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zalandeau
31 décembre 2022

JOYEUX NOËL ! Hé,Ho ! JOYEUX NOËL QUE J'TE DIS...

GSM



Même pas la politesse de répondre... Ça se prélasse à n'rien foutre... Et c'est même pas poli, en plus !!! On les autorise à dormir où ils veulent... Quels égoïstes... Ils ne pensent qu'à eux. Ils s'en foutent des gens qui travaillent et qui leur souhaitent un bon Noël... C'est pour nous donner mauvaise conscience ?...
Comment ça, il ne bouge plus ?..
 
Mais c'est vrai, ça... Il est mort...
Ben... Finalement... J'crois qu'c'est pas de sa faute s'il n'a pas répondu...
Je crois que j'ai honte, d'avoir dit ça... Je pense que je suis égoïste... J'ai à manger... j'ai un logis où j'ai bien chaud... J'ai des enfants qui m'entourent... J'ai tout ce qu'il me faut... Enfin... Beaucoup plus que lui...
Et lui, il est mort... Dans mon indifférence... Sous mes quolibets...
Lui, il va rester là comme un chien, comme des milliers d'autres... pourtant, il est Français comme moi, mais avec moins de chance que moi ! Pendant que je vais aller donner un euro à la messe pour soulager ma conscience. Pour me persuader que je suis un bon citoyen, un homme normal, plein de ma légitimité à avoir tout ce que j'ai, pendant qu'eux... n'ont rien... 
         
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30 décembre 2022

C’était le 21 février 2005. Plus de dix-sept ans déjà !

GSM

Écrit le 23 février 2012
 
Que n’es-tu encore là ? C’est à la période de ma vie où je te comprends enfin, où j’aurais le plus besoin de parler avec toi, que je ne peux plus le faire.
Comment as-tu géré la séparation avec tes enfants ? Combien tu souffrais à chaque fois que nous partions ? L’inquiétude que tu avais pour notre santé et notre réussite ?
 
J’ai mille questions à te poser, mais tu n’es plus là. Toi, le roc, l’icône, en qui j’avais une foi immuable, une confiance absolue.
Je ne t’ai pas vu vieillir. Tu m’as dit en 2004 «  Tu vois, cette fois le bon Dieu ne sauvera pas ma vie une troisième fois. Pour moi, c’est bientôt l’heure du départ ».
J’ai hypocritement répondu « Mais non Papa »… Que ne t’ai-je pas serré dans mes bras ? Que ne t’ai-je dis « Tu me réserveras une place là haut mon Papa », plutôt que de nier une évidence que tu étais prêt à affronter…
 
Mais ce 21 février 2005, à vingt heures et 17 à 20 minutes, j’ai senti ton âme qui s’envolait. Je sais depuis ce jour, que tu es éternel. Je sais que je te reverrai. Et même si tu me manques maintenant, même si tes conseils et ta sagesse me font défaut, je sais que nous nous reverrons bientôt.
 
Mon Papa, tu es aux cieux ;
Que ton nom soit sanctifié ;
Que ton repos soit éternel ;
Que tes conseils me parviennent du haut de ton ciel.
Donne-moi aujourd’hui ta force pour demain.
Pardonne mes offenses et apprends-moi à pardonner à ceux qui m’ont offensé... (Je sais que tu ne sauras pas et moi non plus)...
Ne me laisse pas succomber à la tentation.
Et délivre-moi du mal.
Je t’aimerai toujours,
Mon Papa.
       
29 décembre 2022

Mort de mon héros (21 février 2005)

GSM

Écrit le 27 décembre 2009.
 
