah et du réchauffement climatique, son temps est révolu, il doit désormais se frapper la poitrine et céder la place.

Conséquence logique : l’"autre" se sent en position de force – (il faut pour s’en convaincre écouter les indigénistes racistes décomplexés évoluant dans nos universités et nos médias) – et sait qu’il inspire à ses anciens bourreaux une crainte obséquieuse, qui lui donne un ascendant certain dans le rapport de force. Au sommet de l’état, on lui donne raison avec une régularité métronomique. Rien que cette semaine en incriminant ses troupes avant enquête et claironnant que « le racisme n’a pas sa place dans la police républicaine », en trouvant des excuses aux individus qui caillassent les policiers dans les quartiers que l’on dit "populaires" pour ne pas les stigmatiser, Christophe Castaner n’a fait qu’encourager et alimenter cette situation.

Les quartiers islamisés, bien que privilégiés par les pouvoirs publics, se considèrent comme des victimes de l’anti-islam et se sentent légitimes au moment d’affronter nos forces de l’ordre.

Comment les choses pourraient-elles aller mieux ? Quelques graines de consentement à la violence, un peu de poudre d’excuse : Voilà la recette rêvée du cocktail Molotov.

Il faudrait être un saint laïc pour ne pas se penser victime quand on vous persuade que vous en êtes une. Je ne connais pas beaucoup de saints laïcs.

 
28 mai 2021

Des centaines de milliers de personnes sont abandonnées à la loi des racailles

GSM



Propos de Michel Aubouin (ancien préfet).  Avril 2020
 
Extraits :
 
Je ne suis pas surpris de ce qui se passe dans les banlieues. J’avais dit alors que tout était calme, que la tension allait grimper dans les « quartiers sensibles ». L’ambiance y est toujours éruptive et la moindre étincelle suffit à déclencher des flambées de violences.
 
On ne pouvait appliquer le confinement de la même manière qu’en y consacrant des effectifs supplémentaires, car la frange de leurs habitants qui alimente l’actualité de la violence […] avait peu de raisons de se confiner spontanément […] l’individu n’existe pas en dehors du groupe. Il ne faut pas compter sur la presse […] pour relayer les messages, dès lors qu’aucun d’entre eux ne suit l’actualité. […] On ne pourrait contrôler les déplacements partout de la même façon, soit pour des raisons juridiques (les espaces internes aux quartiers ne relèvent pas du domaine public), soit parce que les contrôles d’identité sont difficiles à appliquer dans les secteurs où les patrouilles à pied sont prohibées.
 
Cette situation était très prévisible. […] La limitation des déplacements coupe les vendeurs de cannabis, de cocaïne et de ses dérivés de leur clientèle, mais aussi de leur approvisionnement. Et tous les autres crimes sont empêchés pour la même raison. […]
 
Christophe Castaner est allé jusqu’à trouver des excuses aux fauteurs de troubles. Il était difficile pour Castaner d’admettre que la situation était grave et qu’il ignorait comment la résoudre. Une grande partie de la presse s’est persuadée que les violences naissent de provocations policières. Le ministère sait qu’il n’a pas les moyens de tenir ces quartiers et d’y ramener la paix en cas de contagion des émeutes. Comme depuis les années 90, tout acte de la police est interprété comme une agression du milieu local, il préfère lui donner l’ordre de se monter discrète. C’est d’autant plus facile à faire que toute l’activité judiciaire est à l’arrêt, qu’il n’est donc pas nécessaire de poursuivre les enquêtes et que la libération massive de prisonniers de droit commun a ramené dans leurs quartiers les plus déterminés des chefs de bande.
 
[…] le confinement serait plus difficile à vivre en HLM. Ces gens là oublient que plus de la moitié des Français vivent en appartement et que la dimension moyenne d’un appartement aux normes HLM est plutôt plus grande que celle d’un appartement classique.
Si la vie dans les quartiers est plus difficile, c’est parce qu’une grande partie des commerces de proximité a été chassée par la délinquance. Pour le reste, les difficultés sont les mêmes partout, sachant que les plus pauvres de nos compatriotes n’ont souvent pas les ressources suffisantes pour prétendre à un logement social.
 
Nous ne devons de connaitre les guets-apens qu’aux vidéos que les jeunes des quartiers diffusent sur les réseaux sociaux. L’attaque de la police ou des pompiers génère une forme d’héroïsation. Le code des valeurs qui règne dans les marges de la société n’est pas le nôtre. Depuis 2005, les émeutes sont contagieuses […] il est rare qu’un individu soit condamné pour des actes de violence collective, non couverts par les assurances.
 
