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zalandeau
8 décembre 2021

Aimer ou ne pas aimer, that's the question

GSM



Quand on est aimé, on ne doute de rien.
Quand on aime, on doute de tout.
Quand personne ne nous aime, on est malheureux.
Quand on n’a personne à aimer, on est heureux. 
   
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7 décembre 2021

L'absence de l'ami

GSM

Ses yeux ne brillent plus, son regard est vide... Sa bouche est ouverte mais ne respire plus...
 
On cherche à recueillir son souffle, mais on ne sent rien contre la joue... L'air qu'il semble appeler ne circule plus... On enserre son poignet, le pouls ne bat plus, le pouls est éteint... On ne sait pas si c'est vrai, ou si l'on s'est trompé... On recommence... On scrute sa poitrine qui ne bouge plus...
Alors, on dit « Il est mort »... On se regarde tous, pour mieux se rassurer de notre propre existence, puis on le regarde lui, comme si, l'on n'y croyait pas... Comme si, ce n'était pas possible...
Cela fait une éternité... Peut-être une minute... On regarde l'heure, pour la consigner... Parce qu'il faut que la mort soit consignée, figée pour l'éternité... On se regarde à nouveau, désemparés. Dans nos yeux, on le voit lui, il y a quelques instants... Ses yeux clignaient, sa bouche cherchait la respiration qui manquait à ses poumons envahis par le sang... Il cherchait à nous dire, il cherchait à nous rassurer... Et maintenant, tout est fini...
 
Son regard nous fait peur. Alors nous fermons ses paupières, pour nous rassurer, pour feindre de croire qu'il s'est endormi. Alors que nous ne pouvons supporter ces yeux qui nous donnent honte d'être encore vivants...
 
Alors, nous nous agenouillons autour de lui, pendant que le crépitement du combat continue. Nous récitons le « Notre Père », parce qu'on n'en sais pas d'autre, tête baissée... Fermant les yeux, je le revois, vivant... C'était, il y a quelques minutes, qui semblent déjà si lointaines, comme dans un passé irréel... Il donnait ses ordres sous le feu ennemi, et demandait au radio la liaison avec le PC... J'entends encore sa voix précise et assurée...
 
« Ainsi soit-il » !... Ami fidèle, tu es parti... Ton ombre est passée au dessus de nous...
Nous nous relevons.
 
Nos cœurs battent très forts, comme est forte notre émotion. Notre douleur est vive... Elle ne nous lâchera plus, jusqu'au dernier jour d'engagement armé...
Elle déclenchera notre haine qui, assoiffée de vengeance, armera nos bras, pour frapper encore et encore...
     
5 décembre 2021

La main de Valparaiso



GSM

La femme marchait le long du quai… Je ne savais pas quel quai ni où j’étais…
Les brumes du petit matin se dissipaient plus vite que celles de mon cerveau imbibé de l’alcool que j’avais bu toute la nuit…
 
Elle était vraiment bien foutue, et ce discernement me rassura sur l’état général de mes méninges encore endolories…
Les jambes s’arrêtèrent près de moi et je distinguais leur galbe parfait disparaitre tout en haut dans une jupe fourreau où mon regard essaya de s’immiscer mais sans résultat dans la pénombre de cette aurore très matinale… Je regrettais sur le coup, de ne pas pouvoir me rincer l’œil, quand la belle blonde, oui, car elle était blonde et magnifique, se pencha vers moi et s’enquit de mon état de santé…
Cette vision enchanteresse contribua à me dégriser et j’entrepris de me relever, non sans apprécier le défilé affolant de ses cuisses gainées de polyamide… La manœuvre était pour le moins difficile et la belle inconnue devait en juger ainsi puisqu’elle m’aida en me tirant du plus fort qu’elle put… J’aurais bien inversé les rôles en cet instant pour la tirer moi-même, mais ce jeu de mots grivois qui chatouillait ma cervelle s’effaça pour tenter de tenir un propos plus galant…
La bouche pâteuse je bredouillais « Je vous remercie mademoiselle, sans vous je dormirais encore »…
Elle me fit remarquer que j’avais une drôle de façon d’appeler les choses et que d’après elle, mon repos avait une origine alcoolique certaine…
Il est vrai qu’elle avait du remarquer l’odeur très forte de la téquila que j’avais distillé cette nuit…
Oui c’est ça, la téquila, le port… Je suis à Valparaiso… Et en compagnie d’une blonde canon à qui je voudrais bien faire la cour si j’étais en état de le faire…
Une affaire comme ça aurait valu un peu d’abstinence alcoolique… Il fallait à tout prix que je la revoie… J’entrepris alors de lui dire de m’excuser pour cet état piteux et inhabituel dans lequel elle m’avait trouvé…
Nous marchions côte à côte. Elle avait bien deviné à mes vêtements coupés dans le tweed anglais le plus chic, mon appartenance à un milieu différent de celui habituel du port…
Après avoir trempé la tête dans la fontaine de San Carlos, je m’essuyais avec un mouchoir, tandis qu’elle me détaillait d’un air amusé… Décidément, cette fille commençait à me plaire, plus qu’un peu…
Plus j’étais lucide et plus  je ressentais son calme et comme une forme d’humour sur les traits de son visage…
    
3 décembre 2021

Der hans im schnokeloch

GSM

 Nous avions appris dans notre école primaire Sainte Hélène à Nice, une chanson traditionnelle Alsacienne...

