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zalandeau
9 avril 2023

Oscar Thiffault - Le Rapide Blanc (1954)

 

GSM

 

Je me souviens parfaitement de cette chanson Interprétée par un chanteur folklorique Québecois...

 

 

 

Le Rapide Blanc
Paroles et Musique (et interprétation) : Oscar Thiffault 1954

(Marcel Amont l'a également chantée)


Y va frapper à la porte, Ah Ouigne In Hin ! Ah Ouigne In Hin !
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
Ah, je voudrais madame
J'voudrais bien entrer

Ah ben a dit entrez donc ben hardiment
Mon mari est au Rapide Blanc
Y a des hommes de rien qui rentrent pis qui rentrent
Y a des hommes de rien qui rentrent pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui rentrent pis qui rentrent
Y a des hommes de rien qui rentrent pis ça m'fait rien

Après qu'il ait eut rentré, Ah Ouigne In Hin ! Ah Ouigne In Hin !
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
Ah je voudrais madame
J'voudrais bien me chauffer

Ah ben a dit chauffe-toi donc ben hardiment
Mon mari est au Rapide Blanc
Y a des hommes de rien qui s'chauffe pis qui s'chauffe
Y a des hommes de rien qui s'chauffe pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui s'chauffe pis qui s'chauffe
Y a des hommes de rien qui s'chauffe pis ça m'fait rien


Après qu'il s'est eut chauffé, Ah Ouigne In Hin ! Ah Ouigne In Hin !
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
Ah je voudrais madame
J'voudrais bien me coucher

Ah ben a dit couche-toi donc ben hardiment
Mon mari est au Rapide Blanc
Y a des hommes de rien qui s'couche pis qui couche
Y a des hommes de rien qui s'couche pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui s'couche pis qui couche
Y a des hommes de rien qui s'couche pis ça m'fait rien

Après qu'il s'est eut couché, Ah Ouigne In Hin ! Ah Ouigne In Hin !
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
Ah je voudrais madame
Je voudrais bien vous embrasser

Ah ben a dit embrasse moé donc ben hardiment
Mon mari est au Rapide Blanc
Y a des hommes de rien qui m'embrasse qui m'embrasse
Y a des hommes de rien qui m'embrasse pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui m'embrasse qui m'embrasse
Y a des hommes de rien qui m'embrasse pis ça m'fait rien

Après qu'il l'aie embrassé, Ah Ouigne In Hin ! Ah Ouigne In Hin !
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
Ah je voudrais madame
Ah je voudrais bien m'en aller

Ah ben elle dit sacre ton camp ben hardiment
Mon mari est au Rapide Blanc
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui font rien
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui font rien

        

 

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7 avril 2023

Cafard

GSM

Écrit le 19 mai 2014

Je t’emmène au lycée. Je ne dis rien. Je ne te parle pas. Tu vas te dire que ton père est froid et distant. Ça me fait chier, de me dire que tu risques d’avoir un souvenir erroné de moi, plus tard.
Alors je finis par te demander de m’excuser pour ne pas te parler. Je te dis que je n’ai pas le moral, que j’ai ce matin un cafard immense et que finalement il est inutile de te le communiquer. Je me force un peu en te demandant si tu as des examens aujourd’hui, si tu révises bien.
J’ai si peur pour toi, mais je ne te le dis pas. Je t’aime et je te l’ai déjà dit bien des fois, mais ce matin je ne peux le dire, car je pense que tu serais fondé à me répondre que si je t’avais vraiment aimé je ne t’aurais pas mis au monde dans ce pays et dans cette époque sans travail, sans avenir et sans espoir.

Tu es pourtant le dernier de mes trois espoirs. Puisses-tu, contrairement à la situation précaire actuelle de tes deux frères, réussir ta vie, t’accomplir, avoir un travail. Oui, car maintenant un emploi est un don du ciel réservé seulement à quelques-uns, pas à des élus de Dieu, mais simplement à des bénéficiaires d’emplois de connivence et de réseau que les parents ont tissé…
Les autres, toi et tes frères en font partie de ces autres, ne bénéficient d’aucun réseau. Je m’en sens coupable. Réussir ma vie aurait pu être cela : faire partie d’un réseau, rien que pour placer mes enfants… Je ressens la cruelle inutilité de ma vie, moi qui n’ai pas su ni pensé à faire cela. Je sais que vous trois n’avez pas les ressources psychologiques que j’avais. Vous avez le don moyen de ces fils-à-papa qui ont une place réservée dès leur naissance. Manque de chance je n’ai pas la compétence d’un père capable d’avoir des fils-à-papa…
Dans ma volonté d’indépendance, ma fierté, mes principes moraux, j’ai omis de penser qu’il n’y avait pas que mon avenir en jeu, mais qu’il y aurait aussi celui de mes enfants. Honte sur moi, d’avoir mis sur terre des enfants dans un monde de misère.
Mais ça, je ne te le dis pas, parce que j’ai honte, parce que ce n’est pas la peine que je te mette cette idée en tête, au cas où tu me la ressortes un jour comme un coup de sabre dans la figure. Sait-on jamais ?