Les bandes refusent que l’on entre sur leur territoire. Elles l’ont transformé en un espace hors la loi […]. Leurs premières victimes sont les habitants du quartier eux-mêmes, dont le quotidien est devenu un enfer. […]. Ce sont des centaines de milliers de personnes que les pouvoirs publics abandonnent à la loi des voyous.
 
La police nationale n’a pas les moyens de s’opposer à la violence des quartiers. […] L’armée patrouille dans les centres-villes et personne ne trouve rien à y objecter. […] elle pourrait utilement épauler une force civile dépassée par l’ampleur des menaces, dans une période très particulière où toutes les énergies doivent être concentrées sur l’éradication de la pandémie.
 
[…] Au-delà, le traitement différencié des quartiers où vit un dixième de la population Française, creuse encore un peu plus le fossé entre les territoires juridiques, ceux où le droit s’applique dans toute sa sévérité et ceux où le laxisme prévaut.
Ceux où l’on peut payer 135 euros pour être allé à la boulangerie sans son attestation, où l’on est interdit de promenade dans les espaces forestiers et ceux où les rassemblements ne sont pas sanctionnés, où l’on peut continuer à narguer la police en circulant sans casque. Ce clivage met en péril tout le pays […].
Surtout, à terme, cette logique du deux poids deux mesures va fracturer encore davantage la société française. Quand le point de rupture sera atteint, il sera un peu tard pour trouver des solutions.
  
 
27 mai 2021

L’or et le Jaune

GSM

 

Note de zalandeau : Le covid est arrivé à point pour éclipser l’affaire des gilets jaunes sur l’écran médiatique et politique.

Michel Onfray, dans son livre « Grandeur du petit peuple », démystifie les pièges tendus par le pouvoir Macronien contre les Gilets jaunes, ces Français que l’on a pris comme têtes de turcs en lieu et place des véritables responsables de la crise sociétale que traverse notre pays… Livre intéressant, car il met en lumière le machiavélisme de l’état Macronien.

Voici ci-dessous de larges extraits du chapitre 21 : « L’or et le jaune ».

Par Michel Onfray en 2020 :

On parle beaucoup du fossé entre « le peuple » et « l’élite » en généralisant de part et d’autre, chacun disant que le peuple est nulle part puisqu’il est partout, vu que Macron ou Aphatie en font partie, ou que l’élite c’est l’autre, mais pas soi, surtout quand on est (par exemple), patron d’un parti, fût-il d’opposition, ou responsable d’un syndicat de gauche, ou rédacteur en chef d’un journal bien pensant, ou rappeur couvert d’or et issu des banlieues, ou bien, venu du même endroit, footballeur dévorant des entrecôtes recouvertes d’or…

Un angle d’attaque permet pourtant de comprendre que certains vivent sur une planète pendant qu’en face, un autre peuple se bat pour survivre dans un autre monde :c’est celui des Gilets jaunes. C’est une variation sur le thème de la lutte des classes. Mais cette lutte des classes n’oppose plus seulement, comme jadis chez Marx, les Bourgeois qui possèdent les moyens de production et les prolétaires qui ne les possèdent pas, car, à cette aune, le petit boulanger propriétaire de son fonds de commerce qu’il rembourse à sa banque depuis des années serait un « bourgeois », pendant que Carlos Ghosn, qui ne possède pas Renault-Nissan-Mitsubishi, n’en étant que le président-directeur-général, serait, si l’on en croit l’auteur du Capital, un prolétaire…

La France est fracturée entre ceux qui n’ont pas besoin de compter et peuvent dépenser sans regarder au coût avec pour seul souci, quand ils achètent le superflu, leur désir, leur plaisir, leur envie, et ceux qui sont obligés pour acquérir le nécessaire, de compter à l’euro près en sachant que la plupart des biens de consommation leur sont interdits – l’étal du poissonnier avec ses coquilles Saint-Jacques ces temps-ci ou le magasin du caviste qui vend vins et champagnes, les restaurants référencés sur Trip Advisor et les cafés branchés des centres-villes, les pâtisseries chics et les salons de thé, et je ne parle que d’alimentation…

Cette coupure radicale est une chose, une autre est que ceux qui bénéficient de cette coupure en étant du bon côté, ignorent les conditions de vie de ceux qui comptent pour acheter leurs pâtes et leurs boite de conserve dans des magasins Lidl. De ce côté de la barricade, il y a ceux qui ignorent et qui méprisent.

