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zalandeau
5 août 2022

Hypotension artérielle : symptômes, causes, traitement

 

 

GSM

Publié le 06/01/2021 à 15h04 , mis à jour le 06/01/2021 à 15h04

en collaboration avec Dr Stéphane Manzo-Silberman (cardiologue interventionnelle, département de Cardiologie Hôpital Lariboisière APHP)

L’hypotension artérielle correspond à une chute de la pression du sang dans les artères. Les causes sont multiples et plus ou moins sérieuses. Il convient de consulter au moindre malaise afin d’en déterminer l’étiologie. Éclairage avec la docteure Stéphane Manzo-Silberman, cardiologue.

Hypotension artérielle : qu’est-ce que c’est ?

La tension artérielle correspond à la pression du sang dans les artères. Mesurée à l’aide d’un tensiomètre et indiquée par deux valeurs (la pression systolique et la pression diastolique), elle est exprimée en millimètres de mercure (mmHg). Alors que l’hypertension artérielle est "liée à une pression anormalement élevée du sang dans les vaisseaux sanguins"1, l’hypotension artérielle correspond à une baisse brutale de la tension artérielle

On parle d’hypotension artérielle lorsque la tension est "en-dessous de la normale, explique la docteure Stéphane Manzo-Silberman, cardiologue, et on considère que la valeur normale est 120/80 mmHg. Mais pour que l’hypotension soit significative, il faut que la tension descende bien en-deçà de cette norme, c’est-à-dire qu’il faut qu’elle soit inférieure à 90/60 mmHg".

Quelles en sont les causes ?

Il existe différentes formes d’hypotension artérielle :

  • L’hypotension orthostatique, "qui survient lorsque l'on passe de la position allongée ou assise à debout" ;
  • L’hypotension postprandiale, qui survient après le repas ;
  • L’hypotension intracrânienne, qui correspond à une chute de pression dans la boîte crânienne et qui est "spécifique à la pathologie neurologique". 

Les causes d’une tension basse sont variées et peuvent être les suivantes :

  • Un trouble cardiaque : "Le cœur dans sa fonction de pompe est défaillant et cette baisse de tension va être le premier signe de cette défaillance, précise la Dre Manzo-Silberman. Elle va être associée à des signes d'atteinte des autres organes, comme par exemple le cerveau qui ne reçoit plus suffisamment de sang et donc d’oxygène, les reins, etc." ;
  • Des traitements médicamenteux (antihypertenseurs dont diurétiques, antidépresseurs et anxiolytiques notamment) “qui coupent les mécanismes habituels de régulation” ;  
  • Des pathologies neurologiques comme la maladie de Parkinson ou les formes évoluées de neuropathie diabétique : "il y a une atteinte au niveau de la régulation du tonus des artères, une dysautonomie" ;
  • Une hypovolémie après une hémorragie ;
  • Un traumatisme crânien ;
  • Un choc anaphylactique ;
  • Une maladie infectieuse ;
  • Une grande consommation d’alcool ;
  • Une déshydratation importante.

Hypotension artérielle : quels symptômes ?

Une hypotension artérielle peut se traduire par une lipothymie, c’est-à-dire une sensation de malaise sans perte de connaissance entraînant plusieurs symptômes : faiblesse, grande fatigue, palpitations, vertiges, sueurs, etc. 

Parfois, il peut y avoir perte de connaissance (syncope) : "Si la baisse de tension est trop importante, le cerveau ne va pas recevoir assez d'oxygène, détaille la cardiologue. C’est le risque principal de l’hypotension artérielle".

Quand doit-on consulter ?

La Dre Manzo-Silberman est claire : "Tout malaise doit faire l'objet d'une consultation chez son médecin. Il ne faut pas minimiser, a fortiori si l’on est sous traitement antihypertenseur ou porteur.se d'une pathologie qui peut se compliquer - diabète, maladie de Parkinson, etc. La consultation médicale est essentielle pour pouvoir juger de la gravité de l’hypotension et en déterminer l’étiologie. Car une hypoperfusion du cerveau [baisse du débit sanguin cérébral, NDLR] peut également avoir des conséquences sur les autres organes et entraîner une insuffisance rénale, une atteinte hépatique…"

Hypotension artérielle : quel traitement ?

En cas de malaise

"En cas de malaise, il ne faut pas rester debout : il faut s’asseoir immédiatement et lever ses jambes pour essayer d’augmenter le flux sanguin vers les organes principaux, notamment le cerveau, explique la cardiologue. Cela permet d’éviter la syncope et la chute potentiellement traumatisante".

Sur le long terme

Le traitement va dépendre de la cause et donc de l’éventuelle maladie sous-jacente : prise de médicaments et adaptation de son hygiène de vie en cas d’insuffisance cardiaque, modification des traitements médicamenteux, chirurgie en cas de traumatisme crânien… 

Conseils de prévention : comment éviter les malaises ?

