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zalandeau
31 janvier 2023

Michel Onfray - Retraites - Guerre mondiale - Traité de Lisbonne - Gilets Jaunes

GSM

 

 


 

De très bonnes réflexions...

Le 26 janvier 2023

     

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30 janvier 2023

Roy Orbison - "Ooby Dooby"

GSM

 

 


 

 

29 janvier 2023

Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

GSM

 

Sur passeport santé en accès totalement libre

Home / Actualités / Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

Jan 22, 2016 / par Pierre M.

Des chercheurs de l’Institut Karolinska en Suède viennent d’identifier, chez des rats diabétiques de type 2, des altérations dans un groupe de neurones intervenant dans l’olfaction. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certains patients diabétiques de type 2 présentent des troubles olfactifs, et permettre le développement de nouvelles molécules thérapeutiques.

Home / Actualités / Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

Jan 22, 2016 / par Pierre M.

Des chercheurs de l’Institut Karolinska en Suède viennent d’identifier, chez des rats diabétiques de type 2, des altérations dans un groupe de neurones intervenant dans l’olfaction. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certains patients diabétiques de type 2 présentent des troubles olfactifs, et permettre le développement de nouvelles molécules thérapeutiques.

 

Les liens entre diabète et maladie d’Alzheimer sont maintenant établis. Les conséquences du diabète sur l’élasticité des vaisseaux sanguins, et les troubles cardiaques associés au diabète de type 2 sont des facteurs de risques reconnus de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, les personnes diabétiques présentent davantage de risque de développer cette maladie neurodégénérative (3).

 

Un des symptômes de la maladie d’Alzheimer est une baisse de l’olfaction. Or, ce type de trouble est également fréquemment observé chez les patients diabétiques. En effet, des études cliniques ont montré que certains patients diabétiques présentent une augmentation du seuil de détection des odeurs, une diminution de la capacité à distinguer différentes odeurs et un risque plus grand de développer une anosmie (perte partielle ou totale de l’odorat) (4). Cette diminution des capacités olfactives pourraient donc être un marqueur précoce du développement d’une maladie neurodégénérative.

 

Par ailleurs, des recherches récentes montrent un rôle de l’insuline dans la modulation de la perception des odeurs (5). Dès lors, une résistance ou une déficience en insuline pourraient être des facteurs importants dans l’installation de ces troubles olfactifs.

 

Les neurones responsables de ces troubles n’étaient jusqu’alors pas identifiés. Dans cette étude, les chercheurs suédois, ont tout d’abord détecté une augmentation du stress cellulaire dans des neurones, appelés interneurones, situés dans le cortex rhinal des cerveaux de rats âgés diabétiques de type 2. Le cortex rhinal traite l’information nerveuse venant du bulbe olfactif, est a donc un rôle majeur dans l’interprétation des odeurs perçues.

 

Peut-on prévenir la dégénération de ces neurones ? Les expériences des chercheurs semblent l’indiquer. En effet, l’injection d’une molécule reproduisant l’effet du GLP1 (glucagon-like peptide 1), une hormone stimulant la production d’insuline, permet de contrer la dégénérescence de ces neurones.

 

Cette découverte ouvre ainsi la voie à la recherche et au développement de nouvelles molécules qui permettront de lutter contre l’installation des troubles olfactifs chez les personnes diabétiques.

        

 

26 janvier 2023

Blague : Pourquoi faire des complications ?

GSMMerci à Jielleaime pour son envoi

La belle-mère arrive à la maison et trouve son gendre furieux en train de faire ses bagages :

- Mais qu'est-ce qui arrive ?

- Qu'est-ce qui arrive ? Je vais vous le dire !
- "J'ai envoyé un mail à ma femme en disant que je rentrais de voyage aujourd'hui.
- J'arrive chez moi et devinez ce que je trouve ?
- "Votre fille, oui votre fille, ma femme quoi, à poil avec un mec dans notre lit conjugal !
- C'est fini, je la quitte !


- "Du calme" dit la belle-mère !      "Il y a quelque chose de bizarre dans cette histoire"
- "Ma fille ne ferait jamais une chose pareille ! Attends, je vais vérifier ce qui s'est passé".

