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zalandeau
2 mai 2021

Serge Réggiani - Le petit garçon

 

GSM

 

 

 

Ce soir mon petit garçon mon enfant mon amour
Il pleut sur la maison mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles
On reste tous les deux
On va bien jouer ensemble
On est là tous les deux seuls
Ce soir elle ne rentre pas, je n'sais plus, je n'sais pas
Elle écrira demain peut-être nous aurons une lettre
Il pleut sur le jardin
Je vais faire du feu
Je n'ai pas de chagrin
On est là tous les deux, seuls

Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Il pleut dans ma mémoire
Je crois ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il fait un peu froid ce soir
Une histoire de gens qui s'aiment
Une histoire de gens qui s'aiment
Tu vas voir
Ne t'en va pas
Ne me laisse pas

Je ne sais plus faire de feu mon enfant, mon amour
Je ne peux plus grand-chose mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles
On est là tous les deux
Perdus parmi les choses
Dans cette grande chambre, seuls
On va jouer à la guerre et tu t'endormiras
Ce soir elle ne s'ra pas là, je n'sais plus, je n'sais pas
Je n'aime pas l'hiver
Il n'y a plus de feu
Il n'y a plus rien à faire
Qu'à jouer tous les deux, seuls

Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Je n'ai plus de mémoire
Je crois, ne pleure pas,
Attends, je sais des histoires
Mais il est un peu tard ce soir
L'histoire de gens qui s'aimèrent
Et qui jouèrent à la guerre
Ecoute-moi
Elle n'est plus là
Non; ne pleure pas.
 
Auteur :Jean Loup Dabadie. Compositeur : J.C. Pelletier
  
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1 mai 2021

Vous avez tous du muguet ? Consultez le Dr House vite fait !

 

GSM

Je ne comprends pas pourquoi tous les blogueurs ont chopé le muguet... Vous avez trop fréquenté les animaux ?
Ecrivez au Docteur House le seul médecin interniste, capable de vous guérir de ce fléau...

 

Le muguet, une candidose, inflammation des muqueuses de la bouche et du pharynx formant un enduit blanchâtre (due en général à des levures telles Candida albicans, par exemple après usage abusif d'antibiotiques). Assez rare chez l'homme, le muguet se rencontre surtout chez certains jeunes animaux d'élevage.

    1er mai 2010

1 mai 2021

1er Mai - La fête du bouleau

GSM

Écrit le 1er mai 2010

Les bouleaux font partie de la famille des bétulacées. La plupart des espèces sont des arbres ; quelques-unes, comme Betula nana, sont des chaméphytes.

Les bouleaux poussent en général sur les terres pauvres et souvent siliceuses, jusqu'à 2000 m d'altitude, ainsi que dans les régions arctiques. Les bouleaux sont des plantes pionnières qui constituent souvent la première formation arborée lors de la reconquête ou de la colonisation de landes par la forêt. Ils apprécient les sols plutôt acides et humides. Les bouleaux forment des futaies appelées boulaies ou boulinières.

Il existe quatre espèces de bouleaux en Europe, dont deux arbres largement répandus : Betula pendula, le bouleau verruqueux, et Betula pubescens, le bouleau pubescent, et deux arbrisseaux des régions arctiques : Betula nana, le bouleau nain, et Betula humilis. De nombreuses autres espèces se rencontrent en Asie et en Amérique du Nord.

En climat tempéré, les bouleaux meurent assez rapidement (15-30 ans), mais plus au nord (Suède, Finlande, Sibérie, etc.) ils peuvent vivre jusqu’à 100 ans et plus.

Cet arbre caduc majestueux de la famille des betulaceae fleurit d'avril à mai. Ses fruits sont des cônes allongés de 10 cm de longueur, dressés puis pendants pour le mâle et de 3 cm dressés pour la femelle. Cet arbre à l'écorce blanche écaillée peut atteindre 20 à 30 m de hauteur et jusqu'à 60 cm de diamètre à la base. Sa sève riche en composés actifs, ainsi que son écorce, recèle de nombreuses propriétés.

Le terme bouleau procède de l'ancien pluriel du diminutif boulel (jadis un boulel, des bouleaux). L'ancien français boulel est le diminutif de l'ancien français boul (cf. un boulay > une boulaie : bois, forêt où le bouleau domine). Le mot boul vient du latin betula d'origine probablement celtique (gaulois) d'un thème *betuo-, thématisation de *betu-, dont est issu le nom brittonique de l'arbre : breton bezo, gallois bedw. *betu- pourrait être le nom celtique de la poix obtenue en chauffant de jeunes arbres pleins de sève et équivalent du latin bitumen.

