C’était le 21 février 2005. Plus de dix-sept ans déjà !
Mort de mon héros (21 février 2005)
Mémoires et radotages (450) – Question sans réponse ? Voici ma réponse !
Écrit le 26 décembre 2022
Mon petit freuze, tu m’as demandé il y a quelque temps, pourquoi j’écrivais tout cela et à quoi cela servait…
J’avoue que je n’ai pas su te répondre… Mais à la réflexion, il y a sans doute une cause ou des causes qui me poussent à le faire…
Il est probable que certaines mésaventures remontent à la surface et créent un besoin d’exorciser leur souvenir en en parlant… Et dans l’autre sens, j’ai besoin d’évoquer les souvenirs soit merveilleux, soit jubilatoires qui aident à exorciser les mauvais souvenirs, afin de les neutraliser…
Car, même si on a supporté comme on a pu les vacheries de la vie, dont l’origine est toujours humaine… en prenant de l’âge, alors qu’on croyait les avoir évacués, les traumatismes reviennent comme des cicatrices non refermées…
Alors si cela ne sert pas à grand-chose pour les tiers qui lisent ou écoutent, cela sert pour soi-même d’écrire ou bien de dire…
Le problème est plutôt dans l’expression orale que dans celle écrite ! En effet, avec l’âge, la narration verbale devient plus souvent une sorte de radotage (d’où le titre de chaque chronique). Ces propos gênent l’interlocuteur qui est lui, dans le présent immédiat et n’a que faire de ces évocations totalement hors de propos, puisqu’elles n’ont trait à rien de la situation présente… Ceci, sans compter les redondances de la narration verbale qui se crée au fur et à mesure, sans construction, sans correction…
Par contre lorsque les évocations sont écrites, elles sont plus construites, plus réfléchies et n’interfèrent jamais avec les propos d’autrui, puisqu’il n’y a pas de dialogue, d’autant que autrui n’est pas obligé de lire ni de répondre, ni même d’avoir une opinion…
Voilà mon petit freuze ma réponse telle que j’aurais pu te la faire si j’avais été un brillant homme de lettres, un personnage politique, ou un philosophe à l’esprit affûté et rapide dans l’élaboration de sa réponse…
Bisous, mon petit freuze.
Mémoires et radotages (449) – Amitié, inimitié, le fossé est bien mince
Écrit le 20 décembre 2022
Dans l’amitié, il y a le mot amour, disais-je il y a encore peu d’années… Mais "à-mitié", c'est-à-dire à moitié, dirais-je aujourd’hui… Qu’est-ce que l’amitié ? Existe-t-elle vraiment ou bien est-ce un piège ?
Il y a des gens auxquels on se raccroche, par sympathie… Il y a le sourire commercial dans le magasin, mais qui n’existe plus une fois dans la rue… L’amitié est souvent très décevante…
Elle est comme l’amour, qui ne dure pas forcément non plus…
Et un jour, l’ami présomptif disparaît, parfois en prévenant, parfois en ne prévenant pas et là, on ne comprend pas… On se dit que quelqu’un a peut-être médit et inventé quelque "menterie" afin de nuire, par jalousie, ou par méchanceté, à une amitié qui le dérange…
Et cela peut-être tant d’autres raisons diverses et variées… Après tout la tromperie est partout dans ce monde…
Il ne faut pas s’en alarmer, même si c’est dur à digérer… Un de perdu, dix de retrouvés dit la sagesse populaire, pas très regardante sur les exagérations !
Nous continuons notre chemin… après tout les amitiés ne sont pas garanties et nous ne pouvons pas déposer de réclamation !
Alors, favori un jour, chassé de la cour le lendemain, il nous suffit de ne pas trop prendre au sérieux des amitiés dont on ne sait pas si elles en sont vraiment…
Rabattons-nous sur les vrais amis ! Ils sont certes rares et c’est pourquoi ils ont tant de valeur !
Après tout, les vrais amis sont faciles à reconnaître, alors je me demande pourquoi les faux amis sont si difficiles eux, à identifier ?
C’est peut-être parce que notre subconscient cherche à tout prix à voir le meilleur dans l’autre, situation qui est des plus confortables et des plus rassurantes… mais des plus "piégeantes" !