Quelques instants plus tard, la belle-mère est de retour avec un grand sourire :


- "Je te l'avais dit qu'il devait y avoir une explication simple :
- " Elle n'a pas reçu ton mail !"
         

25 janvier 2023

Maladie de Dupuytren

GSM

Sur Wikipedia


La maladie de Dupuytren ou contracture de Dupuytren est une fibrose rétractile de l'aponévrose palmaire (une membrane située entre les tendons fléchisseurs et la peau). Elle entraîne une rétraction et une flexion progressive et irréductible des doigts. L'étiologie est inconnue, l'atteinte est souvent bilatérale, les tendons fléchisseurs des doigts sont indemnes, ce ne sont pas eux qui se rétractent. Elle a été décrite en 1831 par le baron Dupuytren, chirurgien à l'Hôtel-Dieu de Paris. Le traitement classique était chirurgical, le traitement de choix actuel devient l'aponévrotomie percutanée.
 

Épidémiologie

 
La prévalence est comprise entre 0,6 et 31,6 % et augmente avec l'âge1.
 

Anatomie

 
La fibrose entraîne la transformation de l'aponévrose palmaire et digitale et aboutit à la formation de brides fibreuses :
 
  • les brides palmaires entraînent une flexion des articulations métacarpophalangiennes ;
  • les brides digitales (l'atteinte digitale pure est rare) entraînent une flexion des articulations interphalangiennes proximales et parfois distales.
 
Ces brides s'associent à des nodules sous-cutanés et à des ombilications cutanées.
 
Les doigts les plus fréquemment touchés sont par ordre de fréquence décroissante : D4, D5, D3, D1, D2.
 

Lésions histologiques

 
Les coupes histologiques au niveau de l'aponévrose palmaire montrent l'existence d'un tissu collagène de type III le collagène du tendon étant normalement de type I
 
Sans entrer dans les études au microscope électronique, il faut retenir qu'il existe deux lésions distinctes :
 
  • l'épaississement nodulaire de haute densité cellulaire ; de très nombreux fibroblastes et fibrocytes sont enclos dans un riche réseau de fibres collagènes avec une hypervascularisation locale ;
  • l'épaississement aponévrotique lamellaire de faible densité cellulaire ; de rares fibrocytes (appelés dans le tendon ténocytes) existent entre les fibres collagènes.

Causes et facteurs de risque

 
La cause de la maladie de Dupuytren reste toujours inconnue de nos jours. De nombreux facteurs ont été incriminés, tels que l’épilepsie, le diabète3, le travail manuel4, l’alcool5, le tabagisme6, etc. En fait, il s'agit essentiellement de corrélation, sans preuve formelle de causalité. Il est toutefois recommandé de rechercher systématiquement un diabète éventuel devant une maladie de Dupuytren.
 
La seule chose établie avec certitude est l’existence d’un facteur génétique. Exceptionnelle chez les Asiatiques et les Africains, la maladie de Dupuytren survient seulement chez les sujets blancs, européens du nord (Islande, Scandinavie, Russie, Angleterre) et chez leurs descendants, en particulier dans les pays d'émigration britannique (Canada, États-Unis, Australie). Les invasions des Vikings restent le facteur prédominant de la répartition de la maladie dans le monde, et les patients atteints ont d’ailleurs très souvent les yeux bleus ! De plus, au moins 10 % d’entre eux ont des membres de leur famille atteints par l'affection. Mais cette notion est très souvent inconnue du patient. Plusieurs mutations favorisantes ont été identifiées7, la plupart codant pour des protéines de type Wnt8.
 
Elle est plus rare chez la femme et l'atteinte y est plus tardive de près de 10 ans9.
 

Diagnostic

 
Il est fait à l'interrogatoire médical et à l'examen clinique et doit être évoqué devant le terrain (homme de plus de 40 ans), un début insidieux et une aggravation progressive, concernant les deux mains.
 
L'examen montre l'apparition dans la paume de la main d'un ou plusieurs nodules siégeant à la base du 4e ou 5e doigt. Ces nodules sont fermes, adhérent à la peau et aux plans profonds. Avec le temps, ils s'allongent et forment des « cordes longitudinales ». Peu à peu apparaît une flexion irréductible des doigts intéressant les deux premières phalanges. Dans les formes graves, la main peut se fermer complètement.
 
