Symptômes et diagnostic du diabète
13 décembre 2021 sur ameli (accès totalement gratuit)
Le diabète de type 1 est le plus souvent diagnostiqué en présence de symptômes qui apparaissent rapidement. Le diagnostic du diabète de type 2 est fréquemment identifié par hasard. Une prise de sang confirme le diagnostic.
Diabète de type 1 : symptômes et diagnostic
Les symptômes du diabète de type 1
Les symptômes du diabète de type 1 apparaissent brutalement, en quelques jours ou quelques semaines. Les principaux signes caractéristiques de l’
sont :
- une augmentation du besoin d’uriner, qui devient fréquent et survient nuit et jour, avec des urines abondantes (polyurie) ;
- une augmentation de la soif (polydipsie) ;
- une perte de poids malgré un appétit qui augmente ;
- une fatigue importante ou une vision trouble.
Si le diabète n'est pas traité, d'autres signes apparaissent :
- des nausées et des vomissements ;
- une perte d'appétit ;
- une somnolence ;
- des troubles de la vue plus importants ;
- un parfum fruité de l'haleine et une odeur anormale des urines dus à la production de corps cétoniques (substances issues de la dégradation des graisses dans l’organisme).
Quand doit-on suspecter un diabète chez le très jeune enfant ?
Soif importante, urines fréquentes, énurésie secondaire (« pipi » la nuit alors que l'enfant était déjà propre), fatigue, amaigrissement, douleurs abdominales, nausées, vomissements, infections cutanées récidivantes... sont des signes qui peuvent faire suspecter un diabète chez un jeune enfant. En présence de ces symptômes chez votre enfant, consultez rapidement votre médecin traitant.
Comment est posé le diagnostic du diabète de type 1 ?
Le diabète de type 1 est le plus souvent diagnostiqué en présence de symptômes ; il est rarement découvert au cours d'un bilan médical, pour un autre motif.
Le diagnostic de diabète est établi grâce à une prise de sang qui dose le taux de sucre (glycémie) dans le sang. Le diagnostic est posé lorsque :
- la glycémie, à n'importe quel moment de la journée, est supérieure à 2 g/l en présence de symptômes ;
- la glycémie à jeun est supérieure ou égale à 1,26 g/l, contrôlée à deux reprises en l'absence de symptômes.
Afin de confirmer le résultat du dosage de la glycémie à jeun, le médecin prescrit une seconde prise de sang.
Lorsque le diagnostic est posé, un bilan initial permettant le suivi médical du diabète est prescrit par votre médecin traitant ou un diabétologue :
- un bilan sanguin : dosage de l’HbA1c, bilan lipidique, bilan de la fonction rénale ;
- un bilan urinaire à la recherche d’une atteinte rénale ;
- une consultation ophtalmologique.
D’autres examens peuvent être nécessaires selon chaque cas.
L'exonération du ticket modérateur
Le diabète de type 1 est reconnu affection de longue durée (ALD). Les examens et les soins en rapport avec cette pathologie sont pris en charge à 100 % (dans la limite des tarifs de l’Assurance Maladie). Parlez-en à votre médecin traitant.
Diabète de type 2 : symptômes et diagnostic
Diabète de type 2 : les symptômes sont tardifs
Le diabète de type 2 évolue souvent en silence (sans aucun symptôme) pendant plusieurs années, car la glycémie augmente très progressivement.
Le plus souvent, le diagnostic est fait par hasard, à l’occasion d’une analyse de sang ou lors d’un dépistage du diabète.
Des symptômes existent parfois et sont susceptibles de vous alerter. Ils peuvent apparaître progressivement, après plusieurs années d’évolution :
- une augmentation du besoin d’uriner ;
- une augmentation de la soif ;
- une diminution du poids de manière inexpliquée alors que l’appétit augmente ;
- une fatigue ;
- des démangeaisons au niveau des organes génitaux ;
- une cicatrisation très lente d’une plaie ;
- une vision trouble ;
- des infections plus fréquentes.
Parfois, une complication du diabète se manifeste en premier et va permettre le diagnostic.
Comment est posé le diagnostic du diabète de type 2 ?
Afin de diagnostiquer un diabète de type 2, une prise de sang réalisée à jeun est nécessaire. Elle permet de mesurer la glycémie. Pour que les résultats soient justes, il faut auparavant respecter un jeûne de 8 heures.
Le diagnostic est posé lorsque cette glycémie à jeun est égale ou supérieure à 1,26 g/l (ou 7 mmol/l) et est constatée à 2 reprises.
Une fois le diabète découvert, votre médecin traitant vous examine et demande plusieurs examens complémentaires.
L'examen clinique complet inclut :
- la mesure du poids et de la taille ;
- le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) ;
- l'examen du cœur et des vaisseaux sanguins (prise des pouls et mesure de la tension artérielle) ;
- l'examen neurologique...
Le bilan biologique comporte :
- le dosage de l’hémoglobine glyquée (ou HbA1c), reflet de la glycémie sur les 3 derniers mois ;
- le taux de graisses dans le sang (cholestérol, triglycérides…) ;
- l'analyse de la fonction rénale...
Parmi les examens complémentaires :
- l'électrocardiogramme avec éventuellement épreuve d'effort ;
- l'examen ophtalmologique (fond de l’œil).
L'exonération du ticket modérateur
Le diabète de type 2 est reconnu affection de longue durée (ALD). Les examens et les soins en rapport avec cette pathologie sont pris en charge à 100 % (dans la limite des tarifs de l’Assurance Maladie). Parlez-en à votre médecin traitant.