Version instrumentale

 

Chanson

 

Paroles : D'r hans im schnokeloch

D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !
Un wàs er hät, dess will er nit,
Un wàs er will, dess hät er nit.
D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !

D’r Hans im Schnòckeloch sajt àlles, wàs er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !
Wàs er sajt, dess dankt er nit,
Un wàs er dankt, dess sajt er nit,
D’r Hans im Schnòckeloch sajt àlles, wàs er will !

D’r Hans im Schnòckeloch màcht àlles, wàs er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !
Wàs er màcht, dess soll er nit,
Un wàs er soll, dess màcht er nit.
D’r Hans im Schnòckeloch màcht àlles, wàs er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !

D’r Hans im Schnòckeloch geht ànne, wo er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !
Wo er isch, dò bliebt er nit,
Un wo er bliebt, dò gfàllts im nit.
D’r Hans im Schnòckeloch geht ànne, wo er will !

Jetzt het d’r Hans sò sàtt
Un isch vom Eland màtt.
Lawe, majnt er, kànn er nit,
Un sterwe, sajt er, will er nit.
Er springt züem Fenschter nüss,
Un kommt ins Nàrrehüss.
 
Nous n'y comprenions rien, mais peu importait... Nous avions appris par cœur le premier couplet, mais nous avions du mal pour le reste.
Alors le maître d'école nous a fait apprendre une version Francisée :
 
 

Der Hans im Schnokeloch, a tout ce qu’il veut

Der Hans im Schnokeloch, a tout ce qu’il veut

Et ce qu'il a, il n'en veut pas

Et ce qu'il veut, il ne l'a pas

Der Hans im Schnokeloch, a tout ce qu’il veut

 

Der Hans im Schnokeloch, dit tout ce qu’il veut

Der Hans im Schnokeloch, dit tout ce qu’il veut

Et ce qu'il dit, il ne le pense pas

Et ce qu'il pense, il ne le dit pas

Der Hans im Schnokeloch, dit tout ce qu’il veut

 

Der Hans im Schnokeloch, fait tout ce qu’il veut

Der Hans im Schnokeloch, fait tout ce qu’il veut

Et ce qu'il fait, il ne le doit pas

Et ce qu'il doit, il ne le fait pas

Der Hans im Schnokeloch, fait tout ce qu’il veut

 

Der Hans im Schnokeloch, peut tout ce qu’il veut

Der Hans im Schnokeloch, peut tout ce qu’il veut

Et ce qu'il peut, il ne le fait pas

Et ce qu'il fait, ne lui réussit pas

Der Hans im Schnokeloch, peut tout ce qu’il veut

 

Der Hans im Schnokeloch, va partout où il veut

Der Hans im Schnokeloch, va partout où il veut

Et où il est, il ne reste pas

Et où il reste, ça ne lui plait pas

Der Hans im Schnokeloch, va partout où il veut

     

2 décembre 2021

La jambe me fait mal...

 

GSM

Que de chansons nous avions apprises sur les bancs de l'école ! Elles ont contribué à nous intégrer dans le corps social Français, alors qu'aujourd'hui, les enfants n'apprennent plus rien et le communautarisme s'installe... Revenons sur le folklore et les chansons traditionnelles Françaises...

LA JAMBE ME FAIT MAL

 

Paroles : "La jambe me fait mal"

1. Oh! que de gens vont en pélerinage,
Oh! que de gens s'en vont à Bethléem.
J'y veux aller, j'ai assez de courage,
J'y veux aller mais j'ai trop mal aux pieds.

La jambe me fait mal,
Boute selle, boute selle
La jambe me fait mal,
Boute selle à mon cheval.


2. Tous les bergers qu'étaient sur la montagne
Tous les bergers ont vu un messager.
Qui leur criait : mettez-vous en campagne
Qui leur criait : le fils de Dieu est né!

3. Quand j'aurais vu le Fils de Dieu le Père
Quand j'aurais vy le prince des élus.
Et quand j'aurai félicité sa mère
Et quand j'aurai fait tout ce qui est dû :

N'aurai plus du tout mal,
Boute selle, boute selle
N'aurai plus du tout mal,
Boute selle à mon cheval.

