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zalandeau
30 avril 2021

La jalousie 2



GSM

J'ai fait un cauchemar qui avait pour thème la jalousie... Ce rêve terrifiant a fait ressurgir un atavisme que je croyais éteint à jamais.

Au cours de ma vie, ma vision de la jalousie s'est peu à peu modifiée.
D'abord je différenciais la jalousie et l'envie en l'associant la première à l'amour, ensuite j'ai associé la jalousie et la haine, puis enfin au désir de possession...

Je crois en finale que la jalousie est ce qui subsiste de nos instincts animaux. C'est ce qui correspond au marquage du territoire, à l'instinct de possession.
C'est ce qui reste de l'instinct de mâle ou de femelle dominant(e).

Dans l'état de jalousie, on se fiche de ce qu'on possède, mais on devient fou dès que quelqu'un y touche, ou dès qu'une personne sous notre emprise nous échappe. On lorgne chez le voisin pour s'emparer de ce qu'il a, afin d'être le plus puissant et de le dominer.

La jalousie est la plus mortifère des armes.

C'est pourquoi j'ai décidé il y a bien longtemps de ne plus l'être. Mais je sens bien au fond de moi cette part d'animalité qu'il me faut maitriser au nom de mes valeurs...

Ainsi, ne m'appartient que ce que j'ai su créer ou que j'ai pu acquérir, par ma compétence ou ma force de travail.
Les êtres humains ne m'appartiennent pas, ils appartiennent à eux-mêmes ; s'ils vont voir ailleurs c'est peut être de ma faute, je n'en veux à personne d'autre qu'à moi-même.
Donc, je n'éprouve plus ce sentiment bestial et irraisonné depuis longtemps et c'est beaucoup mieux ainsi !
 
Écrit le 28 février 2012
  
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29 avril 2021

La jalousie


GSM

J’ai déjà disserté sur la jalousie. Mais la vie, l’âge, et d’aucuns diront « la sagesse », amènent à réviser notre opinion, à la préciser, à l’éclaircir…
En l’occurrence mon point de vue se simplifie au fil du temps sur ce sujet…
Qu’est-ce que la jalousie ?
Je distinguais avant, la jalousie amoureuse, qui s’exerce sur celui qu’on aime et la jalousie envie, qui s’exerce sur un autre que l’on déteste parce qu’il a ce que l’on n’a pas…
En fait, il n’y a pas de notable différence entre l’un et l’autre cas. La jalousie, dans tous les cas, est un sentiment possessif allié à un sentiment de haine… Il n’y a aucun amour dans la jalousie et il n’y en aura jamais.
Combien ce sentiment exacerbé a-t-il pu causer de morts, de misère, de dénonciations, de condamnations sans jugement, animé par les seuls bas instincts de possession et de haine ?
La jalousie est un des moteurs malsains de l’inhumanité, qui me dégoûte…
 
Écrit le 2 mai 2010
   
28 avril 2021

"Comme un rêve !" : à Gibraltar, les mesures anti-Covid ont été levées

 

GSM

Sur Yahoo en accès totalement libre

dim. 25 avril 2021 à 5:01 PM

Après des mois de confinement strict, Gibraltar, enclave britannique au sud de l’Espagne, retrouve la vie d’avant la pandémie, sans masque et avec des restaurants ouverts. Les conséquences d’une stratégie de vaccination éclair, car les habitants ont pu être vaccinés rapidement, tout comme les travailleurs transfrontaliers. Sur 34.000 habitants, il n'y a plus aucun cas de Covid-19.

Doucement mais sûrement, Gibraltar est en train de tourner la page du Covid-19. Le territoire britannique, situé à l’extrême sud de l’Espagne, a vacciné l’ensemble de sa population de plus de 16 ans. Sur 34.000 habitants, il n’y a plus aucun malade du Covid. Alors depuis quelques jours, les restrictions et mesures sanitaires ont presque toutes été levées.

