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zalandeau
21 novembre 2021

Mémoires et radotages (31) – L’état d’urgence, quelle aubaine !

GSM

Écrit le 19 septembre 2015

Je parlais de Hollande et de l’emploi… D’ailleurs, est-ce que tout ce déploiement de promesses ne serait que des paroles ? Car c’est bien souvent le cas… La lutte contre le terrorisme n’est-elle pas l’alibi pour mettre à l’ombre, derrière les problèmes de sécurité, les mesures sociales et profiter de ce tsunami émotionnel, pour faire passer les mesures les plus libérales et antisociales ?
Paroles, paroles, comme chantait Dalida… Ces paroles, reprises et amplifiées par des journalistes avides de sensationnalisme, plutôt que de vérité… Tout cela me dégoûte…
 
Tout journaliste qui se respecte devrait vérifier que les annonces, les promesses de nos dirigeants sont l’émanation d’intentions véritables et surtout contrôler la réalité de leur mise en œuvre… NON ! On se contente de se satisfaire de péroraisons qui n’ont pour but que d’enfumer le bon peuple…
 
Démocratie… qu’ils disent… Peut-il y avoir démocratie, si nous sommes toujours les jouets de mensonges d’état, sans aucun contrôle d’un quelconque contre-pouvoir ?
 
Revenons sur ces problèmes d’annonces concernant la lutte anti-terroriste… Qui nous annonce chaque mois, le nombre de personnes embauchées pour étoffer les effectifs des services secrets, des services spéciaux, de l’armée, les investissements sur du matériel technologique, de combat ou de défense passive ? Qui ? Personne !
 
Et dans un an, à l’occasion d’une autre catastrophe, on nous dira que rien n’a été fait… Nous serons mis, à notre corps défendant, devant les faits accomplis : L’inaction partielle ou totale, abusant ainsi notre confiance dans une démocratie qui n’en est pas vraiment une…
 
Cette attitude laxiste de nos élites, devient préoccupante, car elle a déjà démobilisé beaucoup de citoyens et menace d’installer le chaos… Et le chaos, c’est ce dont a besoin le terrorisme ainsi que toutes sortes de factions extrémistes, pour prospérer…
 
A part ça, on n’est pas dans la merde ! Nous, le peuple, sommes censés gouverner notre pays (dé-mo-cra-tie)… Mais les gens que l’on élit pour le faire en notre nom, nous mentent et nous trahissent…
 
En fait, l’état d’urgence est un moyen de maintenir le bon peuple de France dans un état de dépendance entre peur et espoir d’être protégé par ceux qui ne font rien, mais veulent simplement garder ce pouvoir porteur de tant de privilèges…
 
Quelque petits bombardements en Syrie, quelques défonçages de portes et on ne pense plus à tous ces millions de chômeurs, tous ces licenciement dans l’indifférence générale, toute cette paupérisation de la France du bas au profit de la France du haut…
 
Je suis pour la lutte contre ce terrorisme barbare et contre cette implantation invasive de populations, aux comportements sociétaux arriérés et rétrogrades, qui ne veut pas s’intégrer à notre citoyenneté occidentale… Et j’avais même dit, il y a plus d’un an, que nous perdrions un peu de liberté, en prenant les mesures nécessaires pour la lutte anti-terroriste… Mais, ce n’est pas pour cela qu’il faut que nous supportions un mensonge et une inaction encore plus grands, concernant tous les problèmes que nos dirigeants ont laissés se développer dans leur complicité avec le libéralisme mondialiste…
 
Écrit le 21/11/2021 : Où avons-nous progressé ? Nulle part ! Nous avons régressé, encore et encore. La voyoucratie tient le haut du pavé. La justice, endoctrinée par une idéologie dévoyée, n'est plus impartiale, elle est injuste et de plus en plus gouverne à la place des gouvernants !
      
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20 novembre 2021

Cruel, impitoyable, malhonnête, rapace zélé

GSM

Je poursuis ma saga des ordures que j'ai rencontrées dans ma vie.
 