Le lendemain, la famille était rassemblée autour du lit, dans la chambre 26 de l’hôpital.
Il y avait la mère dans sa chaise roulante, qui regardait le sol et semblait n’exprimer aucun sentiment, le fils ainé, la fille et la petite fille…
Seul manquait le plus jeune des fils, qui était sur l’autoroute blanche de la neige tombant à gros flocons…
 
La fille s’approcha de sa mère par derrière et se mit à l’accuser de ce qui arrivait, à la culpabiliser de ne pas pleurer et elle se mit à secouer le fauteuil roulant en scandant ses mots qui devenaient bientôt des cris de haine…
 
Le fils qui s’était contenté, avec l’aide de sa nièce, d’essayer de lui dire de se calmer et de respecter la solennité de l’instant, attrapa sa sœur et lui envoya une paire de gifles magistrales…
 
Sa sœur continua un moment ses vomissements de haine mais sans toutefois secouer la mère qui s’était mise à pleurer…
 
Puis le silence revint peu à peu… Chacun parlait en chuchotant devant l’homme qui respirait faiblement, les yeux fermés et la bouche ouverte… Chacune de ses inspirations de plus en plus faibles était ponctuée de graillonnements…
 
Le médecin de garde expliqua que l’eau avait envahi les poumons…
 
Soudain, il y eut un moment comme magique, comme surnaturel… Ils se regardèrent tous les uns les autres, sans comprendre ce qui se passait. Un peu comme si la tristesse avait disparu, comme s’ils étaient ailleurs, dans un autre contexte, sans mort qui plane, dans la vraie vie…
 
Puis, après ce bref instant, ils revinrent à eux, ils scrutèrent leur mari, leur père, leur grand-père…
 
L’ainé soudain, pointa son index tremblant : « Il ne respire plus ! ».
Sa cadette tenta de capter le souffle, puis de prendre le pouls, en vain.
« Papa est mort ». Il était 20h17. C'était le lundi 21 février 2005…
 
Il alla prévenir les infirmières, puis revint. Il lui semblait que ses jambes ne le portaient plus…
Il s’était pourtant préparé depuis longtemps à cette échéance fatale. Il ne comprenait pas pourquoi cela faisait pourtant si mal…
Tous pleuraient à chaudes larmes, sauf la mère qui était triste, mais sans larme et contemplait le sol, résignée sur 58 ans de vie commune qui s’achevaient…
 
Son téléphone vibra, il le sortit de la poche et répondit. C’était son frère, qui lui déclara glisser sur la neige de l’autoroute et lui demanda comment leur père allait…
Il fit un énorme effort sur lui-même pour maitriser le ton de sa voix et lui répondit que tout allait bien, de ne pas se presser, de rouler en toute sécurité…
 
Il raccrocha en espérant que son petit-frère lui pardonnerait ce mensonge…
 
Sa sœur enleva l’alliance du père mort et la donna à leur mère. La mère insista pour la donner au fils ainé…
 
Il la porte toujours, depuis ce si triste soir…
         
27 décembre 2022

Mémoires et radotages (450) – Question sans réponse ? Voici ma réponse !

 

 

GSM

Écrit le 26 décembre 2022

Mon petit freuze, tu m’as demandé il y a quelque temps, pourquoi j’écrivais tout cela et à quoi cela servait…

J’avoue que je n’ai pas su te répondre… Mais à la réflexion, il y a sans doute une cause ou des causes qui me poussent à le faire…

Il est probable que certaines mésaventures remontent à la surface et créent un besoin d’exorciser leur souvenir en en parlant… Et dans l’autre sens, j’ai besoin d’évoquer les souvenirs soit merveilleux, soit jubilatoires qui aident à exorciser les mauvais souvenirs, afin de les neutraliser…

Car, même si on a supporté comme on a pu les vacheries de la vie, dont l’origine est toujours humaine… en prenant de l’âge, alors qu’on croyait les avoir évacués, les traumatismes reviennent comme des cicatrices non refermées…

Alors si cela ne sert pas à grand-chose pour les tiers qui lisent ou écoutent, cela sert pour soi-même d’écrire ou bien de dire…

Le problème est plutôt dans l’expression orale que dans celle écrite ! En effet, avec l’âge, la narration verbale devient plus souvent une sorte de radotage (d’où le titre de chaque chronique). Ces propos gênent l’interlocuteur qui est lui, dans le présent immédiat et n’a que faire de ces évocations totalement hors de propos, puisqu’elles n’ont trait à rien de la situation présente… Ceci, sans compter les redondances de la narration verbale qui se crée au fur et à mesure, sans construction, sans correction…

Par contre lorsque les évocations sont écrites, elles sont plus construites, plus réfléchies et n’interfèrent jamais avec les propos d’autrui, puisqu’il n’y a pas de dialogue, d’autant que autrui n’est pas obligé de lire ni de répondre, ni même d’avoir une opinion…

Voilà mon petit freuze ma réponse telle que j’aurais pu te la faire si j’avais été un brillant homme de lettres, un personnage politique, ou un philosophe à l’esprit affûté et rapide dans l’élaboration de sa réponse…

Bisous, mon petit freuze.