Plus de masque dans la rue

Un sentiment de liberté flotte sur le rocher. Sur la place John Mackintosh, au pied de la mairie de Gibraltar, un bâtiment de style victorien, Gislaine profite du soleil sur un banc avec son garçon de trois ans et sa mère. "C’est tellement agréable de retrouver un peu de normalité après tout ce qu’il s’est passé. C’est comme un rêve ! J’ai du mal à y croire. On n’a plus de masques, on peut aller au restaurant, on a que des ondes positives !", confie à Europe 1 la femme de 35 ans. En effet, personne ne porte le masque et l’ambiance est détendue. Ce dimanche après-midi ressemble à ceux de la vie d’avant. "Mais ça a été dur", se souvient Gislaine, "on a eu beaucoup de cas et un confinement strict".

    

27 avril 2021

20 généraux appellent pour un retour du courage et du devoir au sein de la classe politique

GSM20 généraux, une centaine de hauts-gradés et plus de mille autres militaires ont signé une lettre ouverte à l'attention de la classe politique Française.

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs du gouvernement,

Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

Note de la rédaction (zalandeau) : Bien évidemment, deux ministres et Mélenchon poussent des cris d'Orfraie et dénoncent un "Putsch", alors même que cet appel est un appel au ressaisissement des politiques et non une rébellion... Ce qui est bien le signe, selon moi, que les trois susnommés baignent dans la même idéologie laxiste et traitre à la France... Pourquoi veulent-ils notre perte ? Pourquoi diabolisent-ils ceux qui ne cherchent qu'à les aider ? Même ces militaires patriotes ne le savent pas et croient qu'un simple appel suffira à réveiller la conscience de politiciens endoctrinés et incompétents... Cela prouve bien que c'est au sein de cette classe politique laxiste que le problème d'insécurité a ses racines...

  

26 avril 2021

J'accuse ! Robert Ménard, le 19 octobre 2020 à Béziers

GSM

 Nous ne le répèterons jamais assez, car c'est tous les jours que se reproduisent les attaques terroristes en France !

 


  texte du discours :

Son discours du Lundi 19 octobre 2020 à 12H30

Mesdames, Messieurs, Mes chers compatriotes,

Avant toute chose, je vous propose d’observer une minute de silence en mémoire de Samuel Paty et en soutien, en respect et en amitié pour sa famille et pour ses proches.

La tête tranchée. Un professeur d’histoire a eu la tête tranchée, en France, en 2020, parce qu’il a fait son travail. Parce qu’il a expliqué à ses élèves ce qu’est la liberté d’expression. La tête tranchée par un islamiste tchétchène qui bénéficiait du statut de réfugié, c’est-à-dire de la protection de la France !

Stupéfaits, nous l’avons tous été, vous comme moi, devant cette nouvelle, devant ce mot terrible, une « décapitation », surgie à la une de l’actualité, vendredi dernier. Cela, à quelques kilomètres de Paris, l’horreur à la sortie des classes.

Vendredi dernier, nous avons franchi un nouveau cap, une plongée dans l’obscurantisme. Vendredi dernier, un enseignant est devenu un martyr de la France.

J’ai envie de vous dire que rien ne sera plus comme avant, que rien ne doit plus être comme avant. Que nous devons nous réveiller ! Qu’il est vital pour notre pays que nous nous réveillions. Mais, comme vous, j’ai un peu de mémoire. Comme vous, je me souviens qu’on a égorgé un prêtre dans son église et qu’alors, déjà, nous avions eu les mêmes mots, les mêmes indignations. Et puis, rien. Nous continuons à avancer, tels des somnambules, vers un précipice.

Aujourd’hui, en France, vivent sur notre sol des barbares, des monstres, les pires des ayatollahs. Des dizaines sont déjà passés à l’acte. D’autres poursuivront cette macabre entreprise, au nom d’Allah.