J'ai revécu cette nuit un de mes nombreux épisodes de vie type Zorro, à moins qu'ils ne fussent des luttes contre les moulins à vents, coiffé de mon plat à barbe, ou bien encore n'étais-je qu'un Sancho Pansa ou un Bernardo...
 
C'était dans les années 74 ou 75... Je vais dénoncer, après tout ! Je travaillais à la SMAC (filliale SCREG à l'époque, digérée par Bouygues et puis par Colas depuis lors). A l'agence de travaux de Rennes.
 
Nous avions un de nos porteurs de seaux d'asphalte qui à cause de l'usure de gants, avait les mains et les poignets brulés en de nombreux endroits. Il ne se plaignait pas. Il réclamait des gants mais nous n'avions pas le droit d'en donner. (Nous avons découvert ses blessures au moment où il nous tendait ses gants en lambeaux. Ses mains n'étaient que des plaies aux cloques suintantes et sanguinolentes)...
Ému et aussi très honteux de n'avoir rien remarqué, je suis allé en pharmacie acheter du tulle gras et tout ce qu'il fallait pour le soigner. Ce gamin qui ne devait avoir guère plus de 16 ans était soutien de famille nombreuse. Je lui rend aujourd'hui hommage pour son courage et son abnégation..
Nous avions, un certain Guillard et moi-même, (le troisième conducteur de travaux, Guillemeau, était avec nous par la pensée, mais s'abstenait prudemment d'intervenir), tenté de fléchir le Directeur d'agence, un certain CHAIRMANN, muté en Bretagne à partir de l'Alsace, ( petit homme cruel, manteau de cuir style Gestapo et mèche gominée de sinistre mémoire ; quand on le voyait on croyait être dans un documentaire des années 40, le salut Hitlérien en moins ), au sujet des gants de protection.
 
La règle était simple : une seule paire par semaine à condition de rendre l'ancienne paire trouée. Il ne fit aucune concession à notre demande...
Or, ce CHAIRMANN avait, par soucis d'économie maximale, opté pour des gants en coton qui ne duraient même pas la journée, alors que toutes les agences de France conservaient l'usage des gants en cuir...
 
Ecoeurés, nous avons comploté. J'ai piqué la clef du magasinier après qu'il soit parti, mon complice, le conducteur de travaux, est allé faire une copie minute et nous avons fauché des fagots de gants dans le magasin de l'agence. Nous avons répété ces prélèvements autant de fois que nécessaire, après la nuit tombée, cela va de soi...
 
Inutile de dire qu'en fin de mois, lors de l'inventaire, le mago (magasinier) s'est fait souffler dans les bronches. "Ah ben moi, Dame, j'en sais rin", répondait-il, tremblotant devant ce directeur "modèle" de toute la direction générale SMAC...
 
Ce CHAIRMANN était une ordure, mais il n'était pas fou... Il a bien compris que ma réclamation pour les gants et la disparition de ces derniers étaient liés...
 
Aussi quand je fus enfin muté dans l'agence de Vitry sur Seine, j'ai du recommencer une période probatoire, car le Directeur de cette agence avait sur ma personne, autant de renseignements flatteurs (agence de Reims) que calomnieux (Agence de Rennes)... Cela a différé d'autant ma promotion...
 
Cette histoire vraie, c'est, je peux le dire, l'histoire de ma vie. Cent fois, j'ai répété ce genre d'action, écoutant cette conscience de merde plutôt que mes intérêts...
 
Comment mes enfants peuvent-ils comprendre que leur père Ingénieur, ait une retraite si minable et puisse si peu les aider ? Ils ne savent pas que j'ai fusillé ma carrière de si nombreuses fois sur de simples considérations morales...
 
Vingt employeurs sans compter l'Assedic, voilà le résultat de mon attitude bornée de Robin des bois du pauvre...
 