Cette fameuse entrecôte que Ribéry mange puis expose à la vue de tout le monde sur son compte, lui vaut une volée de commentaires agressifs. Il ne comprend pas. Voici sa réponse : « Commençons par les envieux [sic], nés sûrement d’une capote trouée : niquez vos mères, vos grand-mères et même votre arbre généalogique. Je ne vous dois rien, ma réussite, c’est avant tout grâce à Dieu, à moi, à mes proches et à ceux qui ont cru en moi, pour les autres, vous n’étiez que des cailloux dans mes chaussettes ». Il faut qu’Allah soit bien grand et très magnanime pour trouver le temps de conférer du talent sportif  à ce garçon, encore un petit effort pour lui donner un gramme de sens moral…

Les salaires obscènes de sportifs, d’acteurs, de comédiens, de rappeurs, mais aussi de journalistes ou de politiciens qui se trouvent au top de la hiérarchie dans leur secteur, déconnectent véritablement leurs bénéficiaires des conditions de vies réelles de millions de Français.

Il n’y a rien à redire  à une hiérarchie de salaires qui récompense les talents. En revanche, il y a à redire sur le grand écart de cette échelle de salaires. Et il y a vraiment à redire sur la terrible misère des revenus des malheureux qui se trouvent au bas de l’échelle sociale et qui vont du dénuement le plus absolu, la rue, à des salaires si bas qu’ils ne leur permettent pas de vivre, en passant par le quotidien chahuté par les précarités cumulées. On ne dit pas assez que des gens qui travaillent dorment dans leur voiture parce que leur salaire est insuffisant pour payer un loyer.

Le Huffington Post nous apprend que, sur la planète, « les 26 plus riches ont autant d’argent que la moitié de l’humanité »… Pourtant les Gilets jaunes n’ont pas manifesté de haine à l’endroit des hauts salaires, ils ne carburent pas au mépris des riches, ils ne fonctionnent pas au ressentiment envers ceux qui ont, ils ne disent nulle part leur envie que les riches soient vraiment moins riches, sinon franchement pauvres : ils veulent juste qu’on augmente leurs salaires de misère. A charge pour les hommes politiques, de faire en sorte que, dans la piscine dans laquelle Picsou prend ses bains d’or, on prélève la poignée qui leur permettra de vivre décemment,  genre ISF, un prélèvement dont ledit Picsou ne se rendrait même pas compte tant ses nombreuses piscines regorgent d’or…

Ce qui m’étonne, c’est l’étonnement de ceux que ça étonne ! Ainsi Jacques Toubon, jadis porteur d’eau sale d’un Jacques Chirac qui soutenait alors des thèses (les bruits et les odeurs) que le Rassemblement National n’ose même plus défendre en matière d’immigration, se retrouve aujourd’hui « défenseur des droits » (prière de ne pas rire…). Cet homme « ne comprend pas » que son revenu puisse choquer : Il ne gagne en effet que dans les 30.000 euros par mois !

[Note de Zalandeau : Onfray énumère ensuite Chantal Jouanno rémunérée 15.000 euros pour animer le Grand Débat, qu’elle n’animera pas, mais en conservant son salaire, Benjamin Griveau, candidat à la Mairie de Paris, incapable d’habiter à Paris malgré son salaire confortable, mais qui a probablement « claqué son argent », Jack Lang place des Vosges, Laurent Fabius près du Panthéon ou Chirac quai Voltaire…]

Le jaune des gilets du même nom fonctionne comme un contre-pouvoir à l’or de ceux qui ne voient même plus qu’ils sont des privilégiés – ce que je suis, pour ma part, mais sans jamais l’oublier, dans quelque circonstance où je me trouve.

Les Gilets jaunes revendiquent de la dignité et de la décence. Ils ne veulent pas voler les riches ni les rendre franchement pauvres en s’appuyant sur l’idéologie "ressentimenteuse" d’un gauchisme ou d’un communisme dont ils ne se réclament pas.

[…] Pour qui n’aime ni la droite cynique ni la gauche des barbelés, il y a comme qui dirait, une ouverture…

   

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26 mai 2021

Elie et Dieudonné - Madame Piche

GSM


 

 

25 mai 2021

Pétri de sincérités successives ?