Depuis plus de 40 ans, nous sommes anesthésiés par l’aveuglement, les mensonges, les lâchetés. Sous nos yeux, des enfants sont massacrés à bout portant dans leur école parce que juifs. Des policiers sont attaqués à longueur d’année, deux d’entre eux suppliciés devant leur propre fils. Des journalistes sont exécutés pour avoir dessiné Mahomet. Des jeunes filles sont égorgées dans une gare. Des familles sont écrasées alors qu’elles assistaient au feu d’artifice du 14 juillet. Toute une jeunesse est fauchée pendant un concert de rock. Un gendarme décide de se sacrifier pour sauver ses prochains. Les meilleurs de nos militaires sont abattus aux confins des montagnes afghanes et au Sahel...

Des centaines de vies anéanties, des centaines de familles détruites. Des années d’horreur, de drames, de larmes.

Contre cet enfer, que fait notre pays ? Un carnaval de bougies, de peluches, de fleurs, de dessins, de belles et solennelles déclarations, de chartes de la laïcité et des « valeurs de la République » ânonnées jusqu’à l’étourdissement.

Face à cette pantomime hallucinée, ils sont des milliers à avoir d’ores et déjà déclaré la guerre à notre pays, à notre nation, à notre civilisation. Un État dans l’État ! Ils sont des centaines de milliers à dire qu’ils ne veulent pas de notre mode de vie. Arrêtons d’être étonnés. Il suffit de les écouter, de lire les enquêtes les concernant, de ne plus fermer les yeux sur leur menace grandissante : 74 % des Français musulmans de moins de 25 ans – les trois quarts - affirment placer l’islam avant la République ! Petit à petit, jour après jour, le totalitarisme islamiste impose sa loi, ses règles et ses interdits, jalousement protégés par ceux qui imposent, qui nous imposent… le vivre-ensemble. Vivre-ensemble, la tête séparée du corps ? Vivre-ensemble quand, déjà, 40 % des enseignants reconnaissent qu’ils s’autocensurent sur certains sujets face à leurs élèves. On n’a pas de mal à imaginer lesquels…

Tout cela, je le refuse. Je dis non. Je ne veux pas me soumettre !

Aujourd’hui, ici, j’accuse, oui j’accuse ceux qui, au nom de la tolérance, cèdent et lâchent sur tout : le voile islamique, les activités non-mixtes, les repas de substitution, les mosquées radicales.

J’accuse ceux qui, prétextant le risque de « diviser les Français » - commode alibi pour tous les renoncements -, refusent de prendre les mesures qui s’imposent.

J’accuse ces élites qui se compromettent avec le séparatisme qui infeste les rues de nos villes, les terrasses de nos cafés, les commerces communautaires.

J’accuse ceux qui disent « Je suis Charlie mais… ». Mais quoi ?

J’accuse ceux qui, sur les plateaux télé ou dans les partis politiques, refusent tout débat, toute discussion sur l’islam, sur l’immigration, sur le mode de vie et sur notre identité au nom du « pas d’amalgame ».

J’accuse ceux des musulmans de France qui excusent les terroristes ou qui refusent de condamner leur barbarie.

J’accuse ceux qui hurlent au racisme systémique et à l’islamophobie chaque fois que l’on fait mine de résister aux fatwas des fous de Dieu.

J’accuse ces élus collabos qui consentent à sacrifier la France, prêts à toutes les compromissions pour gagner quelques voix lors d’une élection.

J’accuse les lâches qui ferment les yeux devant l’évidence, qui refusent de dire la réalité et d’utiliser les bons mots, les vrais mots.

J’accuse tous ces politiciens et ces éditorialistes qui, depuis plus de 40 ans, se mentent et nous mentent.

J’accuse tous ceux qui choisissent la lâcheté et la soumission au détriment du courage et de la résistance.

J’accuse ceux qui laissent la France devenir un enfer, une terre de décapitation.

J’appelle nos dirigeants à ne rien céder sur la liberté d’expression. Sur cette liberté de la presse que, durant plus de 20 ans à la tête de Reporters sans frontières, j’ai défendue avec mes confrères en France comme partout dans le monde. Aujourd’hui, ces caricatures sont devenues l’étendard de nos libertés.

