Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert
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Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert
Jan 22, 2016 par Pierre M.
Des chercheurs de l’Institut Karolinska en Suède viennent d’identifier, chez des rats diabétiques de type 2, des altérations dans un groupe de neurones intervenant dans l’olfaction. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certains patients diabétiques de type 2 présentent des troubles olfactifs, et permettre le développement de nouvelles molécules thérapeutiques.
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Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert
Jan 22, 2016 par Pierre M.
Des chercheurs de l’Institut Karolinska en Suède viennent d’identifier, chez des rats diabétiques de type 2, des altérations dans un groupe de neurones intervenant dans l’olfaction. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certains patients diabétiques de type 2 présentent des troubles olfactifs, et permettre le développement de nouvelles molécules thérapeutiques.
Les liens entre diabète et maladie d’Alzheimer sont maintenant établis. Les conséquences du diabète sur l’élasticité des vaisseaux sanguins, et les troubles cardiaques associés au diabète de type 2 sont des facteurs de risques reconnus de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, les personnes diabétiques présentent davantage de risque de développer cette maladie neurodégénérative (3).
Un des symptômes de la maladie d’Alzheimer est une baisse de l’olfaction. Or, ce type de trouble est également fréquemment observé chez les patients diabétiques. En effet, des études cliniques ont montré que certains patients diabétiques présentent une augmentation du seuil de détection des odeurs, une diminution de la capacité à distinguer différentes odeurs et un risque plus grand de développer une anosmie (perte partielle ou totale de l’odorat) (4). Cette diminution des capacités olfactives pourraient donc être un marqueur précoce du développement d’une maladie neurodégénérative.
Par ailleurs, des recherches récentes montrent un rôle de l’insuline dans la modulation de la perception des odeurs (5). Dès lors, une résistance ou une déficience en insuline pourraient être des facteurs importants dans l’installation de ces troubles olfactifs.
Les neurones responsables de ces troubles n’étaient jusqu’alors pas identifiés. Dans cette étude, les chercheurs suédois, ont tout d’abord détecté une augmentation du stress cellulaire dans des neurones, appelés interneurones, situés dans le cortex rhinal des cerveaux de rats âgés diabétiques de type 2. Le cortex rhinal traite l’information nerveuse venant du bulbe olfactif, est a donc un rôle majeur dans l’interprétation des odeurs perçues.
Peut-on prévenir la dégénération de ces neurones ? Les expériences des chercheurs semblent l’indiquer. En effet, l’injection d’une molécule reproduisant l’effet du GLP1 (glucagon-like peptide 1), une hormone stimulant la production d’insuline, permet de contrer la dégénérescence de ces neurones.
Cette découverte ouvre ainsi la voie à la recherche et au développement de nouvelles molécules qui permettront de lutter contre l’installation des troubles olfactifs chez les personnes diabétiques.
Blague : Pourquoi faire des complications ?
Merci à Jielleaime pour son envoi
La belle-mère arrive à la maison et trouve son gendre furieux en train de faire ses bagages :
- Mais qu'est-ce qui arrive ?
- Qu'est-ce qui arrive ? Je vais vous le dire !
- "J'ai envoyé un mail à ma femme en disant que je rentrais de voyage aujourd'hui.
- J'arrive chez moi et devinez ce que je trouve ?
- "Votre fille, oui votre fille, ma femme quoi, à poil avec un mec dans notre lit conjugal !
- C'est fini, je la quitte !
- "Du calme" dit la belle-mère ! "Il y a quelque chose de bizarre dans cette histoire"
- "Ma fille ne ferait jamais une chose pareille ! Attends, je vais vérifier ce qui s'est passé".
Quelques instants plus tard, la belle-mère est de retour avec un grand sourire :
- "Je te l'avais dit qu'il devait y avoir une explication simple :
- " Elle n'a pas reçu ton mail !"
Maladie de Dupuytren
Sur Wikipedia
Épidémiologie
Anatomie
- les brides palmaires entraînent une flexion des articulations métacarpophalangiennes ;
- les brides digitales (l'atteinte digitale pure est rare) entraînent une flexion des articulations interphalangiennes proximales et parfois distales.