GSM

Ecrit le 18 août 2013

À me relire, je trouverais des incohérences et des contradictions dans mes propos au fil du temps. Mais quelle importance ?
Je suis "pétri de sincérités successives" comme le disait ?... Je ne me souviens plus qui, Rousseau ? Voltaire ? Montaigne ?... et après tout je m'en fiche, car "la culture est ce qui reste quand on a tout oublié" comme le disait ?... Je m'en fiche, je m'en fous, je m'en tamponne le coquillard !
 
Ce n'est donc pas parce que, d'un article à l'autre, je tiens des propos qui ont des apparences contradictoires, que je vais me formaliser pour si peu.
Les idées sont relatives. Dans un contexte de pensée bien précis, une affirmation sera légitime, alors que dans un autre discours, elle ne le sera pas...
 
L'essentiel est la sincérité de mes propos au moment où je les formule. J'ai toujours eu le courage de mes opinions, la liberté de mon expression, parfois même au risque de représailles que j'ai parfois subies d'ailleurs. Cela ne m'a pas empêché de recommencer, comme pour affirmer les principes d'Honneur que mon père m'a légué.
 
"Être ou ne pas être" ? Pour moi, j'ai choisi d'être, envers et contre tout, quelles qu'en soient les conséquences...
Bêtise ? Entêtement ?... Pour moi, c'est mon honneur d'être un homme... Même s'il y a une part de folie dans cet accomplissement, car mon attitude n'est pas de la témérité : Je sais d'avance quelles peuvent être les conséquences de mon attitude et de mes actes...
    
23 mai 2021

Le Corniaud - Bourvil, De Funes

GSM

 

 

 

 La scène de film la meilleure, selon moi, du cinéma Français

 

22 mai 2021

I have a dream...

GSM

écrit le 7 mai 2009
I have a dream, en français "J'ai fait un rêve". Les Anglo-saxons ont un rêve, alors que nous, nous faisons un rêve...  Faire un rêve est plus fugace, plus ponctuel que d'avoir un rêve...
Moi, j'en ai eu des rêves, des rêves récurrents, comme des prophéties, comme des buts inéluctables qui  adviendraient forcément parce que je pensais qu'à un tel point de répétition ils ne pouvaient être que réalisés par le destin ou bien la volonté divine...
 
Mais, cela n'a pas été le cas.
 
Je me voyais ingénieur en chef à 50 ans, âge du summum de ma carrière et sans autre vie après. Je voyais mes enfants dans un avenir radieux, parce que je pourrai leur offrir le bénéfice de mes gênes, de l'éducation que je leur donnerai, des moyens financiers et des réseaux qui  leur ouvriraient des situations confortables.
 
Mais la réalité, c'est qu'il y a eu un après-cinquante ans. La réalité, c'est que j'ai "culminé", mais réellement végété à des postes d'ingénieur subalterne, petit chef de service qui refusait d'obéir aux standards du léchage de bottes et qui n'a pas voulu rentrer dans le moule. La réalité, c'est cette retraite, véritable prison pour le corps et pour l'esprit. La réalité, c'est des enfants qui n'ont pas d'avenir, pas de travail, pas d'espoir, qui sont à ma charge alors que je n'ai plus les moyens financiers. La réalité est que je n'ai pas de réseau de connaissances haut placées qui m'auraient permis de "pistonner" mes gamins...
 
Oui, j'ai eu des rêves, beaucoup de rêves et bien d'autres concernant ma carrière militaire, que j'ai avortée simplement par de mauvais choix, concernant aussi des choses que je remettais à plus tard quand j'aurai le temps, ignorant que je n'aurai plus la compétence ni la force...
 
Avoir des rêves, cela ne veut pas dire les réaliser, ça veut dire espérer, surfer sur les vagues de la vie avec un espoir pour nous soutenir, pour nous aider à continuer la lutte. Mais cela n'a jamais impliqué que ces rêves se réaliseraient. Si nous l'avions su, nous aurions certainement arrêté le combat pour la vie (the struggle for life) bien avant de le commencer.
Je crois que mes enfants sont de cette catégorie : Ceux qui n'ont pas de rêve, pas d'espoir, pas d'avenir...
 
21 mai 2021

Comment salir les gilets jaunes ?

 

GSM

Note de zalandeau : Le covid est arrivé à point pour éclipser l’affaire des gilets jaunes sur l’écran médiatique et politique.