Quant à ce Chairmann...
Je tiens à dire que tous ses actes de manager étaient aussi injustes, inéquitables, cruels. Il régnait sur son personnel par la terreur. Petit dictateur sans vergogne que la société et l'entreprise ont laissé perdurer, jusqu'à ce que...
  
Il n'a eu aucune réprimande pour sa cruauté. Par contre, il a été lourdé comme un malpropre à la suite de la chute vertigineuse de son activité "Asphalte". Pourquoi ? Il avait organisé le dumping de toutes les entreprises Bretonnes concurrentes et les donneurs d'ordres en réaction avaient opté pour des matériaux non-monopolisables, genre bitume armé.
 
C'est la course insatiable au fric qui l'a perdu.  L'immoralité vengée par l'immoralité...
 
N'apprend-t-on pas en maths que moins multiplié par moins égal plus ???
 
En tous cas, merci à Guillard, le seul conducteur de travaux résistant courageux que j'ai rencontré dans ma vie, et vive la Bretagne !
  
16 novembre 2021

Espèce humaine, espèce marchande ?



GSM

Comment espérer encore de l’espèce humaine ?... Comment ne pas sombrer dans la mélancolie, devant les préoccupations futiles de nos semblables ?
 
L’exemple, le mauvais exemple, vient d’en haut…
 
Quand on regarde aux informations télévisées pour la première fois, le 7 octobre 2009, les dégâts provoqués par les tempêtes tropicales en Afrique de l’ouest et du centre en date du 5 septembre, c'est-à-dire un mois après des évènements réels, qui font des dizaines de milliers de sans-abris, à la recherche de vivres et d’eau potable, à la merci d’épidémies et que, de plus, le traitement de cette « actualité » à retardement, prend moins de temps d’antenne que le reportage dédié au défilé de Louis Vuitton, ou même que celui de Karl Laggersfeld !!!… Dois-je finir ma phase ? On est soufflé, estomaqué, on reste sans voix !!!
 
Journalistes, directeurs de rédactions, propriétaires de médias, n’avez-vous pas honte ?... Je sais bien que non. Ce n’est pas la conscience qui vous étouffe…
 
Les petits « négs » qui souffrent, n’intéressent pas autant que ces monuments de futilité et d’inutilité dédiés à la gloire de l’argent-roi…
 
Lorsque le mal-vivre est orchestré par des dirigeants sans âme, au point que les salariés ne trouvent de solution que dans la suppression de leur propre existence, qu’ils se sacrifient comme ils casseraient l’outil de travail, persuadés qu’ils ne sont plus considérés comme des êtres mais comme des rossignols mis au rebut sans recyclage…
 
Je ne pose même pas la question de la honte présumée de ces casseurs de salariat, pour qui le montant de leur rémunération prévaut seul, sur le devenir de ceux qu’ils poussent hors de l’avion, sans parachute doré, sans parachute tout court…
 
Quand pour sauver la face le roi-président fait sauter le fusible, avant que la pression médiatique ne monte, saupoudrant la poudre aux yeux de son humanisme de façade… J’ai même honte pour lui, honte pour ceux qui l’ont élu, honte pour la mémoire des suicidés de France-Télécom…
 
Quand je vois à la tête d’une nation sensément démocratique, un petit malfaisant plein de tics d'épaules, sans carrure historique, complexé, dès sa plus tendre enfance, par ses frères, par ses collègues de classe et qui, toujours malade de ce complexe, se défoule en colères et anathèmes, sur ceux qui ont le malheur de lui déplaire, comme s’il voulait leur rendre ce qu’il a subit dans son enfance et l’a figé dans cette attitude d’enfant éternellement insatisfait des autres qu’il rend responsables de ses tourments… Quand je vois, qu’on ne peut chasser cet intrus et le faire enfermer dans un  asile psychiatrique… J’ai honte pour notre pays, pour ses habitants et pour moi-même…
 
Écrit le 8 octobre 2009
       
15 novembre 2021

Mémoires et radotages (384) – L’avenir n’existe plus

 

 