Mettons nos œillères et poursuivons notre chemin sans regarder les sourires ni les grimaces de tous les Pierrots et Arlequins !
Pauvre Rutebeuf
30 septembre 2007 - G.H.Q. - London Centre tactique et stratégique
London, September 30, 2007
(Entrée de Al Winston Chur-zandeau-chill)
- Good Morning Sir !
- Yes ! And so I do !
(Le vieux a encore l'air en rogne aujourd'hui !)
- Alors vous avez eu toute la nuit pour faire le point précis. Tell me what you know and quickly !
- Sir, comme vous le savez, nous avons encerclé toutes les poches de graisse et les avons coupées de leur commandement : L'APPETIT.
Nous avons éliminé 200 000 milligrammes de graisse. Nous sommes revenus à 79,8 Kg !
- Damned ! Vous m'aviez annoncé 1 000 000 de pertes chez l'ennemi hier soir ! What's appened ?
- Sir, l'attaque fut terriblement éprouvante. 11,5 km au lieu de 10. Une chaleur intense. During the night, le corps (d'armée) se désaltéra, très abondamment tant il était assoiffé. Et je dois d'avouer, à ma grande honte, qu'il mangeât 5 prunes.
- Of course ! Rien que nous ne connaissions déjà. Je vous ai répèté 1000 fois que les aliments ingérés profitent à l'ennemi, qui se renforce à nos dépends.
Today, it's Sunday ! Vos Cellules n'auront pas à fournir l'effort de la veille !
Votre mission est de maintenir un encerclement total des poches de résistance graisseuses et d'empêcher tout contact terrestre, corporel, nerveux, lymphatique, artériel, radio, ou même internet des poches graisseuses ennemies avec leur commandement en chef.
Seul, moi, je serai en contact avec canalblog.com dont je connais le code !
De plus les cellules de votre corps (d'armée) ne devront ingérer aucun aliment extérieur. Vos unités devront se nourrir exclusivement avec les réserves de graisse abandonnées par l'ennemi pendant son repli.
Messieurs, il vous faudra tenir sur place !
- Sir ! Yes Sir !
Ce n'était qu'un rêve idiot, comme d'habitude...
Mémoires et radotages (251) – Noël, bonheur des enfants et des parents
Que reste-t-il d'autre que le souvenir, arrivé à ce point déclinant de ce qui s'appelle la vie ?
Mémoires et radotages (448) – Le dico du Macron pour les nuls
Écrit le 11 décembre 2022
A l’origine du Macronisme était le « et en même temps » ! Toute l’existence de la Macronie tient dans cette expression. Sans elle, il n’y aurait pas eu de Macron au pouvoir, pas eu suffisamment de voix pour l’élire, pas eu de transfuges aux dents longues venus de toutes les oppositions pour le rejoindre, pas eu la plus grande escroquerie présidentielle depuis Sarkozy !
Comment expliquer l’importance de cette expression ? Je vais tâcher de faire simple en prenant des exemples :
- Je dis blanc et en même temps je dis noir.
- Je promets et en même temps, je fais le contraire.
- Je rallie la sympathie de l’opposition et en même temps, je satisfais seulement ma majorité.
- Je fais des annonces et en même temps, elles ne seront pas suivies d’effets.
- Je m’allie avec des minorités et en même temps, avec d’autres minorités qui ne peuvent pas se supporter.
Alors concrètement cela donne entre autres :
- Je m’oppose à l’immigration et en même temps, je fais entrer les migrants à portes grandes ouvertes.
- Je fais une loi et en même temps, je ne fais pas le décret d’application ou bien une autre loi qui rend la première inapplicable.
- Je dis que j’expulse et en même temps, je ne fais rien pour débloquer le système qui empêche les expulsions.
- J’exprime ma très forte volonté de construire des centrales nucléaires et en même temps, je ne donne aucun ordre, aucune loi de programmation, aucun crédit pour ce faire.
- Je promets une bonne gestion de l’énergie avec la guerre en Ukraine comme prétexte et en même temps, je ravis mes chouchous, les écolos, en mettant en place une décroissance promise.