L'atteinte est, en règle, non douloureuse, sans autres symptômes associés.
 

Évolution

 
La fibrose s'aggrave progressivement, par contre de manière discontinue avec des poussées successives, l'aponévrose s'épaissit, se rétracte, forme des nodules et adhère aux tendons. L'extension des doigts devient progressivement de plus en plus limitée. L'atteinte prédomine sur les 4e et 5e doigts. Finalement l'extension est impossible, les doigts deviennent totalement fléchis et restent dans cette position, entraînant une impotence fonctionnelle.
 
Il y a quatre stades évolutifs :
 
  • stade 0 : absence de lésion ;
  • stade N : nodules sans rétractation ;
  • Stade I : flexion de 0 à 45° ;
  • stade II : flexion de 45° à 90° ;
  • Stade III : flexion de 90° à 135° ;
  • Stade IV : flexion supérieure à 135°, hyperextension de la 3e phalange sur la 2e, elle-même complètement repliée sur la 1re.
 
La récidive de la maladie est fréquente (50 % des cas).
 

Traitement

Traitement chirurgical

 
L'indication de l'intervention est porté sur l'évolution et la présence d'une flexion permanente d'une articulation métacarpo-phalangienne de plus de 30° ou d'une articulation inter phalangienne.
 
Le traitement chirurgical classique de la maladie de Dupuytren est l'aponévrectomie, c'est-à-dire l'exérèse chirurgicale de l'aponévrose palmaire moyenne. Dans cette maladie, les tendons ne sont pas touchés. Dans les cas où le flessum (flexion permanente des doigts) est important, l'extension obtenue en per-opératoire entraîne une perte de substance cutanée qui peut nécessiter la réalisation d'un lambeau de couverture ou d'une greffe de peau. Il est également possible de laisser l'incision opératoire ouverte et d'attendre la cicatrisation par la mise en place de pansements gras. Cette intervention nécessite donc un suivi régulier pour changer les pansements pendant la cicatrisation avec des exercices pour que les doigts retrouvent leur mobilité totale. Le temps de guérison par cette méthode est d'environ un mois où le patient ne pourra pas utiliser pleinement ses mains.
 
L'aponévrotomie percutanée, ou fasciotomie, peut être utilisée en cas de bride palmaire unique. Le geste se fait en ambulatoire, après anesthésie locale ou loco-régionale, l'opérateur libère le tendon à l'aide du biseau d'une aiguille glissée sous la peau. Et par des flexions et extension du doigt fait rompre totalement la bride fragilisée par l'acte. Cet acte doit être effectué par un praticien très spécialisé. Il n'est pas obligatoire de le faire au bloc opératoire (bien que cela soit fortement conseillé) mais cela demande une bonne connaissance de la technique. À court terme, les résultats sont comparables à ceux de l'aponévrectomie11. Cette méthode présente cependant un risque important de récidive (85 % à cinq ans) car les brides ne sont que sectionnées sans être enlevées. Il y a aussi un risque de sectionner un nerf ou un tendon en sectionnant la bride à l'aveugle avec le biseau de l'aiguille.
 
En cas de récidives multiples, et devant l'échec du traitement (aponévrectomie), on peut être amené à proposer l'amputation du doigt concerné ou la réalisation d'une arthrodèse raccourcissant de l'articulation inter-phalangienne proximale.
 