GSM

Écrit le 15 novembre 2021

Je ne saurais décrire le mal-être qui me tient… Je n’ai plus tous les mots pour décrire les maux psychologiques qui m’enserrent dans cette gangue de pensées moroses, de non joie, de regrets et de remords…

Est-ce que quelqu’un qui vous harcèle et vous envoie de la haine, de la jalousie, de la paranoïa et de la bêtise, peut entretenir en nous une sorte de champ d’ondes négatives qui nous maintient dans cet état de confusion, et de mélancolie neurasthénique ? Il n’y a pas selon moi, de causes infectieuses qui provoqueraient cela. Seulement des facteurs psychologiques…

Je tente de me soutenir en pensant à mes fils lorsqu’ils étaient petits et avaient tout l'avenir devant eux. Là, seulement, je me sens bien, mais cela ne dure pas assez. Je reviens hélas sur terre et le présent de mes petits garçons devenus grands est sombre, très sombre, très incertain, très précaire. Ils ne feront pas d’enfants, eux, parce qu’ils sont plus intelligents que moi, ils savent qu’il leur sera très difficile de survivre seuls et donc qu’il serait criminel d’entraîner des petits êtres dans un avenir infernal…

C’est aussi cela, le grand remplacement : l’enfer dissuade les pauvres Français de faire des enfants, mais pas les diaboliques envahisseurs barbares, dont la reproduction fait partie de leurs armes de conquête…

Zemmour a bien raison : Nous avons d’ores et déjà perdu le combat !

Pas d’avenir pour mes fils, de mauvaises ondes de la part de celle qui devrait me soutenir et qui préfère m’enfoncer en s’enfonçant elle-même…

Comme je l’ai déjà dit, mon passé vu par mon prisme actuel, est un verre totalement vide, dont je n’aurais bu que du sang et du poison toute ma vie durant…

Je ne suis pas psychiatre, je ne sais pas me défendre contre cela. C’est trop pour moi.

Survivre, il le faut, pour aider un tant soit peu mes fils et aussi cette mégère jusqu’à sa retraite quelle n’a pas encore. Que fera-t-elle ensuite ? Possible qu’elle m’envoie chier et se barre ! Ouf ! Ce serait bien la meilleure chose qui pourrait m’arriver… Enfin, je pourrais foutre une benne pleine de saloperies à la décharge, je pourrais faire le ménage et la vaisselle comme ça me chante et avoir une maison rangée et propre où je n’aurais pas honte d’accueillir mes amis !

Peut-être, si cela arrive, pourrais-je retrouver une sorte de joie, de liberté, et peut-être sans ces ondes négatives aurais-je un meilleur moral ?

Je n’ai pas de phrase de conclusion… juste des questionnements et des pensées noires…

      

14 novembre 2021

De l’origine de l’indifférence

GSM

Écrit le 02 décembre 2007
 
Je crois que nos hussards de la république ne sont plus ce qu’ils étaient, ne sont pas ce qu’ils devraient être et ne font pas ce qu’ils devraient faire…
 
Ils se plaignent d’être malmenés, non respectés
Mais ils en sont la première des causes.
 
Les hussards noirs de la république avaient appris à nos grands parents et à nos parents, les devoirs du citoyen, ont inculqué le patriotisme.
Maintenant, ils n’enseignent plus l’hymne national, ni l’hymne européen, ni les chants révolutionnaire qui nous ont structuré.
Ils refusent de lire la lettre de Guy Môquet
 
Dans le passé, nos enseignants étaient déjà majoritairement de gauche, mais une gauche qui avait à cœur d’enseigner les valeurs de la république, les valeurs de notre destin national et ce, d'une manière la plus objective possible.
 