J’appelle nos dirigeants à stopper l’immigration de masse, véritable terreau de l’islamisme politique, à déclarer la guerre – la vraie – au salafisme, à expulser la totalité des imams radicaux, à interdire le voile dans l’ensemble de l’espace public.

Cette barbarie ne s’arrêtera pas. Il faut lui déclarer la guerre. Et on ne fait pas la guerre à coups de marches blanches et de pancartes. L’heure n’est plus à l’indignation, l’heure est au combat.

Vive la liberté d’expression ! Vive la liberté ! Vive la France combattante !

La Marseillaise

 

 

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25 avril 2021

Albert Préjean - La valse à Dédé de Montmartre (1939)

GSM


 

 

 Y'a des gens qui font des chansons,
Sur l'milieu
Ah ! quel' rigolade !
Y sav'nt pas, comment nous vivons,
Et balanc'nt sur nous des salades.
J'en ai fait, une à ma façon,

Et j'vous l'dis sans fanfaronnade
Ça n'casse rien.
Mais l'air est très bien.
Et vous chant'rez tous au refrain

La valse à Dédé de Montmartre
Au son d'l'accordéon.
Vous donn' le grand frisson.
La valse à Dédé de Montmartre
On la fait deux à deux
Et les yeux dans les yeux
La valse à Dédé de Montmartre
C'est la danse d'amour qui nous grise toujours.
Dans tous les musett's on la tourne sans frais.
C'est la vraie,
Mais la vraie,
Vraie de vraie.

Entre nous on est d'bons bourgeois
Notre rêv' c'est d'pouvoir sur terre.
En planquer un peu chaque mois
Pour s'tirer vivement des affaires,
Dans un bled avoir son chez soi
Enfin, vivre comme des millionnaires
Entre poteaux.
Boir' son apéro,
Et l'soir, chanter au bord de l'eau.
 
La valse à Dédé de Montmartre
Au son d'l'accordéon.
Vous donn' le grand frisson.
La valse à Dédé de Montmartre
On la fait deux à deux
Et les yeux dans les yeux
La valse à Dédé de Montmartre
C'est la danse d'amour qui nous grise toujours.
Dans tous les musett's on la tourne sans frais.
C'est la vraie,
Mais la vraie,
Vraie de vraie.
 
La valse à Dédé de Montmartre
C'est la danse d'amour qui nous grise toujours.
Dans tous les musett's on la tourne sans frais.
C'est la vraie,
Mais la vraie,
Vraie de vraie.
-------
Auteur Gaston Montho
Compositeur Roger Dumas
 
24 avril 2021

Jean Yanne - La circulation à Rome

GSM


 

 

Jean YANNE, Paul MERCEY et Lawrence RIESNER (1963)

   

23 avril 2021

10 mai 1940 (ou peut-être 11 mai ?)



GSM

Une estafette vient nous réveiller et nous dit d'aller à nos postes.
 
Je saute hors de ma couverture.
Voila mes camarades en train d'enrouler leurs bandes molletières, alors que moi je n'ai que ma capote à enfiler. Je crie à mes hommes de se dépêcher.
Je cours vers le poste de mitrailleuse en pestant contre les servants qui se permettent de ne pas être là.
J'engage une bande et arme la culasse. Mais bon sang, qu'est-ce qu'ils foutent ?
Je pourrais tirer, mais sans personne pour guider la bande de munitions, je risque l'enrayement.
Putain de matériel démodé ! Putain de bandes molletières qui retardent les gars !
 
Je vois le lieutenant faire signe en direction de l’Est. C’est le petit jour.
Je scrute et j’aperçois des mouvements. J’ouvre l’étui, j’extirpe les jumelles… Pleines de buée…
Quel est le con qui les a laissées là cette nuit ? J’essuie comme je peux les optiques.
Appuyé sur les sacs de sable, je règle la focale. Stupeur ! Des boches, plein de boches, qui progressent par bonds successifs…
« Qu’est-ce qui se passe ? », me demande Émile, le soldat qui vient d’arriver. « Prépare des bandes et mets toi là ! ». « J’suis le tireur pas l’approvisionneur ! ». « M’en fous ! Fais c’que j’te dis ! D’abord tu tires comme une patate ! ». J’entends les gars arriver….
 