       

 

20 décembre 2022

Mémoires et radotages (449) – Amitié, inimitié, le fossé est bien mince

 

 

GSM

Écrit le 20 décembre 2022

Dans l’amitié, il y a le mot amour, disais-je il y a encore peu d’années… Mais "à-mitié", c'est-à-dire à moitié, dirais-je aujourd’hui… Qu’est-ce que l’amitié ? Existe-t-elle vraiment ou bien est-ce un piège ?

Il y a des gens auxquels on se raccroche, par sympathie… Il y a le sourire commercial dans le magasin, mais qui n’existe plus une fois dans la rue… L’amitié est souvent très décevante…

Elle est comme l’amour, qui ne dure pas forcément non plus…

Et un jour, l’ami présomptif disparaît, parfois en prévenant, parfois en ne prévenant pas et là, on ne comprend pas… On se dit que quelqu’un a peut-être médit et inventé quelque "menterie" afin de nuire, par jalousie, ou par méchanceté, à une amitié qui le dérange…

Et cela peut-être tant d’autres raisons diverses et variées… Après tout la tromperie est partout dans ce monde…

Il ne faut pas s’en alarmer, même si c’est dur à digérer… Un de perdu, dix de retrouvés dit la sagesse populaire, pas très regardante sur les exagérations !

Nous continuons notre chemin… après tout les amitiés ne sont pas garanties et nous ne pouvons pas déposer de réclamation !

Alors, favori un jour, chassé de la cour le lendemain, il nous suffit de ne pas trop prendre au sérieux des amitiés dont on ne sait pas si elles en sont vraiment…

Rabattons-nous sur les vrais amis ! Ils sont certes rares et c’est pourquoi ils ont tant de valeur !

Après tout, les vrais amis sont faciles à reconnaître, alors je me demande pourquoi les faux amis sont si difficiles eux, à identifier ?

C’est peut-être parce que notre subconscient cherche à tout prix à voir le meilleur dans l’autre, situation qui est des plus confortables et des plus rassurantes… mais des plus "piégeantes" !

Mettons nos œillères et poursuivons notre chemin sans regarder les sourires ni les grimaces de tous les Pierrots et Arlequins !

Pauvre Rutebeuf

         

 

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15 décembre 2022

30 septembre 2007 - G.H.Q. - London Centre tactique et stratégique

GSM

 London, September 30, 2007

(Entrée de Al Winston Chur-zandeau-chill)

- Good Morning Sir !

- Yes ! And so I do !

(Le vieux a encore l'air en rogne aujourd'hui !)

- Alors vous avez eu toute la nuit pour faire le point précis. Tell me what you know and quickly !

- Sir, comme vous le savez, nous avons encerclé toutes les poches de graisse et les avons coupées de leur commandement : L'APPETIT.

Nous avons éliminé 200 000 milligrammes de graisse. Nous sommes revenus à 79,8 Kg !

- Damned ! Vous m'aviez annoncé 1 000 000 de pertes chez l'ennemi hier soir ! What's appened ?

- Sir, l'attaque fut terriblement éprouvante. 11,5 km au lieu de 10. Une chaleur intense. During the night, le corps (d'armée) se désaltéra, très abondamment tant il était assoiffé. Et je dois d'avouer, à ma grande honte, qu'il mangeât 5 prunes.

- Of course ! Rien que nous ne connaissions déjà. Je vous ai répèté 1000 fois que les aliments ingérés profitent à l'ennemi, qui se renforce à nos dépends.