Lésions histologiques
- l'épaississement nodulaire de haute densité cellulaire ; de très nombreux fibroblastes et fibrocytes sont enclos dans un riche réseau de fibres collagènes avec une hypervascularisation locale ;
- l'épaississement aponévrotique lamellaire de faible densité cellulaire ; de rares fibrocytes (appelés dans le tendon ténocytes) existent entre les fibres collagènes.
Causes et facteurs de risque
Diagnostic
Évolution
- stade 0 : absence de lésion ;
- stade N : nodules sans rétractation ;
- Stade I : flexion de 0 à 45° ;
- stade II : flexion de 45° à 90° ;
- Stade III : flexion de 90° à 135° ;
- Stade IV : flexion supérieure à 135°, hyperextension de la 3e phalange sur la 2e, elle-même complètement repliée sur la 1re.
Traitement
Traitement chirurgical
Risques des traitements chirurgicaux
- le risque de récidive de la maladie de Dupuytren et/ou le risque de son extension à d’autres doigts. Ce risque est permanent et imprévisible, lié à la nature inconnue de la maladie ;
- l'absence d’amélioration du déficit d’extension, qui est d’autant plus fréquente que la maladie est évoluée ou qu’il s’agit d’une forme digitale pure ;
- les complications proprement dites de l’intervention sont :
- surtout l'imprévisible et désespérante algodystrophie, possible dans 10 à 30 % des cas,
- la contusion ou la blessure d’une branche nerveuse sensitive d’un doigt, toujours possible, avec selon les cas des fourmillements, un engourdissement ou une insensibilité plus ou moins complète de la moitié correspondante du doigt. Ces signes peuvent être transitoires ou définitifs,
- souffrance ou nécrose plus ou moins complète de la peau malade décollée lors de l’intervention, qui n’est plus assez vascularisée, ou nécrose d’une greffe de peau. Le traitement est alors celui d’une perte de substance cutanée (le plus souvent par cicatrisation spontanée sous pansements gras, ou parfois par réintervention pour greffe et/ou lambeau),
- raideur articulaire définitive d’un doigt,
- nécrose totale du doigt par insuffisance artérielle, pouvant conduire à son amputation,
- complications chirurgicales non spécifiques, à vrai dire rares dans cette intervention : hématome, infection, lâchage de sutures, paralysie sous garrot pneumatique, etc.
Traitement non chirurgical
Macron
Une petite blague en passant... (Merci à Jielleaime pour son envoi)
Emmanuel effectue une visite d'état en Israël. Alors qu'il est à Jérusalem, il meurt d'une crise cardiaque
Les israéliens disent aux diplomates Français qui l'accompagnent :
- " Vous pouvez le rapatrier chez vous pour 50 000 € ou vous pouvez
l'enterrer ici pour 100 €. "
Les diplomates Français en discutent en aparté pendant quelques
minutes. Ils répondent aux Israéliens qu'ils veulent rapatrier Emmanuel à la maison.
Les Israéliens surpris questionnent:
- « Pourquoi voulez-vous dépenser 50 000€ pour le rapatrier, alors
qu'avec seulement 100 € il pourrait être enterré ici en Terre Sainte? »
Les diplomates français répondent:
- « Jadis, un homme est mort ici, a été enterré ici, et trois jours plus tard,
il est ressuscité !
Nous ne pouvons pas prendre un tel risque !!!
L'essentiel sur le cancer de la prostate
En accès libre sur :
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme. Il survient le plus souvent chez des hommes âgés : 66 % des cancers de la prostate apparaissent chez les hommes âgés de 65 ans et plus. Il est exceptionnel avant 50 ans. La principale caractéristique de ce cancer est son évolution généralement lente, sur plusieurs années.