Michel Onfray, dans son livre « Grandeur du petit peuple », démystifie les pièges tendus par le pouvoir Macronien contre nous autres, Gilets jaunes, ces Français que l’on a pris comme têtes de turcs en lieu et place des véritables responsables de la crise sociétale que traverse notre pays…

Voici ci-dessous le chapitre 7 : « Le pouvoir aux abois ». Sous-titre « Comment salir les gilets jaunes »

Par Michel Onfray en 2020 :

Le pouvoir a usé et abusé de plusieurs stratégies pour disqualifier le mouvement des GJ.

Il y a d’abord eu le traitement par le mépris : « Ça leur passera, c’est un genre d’éruption cutanée, ils finiront par rejoindre le rang ! Il suffit de laisser pourrir, d’attendre, de tabler sur la fatigue. » Un genre de variation sur le thème du « salauds de pauvres ! ». Mais ça n’a pas suffi. Ce petit peuple qui dit n’en plus pouvoir d’être étranglé par le pouvoir maastrichtien n’a plus rien à perdre : strangulé depuis des années, fatigué, épuisé, exsangue, harassé, éreinté, qu’à-t-il désormais à perdre ? Plus rien…

Il y a eu ensuite le traitement par le mensonge : Le ministre de l’intérieur y est allé fort : Il a livré à la presse, qui s’est empressée de les reprendre et de les diffuser largement, des chiffres fantaisistes concernant la participation aux manifestations, à la décimale près, en expliquant que ce n’était rien, peu de chose, pas grand-chose. Les images avaient beau montrer le contraire à jet continu, rien n’y faisait : le pouvoir disait que c’était quantité négligeable – donc, gens négligeables.

Note de zalandeau : Le ministre de l’Intérieur a également beaucoup menti en accusant les GJ des méfaits des blackblocks et des casseurs « qui, objectivement, travaillent pour Castaner et Macron », écrit Onfray dans son préambule « Le retour du refoulé maastrichtien », afin de discréditer les GJ, jusqu’à ce que les téléspectateurs comprennent enfin la supercherie…

Dans la foulée, il y a eu le traitement par la criminalisation. On a ainsi vu ce fameux Castaner posant dans un PC sécurité avec des fonctionnaires aux ordres en leur demandant devant les caméras de confirmer qu’il y avait bien eu un mort. La conversation ressemblait à ça : « Un mort, oui, c’est ça, j’ai bien entendu, il y a eu un mort, vous pouvez me confirmer qu’il y a donc bien eu un mort à cause des Gilets jaunes ? C’est bien ça ? » Or, s’il y a bien eu des morts, ils ne l’ont pas été du fait des Gilets jaunes, mais du fait de ceux, qui comme Castaner, refusaient les GJ et fonçaient dans le tas…

Puis il y a eu le traitement par la diabolisation : On a parlé de facisme, de Vichysme, de poujadisme, de lepénisme, de populisme, de peste brune, d’antisémitisme, d’homophobie, de racisme. Libération et Le Monde, France inter et le service public dans sa totalité, ainsi que les journaux subventionnés par l’argent du contribuable, y sont allés comme un seul BHL ! Mais cette technique qui a fait mouche pendant quelques années, ne marche plus. Le peuple a compris les ficelles. Depuis qu’il en fait lui-même les frais et qu’il sait qu’il n’est ni faciste, ni antisémite, ni nazi, ni homophobe, il comprend que ces éléments de langage sont préparés et distillés par les médias du système afin de le maintenir en place et de n’y rien changer. Mais il y a eu mithridatisation : ce poison inoculé depuis des années ne produit plus aucun effet. C’est tout juste devenu l’eau bénite des maastrichtiens avec laquelle ils essayent en vain de conjure ce qu’ils prétendent être le diable…

Ajoutons aux forfaits déjà listés, le traitement par l’attaque ad hominem : les journaux du système sont allés chercher des poux dans la tête de tel ou tel, pour trouver le spécimen le plus à même de servir de repoussoir. Il y eu cette femme qui avait fait un tabac avec sa vidéo, tout au départ du mouvement, et dont on a vidé les poubelles afin de savoir s’il n’y avait pas chez elle, quelque chose qui réjouirait la basse police intellectuelle. On a trouvé de l’hypnose (comme chez Freud), de la croyance à des propos assez peu scientifiques (comme chez Freud), du complotisme (comme chez Freud), mais comme elle ne se réclamait pas du docteur Viennois, les journalistes parisiens qui habituellement souscrivent aux fictions de la psychanalyse considéraient que, à celle qui vivait en province et n’était pas diplômée en pensée magique freudienne, on ne pouvait accorder aucun crédit et que, de ce fait, c’est tout le mouvement qui cessait d’être crédible – chez ceux-là mêmes qui, soit dit en passant, n’avaient jamais estimé une seule seconde qu’il fût crédible ou défendable…