Risques des traitements chirurgicaux

 
En ce qui concerne les risques du traitement chirurgical, il faut distinguer :
  • le risque de récidive de la maladie de Dupuytren et/ou le risque de son extension à d’autres doigts. Ce risque est permanent et imprévisible, lié à la nature inconnue de la maladie ;
  • l'absence d’amélioration du déficit d’extension, qui est d’autant plus fréquente que la maladie est évoluée ou qu’il s’agit d’une forme digitale pure ;
  • les complications proprement dites de l’intervention sont :
    • surtout l'imprévisible et désespérante algodystrophie, possible dans 10 à 30 % des cas,
    • la contusion ou la blessure d’une branche nerveuse sensitive d’un doigt, toujours possible, avec selon les cas des fourmillements, un engourdissement ou une insensibilité plus ou moins complète de la moitié correspondante du doigt. Ces signes peuvent être transitoires ou définitifs,
    • souffrance ou nécrose plus ou moins complète de la peau malade décollée lors de l’intervention, qui n’est plus assez vascularisée, ou nécrose d’une greffe de peau. Le traitement est alors celui d’une perte de substance cutanée (le plus souvent par cicatrisation spontanée sous pansements gras, ou parfois par réintervention pour greffe et/ou lambeau),
    • raideur articulaire définitive d’un doigt,
    • nécrose totale du doigt par insuffisance artérielle, pouvant conduire à son amputation,
    • complications chirurgicales non spécifiques, à vrai dire rares dans cette intervention : hématome, infection, lâchage de sutures, paralysie sous garrot pneumatique, etc.
 
Pour le cas de l’aponévrotomie, cette méthode simple mais aveugle comporte un risque important de sectionner les nerfs sensitifs du doigt. D’autre part, elle laisse en place les tissus malades, qui ne sont que sectionnés.
 

Traitement non chirurgical

 
Les traitements non chirurgicaux sont réservés aux échecs et aux contre-indications à la chirurgie. Certaines équipes utilisent la radiothérapie avec un certain succès. L'injection locale de collagénase réduit les contractures et améliore la mobilisation des doigts.
 
Le traitement avec collagénase de Clostridium histolyticum est un traitement injectable qui est appliqué avec succès dans plusieurs pays comme les États-Unis, le Canada, etc. Les risques de traitement sont minimes et les résultats très positifs.
 
En février 2010, l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (US Food and Drug Administration ( FDA)) a approuvé la collagénase injectable extraite de Clostridium histolyticum pour le traitement de la maladie de Dupuytren. Le traitement est commercialisé sous la marque Xiaflex.
 
En février 2011, le Comité des médicaments à usage humain de l'Agence européenne des médicaments a approuvé la préparation pour l'utilisation en Europe. Il est commercialisé sous la marque de Xiapex.
 
En avril 2012, Santé Canada a approuvé la collagénase injectable extraite de Clostridium histolyticum pour le traitement de la maladie de Dupuytren. Le traitement est commercialisé sous la marque Xiaflex.
      
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24 janvier 2023

Macron

 

GSM

Une petite blague en passant... (Merci à Jielleaime pour son envoi)

Emmanuel effectue une visite d'état en Israël. Alors qu'il est à Jérusalem, il meurt d'une crise cardiaque
Les israéliens disent aux diplomates Français qui l'accompagnent :
- " Vous pouvez le rapatrier chez vous pour 50 000 € ou vous pouvez
l'enterrer ici pour 100 €. "
Les diplomates Français en discutent en aparté pendant quelques
minutes. Ils répondent aux Israéliens qu'ils veulent rapatrier Emmanuel à la maison.

Les Israéliens surpris questionnent:
- « Pourquoi voulez-vous dépenser 50 000€ pour le rapatrier, alors
qu'avec seulement 100 € il pourrait être enterré ici en Terre Sainte? »

Les diplomates français répondent:
- « Jadis, un homme est mort ici, a été enterré ici, et trois jours plus tard,
il est ressuscité !

Nous ne pouvons pas prendre un tel risque !!!

         

 

23 janvier 2023

L'essentiel sur le cancer de la prostate

GSM

En accès libre sur :

 

https://www.roche.fr/fr/patients/info-patients-cancer/comprendre-cancer/diagnostic-cancer-prostate-psa.html

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme. Il survient le plus souvent chez des hommes âgés : 66 % des cancers de la prostate apparaissent chez les hommes âgés de 65 ans et plus. Il est exceptionnel avant 50 ans. La principale caractéristique de ce cancer est son évolution généralement lente, sur plusieurs années.

 

Environ 50 000 nouveaux cas de cancer de la prostate sont estimés en France chaque année. On remarque un risque accru de cancer de la prostate en cas d’antécédents familiaux multiples (au moins deux proches touchés), ou en cas de cancer de la prostate apparu chez un parent jeune (avant 45 ans). Le risque de développer un cancer de la prostate n’est pas influencé par le fait de souffrir d’un adénome, qui est une tumeur bénigne de la prostate.