«Sortez des grenades d’avance ! Armez vos flingues et prêts à faire feu ! ». J’entends le cliquetis des lebels…
 
Déjà des coups de feu partent de notre camp, loin sur notre droite. Quel est le con qui les a laissé tirer. Maintenant les boches savent qu’on les attend. Bande d’abrutis !
 
Je vois au loin, plein de types en uniforme foncé, se relever et courir vers nous.
Ça y est ils attaquent ! Je lache les jumelles. Ils sont tout petits encore, mais ils arrivent !
 
Je me tourne vers mes hommes. « Ne tirez pas. Attendez que je vous donne l’ordre ! Mettez en joue ! Vous ne tirerez qu’à coup sûr. Chaque balle doit porter !
 
Je me mets à la mitrailleuse et Mimile tient la bande. Nos gorges se serrent.
Des petits éclairs sortent des armes adverses. Le ricochet des balles nous fait rentrer la tête dans les épaules. Un cri de douleur jaillit ! Déjà un homme est touché.
« Ne tirez pas. Ajustez-les ! »
 
La première vague est maintenant proche. Il faut que je donne l’ordre. Ma gorge se serre. Jamais je n’aurais cru un jour devoir tirer et faire tirer sur des hommes…
 
« Feu ! »
 
Un déluge de feu part de notre position, tandis que j’ajuste un type à gauche et j’ouvre le feu, en tournant le tir vers la droite. J’arrête. J’abaisse la visée et je recommence, par petites rafales. Je repositionne sur la gauche. Putain, ils sont encore plus près ! Je recommence de la gauche vers la droite, encore une fois.
 
Il y en a plein qui approchent en courant vers nous.
 
Je crie « Grenades ! ».
 
Moi et mon servant nous nous baissons.
Des détonations multiples nous vrillent les tympans.
 
Je relève la tête. Des fuyards Boches essaient de s’échapper ! « Les laissez pas s'barrer ! Feu ! Feu ! Feu ! »
 
Le terrain qui s’étend entre nous et le bois, est jonché de corps.
On entend des gémissements « chez eux », mais aussi « chez nous ».
 
Bon sang qu’est-ce qu’on a comme pertes !
 
Mes copains, mes camarades, mes amis, mes hommes, les hommes des autres unités…
 
Mon serveur ! « Mimile ! ». Il saigne comme une vache ! Putain ! Il a un trou dans la joue et peut-être aussi dans le cou… Il me fait signe en essayant de parler… Il n’a plus de langue, arrachée par une balle…
 
« Oh putain Mimile, Mimile.... mon Mimile ! »
 
Le lieutenant nous fait dire que nous allons recevoir des renforts de la deuxième ligne.
 
Pendant ce temps je compte mes pertes. J'ai 8 hommes hors de combat, dont trois morts. Le sang est partout et nous impressionne tous. Je donne de l'eau à Mimile qui me fait signe qu'il a soif. Sa mâchoire brisée, ses joues transpercées, donnent un spectacle horrible. Son sang se répand en un filet ininterrompu. Les infirmiers sont bien trop occupés pour venir ici.
C'était ça la guerre...
On nous avait annoncé une victoire rapide sur des Allemands que le traité de Versailles avait laissés désarmés.
Ce n'est pas l'impression que j'ai de nos adversaires...
 
Je réorganise mes hommes avec le renfort de huit hommes venus de la deuxième ligne.
Je leur fais approfondir notre retranchement afin d'être mieux protégés.
Ils mettent beaucoup de cœur à l'ouvrage, car ils savent que leur vie en dépend.
 