Nous sommes arrivés. Je te dépose. « Travaille bien mon Nono, bonne journée ».

Bordel ! Qu’est-ce que j’ai fait comme conneries dans ma vie ! On ne fait pas de gosses, quand on n’est pas capable !
Vivre, c’est prévoir. Je n’ai pas prévu. Ma vie ratée est inutile…
Une journée noire s’annonce devant moi ! Je cherche une explication pour me rassurer. C’est vrai, je suis toujours dans ma dépression du retraité ! Ça ne me rassure pas vraiment…

Le mieux est d’aller me coucher et de dormir, pour oublier tout…
        
6 avril 2023

Mon Indochine

GSM

Écrit le 17 février 2009
 
Nous marchions sur le trottoir de la rue Catinat. Il faisait très chaud. Les semelles de crêpe de nos souliers collaient sur le sol brulant. L’homme qui me tenait la main était aussi bronzé que j’étais pâlot… Il s’appelait Henri… Ce qui me frappait, c’est qu’il n’était pas habillé entièrement de blanc, comme les autres européens, ni comme les Vietnamiens plutôt culottés de noir… A part sa chemisette blanche, tout était à l’avenant : Short beige, chaussettes de couleur et chaussures noires… J’étais très content de me promener avec cet homme dans cette rue de Saïgon. Ce n'était pas n’importe qui, c’était mon Papa…
 
J’avais passé ces derniers mois à l’hôpital pour vaincre ce ver qu’on disait solitaire puis ensuite la dysenterie, la jambe suspendue en l’air, avec un petit tuyau ou je voyais couler le liquide transparent, goutte à goutte… Bien sur, ma Maman et mon Papa venaient me voir le matin, le soir et toute la coupure consacrée à la sieste, qu’ils me consacraient…
Je n’étais encore pas sorti en ville depuis notre arrivée dans ce pays si chaud… J’étais si content de donner la main à mon Papa. Il me parlait. Je ne sais plus ce qu’il me disait, mais j’écoutais et il me rassurait.
 
Nous nous dirigions vers la cathédrale après avoir déambulé dans le boulevard Charner…
Avisant un marchand ambulant, il m’offrit une glace que je ne mis guère de temps à laper, tant j’étais assoiffé…
Nous avions à peine repris notre chemin qu’un photographe nous prit en photo. Papa mit le ticket dans sa poche…
Notre séjour dans la cathédrale me parut très court, lorsqu’il fallu ressortir dans la chaleur étouffante de la rue Catinat… 
 
Nous retournâmes sur le quai du commerce, où nous attendait la moto de Papa. Nous fîmes un crochet pour prendre Maman à la sortie de son Bureau, qui me couvrit de gros bisous et me donna un bonbon au citron. Bien calé entre mon Papa (dont j’entourais la taille de mes bras) et ma Maman, nous reprîmes alors la route de Cholon pour rentrer à la maison.
 
Ce soir là, j’étais très fatigué et je ne mis pas longtemps à m’endormir dans les bisous de mes parents…
 
Cela se passait en 1954...
      

4 avril 2023

Benjamin Biolay - Rends l'amour

GSM

Un peu de chanson contemporaine FRANÇAISE, tant qu'il en reste encore...

 

 

 

Prends-moi tout
La vie, la dignité, ma pointe sur le port
Les trois sous de côté qui demandâmes tant d'efforts
Et n'oublie pas d'emporter le canapé tout confort
 
Ne laisse rien
Le cèdre centenaire, le panorama
Non, n'oublie rien
Même si c'est pour tout mettre au débarras
 
Mais rends l'amour
Que je t'avais prêté
Reprendre c'est voler
Mais je t'ai jamais rien, rien donné
S'il te plait rends l'amour
Et je me jette de la falaise
Et je m'en vais te cueillir des fraises
Si tu veux même
Je te baise
 
Ok, ok
 
Prends-moi tout
Mes passions, mes désirs, mes totems en étain
Emporte-tout, sois sûr que tu n'oublieras rien
Déleste-moi, n'y va pas par quatre chemins
 
Tu peux brûler
Le cours de terre battue, de feu nos échanges
Taguer et taguer
Le coin de rue où est passé l'ange
 
Mais rends l'amour
Que je t'avais prêté
Reprendre c'est voler
Mais je t'ai jamais rien, rien donné
S'il te plait rends l'amour
Et je me jette de la falaise
Et je m'en vais te cueillir des fraises
Si tu veux même
Je te baise
 
S'il te plait, rends l'amour
Il ne t'appartient pas
J'ai même pas voté pour toi
Le bon Dieu te le rendra
S'il te plait, rends l'amour
Et je me jette de la falaise
Et je m'en vais te cueillir des fraises
Si tu veux, même
Je te baise
 

 

3 avril 2023

Sous l'emprise de cette chanson, musique et paroles

 

GSM

Lou Reed - Walk on the Wild Side

Holly came from Miami, F.L.A.

Hitch-hiked her way across the U.S.A.