 

Existe-t-il un dépistage ?

Les autorités sanitaires ne recommandent pas de dépistage systématique du cancer de la prostate par le dosage du PSA. À l’heure actuelle, il n’existe pas de preuves qu’un dépistage permettrait de réduire la mortalité liée à ce cancer.

 

Cependant, un dépistage individuel par un dosage du PSA ou un toucher rectal peut-être réalisé si votre médecin traitant le juge nécessaire.

 

 

 

 

 

Les signes physiques qui alertent

Il est fréquent que le cancer de la prostate n’occasionne aucun signe physique, surtout au début de sa croissance, car il se développe généralement en périphérie de la prostate et ne gêne donc pas le passage de l’urine à travers l’urètre. Sa découverte est donc parfois totalement fortuite à l’occasion d’un bilan de santé par exemple.

 

Lorsque la tumeur vient à comprimer l’urètre, des symptômes du cancer de la prostate tels qu’une difficulté à uriner, un besoin de pousser, des envies fréquentes d’aller uriner, ou des douleurs en urinant peuvent survenir. Mais attention, la présence de ces signes chez l’homme traduit bien plus souvent la présence d’un simple adénome bénin que la présence d’un cancer.

 

Comment est établi le diagnostic ?

En cas de suspicion de cancer de la prostate, le médecin effectue toujours en premier lieu un toucher rectal visant à palper la prostate et détecter d’éventuelles irrégularités ou une consistance modifiée.

 

On effectue aussi une prise de sang pour connaître le taux de PSA qui est un marqueur de pathologie prostatique. Si ce taux est élevé ou que sa progression est rapide il faut soupçonner un cancer, mais attention là aussi, car un taux élevé ne témoigne pas forcément

 

d’un cancer. En effet le taux de PSA peut être augmenté pour diverses autres raisons : un toucher rectal ou un rapport sexuel récents, un adénome prostatique ou encore une prostatite. À l’inverse, un taux de PSA normal n’exclut pas la présence d’un cancer.

 

Si la suspicion se confirme, une échographie transrectale (sous anesthésie locale) est alors effectuée dans le but de réaliser des biopsies de la prostate (à l’aide d’une aiguille) qui seules permettent de poser avec certitude le diagnostic de cancer. Selon les besoins, différents examens comme un scanner, une IRM ou une scintigraphie osseuse peuvent être ensuite pratiqués pour préciser une éventuelle extension de la maladie.

 

Les principes du traitement

Dans certains cas, aucun traitement n’est envisagé dans un premier temps, et une simple surveillance régulière est mise en place du fait de l’évolution lente de la maladie. Dans les autres cas, un ou plusieurs traitements du cancer de la prostate combinés peuvent être envisagés, toujours en fonction de chaque situation. Le traitement est toujours adapté à l’état de santé général, à l’âge et aux degrés d’extension et d’agressivité de la maladie. Selon les cas, les traitements proposés peuvent avoir pour objectif :

 

  • de guérir du cancer en cherchant à détruire la tumeur ;
  • de contenir l’évolution de la maladie ;
  • de traiter les symptômes afin de vous assurer la meilleure qualité de vie possible.

 

Les différents traitements utilisés dans le cancer de la prostate comprennent :

 

  • la chirurgie ;
  • la radiothérapie ;
  • l’hormonothérapie ;
  • et plus rarement la chimiothérapie.

Certains centres proposent également de nouvelles techniques comme le traitement par ultrasons ou la cryothérapie. En cas de métastases on a fréquemment recours à un traitement par hormonothérapie, ou à une chimiothérapie.

 