Maintenant, ils sont toujours de gauche. Mais la gauche a changé. Leurs valeurs sont davantage tournées vers la liberté individuelle, le laisser faire. Ils sont de plus, marqués par une idéologie déviante qui n'a plus rien d'objectif, mais qui marque une obsession à casser la société qu'ils exècrent au lieu de la consolider !
Ils n’enseignent pas la Marseillaise, parce que cela fait Nationaliste, Lepéniste, fasciste !
Être fier d’être Français, n’implique pas d’être nationaliste. Mais allez expliquer ça à des gens qui ont une idée toute faite sur la vie, à des gens qui sont imbus de leur métier et à l’abri des aléas de la vie de par leur fonctionnariat, à des gens qui trahissent et qui ont peur.
 
La seule façon d’unifier les Français, c’est dès la petite école, de leur réapprendre que nous appartenons à une Patrie au destin glorieux et de plus à l’Europe, qui est notre devenir collectif et fraternel, à condition toutefois que nous apprenions à l'Europe ce que sont les valeurs d'une patrie.
 
Il faut ré-enseigner, la morale, l’histoire, les hymnes patriotiques qui fondèrent notre République, si on veut commencer, à réduire la fracture sociale.
 
Le jour où les enfants auront pleine conscience de ce que signifient : Amour de la patrie, Liberté, Égalité et Fraternité, je crois que l’on pourra enfin songer à un avenir commun collectif, à une volonté d’entraide, à une générosité spontanée, à une ouverture vers l’autre…
 
Mesdames et Messieurs les enseignants, vous faites fausse route, en croyant qu’abandonner ces vieilles valeurs va améliorer la société. C’est tout le contraire.
Votre négationnisme, votre anarchisme, votre progressisme venu d'outre-atlantique tout à fait déplacé dans notre pays, vos préjugés imbéciles, votre indolence conduisent à l’égoïsme, l’individualisme, l’indifférence, au communautarisme et au libéralisme.
 
Par votre attitude, vous faites le lit de ce libéralisme qui est une forme extrême du capitalisme, que vous refusiez, pourtant, naguère.
 
Vous êtes par votre quasi absence en classe, les collaborateurs de cette mondialisation financière et de cet envahissement barbare, qui va tous nous broyer…
 
Professeurs, je ne vous fais pas mes compliments…
   
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13 novembre 2021

Ne croyons plus les menteurs qui nous gouvernent

GSM

Nos hommes politiques de droite ou de gauche ne connaissent qu'une recette pour combler le déficit de la dette : Réduire les dépenses et lever des impôts.
 
Lorsque l'on calcule les effets de semblables mesures, on s'aperçoit que réduire notre déficit annuel qui est actuellement de 150 milliards d'euros, impliquera une baisse de notre PIB de 300 milliards d'euros. Soit une baisse de 15%... Et ce quel que soit la proportion entre économies et recettes d'impôts...
 
Cela impliquerait un effet boule de neige parce que les réductions ne seraient pas équitablement partagées et que beaucoup de citoyens passeraient de la pauvreté à la misère entrainant des effets secondaires (comme des répliques de séismes)...
 
En fait, c'est en empêchant l'argent de partir que l'on pourrait redresser  nos comptes.
- En taxant l'importation depuis les pays low-cost. (Il est évident que le choix des produits à taxer doit se faire en fonction de ce que nous voulons relocaliser ou bien protéger. Il n'est pas question de tout taxer aveuglément).
- En faisant la chasse à l'évasion fiscale et en durcissant les peines afin qu'elles soient dissuasives.
 
En effet, la mondialisation permet aux plus riches de transmuter la masse salariale Française en bénéfice colossaux, qu'ils sont tentés de thésauriser et de cacher au fisc, tandis que des colonnes de chômeurs se créent. Les taxes douanières relocaliseraient cette masse monétaire en créant des emplois, qui par voie de conséquence allègeraient nos charges sociales parce que supportées par davantage de travailleurs. Il est bien entendu qu'il faut cibler les produits que l'on veut taxer (pas tous à la fois), en menant parallèlement une négociation avec les pays concernés et une mettant en place une incitation hexagonale de relocalisation de production...
 