Today, it's Sunday ! Vos Cellules n'auront pas à fournir l'effort de la veille !

Votre mission est de maintenir un encerclement total des poches de résistance graisseuses et d'empêcher tout contact terrestre, corporel, nerveux, lymphatique, artériel, radio, ou même internet des poches graisseuses ennemies avec leur commandement en chef.

Seul, moi, je serai en contact avec canalblog.com dont je connais le code !

De plus les cellules de votre corps (d'armée) ne devront ingérer aucun aliment extérieur. Vos unités devront se nourrir exclusivement avec les réserves de graisse abandonnées par l'ennemi pendant son repli.

Messieurs, il vous faudra tenir sur place !

- Sir ! Yes Sir !

 

Ce n'était qu'un rêve idiot, comme d'habitude...

        

13 décembre 2022

Mémoires et radotages (251) – Noël, bonheur des enfants et des parents


GSM

Écrit le 21 décembre 2019

Ah, mes petits garçonnets !... Il est vrai qu’ils ont, sans pour autant être des anges, des qualités formidables : Tendresse, fidélité en amitié, droiture, honnêteté… Et penser à eux, c’est pour moi, avoir un grand moment de bonheur et oublier la morosité d’une vie sans intérêt et sans utilité… Alors, je repense à eux quand ils étaient petits, quand nous étions tous réunis et que j’ai vécu et que nous avons tous vécu, ces moments de pure joie, alors que les soucis de l’avenir n’existaient pas et que la société n’était pas encore devenue un enfer…

Quel meilleur moment que celui de Noël, où les gamins à peine levés, se précipitaient pour déballer leurs cadeaux…

 

 

Des bouffées de bonheur m’envahissent alors et tel un paradis artificiel, je plane pendant quelques instants, dans une félicité sans borne...
 

  
Que reste-t-il d'autre que le souvenir, arrivé à ce point déclinant de ce qui s'appelle la vie ?
        
11 décembre 2022

Mémoires et radotages (448) – Le dico du Macron pour les nuls

 

 

GSM

Écrit le 11 décembre 2022

A l’origine du Macronisme était le « et en même temps » ! Toute l’existence de la Macronie tient dans cette expression. Sans elle, il n’y aurait pas eu de Macron au pouvoir, pas eu suffisamment de voix pour l’élire, pas eu de transfuges aux dents longues venus de toutes les oppositions pour le rejoindre, pas eu la plus grande escroquerie présidentielle depuis Sarkozy !

Comment expliquer l’importance de cette expression ? Je vais tâcher de faire simple en prenant des exemples :

- Je dis blanc et en même temps je dis noir.

- Je promets et en même temps, je fais le contraire.

- Je rallie la sympathie de l’opposition et en même temps, je satisfais seulement ma majorité.

- Je fais des annonces et en même temps, elles ne seront pas suivies d’effets.

- Je m’allie avec des minorités et en même temps, avec d’autres minorités qui ne peuvent pas se supporter.

Alors concrètement cela donne entre autres :

- Je m’oppose à l’immigration et en même temps, je fais entrer les migrants à portes grandes ouvertes.

- Je fais une loi et en même temps, je ne fais pas le décret d’application ou bien une autre loi qui rend la première inapplicable.

- Je dis que j’expulse et en même temps, je ne fais rien pour débloquer le système qui empêche les expulsions.

- J’exprime ma très forte volonté de construire des centrales nucléaires et en même temps, je ne donne aucun ordre, aucune loi de programmation, aucun crédit pour ce faire.

- Je promets une bonne gestion de l’énergie avec la guerre en Ukraine comme prétexte et en même temps, je ravis mes chouchous, les écolos, en mettant en place une décroissance promise.

Alors il serait temps, que les Français, voient enfin ce qui est réellement exécuté, les actes réels commis par ce régime autoritaire (puisqu’il agit contre la majorité des Français), et ils comprendront que Macron est bien pour la décroissance, pour la disparition des Français, qu’il est woke, extrêmement dangereux pour notre pays, très docile avec les Ricains et le libéralisme et que les aides financières octroyées aux pauvres sont largement inférieures à la régression de leurs moyens financiers, et que les riches n’ont jamais autant gagné d’argent qu’actuellement ! Il ne faut plus écouter les promesses, mais connaître les actes réellement éxécutés

A bas le « Et en même temps » et Macron !