Deux infirmiers arrivent enfin pour soigner nos cinq blessés.
D'autres s'aventurent hors de nos lignes et prodiguent des soins aux allemands qui gémissent à quelques dizaines de mètres de notre position.
 
Le sang, les hurlements, les gémissements, nous impressionnent tous autant que nous sommes.
 
Je reviens voir mon copain Émile.
 
Il ne bouge pas, sa tête est penchée sur son buste.
Je m'approche en tremblant... Il ne respire plus... Il est mort vidé de son sang, comme un cochon qu'on saigne...
 
Mon Mimile, mon ami. Tu ne tirais pas très bien à la mitrailleuse, mais tu me manques...
 
Je tourne le dos à mes hommes en me relevant, pour cacher mon émotion...
 
Un sifflement caractéristique... "Tous à couvert !". Une explosion sur nos arrières.
Bientôt suivie de beaucoup d'autres de plus en plus précises. L'artillerie Allemande nous pilonne. Nous rentrons nos têtes dans nos épaules et nous faisons tout petits dans notre tranchée. Des hommes tremblent de tous leurs membres. Chaque explosion plus proche fait sursauter et monter la peur d'un cran supplémentaire. Je baigne dans ma transpiration qui me glace jusqu'aux os.
 
Des hommes hurlent de terreur. Certains appellent leur mère...
Chaque explosion réduit notre espérance de vie et a raison des caractères les mieux trempés.
Un déluge de feu, d'éclats, de pierres, de chair humaine s'abat sur nous.
 
Je reçois sur la main... on dirait de la cervelle d'agneau... Je suis horrifié... Je m'essuie frénétiquement la main sur ma capote en criant...
 
Je m'applique à me dire "reste en vie, pour tes hommes, reste en vie pour tes hommes"...
Je me calme un peu, en me persuadant que si les obus ne m'avaient pas encore touchés, il y avait des chances de rester en vie...
 
Pourquoi avons-nous été envoyés en avant poste à l'est de la Meuse ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
  
  
22 avril 2021

1940 - Une défaite programmée


GSM


Prologue
C'est l'histoire d'un homme dans la tourmente de la débâcle Française de 1940.

Cet homme aujourd'hui disparu, m'a raconté cette épopée hors du commun.
Il a occulté pendant plus de cinquante ans cette expérience douloureuse.
Un jour de 1994, ses souvenirs refirent surface et il me confia pendant 12 heures d'affilées, l'aventure extraordinaire qu'il vécut à partir du 10 mai 1940. Je n'avais pas de magnétophone.
Je lui ai demandé à plusieurs reprises, par la suite, d'enregistrer ce récit. Il refusa toujours, parce que ce souvenir douloureux, il s'en était déchargé en me le racontant, il ne voulait dès lors plus y revenir.
J'ai oublié les noms, les lieux exacts.
Je me sens le devoir de raconter par écrit cette histoire authentique qui m'a été confiée en tant que dépositaire de ce témoignage poignant.
Petite histoire, qui fait partie de la Grande histoire : l'Histoire de France.
On retient généralement la défaite cinglante de nos forces armées, mais connaît-on la bravoure des hommes qui ont donné leur vie pour défendre notre Patrie ? Non.
Je vais donc essayer de vous raconter les faits, tous véridiques en parlant à la première personne du singulier, comme mon père me les a, à peu près, racontés. Vous voudrez bien excuser toutes les imprécisions temporelles, géographiques, nominatives, l'acteur de ces évènements, mon père, n'étant plus de ce monde... 



................... 