  • La chirurgie consiste en une ablation totale de la prostate. Il peut s’agir d’une chirurgie classique sous anesthésie générale ou péridurale, ou encore d’une intervention par cœlioscopie ou endoscopie. La chirurgie occasionne fréquemment des effets secondaires néfastes : le risque de trouble de l’érection en particulier est relativement important. Il est lié à une lésion au cours de l’intervention des nerfs qui contrôlent l’érection. Une incontinence urinaire peut également apparaître après l’intervention mais ces fuites urinaires sont souvent transitoires et disparaissent habituellement quelques semaines après l’intervention.
  • La radiothérapie peut s’effectuer par voie externe à travers la peau, ou par voie interne. On parle alors de curiethérapie. Celle-ci consiste en une implantation de petits grains radioactifs dans la prostate. La radiothérapie externe peut entraîner un risque d’inflammation du rectum et de trouble de l’érection 12 à 18 mois après le traitement. La curiethérapie entraîne parfois quant à elle des infections urinaires, des dérangements intestinaux et des troubles de l’érection qui disparaissent cependant à court terme.
  • Le traitement par ultrasons concerne les hommes de plus de 75 ans chez lesquels on détecte un cancer localisé et peu agressif. Les ultrasons administrés au niveau de la prostate ont pour but de provoquer une nécrose de la tumeur. Cette technique a l’avantage de n’entraîner aucun effet indésirable.

Quel suivi après un cancer de la prostate ?

Le suivi ultérieur comportera des consultations médicales et des dosages réguliers du PSA afin de détecter une éventuelle récidive. Le rythme du suivi sera évalué par le médecin en fonction de chaque patient. Si une récidive est suspectée, d’autres examens comme des biopsies, un scanner, une IRM ou une scintigraphie pourront à nouveau être réalisés.

 

Lexique

 

  • Adénome : augmentation du volume de la prostate, le plus souvent liée à l’âge, et pouvant entraîner des difficultés à uriner. On parle aussi d’hypertrophie bénigne de la prostate.
  • Biopsie : prélèvement qui consiste à enlever un petit morceau de tissu afin de l’examiner au microscope.
  • Cœlioscopie : exploration d’une cavité de l’organisme à l’aide d’un appareil appelé endoscope. Une opération sous cœlioscopie consiste à réaliser trois ou quatre petites incisions pour introduire des instruments chirurgicaux et un endoscope relié à un écran extérieur. Le chirurgien opère en contrôlant ses gestes sur l’écran.
  • Cryothérapie : traitement local qui détruit les cellules cancéreuses par un froid intense. Guidé par une échographie, le médecin insère des aiguilles dans la prostate au travers de la peau afin de congeler la tumeur entre - 40° à - 60 °C.
  • Sous l’action du froid, les cellules cancéreuses se rompent et meurent.
  • Endoscopie : manipulation réalisée à l’aide d’un instrument composé d’un tube muni d’un système optique et parfois d’instruments chirurgicaux.
  • Hormonothérapie : traitement du cancer qui vise à réduire ou à empêcher l’activité ou la production d’une hormone susceptible de stimuler la croissance d’une tumeur cancéreuse.
  • IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) : technique d’examen qui consiste à créer des images précises d’une partie du corps, grâce à des ondes (comme les ondes radio) et un champ magnétique (zone dans laquelle l’effet d’un aimant se fait sentir). Pendant l’examen, l’injection d’un produit de contraste peut être nécessaire pour améliorer la qualité de l’image.
  • Prostatite : inflammation de la prostate.
  • PSA (abréviation de l’anglais Prostatic Specific Antigen) : Substance libérée dans le sang par la prostate. Une prise de sang permet de déterminer sa concentration qui se mesure en nanogrammes par millilitre (ng/ml).
  • Scanner : examen qui permet d’obtenir des images du corps en coupes fines au moyen de rayons X.
  • Scintigraphie osseuse : examen qui montre des images du squelette. Cette technique d’imagerie utilise des produits faiblement radioactifs non toxiques, des traceurs, qui, une fois injectés, se fixent sur les os et sont repérés sur un écran. Une scintigraphie osseuse permet de contrôler l’absence ou la présence de cellules cancéreuses au niveau des os.
  • Urètre : canal qui part de la vessie et qui permet d’évacuer l’urine à l’extérieur.

                

 

22 janvier 2023

Voiture électrique = Voiture propre ???

 

 

GSM

 

21 janvier 2023

Faut-il des compétences pour être un élu ou un ministre ? Je ne crois pas !

GSM

 

 

 9 x 7 = 76... C'est nouveau, ça vient de sortir !!!

20 janvier 2023

Pays démocratique, avez-vous dit ?

GSM

 

 

 L'humour atténue-t-il l'usage du 49.3 ??? Je ne sais pas... Mais ce député a beaucoup d'humour !!!

   

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