Et vive la France !

       

 

10 décembre 2022

Commentaires des lecteurs de Boulevard Voltaire

9 décembre 2022

Mémoires et radotages (447) – Friendly Persuasion – Retour vers le passé

 

GSM

Écrit le 09 décembre 2022

Je voulais parler de ces problèmes économiques et de leur enchevêtrement complètement voulu, comme une aubaine, avec une guerre Russo-Ukrainienne qui n’est finalement qu’un prétexte… Mais, étant donné qu’à chaque fois que j’aborde un sujet sur lequel les évènements me donnent raison un peu plus tard, je constate si peu de lectures, que je me dis que mon bla-bla n’intéresse que moi… Mes démonstrations et mes pronostics, je les remets dans ma poche, car aujourd’hui j’ai cet air qui me trotte dans la tête et qui ne concerne que moi :

 

Friendly Persuasion (Thee I Love) 1956 :

https://youtu.be/tEPxtdYwuCM

Cet air de 1956 me remplit la tête et fait ressurgir des souvenirs de l’époque, non forcément en relation avec cette musique pleine de sentiments et de charme…

Je revois mon père qui, à Nice, chaque année après notre retour de Cochinchine, avait une réplique de malaria… Il restait une journée complète au lit avec beaucoup de fièvre, il tremblait de tous ses membres… Et le lendemain, c’était fini, jusqu’à la fois suivante… Heureusement ces crises se sont espacées et ont disparu avec les années…

Puis mon cerveau vagabonde sur "avant"

Je me revois dans cet hôpital de Saïgon où j’ai passé deux longues périodes, avec le ver solitaire et ensuite la dysenterie, j’étais tout maigre… je revois mes parents qui venaient me voir chacun deux fois par jour… Je nous revois à trois sur la moto Peugeot de Papa, allant pique-niquer au cap Saint Jacques, en passant par les plantations d’hévéas majestueuses…

Je revois les deux fois où je suis allé au cinéma avec mes parents, pour voir « Le Roi et moi » et pour « Peter Pan »…

Je revois ces pluies de la mousson qui s’évaporaient aussi vite qu’elles s’étaient déclenchées…

Je revois mon père les trois dernière nuits avant notre retour en France, monter sur le toit pour voir la direction d’où venaient les balles traçantes des Viêt-Minhs…

Je remonte encore… Papa avait tout vendu pour partir en Indochine… Il avait été obligé de donner notre chienne Diane, à un de ses amis… J’avais beaucoup pleuré… A notre retour, deux ans après, mon père a appris que notre chienne s’était laissé mourir… Mais quoi, les animaux étaient interdits en Asie, et puis elle aurait vite été mangée par les autochtones… Je ne l’ai su que bien longtemps après…

Dès notre retour, nous avons tiré le diable par la queue : Camping pendant des mois, puis emménagement dans une remise à Calèche que mon père a achetée à Nice et transformée petit à petit en logement… Nous avions des caisses en guise de chaises et pas de chauffage… Mais heureusement, il y avait la radio ! Que j’ai pu passer de temps dans une autre dimension à écouter Zappy Max dans « Ça va bouillir », ou bien Raymond Souplex et Jane Sourza dans « Sur le banc »… Et quelle distraction avec la « Famille Duraton »…

Quelle émotion, le jour du Noël de mes sept ans… Je n’avais pas dormi, pour voir si le père Noël existait ou pas, comme le prétendaient des copains de classe… C’est cette nuit là, que j’ai cessé d’y croire, mais je me suis mis à sangloter tout le reste de la nuit, parce que c’était eux, mes parents si pauvres, qui achetaient ces cadeaux et non un père Noël bienfaiteur bénévole et riche… Quels parents formidables j'avais !

La musique est finie et le passé avec… jusqu’à la prochaine fois…

       

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