La Dre Manzo-Silberman conseille d’éviter le plus possible "les situations qui peuvent favoriser la station debout prolongée, d’être à jeun et de se lever brusquement, surtout si l’on est sous traitement ou porteur.se d'une pathologie qui peut exposer à ce risque. Ces personnes doivent par ailleurs bien respecter les prises médicamenteuses et contrôler leur tension. En cas d’insuffisance veineuse, il est recommandé de porter des bas de contention". Une bonne hydratation est également préconisée.

      

 

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4 août 2022

Mémoires et radotages (433) – Amitié versus Parkinson

 

 

GSM

Écrit le 03 août 2022

Hier, c’était le 2 août… Je suis parti le voir, comme je le lui avais promis… Il ne s’en souvenait pas d’ailleurs, parce qu’il m’avait appelé lundi soir pour savoir si je venais en août…

Comme je l’avais prévu, en ce qui concerne cette foutue région Parisienne qui m’a nourri pendant 34 ans, la circulation était très fluide… Les Parigots et même les Franciliens, n’ont guère changé leurs habitudes : Toujours majoritairement des aoûtiens !

Donc ça roulait bien ! Par exemple : Au niveau de Trappes, où d’habitude on roule au pas entre deux arrêts de cinq minutes et ce, pendant une demi-heure et bien hier le « bouchon » s’est négocié à 94 kilomètres/heure… C’est important, parce que je n’ai pas besoin de rajouter le stress de l’embouteillage à celui de ma visite chez mon ami Michel B.

Ce fut effectivement le choc, arrivé à son appartement ! L’année dernière, il faisait encore des pas de 15 cm, accroché à son déambulateur… Cette année, les pas étaient de moins de dix cm en ligne droite et de 3 cm dans les virages. Cette année, pour la première fois, j’ai été obligé d’aller chercher tout ce qu’il fallait à sa place… Une grande émotion m’a étreint… Il est maintenant tout maigre, tout vouté et son débit verbal faible et parfois désordonné…

Et malgré tout cela, ce gars d’un grand courage, faisait encore des mots d’esprit, des plaisanteries (pas forcément très fines), mais prouvaient sa volonté de ne pas montrer de découragement devant sa maladie… Parkinson…

Il ne savait même plus comment s’appelait sa boite émail, (que j’ai fini par lui retrouver), ni son mot de passe… Les courriels que je lui adressais, il ne les a donc pas lus, depuis un certain temps…

Il serait de mauvais aloi d’énumérer toutes les pertes de savoir, de savoir faire et de mémoire que j’ai constatés chez Michel B, au cours de ce mardi 2 août…

Je me suis retenu, pour ne pas pleurer… Surtout quand il me demanda de rester… Il fallait bien que je rentre chez moi… Quand je l’ai embrassé, il a eu peur de tomber, puis je suis parti tard, la gorge serrée, avec beaucoup de poids sur mes épaules… Le poids de la mauvaise conscience…

Reverrais-je mon ami, cet ami fidèle depuis 40 ans ? Me reconnaitra-t-il la prochaine fois ? Sera-t-il grabataire ? Sera-t-il en EHPAD ?

J’étais content à mon retour, de dire bonjour à mon petit Nono, hier soir… Mais malgré tout j’avais un goût amer dans l’âme…

     

 

3 août 2022

Comprendre l’hypertension artérielle (HTA)

 

 

GSM

Institut Amelis 16 Mai 2019

L’hypertension artérielle est la maladie chronique la plus répandue en France. Quand elle n’est pas traitée et que le patient n’a pas une bonne hygiène de vie, elle conduit entre autres à des infarctus du myocarde, des AVC, et joue même un rôle dans le développement de la maladie d’Alzheimer. Si un traitement médical, une diététique et une activité physique adaptés permettent généralement de la contrôler, certains patients sont résistants aux traitements.
Comment combattre efficacement cette maladie cardiovasculaire ?

Qu’est-ce que l’hypertension artérielle ?

L’hypertension artérielle résulte d’une trop grande pression du sang dans les artères, engendrée par le flux sanguin provenant du cœur dans le système vasculaire.

En vieillissant, les artères perdent de leur élasticité: elles sont plus épaisses et se rigidifient. Des plaques d’athérome (dépôt dans la paroi interne de l’artère) apparaissent sur certaines artères importantes et les bouchent progressivement. Le sang y circulant plus difficilement, la tension artérielle augmente mécaniquement.

Dans le cerveau, ce phénomène bouche les vaisseaux, conduisant à la dégénérescence puis la mort des neurones.

En chiffres, l’hypertension artérielle représente:

  • 10 à 15 millions de personnes concernées en France et 1 adulte sur 3 est touché
  • 20% des personnes atteintes ne suivent aucun traitement et 50% n’ont pas conscience d’être malades
  • 11% de la population adulte est traitée et dans 50% des cas, le traitement est insuffisant à réellement faire baisser l’hypertension artérielle
  • Si l’âge n’est pas le seul facteur déclencheur, son incidence augmente proportionnellement: 40% des plus de 65 ans et 90% des plus de 85 ans en sont atteints

Caractéristiques et diagnostic

Si la tension artérielle varie normalement chez tout individu au cours de la journée et de la nuit en fonction des activités physiques et de l’exposition au stress, l’hypertension artérielle se manifeste avec persistance dans le temps, elle n’est pas temporaire.