Plucked her eyebrows on the way

Shaved her legs and then he was a she

 

She says, "Hey, babe

Take a walk on the wild side"

Said, "Hey, honey

Take a walk on the wild side"

 

Candy came from out on the Island

In the back room she was everybody's darling

But she never lost her head

Even when she was giving head

 

She says, "Hey, babe

Take a walk on the wild side"

Said, "Hey, babe

Take a walk on the wild side"

 

And the colored girls go

"Doo do doo do doo do do doo..."

 

Little Joe never once gave it away

Everybody had to pay and pay

A hustle here and a hustle there

New York City's the place

 

Where they said, "Hey, babe

Take a walk on the wild side"

I said, "Hey, Joe

Take a walk on the wild side"

 

Sugar Plum Fairy came and hit the streets

Looking for soul food and a place to eat

Went to the Apollo

You should've seen them go, go, go

 

They said, "Hey, sugar

Take a walk on the wild side"

I said, "Hey, babe

Take a walk on the wild side", alright

Huh

 

Jackie is just speeding away

Thought she was James Dean for a day

Then I guess she had to crash

Valium would have helped that bash

 

She said, "Hey, babe

Take a walk on the wild side"

I said, "Hey, honey

Take a walk on the wild side"

 

And the colored girls say

"Doo do doo do doo do do doo..."

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2 avril 2023

J'ai eu une jeunesse, si, si, mes enfants. Nous avions de la vraie zicmu à l'époque !

 

GSM

The Rolling Stones - Sympathy For The Devil

 


 

 

1 avril 2023

Mémoires et radotages (466) – L'amour, environnement déterminant

 

 

GSM

Écrit le 31 mars 2023

C’est compliqué l’amour… C’est une préoccupation de vivant… Parce qu’après, je ne sais pas… Alors il faut en profiter… Il faut dire qu’on les aime aux gens que l’on aime ! Sans attendre ! Parce que le temps qui nous reste nous est inconnu…

Comme je l’ai dit auparavant (de l’Odéon… oui je sais c’est un jeu de mot pourri mais le scandale de la pièce de Jean Genet avait fait grand bruit en 1966, alors je m’en souviens…), la présence dans notre entourage de gens qui nous détestent nous est préjudiciable et vient perturber l’influence positive de ceux qui nous aiment… Il faut donc s’éloigner de ceux qui ne nous aiment pas, si on veut réussir à vivre heureux…

Je me souviens d’une réunion, il y trois quart d’année, où, vraiment, je me suis senti très mal à l’aise… L’un m’a fui, un autre m’a évité, un troisième s’est montré très hostile et haineux, un quatrième s’est foutu de ma gueule avec arrogance et dédain… et beaucoup d’autres se sont comportés comme des passants… Je n’existais pas… J’étais comme un fantôme, comme un ectoplasme sans apparence réelle… Du moins, c’est ce que j’ai ressenti… Or, une réunion de gens qui se connaissent n’est pas comme cela, normalement… Il doit y avoir un petit peu d’amour, c’est ce qu’on nomme de l’amitié… Qui suppose un minimum de manifestation positive…

Je suis reparti avec un sentiment de malaise, qui ne m’incite pas à récidiver cette année…

Cependant, il y a eu une exception : Le Major ! Il a été d’une telle gentillesse ! Je crois qu’il me faut lui écrire pour le remercier d’être ce qu’il est, dans ce principe énoncé précédemment « Il faut dire qu’on les aime aux gens que l’on aime ! »…

Alors, j’avais programmé, en remplacement un aller-retour en Lot et Garonne sur la tombe de mes parents, pour la nettoyer et remettre quelque chose dessus, car les voleurs, on sait de quoi ils sont capables… Ce ne serait pas la première fois… Au moins au cimetière, je suis avec mes parents, avec des gens qui m’aiment (et que j’aime). Je leur parle, je sais qu’ils sont là et que leur amour est encore vivace… enfin, c’est ce que je crois… Je devais en profiter pour passer par chez Raso, mon cher Raso, c’était sur mon chemin… Mais j’ai annulé ce voyage, parce qu’économiquement, l’inflation, les lunettes (pas gratuites du tout malgré les affirmations de Macron), et mes appareils auditifs (dont je pense qu’ils me coûteront un bras), sont à venir bientôt (6 mois pour un rendez-vous avec l’ORL)… et vont grever mon budget à un point tel, que ces voyages coûteux annulés ne couvriront même pas mes dépenses supplémentaires…

Il reste le foyer familial… Il est dommage que la paranoïa, la jalousie, l’agressivité de celle qui m’a donné de beaux et bons enfants, vienne lancer des ondes négatives sur l’amour de mes nos enfants…

Que faire pour ne pas être submergé par sa méchanceté ? Je sais que c'est pathologique... Mais tout aussi difficile à supporter...

Après tout, seul l’amour peut nous maintenir en vie, il serait dommage de lâcher la rampe… D’autant que mes pauvres enfants ne sont pas sortis d’affaire…

Il faut que je leur dise combien je les aime… Et il faut que je leur parle de solidarité fraternelle, car la précarité instituée par Macron, est hélas leur avenir et ça me fait peur… Tant que je suis là, un toit et de quoi manger leur seront disponibles… Mais après ?

        

 

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