Notre monnaie est trop forte, alors qu'en Allemagne elle est trop faible. Mais eux et nous, avons la même monnaie. L’Europe qui devait nous protéger est devenue un marché captif de l'Allemagne, une colonie de l'Allemagne, une chasse gardée de l'Allemagne. L'évolution des coûts n'a pas été amortie par notre intégration à la communauté européenne parce qu'aucune harmonisation n'a été faite sur aucun plan (social, défense,  politique...). La seule intégration a été monétaire. Le résultat est que pour dévaluer notre monnaie, il faut que nous sortions de l'euro, il faut que nous recréions notre monnaie.
 
Pour mettre des taxes douanières et reprendre notre monnaie, il faut bien entendu déchirer un certain nombre de traités que nos élites ont signés sans demander notre accord (notamment la traité de Schengen). Nous devrons également au préalable, déclarer le traité de Lisbonne illégal, car il contrevient au résultat du référendum du 29 mai 2005 concernant le refus du traité de Rome de 2004, afin d'abroger cette constitution européenne qui nous prive de notre souveraineté. Nous rétablirions le contrôle des changes.
 
Il faut changer la loi sur la résidence des personnes physiques et morales imposables. Si le revenu ou le bénéfice est réalisé en France, il doit être imposé en France.
 
Par contre, les revenus des étrangers et gagnés hors de France doivent être attirés sur notre sol par des taxations très faibles.
L'impôt sur la fortune doit être démantelé et ne servir à taxer que les contribuables dissimulateurs dont on n'a pas réussi à cerner les revenus...
 
La création de telles "écluses" autour de la France, loin d'être une catastrophe comme l'annoncent nos imbéciles heureux de la politique, serait attractive et ferait repartir le PIB tout en diminuant la dette.
30 milliards de diminution des importations des pays low-cost créeraient 90 milliards de PIB supplémentaires, mais créeraient une  baisse du pouvoir d'achat des ménages.
 
Mais par contre, créant des emplois, cela permettrait d'amoindrir le chômage ainsi que la charge du fardeau social sur chaque salarié, c'est à dire sur la main d’œuvre, ce qui contribuerait à baisser nos coûts de production dans un premier temps de 30 milliards, ce qui contrebalancerait partiellement l'augmentation des prix engendrée par les taxes douanières... Les prix de nos produits baissant, nous vendrons plus facilement à l'exportation (vers les pays non low-cost), ce qui contribuera à l'emploi, au PIB et au pouvoir d'achat.
 
Ainsi les sacrifices des Français ne seraient pas vains.
 
Écrit le 14 novembre 2013
     
 
12 novembre 2021

Libéralisme soit disant fatal et bon ?


GSM

J'ai toujours affirmé que le libéralisme avait besoin de limite et de réglementation...

Il y a quelque temps tous les technocrates, politiques et économistes, disaient "qu'il ne pouvait y avoir de démocratie sans libéralisme", "ni de libéralisme sans démocratie"...

Quand on considère la Chine, la Russie et bien d'autres, ont voit bien que la deuxième assertion est complètement fausse.

Il se trouve maintenant quelques économistes et quelques politiques pas plus doués, pour avouer qu'ils se sont trompés et qu'effectivement il peut y avoir du libéralisme débridé, sans pour autant qu'un pays soit démocrate (tyrannie de gauche ou de droite)... Ils y ont mis le temps, comme quoi les idéologies ont la peau dure.

En effet les dirigeants des pays marxistes, et il faut relire  le "capital", s'accommodent fort bien des ravages du capital, pour peu que cette perversion de leur dogme, leur permette de se maintenir au pouvoir et par la même occasion de s'en mettre plein les fouilles...

Bon, il reste l'autre assertion de nos "grosses têtes" pleines de vide de l'ENA et autres technocrates élevés à la tétine de l'égoïsme aveugle : "il ne pouvait y avoir de démocratie sans libéralisme"...

Ils font un amalgame entre les échanges d'objets qui ont eu lieu de tous temps et le libéralisme...