Pour la diagnostiquer, il convient de calculer chez un patient au repos deux valeurs mesurant:

  • la pression diastolique (valeur basse ou pression minimale) : le cœur est relâché, il se remplit de sang qui parvient dans ses oreillettes depuis les artères pulmonaires et les veines caves. Valeur normale : 90 mmHg (mm de mercure)
  • la pression systolique (valeur haute ou pression maximale) : le cœur est contracté et propulse le sang depuis l’aorte vers les artères périphériques. Valeur normale : 140 mmHg

Concrètement, la mesure des deux valeurs est faite 2 fois sur une période de 3 à 6 mois, la seconde fois étant réalisée soit en environnement hospitalier, soit par le patient lui-même à son domicile.

Si les mesures du patient sont supérieures ou égales à ces valeurs, le diagnostic d’hypertension artérielle est posé.

On considère que l’augmentation de 2 points de la pression artérielle habituelle double le risque d’AVC et d’infarctus du myocarde.

Symptômes, causes et complications de l’hypertension artérielle

Maladie invisible et asymptomatique, la vigilance est de mise dès que ces signes éventuels d’une hypertension artérielle apparaissent :

  • somnolence et fatigue
  • malaises
  • suées
  • maux de tête (localisés dans la nuque et récurrents le matin)
  • palpitations
  • vertiges
  • bourdonnements d’oreille
  • engourdissements
  • nausées et vomissements
  • troubles de la vue
  • saignements de nez

La récurrence de ces troubles nécessite la consultation d’un médecin.

Si la cause exacte de l’hypertension artérielle n’est pas connue, des facteurs liés à une mauvaise hygiène de vie la favorisent :

  • surpoids
  • excès de « mauvais » cholestérol et « bon » cholestérol peu élevé
  • manque d’activité physique adapté
  • tabagisme (rétrécissant les artères)
  • consommation d’alcool et de sel trop élevée
  • stress

Certaines maladies augmentent le risque de souffrir d’hypertension artérielle comme l’hypercholestérolémie, le diabète et l’apnée du sommeil.

Plus rarement certaines maladies rénales, endocriniennes et des glandes surrénales peuvent aussi la causer.

En l’absence de traitement antihypertenseur spécifique, elle entraîne une dégradation de certains organes, comme le rein et le cœur (insuffisances rénale et cardiaque, angines de poitrine), l’œil (rétinopathie) et bien sûr les artères elles-mêmes (artériosclérose et artériopathie des membres inférieurs). Les AVC et maladies d’Alzheimer et apparentées font partie des complications liées à l’hypertension artérielle.

Plus rarement, certains traitements médicamenteux (corticoïdes, antidépresseurs, certains anti-inflammatoires…) et les antécédents familiaux peuvent aussi la favoriser ou l’aggraver, mais elle est exceptionnellement d’origine génétique.

Prévention et traitement

Des mesures favorisant une meilleure hygiène de vie aident à réduire, voire éviter, l’hypertension artérielle légère et sont à adopter dans tous les cas.

Toutefois, elles ne suffisent pas au bout de quelques mois dans les cas avancés: un traitement antihypertenseur doit alors être prescrit par ordonnance. Il peut consister en un seul médicament ou en associer plusieurs.

Il existe 8 familles de médicaments pour lutter contre cette maladie, qui interviennent à différents niveaux :

  • élimination ou régulation du sel (sodium) et de l’eau dans l’organisme (diurétiques)
  • vasodilatation (dilatation des vaisseaux pour aider le passage du flux sanguin)
  • diminution de l’activité du système nerveux et de la fréquence du rythme cardiaque (bêta-bloquants)
  • lutte contre l’insuffisance cardiaque
  • contrôle cérébral de la tension artérielle
  • assouplissement des artères

Le traitement médicamenteux consiste en la prise d’un ou plusieurs médicaments. L’action de différents médicaments combinés peut agir simultanément sur ces facteurs, en fonction de la condition du patient.

Ce traitement et le respect d’une bonne hygiène de vie nécessitent la responsabilisation du patient hypertendu: il doit accepter les contraintes découlant de sa condition. Elle implique la prise rigoureuse du traitement, un contrôle médical régulier pour en vérifier l’efficacité et son ajustement éventuel, ainsi que le contrôle hebdomadaire ou plus fréquent de sa tension par le patient.

Cela implique également d’indiquer à son médecin traitant que son traitement lui convient au quotidien pour préserver sa santé.

Cependant, 10 à 30% des malades hypertendus sont résistants à ces traitements. La recherche médicale explore actuellement d’autres voies pour combattre efficacement cette résistance. Enfin, si ces traitements luttent contre l’hypertension artérielle et ses conséquences hautement néfastes sur l’ensemble de l’organisme, ils ne permettent pas de la vaincre définitivement.

       

 

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