Il y a une version originale en Provençal :

Paroles : "La cambo me fa mau"

1. Lia proun de gènt' que va èn rou mavadge,
Lia proun de gènt que van en Betelen.
Li vole ana, aï quasi proun couradge
Li vole ana si enpocle camina.

La cambo me fa mau
Bouto sello, bouto sello
La cambo me fa mau
Bouto sello à moun chivau


2. Touti li bergié qu'èron sus la mountagno
Touti li bergié an vist un messagié
Que i'a crida metès vous en campagno
Que i'a crida lou Fiéu de Diéu es na !

3. Aquéu palot descausso si sabato,
Aquéu palot s'en vai au grand galop.
Mai, se'n-cop l'ai, lé dounarai la grato,
Mai, se'n-cop l'ai, iéu lou tapoutarai

4. Ai un roussin que volo dessus terro
Ai un rousso que manjo lou camin
L'ai acheta d'un que vèn de la guerro
L'ai acheta cinq escut de pata

5. Un gros pastras que fai la catamiaulo
Un gros pastras s'envai au pichot pas.
S'ei revira au brut de ma paraulo.
S'ei revira li ai di de m'espera.

6. Quand aura vist lou Fièu de Dièu lou Paire
Quand aura vist lou Rèi de paradis
A quand aurai felicita sa maire
E quand aurai fa tout ço que deurrai

N'aurai plus ges de mau
Bouto sello, bouto sello
N'aurai plus ges de mau
Bouto sello à moun chivau

       

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1 décembre 2021

Affect, Management, Libéralisme = Égoïsme, Vagabondages



GSM

Finalement, qu’est ce qu’une vie bien menée ? Une vie totalement organisée par le lobe gauche du cerveau, ou bien par les deux ?
Organiser, optimiser, rentabiliser, n’impliquent théoriquement que la rationalité, mais réussir une organisation, une optimisation, une rentabilisation, impliquent en plus, une grande part d’affect. L’honnêteté, le respect et même une sorte d’amour sont nécessaires à la réussite en entreprise.
Qu’auraient été les chantiers de travaux, véritables ensembles d’équipes où l’homme est le point central, sans humanité ?
Dialoguer, ce n’est pas monologuer, c’est écouter. Motiver, ce n’est pas mener à la cravache, c’est être équitable, juste, humain, mais pour autant sans laxisme. On peut être dur, mais on doit être juste !
……….
J’ai déjà évoqué le dérapage des systèmes de management et je ne reviendrai pas sur le détail. Ce qu’il en ressort c’est qu’il est très facile de manager en laissant sa conscience de coté. 
 
Une parenthèse ou digression mais pas tant que ça :
Si l’on prend les systèmes de management de la qualité, situés au sommet de la rationalité, les plus normés, passés à la loupe, dans les textes desquels chaque mot compte, on se rend vite à l’évidence que l’humain est pris totalement en compte. Parce que c’est l’humain qui crée la qualité ou ne la crée pas.
Dans l’ISO/DIS 9000 de 1999 (Norme qualité) :
« 4.1.1 Qualité : Aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques d’un produit, d’un système ou d’un processus à satisfaire les exigences des clients et des autres parties intéressées (2.3.7) »
«  2.3.7 Partie intéressée : personne ou groupe de personnes ayant un intérêt dans le fonctionnement ou le succès de l’organisme.
Exemples : Clients, propriétaire, salariés, fournisseurs, banques, syndicats, partenaires ou Société.
Note : Un groupe de personnes peut être un organisme (2.3.1), une partie de celui-ci ou plusieurs d’entre eux ». 
 
Donc, même la norme est basée sur une vision large incluant les exécutants !
Qui connait des entreprises (organismes) certifiés, respectant les définitions citées ci-dessus ?
……….
Un dérapage permanent se fait vers le management à la sauvage. D’ailleurs il ne s’agit plus de « management », lorsqu’on ne ménage que le propriétaire, les banques et les actionnaires…
Quand on n’écoute que le bruit des billets de banques, on n'est plus du tout dans l’esprit de l’entreprenariat (ou entrepreneuriat), mais dans l’égoïsme et le seul intérêt personnel.
 
C’est pourquoi je dis que le libéralisme s’inscrit dans l’égoïsme, parce qu’il ignore tout ce qui n’est pas l’intérêt personnel…
 
Je sais... J'aurais du intituler mon texte "Vagabondages" tout court, parce qu'il n'y a aucune unité.
C'est plutôt écrit à la manière "Marabout-d'ficelle-de cheval-dire à ma mère-méditerranée"...
Ce n'est pas la première fois, mais certainement pas la dernière. Âge et radotage sont les mamelles de la vieillerie. Alors vagabondons...
 
16/02/2014
     
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