Environ 50 000 nouveaux cas de cancer de la prostate sont estimés en France chaque année. On remarque un risque accru de cancer de la prostate en cas d’antécédents familiaux multiples (au moins deux proches touchés), ou en cas de cancer de la prostate apparu chez un parent jeune (avant 45 ans). Le risque de développer un cancer de la prostate n’est pas influencé par le fait de souffrir d’un adénome, qui est une tumeur bénigne de la prostate.
Existe-t-il un dépistage ?
Les autorités sanitaires ne recommandent pas de dépistage systématique du cancer de la prostate par le dosage du PSA. À l’heure actuelle, il n’existe pas de preuves qu’un dépistage permettrait de réduire la mortalité liée à ce cancer.
Cependant, un dépistage individuel par un dosage du PSA ou un toucher rectal peut-être réalisé si votre médecin traitant le juge nécessaire.
Les signes physiques qui alertent
Il est fréquent que le cancer de la prostate n’occasionne aucun signe physique, surtout au début de sa croissance, car il se développe généralement en périphérie de la prostate et ne gêne donc pas le passage de l’urine à travers l’urètre. Sa découverte est donc parfois totalement fortuite à l’occasion d’un bilan de santé par exemple.
Lorsque la tumeur vient à comprimer l’urètre, des symptômes du cancer de la prostate tels qu’une difficulté à uriner, un besoin de pousser, des envies fréquentes d’aller uriner, ou des douleurs en urinant peuvent survenir. Mais attention, la présence de ces signes chez l’homme traduit bien plus souvent la présence d’un simple adénome bénin que la présence d’un cancer.
Comment est établi le diagnostic ?
En cas de suspicion de cancer de la prostate, le médecin effectue toujours en premier lieu un toucher rectal visant à palper la prostate et détecter d’éventuelles irrégularités ou une consistance modifiée.
On effectue aussi une prise de sang pour connaître le taux de PSA qui est un marqueur de pathologie prostatique. Si ce taux est élevé ou que sa progression est rapide il faut soupçonner un cancer, mais attention là aussi, car un taux élevé ne témoigne pas forcément
d’un cancer. En effet le taux de PSA peut être augmenté pour diverses autres raisons : un toucher rectal ou un rapport sexuel récents, un adénome prostatique ou encore une prostatite. À l’inverse, un taux de PSA normal n’exclut pas la présence d’un cancer.
Si la suspicion se confirme, une échographie transrectale (sous anesthésie locale) est alors effectuée dans le but de réaliser des biopsies de la prostate (à l’aide d’une aiguille) qui seules permettent de poser avec certitude le diagnostic de cancer. Selon les besoins, différents examens comme un scanner, une IRM ou une scintigraphie osseuse peuvent être ensuite pratiqués pour préciser une éventuelle extension de la maladie.
Les principes du traitement
Dans certains cas, aucun traitement n’est envisagé dans un premier temps, et une simple surveillance régulière est mise en place du fait de l’évolution lente de la maladie. Dans les autres cas, un ou plusieurs traitements du cancer de la prostate combinés peuvent être envisagés, toujours en fonction de chaque situation. Le traitement est toujours adapté à l’état de santé général, à l’âge et aux degrés d’extension et d’agressivité de la maladie. Selon les cas, les traitements proposés peuvent avoir pour objectif :
- de guérir du cancer en cherchant à détruire la tumeur ;
- de contenir l’évolution de la maladie ;
- de traiter les symptômes afin de vous assurer la meilleure qualité de vie possible.
Les différents traitements utilisés dans le cancer de la prostate comprennent :
- la chirurgie ;
- la radiothérapie ;
- l’hormonothérapie ;
- et plus rarement la chimiothérapie.
Certains centres proposent également de nouvelles techniques comme le traitement par ultrasons ou la cryothérapie. En cas de métastases on a fréquemment recours à un traitement par hormonothérapie, ou à une chimiothérapie.