Alors il serait temps, que les Français, voient enfin ce qui est réellement exécuté, les actes réels commis par ce régime autoritaire (puisqu’il agit contre la majorité des Français), et ils comprendront que Macron est bien pour la décroissance, pour la disparition des Français, qu’il est woke, extrêmement dangereux pour notre pays, très docile avec les Ricains et le libéralisme et que les aides financières octroyées aux pauvres sont largement inférieures à la régression de leurs moyens financiers, et que les riches n’ont jamais autant gagné d’argent qu’actuellement ! Il ne faut plus écouter les promesses, mais connaître les actes réellement éxécutés
A bas le « Et en même temps » et Macron !
Et vive la France !
Mémoires et radotages (447) – Friendly Persuasion – Retour vers le passé
Écrit le 09 décembre 2022
Je voulais parler de ces problèmes économiques et de leur enchevêtrement complètement voulu, comme une aubaine, avec une guerre Russo-Ukrainienne qui n’est finalement qu’un prétexte… Mais, étant donné qu’à chaque fois que j’aborde un sujet sur lequel les évènements me donnent raison un peu plus tard, je constate si peu de lectures, que je me dis que mon bla-bla n’intéresse que moi… Mes démonstrations et mes pronostics, je les remets dans ma poche, car aujourd’hui j’ai cet air qui me trotte dans la tête et qui ne concerne que moi :
Friendly Persuasion (Thee I Love) 1956 :
Cet air de 1956 me remplit la tête et fait ressurgir des souvenirs de l’époque, non forcément en relation avec cette musique pleine de sentiments et de charme…
Je revois mon père qui, à Nice, chaque année après notre retour de Cochinchine, avait une réplique de malaria… Il restait une journée complète au lit avec beaucoup de fièvre, il tremblait de tous ses membres… Et le lendemain, c’était fini, jusqu’à la fois suivante… Heureusement ces crises se sont espacées et ont disparu avec les années…
Puis mon cerveau vagabonde sur "avant"
Je me revois dans cet hôpital de Saïgon où j’ai passé deux longues périodes, avec le ver solitaire et ensuite la dysenterie, j’étais tout maigre… je revois mes parents qui venaient me voir chacun deux fois par jour… Je nous revois à trois sur la moto Peugeot de Papa, allant pique-niquer au cap Saint Jacques, en passant par les plantations d’hévéas majestueuses…
Je revois les deux fois où je suis allé au cinéma avec mes parents, pour voir « Le Roi et moi » et pour « Peter Pan »…
Je revois ces pluies de la mousson qui s’évaporaient aussi vite qu’elles s’étaient déclenchées…
Je revois mon père les trois dernière nuits avant notre retour en France, monter sur le toit pour voir la direction d’où venaient les balles traçantes des Viêt-Minhs…
Je remonte encore… Papa avait tout vendu pour partir en Indochine… Il avait été obligé de donner notre chienne Diane, à un de ses amis… J’avais beaucoup pleuré… A notre retour, deux ans après, mon père a appris que notre chienne s’était laissé mourir… Mais quoi, les animaux étaient interdits en Asie, et puis elle aurait vite été mangée par les autochtones… Je ne l’ai su que bien longtemps après…
Dès notre retour, nous avons tiré le diable par la queue : Camping pendant des mois, puis emménagement dans une remise à Calèche que mon père a achetée à Nice et transformée petit à petit en logement… Nous avions des caisses en guise de chaises et pas de chauffage… Mais heureusement, il y avait la radio ! Que j’ai pu passer de temps dans une autre dimension à écouter Zappy Max dans « Ça va bouillir », ou bien Raymond Souplex et Jane Sourza dans « Sur le banc »… Et quelle distraction avec la « Famille Duraton »…
Quelle émotion, le jour du Noël de mes sept ans… Je n’avais pas dormi, pour voir si le père Noël existait ou pas, comme le prétendaient des copains de classe… C’est cette nuit là, que j’ai cessé d’y croire, mais je me suis mis à sangloter tout le reste de la nuit, parce que c’était eux, mes parents si pauvres, qui achetaient ces cadeaux et non un père Noël bienfaiteur bénévole et riche… Quels parents formidables j'avais !
La musique est finie et le passé avec… jusqu’à la prochaine fois…