Les espèces européennes :
Betula nana, une espèce caractéristique de la toundra et des montagnes du nord de l'Europe

* Bouleau verruqueux (Betula pendula Roth., syn. B. verrucosa Ehrh.) – Presque toute l’Europe, mais rare dans le sud ; arbre à croissance rapide (12 m en 20 ans) pouvant atteindre 25 m de hauteur ; rameaux retombants glabres, pourvus de verrues résinifères ; feuilles triangulaires doublement dentées, glabres. Le bouleau verruqueux a une écorce blanche, lisse et brillante avec quelques taches noires, souvent accompagnées de crevasses. Espèce pionnière sur sol riche ou calcaire, parfois très sec (dunes).
o Var. lapponica Lindq. se rencontre dans les régions arctiques.
* Bouleau pubescent (Betula pubescens Ehrh., syn. B. alba L.) – Presque toute l’Europe, mais rare dans la région méditerranéenne et dans le sud-est ; plus hygrophile, il pousse dans les forêts humides et dans les tourbières. C'est un arbre au port élancé à croissance plus lente (10 m en 20 ans). Sa hauteur en général est de 10 à 15 m, parfois 20 m. Rameaux lisses et pubescents ; feuilles en losange, pubescentes à leur face inférieure. Le bouleau pubescent a une écorce d’un blanc plus mat, parfois rosée, avec souvent des bandes ou des lignes horizontales grisâtres, mais sans taches noires ni crevasses.
o subsp. pubescens – Surtout en plaine jusqu’à environ 70° N. en Finlande et en Russie.
o subsp. carpatica (Willd.) Asch. & Graebn. – Europe arctique et montagne d’Europe moyenne, des Pyrénées aux Carpates.
o subsp. celtiberica (Rothm. & Vasc.) Rivas Mart. – Endémique des montagnes du nord et du centre de l’Espagne et du nord du Portugal.
o subsp. tortuosa (Ledeb.) Nyman – Europe arctique, montagnes de Scandinavie et Islande.
* Bouleau nain (Betula nana L.) – Europe arctique jusqu’en Russie centrale, relique glacière en Europe moyenne depuis la France (Margeride et Jura) jusque dans l’est des Carpates. Arbuste nain à port souvent prostré, atteignant 50 cm, parfois 1 m, à minuscules feuilles rondes et dentées (1 cm), devenant jaune or en automne. Espèce caractéristique de la zone des arbrisseaux des montagnes du nord de l’Europe.
* Bouleau peu élevé (Betula humilis L.) – Nord de la Russie, relique glacière dans le centre et l’est de l’Europe, du nord de l’Allemagne au nord-est de la Suisse et au centre de la Roumanie. Espèce arbustive de 50 cm à 2 m, à rameaux pubescents glanduleux ; feuilles ovales dentées de 2 à 3 cm.

Quelques espèces d’autres régions :

* Bouleau jaune (Betula alleghaniensis Britton) – Est de l’Amérique du Nord. Arbre au tronc droit long à couleur de miel ou brun clair, à branches fortes à faible défilement. Ce bouleau à croissance lente (4,5 m en 20 ans) atteint 19 à 25 m, parfois 30 m de hauteur. Les rameaux et l’écorce ont une odeur aromatique. Le bouleau jaune est l'arbre-emblème officiel du Québec (Canada).
* Bouleau flexible (Betula lenta L.) – Est de l’Amérique du Nord. Arbre à écorce brun foncé pouvant atteindre 25 m. Comme le précédent, les rameaux et l’écorce ont une odeur aromatique.
* Bouleau noir (Betula nigra L.) – Est des États-Unis. Espèce décorative par son écorce brun foncé, rugueuse, qui s’exfolie en lamelles papyracées. Ce bouleau à cime ovoïde souvent à plusieurs troncs, peut s’élever jusqu’à 30 m.
* Bouleau à papier (Betula papyrifera Marshall) – Amérique du Nord. Tronc sinueux et à la cime ovale et étroite. L'écorce blanche souvent à plages rosées se détache en larges bandes, d'où son nom. À croissance rapide, ce bouleau peut atteindre 30, voire 40 m.
* Bouleau de l'Himalaya (Betula utilis D. Don), originaire de l’Himalaya.
o Var. jacquemontii (Spach) H. J. P. Winkl. : plus rustique, souvent cultivée pour l’ornement. Cette variété, qui atteint 12 à 15 m, a dès sa jeunesse une écorce très blanche sans taches noires ni crevasses.

Utilisation :

En Europe du Nord (Scandinavie, Pays Baltes, Sibérie), l'écorce de bouleau, tressée en lanières, était utilisée à la campagne pour fabriquer des chaussures appelées lapti (лапти) en Russie. En Russie, elle a également servi de support d'écriture.

Le bouleau brûle vite sans que sa flamme ne soit trop chaude et laisse très peu de cendres. Il était apprécié des boulangers. C'était le bois de boulange.

En Europe du sud où leur croissance est rapide, le bois des bouleaux pubescents et verruqueux est considéré comme de peu de valeur. Dans les pays du nord où il croît plus lentement, on en tire un bois de belle qualité, d'aspect très blanc, doux et soyeux, qui se travaille et s'imprègne facilement. Ses propriétés mécaniques sont excellentes, son grain est fin et uniforme.

Le bois du bouleau jaune est utilisé en menuiserie sous le nom de merisier, celui du bouleau flexible sous le nom de merisier rouge.

En Alaska, à partir de la sève du bouleau est produit de l'eau de bouleau, de la bière, du vin, de l'eau-de-vie, du vinaigre et du sirop de bouleau (un sirop édulcorant similaire au sirop d'érable)...