Depuis les premiers hommes, il y a eu deux types d'activités concomitantes : l'entraide et le troc.

Ces messieurs veulent gommer l'entraide et assimilent le troc au libéralisme. Non ! Un homme des cavernes échangeait un objet contre une contrepartie qui se définissait à l'usage et non pas par rapport à la "loi de l'offre et de la demande" ni au "prix du marché".

Alors je dis : Oui, la démocratie existe, si elle autorise la libre entreprise, mais avec des garde-fous sociaux, économiques, législatifs, fiscaux...

Laisser faire sans rien dire n'est pas du tout l'apanage d'une démocratie.
Si les puissances de l'argent dictent leurs lois, ce n'est plus le peuple qui tient son destin. On a affaire dans ce cas à une "capitalocratie".


Donc, la seule et dernière assertion de ces messieurs bien pensants est également fausse.
 
Écrit le 27 mars 2008
      
10 novembre 2021

Souvenirs enfantins

GSM

Écrit le 29 janvier 2014
 
Je devais avoir six ans.
 
J’étais hospitalisé  à l’hôpital Saint Roch à Nice, pour l’ablation des amygdales et des végétations. Cette opération à la mode à cette époque est depuis tombée en désuétude. Le corps médical pensait que cela prévenait l’apparition des rhumes… De fait il n’en a rien été pour moi, d’autant plus que ces organes repoussent. C’est dire la misère médicale de cette époque pas si lointaine…
 
Après l’opération, mes parents venaient me voir tous les jours.
Ma maman prenait le trolleybus, mon Papa, sa mobylette…
 
Je me souviens qu’un matin, ma Maman m’a apporté une maquette de croiseur en plastique (toute montée à l’époque, maintenant il faut les monter soi-même).
Papa, l’après-midi même me fait cadeau d’une maquette de destroyer.
 
Il faut expliquer qu’un destroyer est beaucoup plus petit qu’un croiseur…
 
J’ai éclaté en sanglots. Mon Père ne comprenait pas. Malgré les câlins qu’il me prodiguait, je ne cessais de pleurer, pendant de longues minutes, à chaudes larmes…
 
J’ai fini par expliquer, que j’avais de la peine parce que Papa était beaucoup plus pauvre que Maman…
La taille de la maquette était la cause de la peine que j’avais pour la condition de mon Papa…
 
Je ne réalisais pas encore que c’était le même porte-monnaie qui avait payé ces deux maquettes…
 
Mes parents en ont été fort émus. Ma Maman en a pleuré devant moi.
 
Mon Papa, l’a fait, mais réfugié sur son chantier, à l’abri des regards (Il me l’a dit bien des années plus tard)…
    
9 novembre 2021

Dur d'être un parent

GSM

Écrit le 04 juillet 2013
 
Coup de poignard dans le cœur ! Mon pauv'Nono n'a pas été reçu au BTS (Brevet de Technicien Supérieur).
 
Il y avait 10 ans que je n'avais pas vécu ça. Kikson avait alors raté son bac. Depuis lors, deux bacs et un BTS se sont heureusement bien passés.
 
Pourquoi faut-il tant souffrir d'évènements négatifs qui marquent nos enfants ?
Parce qu'on les aime. Parce que leur vie est la nôtre par procuration. Parce qu'ils sont tout pour nous; nous avons placé tous nos espoirs en eux. J'ai mal, peut-être davantage que s'il s'agissait d'un de mes propres échecs.
 
Quand j'échouais, je rebondissais, j'avais la hargne de triompher, de prendre ma revanche ! Mais eux, ils sont différents ! Ils n'ont pas cette volonté, ils encaissent mal. Alors, moi-aussi j'encaisse mal, dans une sorte de mimétisme avec mes enfants.
Comme si souffrir avec eux pouvait les aider à se reconstruire...
 
Ecrit le 09 novembre 2021 : Il a redoublé et a repassé les matières qui étaient sous la moyenne et il a eu son BTS l'année suivante en 2014, haut la main cette fois !
     