09 mai 1940
Après être passés par Montcornet et Monthermé, nous avons fait mouvement vers la frontière.
Nous étions depuis quelques jours dans les Ardennes.
Nous avons peu progressé car nos ordres nous limitent à faire ce que nous faisons et pas plus.
Nous ne savons pas que nous ne sommes pas concernés par la vraie offensive Franco-anglaise qui se déroulera plus au nord ni que notre état-major ne nous fait avancer que pour assurer une continuité du front.
C’est pour cela que notre dotation de guerre est réduite à sa plus simple expression.
Nous avons peu de munitions en réserve. Une seule batterie d’artillerie assure notre couverture à plusieurs kilomètres derrière nous.
Nous venons cependant de percevoir, des petits canons antichars d’un modèle tout nouveau.
Le problème est qu’on a oublié de nous envoyer des instructeurs pour nous apprendre à nous en servir. De plus, on a également oublié de nous fournir les obus qui iraient sûrement bien avec ces canons.
Nous pestons contre la mauvaise organisation de notre armée, mais en nous disant que si nous étions « la cinquième roue du carrosse », nos collègues du front nord étaient certainement beaucoup mieux dotés et que c’était cela l’essentiel.
Ce que nous ne comprenons pas, c’est que bien que nous « attaquions » l’ennemi, il y ait si peu d’officiers, présents dans le régiment. Nombre d’entre eux sont en permission, pendant que nous, régiment de 2500 hommes sommes commandés par un lieutenant.
Enfin, puisque ce n’est pas ici que l’histoire s’écrit, c’est moins grave, mais quand même, autant d’officiers en « perm », c’est vraiment déconcertant.
J’ai fait mon service de 1938 à 1939 dans la 36ème compagnie du 8ème RI.
A peine démobilisable, voilà que commence cette « drôle de guerre », où personne ne se bat.
Il a fallu que les Boches attaquent et neutralisent en un temps record la Belgique et la Hollande pour que les alliés envahissent la Belgique sur la demande expresse du gouvernement Belge, qui jusque là nous avait refusé l’accès de son territoire.

Donc me voici enrégimenté dans le 8ème Régiment d’Infanterie Mécanisée (héritier du 8ème Régiment d’Infanterie de Ligne qui s’est couvert de gloire sous Napoléon... Quelle compagnie ? Quelle section ?...
(Mécanisé : Cela veut dire que les autobus Parisiens réquisitionnés nous ont fait l’honneur de nous transporter jusqu’au front Français)… La pénétration en Belgique, nous l’avons faite de nuit et à pieds…
Je suis Caporal-Chef et je commande une section. Je suis tireur d’élite à la mitrailleuse Hotchkiss
Nous sommes dans des positions en hauteur à moitié en tranchée et à moitié derrière un merlon. Nous dominons le paysage devant nous.
Les collines Ardennaises sont très boisées et pourraient offrir une bonne cachette à un adversaire improbable.
  
21 avril 2021

Le "non procès" pour assassinat : ça ne passe pas.

 

 

GSM

Arthur : en colère, l'animateur explique pourquoi il a décidé de se « mettre à la drogue »

Ce lundi 19 avril 2021, c'est Arthur qui s'est emparé de son compte Instagram pour faire part de sa colère. « J'ai envie de vous parler d'un truc perso, j'ai décidé de me mettre à la drogue, de fumer des pétards. Parce qu'il semblerait qu'en France quand tu es sous l'effet de la drogue, tu ne vas pas en prison, on ne te juge même pas », s'est-il indigné. Et de poursuivre : « Tu peux voler, braquer une banque, rouer de coups une vielle dame, tu peux lui casser le visage en mille morceaux et la jeter par la fenêtre en la traitant de salle juive et tu ne vas pas être jugé ». Pour faire savoir son mécontentement vis-à-vis de cette décision judiciaire, Arthur a adopté un ton plutôt ironique. « Je ne vais pas mettre le masque et quand on me dira : 'pourquoi vous ne mettez pas le masque', je leur dirai : 'c'est parce que j'ai fumé un pétard, j'ai pas de discernement », a-t-il déclaré dans sa vidéo.

Perso, je n’apprécie pas les émissions présentées par Arthur, et en tant que présentateur… non plus…

Mais en tant qu’homme, et en tant que citoyen, j’apprécie son jugement sur ce déni de justice, certes sarcastique, mais si indigné, que je ne peux qu’être entièrement d’accord avec lui !!!

   

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