Vous voyez bien qu'on peut le faire bosser, lui au moins... 1er MAI : Fête du Bouleau

   

1 mai 2021

Mémoires et radotages (104) – Bonne fête du chômage...

GSM

Écrit le 1er mai 2017

Il y a deux ans (c'est à dire en 2015), j’avais encore fait un effort. J'étais allé acheter UN brin en toute fin de matinée à un vendeur indépendant…
 
L'année dernière, elle m’avait tant fait de scène de jalousie et de haine, tant renvoyé à des instants douloureux de ma vie, elle m'avait fait tant de mal comme une vipère (c’était la fin de ses ragnagnas, le moment le pire, où hormones, paranoïa et haine font un tsunami)…
 
Alors non ! bien que je m'étais dit « Allez, va acheter du muguet, sois magnanime, passe l’éponge une fois de plus »… Et bien non, je n'était pas parvenu à me forcer à faire semblant. Non je ne lui aurais pas donné de muguet, sauf si elle avait pu le bouffer et s’empoisonner avec.
 
Et puis lui souhaiter une bonne fête du travail, c’est quoi ? Il y a longtemps qu’elle n’en a plus. Moi, j’en ai été jeté par le destin. Deux de mes fils en voudraient mais il n’y en a pas. Alstom va passer à la trappe, Whirlpool va délocaliser,chaque jour mille personnes perdent leur dignité et leur liberté relative, parce que la France les laisse perdre leur travail.
 
Ce mot n’a pour moi plus aucun sens. Le travail c’était l’accomplissement d’une vie, l’indépendance dans notre vie privée, le dépassement de soi, l’exaltation d’exister et d’être utile…
Alors, le « non-travail », si je puis donner un nom à un vide existentiel, ai-je envie de le fêter ? Puis-je être joyeux de même l’évoquer ?
 
Non ! C’est au-dessus de mes forces !
 
Par contre le 1er mai, ça pourrait être la fete des Macronistes ! Je m'explique : Le travail ouvrier, ces mecs, ils s'en battent les couilles ! la classe ouvrière, ils s'en foutent ! La moitié des Français laissés au bord de la route, ils s'en branlent !
 
Mais les profits par la spéculation boursière, les gros bénéfices des organismes financiers et des multinationales, ça, c'est leur tasse de thé ! Quand la bourse va bien, tout va bien... pour eux !
 
Donc je suggère que le 1er mai soit la fête du libéralisme, la fête du profit, la fête de la dérégulation, la fête de l'égoïsme boursier ! Et pour la moitié des Français qui n'ont même pas les miettes du gâteau... c'est déjà... la fête du chômage...
 
Alors ce matin, de cette année, je lui ai offert CE fameux brin, acheté samedi à Leclerc pour deux francs six sous (c'est une façon de parler), en lui disant :
 
« Bonne fête du chômage et de ta future retraite que Macron va bientôt repousser et diminuer »...
  
1 mai 2021

La fête du travail, c’est de la provoc, ou quoi ?

GSM

C'était au temps où je travaillais encore, quatre mois avant mon départ du monde professionnel...

Vu ce que je pense de mon travail et ce que je vis à mon travail, le fêter me paraît très déplacé...

Le bon coté, c'est que le fêter, c'est ne pas travailler. C'est dire "J'aime tellement mon travail, patron, que je ne vais pas travailler pour le fêter"...
Cela équivaut donc à un pied de nez déguisé à tous les exploiteurs...

Oh, Ça y est, on va dire : "V'la un coco" ! Non, non...

Tous les exploiteurs sont des patrons, mais je n'ai pas dit tous les patrons sont des exploiteurs. Nuance...

J'ai connu des patrons humains, psychologues, qui ont su lier le destin de leurs salariés au destin de l'entreprise...
Il y a des patrons que j'ai apprécié, même aimé (en tout bien, tout honneur, voyons !!!)...

J'ai pleuré à la mort de mon précédent patron, que j'ai longtemps regretté... Mais celui que j’ai actuellement, il peut même mourir dans des souffrances atroces, cela ne me ferait absolument rien. J'aurais beaucoup plus de compassion pour un chien qui agonise, que pour cette "chose" inhumaine... Pas plus de pitié que pour un ordinateur qui rend l'âme...

J'aimerais même, que cela se produise de mon vivant, pour vivre la joie que cela ne manquerait pas de me procurer... Je crois même (je suis sur), que j'irai pisser sur sa tombe. Pas cracher, ce serait trop d'honneur. Boris Vian exprimait une haine, cracher c'est dire son mépris... Non, pisser, comme on le ferait s'il n'y avait rien en dessous, se soulager, comme on dit...

Et ça soulagerait, la disparition d'une limace, d'une verrue, d'un parasite, d'un prédateur...

En ce jour d'ascension, mes bien chers frères (et sœurs), je vous prie de vous recueillir et de méditer la sainte parole de zalandeau :

AIME TON PATRON, S'IL EST BON.
PISSE SUR TON PATRON, S'IL EST CON.

AINSI SOIT-IL !

Écrit le 1er mai 2008

  

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