7 novembre 2021

Fermeture de Fessenheim - le prix de l'électricité s'envole au gré de l'incurie de NOS gouvernants et de leur "Europe" de M....

 

GSM

Écrit par autrui. Merci à Jiellehaime

Électricité : les Français condamnés à payer pour un marché européen de dupes

Il est à espérer que les Français vont enfin comprendre dans quelle impasse les a menés la pantomime du tarif de l'électricité à laquelle ont souscrit les dirigeants français, ces dirigeants parfaitement incompétents qui ne comprennent rien au marché de cette énergie.

Il était autrefois l'EDF. Créée au lendemain de la guerre, elle était un État dans l'État, mais aussi une entreprise dont les ingénieurs dirigeants avaient compris que l'énergie disponible est le facteur fondamental qui permet le développement économique d'un pays. Force est de constater qu'elle a accompli sa mission de façon remarquable, d'abord par ses aménagements hydrauliques (2.300 barrage, dont 433 exploités par EDF), et ensuite par la construction de 19 centrales nucléaires regroupant 58 réacteurs (18 et 56 aujourd'hui, hélas).

L'EDF était une entreprise une et indivisible qui fonctionnait selon un monopole, et qui a permis à la France d'avoir en abondance et sans la moindre panne (sauf intempéries) l'électricité la moins chère du monde.

Cette situation ne pouvait pas convenir aux gnomes de Bruxelles. Mon Dieu, un monopole ! disaient les Bruxellois. Mon Dieu, ces Français font mieux que nous ! disaient les Allemands. Mon Dieu, le nucléaire ! disaient les imbéciles !

On va donc faire un marché unique de l'électricité dans lequel les Français sont obligés d'introduire la concurrence ! Pire : M. Macron, petit garçon obéissant, en profite pour fermer Fessenheim et ses deux réacteurs nucléaires.

Marché unique : le prix de l'électricité sera désormais indexé sur le coût marginal, c'est-à-dire le coût du dernier kilowatt produit. Autrement dit, quand la demande oblige à démarrer les centrales les moins rentables, celles qu'on garde en secours, le prix de vente de toute l'électricité s'aligne sur le prix de revient des centrales les plus chères. C'est la vente au coût marginal, chère aux économistes de Bruxelles, la seule qui peut fonctionner dans une économie de libre concurrence (sinon, les dernières centrales s'arrêtent).

Or, l'électricité la plus chère est celle qui provient des centrales à gaz, en raison du coût exorbitant de cette énergie. Voilà pourquoi le prix du kWh, en France, est indexé sur le prix du gaz, alors que notre électricité est nucléaire.

L'alignement sur le prix des centrales les plus chères en Europe est le résultat mécanique 1) de la disparition du monopole et 2) de la concurrence obligatoire imposée par Bruxelles.

Ainsi Bruxelles, par ses attaques répétées contre notre système électrique – probablement le meilleur en Europe – et par l'obsession antinucléaire pilotée par les Allemands, est parvenue à affaiblir dangereusement la production électrique française.

Au point que la France va devoir importer de plus en plus. Ainsi, peu de temps après la fermeture de Fessenheim, on passait commande à l'Allemand Siemens de la construction d'une centrale au gaz à Landivisiau, avec contrat de maintenance sur vingt ans et fourniture du gaz venant de Russie par les Allemands. Donc, des importations au prix fort et le risque de chantage du fournisseur en prime.

Mais ce n'est pas tout. RTE, devant l'affaiblissement de notre réseau, a préparé un plan de coupures électriques qui sera appliqué cet hiver en cas de grand froid. Ce sont des coupures tournantes de deux heures par paquets de 200.000 foyers (soit environ 450.000 personnes).

Tel est le résultat de la gestion lamentable de nos illustres édiles, plus prompts à obéir à des injonctions imbéciles qu'à prendre des décisions par eux-mêmes !!!
A-t-on besoin de ces "responsables" qui sont de fait, totalement irresponsables ?
        
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