Il fallut également compter avec le traitement par l’essentialisation. De sorte qu’un propos raciste tenu ici par un Gilet jaune qui bloque une voiture conduite par un non-blanc (on ne sait plus comment dire sans risquer la prison…) bien décidé à forcer le barrage, et voilà que c’est tout le mouvement qui est raciste ! Et l’on fait de même avec un Gilet jaune qui a tenu un propos homophobe après avoir estimé ue le conducteur énervé d’un autre véhicule ne lui semblait pas hétérosexuel (toujours la crainte de la prison…), et voilà que tout le mouvement devient homophobe ! Il est bien évident u’il n’y a aucune espèce de tolérance à avoir à l’endroit de ce qui est raciste ou homophobe, antisémite ou phallocrate, mais sur les millions d’électeurs de Macron, on pourrait également trouver des racistes et des homophobes : personne n’en conclurait, surtout pas les journalistes du système, que Macron lui-même l’est, ou bien, pire encore, la totalité du mouvement En marche !

Pour suivre, il y a eu aussi le traitement par la déconsidération : Il fallait absolument assimiler le mouvement aux casseurs. Consignes furent donc données aux forces de l’ordre de laisser casser : Sinon, pourquoi aurais-je vu pendant si longtemps sur BFM des manifestants desceller des pavés de l’avenue des Champs-Élysées ? Ce que les journalistes pouvaient filmer sans problème, en prenant leur temps, ce que les téléspectateurs pouvaient voir, bien assis dans leurs fauteuils, les services de police pouvaient eux aussi le voir, ils auraient donc pu agir, donner des ordres et empêcher que les pavés soient descellés, il n’y aurait pas eu de forces de police attaquées, pas de vitrines de magasins défoncés, et rien de ce qui a permis aux journalistes de s’apitoyer longuement sur le spectacle déplorable, sur la violence des GJ, sur leur vandalisme, sur leur sauvagerie… Qui était sauvage ? Qui était vandale ? Le Président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’intérieur ; qui avaient les moyens d’empêcher la violence et qui s’y sont refusés afin de pouvoir l’instrumentaliser à des fins de déconsidération.

De même a-t-on eu droit à un traitement par la dramatisation. Avec l’un d’entre les GJ qui disait qu’il fallait marcher sur l’Élysée afin de pouvoir y être reçu pour présenter des doléances, on fit une scène médiatique formidable : Les GJ voulaient faire un « putsch », fut-il dit. Un « coup d’État » ont ajouté certains ! Il a suffi qu’on sorte le propos d’un autre qui voulait qu’on confie Matignon au général de Villiers pour que la presse effectue une nouvelle variation sur le thème du fascisme des GJ. Il n’est pas venu à l’esprit de ces journalistes qu’un réel putsch a réellement eu lieu en France il y a quelques années : C’était le 29 mai 2005 ( Note de zalandeau : Onfray fait une erreur : le 29 mai 2005, c'est le référendum des Français, par contre le putsch des maastrichtiens du traité de Lisbonne a eu lieu le 13 décembre 2007 et est entré en vigueur le 1er janvier 2009 ) et on le devait aux libéraux maastrichtiens, de droite et de gauche, quand ils ont jeté aux ordures le référendum par lequel 54.68% des Français ont fait savoir qu’il ne voulaient plus de cette Europe maastrichtienne libérale qui a créé la paupérisation générant ce mouvement des GJ.

Mépris, mensonge, criminalisation, diabolisation, attaque ad hominem, essentialisation, déconsidération, dramatisation : Emmanuel Macron ne recule devant rien lorsqu’il s’agit de cogner sur le peuple afin de défendre l’Europe maastrichtienne. L’image des blindés de la gendarmerie stationnés en haut des Champs-Élysées renseigne bien sur ce qu’il en est désormais du pouvoir personnel d’Emmanuel Macron… « Mais ce ne sont pas des véhicules militaires », a dit une crétine de BFM, parce qu’ils n’étaient pas équipés de mitraillettes – des « sulfateuses » a surenchéri un consultant expert de la chaîne ! Il y avait presque un regret chez ces gens là qu’on ne sulfate pas le peuple qui se contente de demander du pain.

   

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