- La chirurgie consiste en une ablation totale de la prostate. Il peut s’agir d’une chirurgie classique sous anesthésie générale ou péridurale, ou encore d’une intervention par cœlioscopie ou endoscopie. La chirurgie occasionne fréquemment des effets secondaires néfastes : le risque de trouble de l’érection en particulier est relativement important. Il est lié à une lésion au cours de l’intervention des nerfs qui contrôlent l’érection. Une incontinence urinaire peut également apparaître après l’intervention mais ces fuites urinaires sont souvent transitoires et disparaissent habituellement quelques semaines après l’intervention.
- La radiothérapie peut s’effectuer par voie externe à travers la peau, ou par voie interne. On parle alors de curiethérapie. Celle-ci consiste en une implantation de petits grains radioactifs dans la prostate. La radiothérapie externe peut entraîner un risque d’inflammation du rectum et de trouble de l’érection 12 à 18 mois après le traitement. La curiethérapie entraîne parfois quant à elle des infections urinaires, des dérangements intestinaux et des troubles de l’érection qui disparaissent cependant à court terme.
- Le traitement par ultrasons concerne les hommes de plus de 75 ans chez lesquels on détecte un cancer localisé et peu agressif. Les ultrasons administrés au niveau de la prostate ont pour but de provoquer une nécrose de la tumeur. Cette technique a l’avantage de n’entraîner aucun effet indésirable.
Quel suivi après un cancer de la prostate ?
Le suivi ultérieur comportera des consultations médicales et des dosages réguliers du PSA afin de détecter une éventuelle récidive. Le rythme du suivi sera évalué par le médecin en fonction de chaque patient. Si une récidive est suspectée, d’autres examens comme des biopsies, un scanner, une IRM ou une scintigraphie pourront à nouveau être réalisés.
Lexique
- Adénome : augmentation du volume de la prostate, le plus souvent liée à l’âge, et pouvant entraîner des difficultés à uriner. On parle aussi d’hypertrophie bénigne de la prostate.
- Biopsie : prélèvement qui consiste à enlever un petit morceau de tissu afin de l’examiner au microscope.
- Cœlioscopie : exploration d’une cavité de l’organisme à l’aide d’un appareil appelé endoscope. Une opération sous cœlioscopie consiste à réaliser trois ou quatre petites incisions pour introduire des instruments chirurgicaux et un endoscope relié à un écran extérieur. Le chirurgien opère en contrôlant ses gestes sur l’écran.
- Cryothérapie : traitement local qui détruit les cellules cancéreuses par un froid intense. Guidé par une échographie, le médecin insère des aiguilles dans la prostate au travers de la peau afin de congeler la tumeur entre - 40° à - 60 °C.
- Sous l’action du froid, les cellules cancéreuses se rompent et meurent.
- Endoscopie : manipulation réalisée à l’aide d’un instrument composé d’un tube muni d’un système optique et parfois d’instruments chirurgicaux.
- Hormonothérapie : traitement du cancer qui vise à réduire ou à empêcher l’activité ou la production d’une hormone susceptible de stimuler la croissance d’une tumeur cancéreuse.
- IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) : technique d’examen qui consiste à créer des images précises d’une partie du corps, grâce à des ondes (comme les ondes radio) et un champ magnétique (zone dans laquelle l’effet d’un aimant se fait sentir). Pendant l’examen, l’injection d’un produit de contraste peut être nécessaire pour améliorer la qualité de l’image.
- Prostatite : inflammation de la prostate.
- PSA (abréviation de l’anglais Prostatic Specific Antigen) : Substance libérée dans le sang par la prostate. Une prise de sang permet de déterminer sa concentration qui se mesure en nanogrammes par millilitre (ng/ml).
- Scanner : examen qui permet d’obtenir des images du corps en coupes fines au moyen de rayons X.
- Scintigraphie osseuse : examen qui montre des images du squelette. Cette technique d’imagerie utilise des produits faiblement radioactifs non toxiques, des traceurs, qui, une fois injectés, se fixent sur les os et sont repérés sur un écran. Une scintigraphie osseuse permet de contrôler l’absence ou la présence de cellules cancéreuses au niveau des os.
- Urètre : canal qui part de la vessie et qui permet d’évacuer l’urine à l’extérieur.