Nicolas Bay contre le communautarisme - le Parlement européen invente le délit d’opinion
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Il faut arrêter le communautarisme, quand on sait qu’il importe à la fois de la délinquance, de la criminalité et du terrorisme comme on l’a vu avec l’assassin de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine il y a quelques mois. Il était originaire d’Évreux, d’un quartier tout proche d’ici ». C’est à cause de cette déclaration diffusée en 2020 dans une courte vidéo réalisée devant la mosquée d’Évreux que Nicolas Bay, alors tête de liste du Rassemblement national aux élections régionales de Normandie, vient de perdre son immunité parlementaire de député européen. Celui qui est aujourd’hui vice-président de Reconquête a vu ses collègues du Parlement européen voter la levée de son immunité à main levée dans le cadre d’une enquête pour incitation à la haine raciale lancée après le signalement du conseiller régional normand Parti socialiste Timour Veyri. « Je me félicite que les propos inqualifiables de M. Bay à l’encontre de nos concitoyens d’Evreux puissent lui valoir demain une comparution devant la justice de notre pays », a réagi Timour Veyri dans un communiqué de presse publié ce jeudi 2 février.
Nicolas Bay a réagi dans une courte vidéo Twitter publiée le même jour : « Sur demande d’Éric Dupond-Moretti, le Parlement européen vient de lever mon immunité parlementaire. Ce qu’on me reproche ? Avoir dénoncé la construction d’une mosquée monumentale avec minaret et école coranique près d’Évreux. Comptez sur moi pour me battre devant la justice ». Sa révolte, l'eurodéputé l'exprime clairement. « Le parlement européen n’a pas levé cette immunité sur des critères juridiques mais politiques », estime Nicolas Bay, contacté au téléphone par BV. L'élu européen note tout de même « le soutien de près de 200 collègues » qui se sont prononcés contre cette levée d'immunité.
Un délit d’opinion ? C’est ce que pensent les deux autre vice-présidents du parti d’Eric Zemmour. L’ancien député LR de Sologne Guillaume Peltier a réagi jeudi sur Twitter : « Je te soutiens totalement mon cher Nicolas Bay : ils ne nous feront pas taire et nous continuerons ensemble à dénoncer l’islamisation de notre pays. La France et notre identité millénaire méritent notre fier combat ». De son côté, Marion Maréchal a vertement tancé le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti : « L’immunité est justement faite pour défendre la liberté d’expression. Que Eric Dupond-Moretti s’occupe de mettre les criminels en prison plutôt que de chercher à museler l’opposition. Cela évitera que des multirécidivistes s’en prennent à des innocents », a tweeté l’ancienne députée FN de Vaucluse.
Nicolas Bay dénonce l’atteinte à la liberté d’expression dont il est victime. « Le délit d’opinion ne frappe que les militants patriotes quels que soient leurs mandats. La loi Gayssot est utilisée comme arme politique », a-t-il réagi auprès de BV.
Épaule douloureuse : et si c’était une capsulite ?
Écrit par Sylvie Dellus Article publié le 1 févr. 2019 sur Santé Magasine
Vous avez du mal à lever un bras, à vous habiller, votre épaule se bloque au moindre mouvement… vous souffrez probablement d’une capsulite rétractile. Souvent confondue avec une tendinite, la capsulite de l’épaule est pénible. Il faut être patient, mais on en guérit. Causes, symptômes et traitements : les explications d'un rhumatologue et d'un kinésithérapeute.
Les différentes phases d'une capsulite rétractile
- Au début, des douleurs d’intensité modérée apparaissent au niveau de l’épaule, lors de gestes banals. « C’est une phase d’incertitude », selon le Dr Éric Noël. À ce stade, les douleurs peuvent être confondues avec celles d’une tendinite et traitées comme telle. Conséquence : le patient continue à mobiliser son articulation sans précaution, ce qui ne fait qu’aggraver la douleur.
- Au bout de quelques semaines ou quelques mois, il entre dans la phase “chaude” de la maladie. La capsule, l’enveloppe de l’articulation, s’enflamme. La douleur s’intensifie, jour et nuit, et l’épaule commence à se bloquer. « La zone touchée est très innervée, et c’est pour cela que l’inflammation est si douloureuse », observe Frédéric Srour, kinésithérapeute.
- Cette inflammation va ensuite disparaître pour laisser la place à une raideur très gênante de l’épaule. Il devient impossible de se coiffer ou d’agrafer son soutien-gorge. Cette phase “froide” s’explique par une perte d’élasticité, une fibrose et une rétraction de la capsule. Les examens d’imagerie (radio ou échographie) ne montrent rien d’anormal. Mais lorsque le médecin mobilise le bras du patient, il constate un blocage dans toutes les directions.
Les causes d'une capsulite souvent mal cernées
Traiter l'inflammation par des infiltrations
Rééduquer l'épaule
Agueusie : tout savoir sur la perte de goût
Paru sur passeport santé
Rédaction : Quentin Nicard Journaliste scientifique 06 juillet 2022, à 14h53
L'agueusie désigne la perte de goût. Elle est aussi très souvent associée à une perte d’odorat, appelée « anosmie ». Quelle soit temporaire ou persistante, partielle ou totale, la privation de goût peut avoir de nombreuses origines.
Depuis la pandémie de la Covid-19, vous avez certainement entendu parler d'« agueusie ». L'agueusie est devenue plutôt célèbre, car elle désigne l'un des symptômes les plus fréquents de la Covid-19 : la perte de goût.
Mais quel est vraiment ce trouble olfactif qui vient affecter votre vie quotidienne ?
Qu’est-ce que l’agueusie, ou la perte de goût ?
L’agueusie est un trouble du goût caractérisé par la perte, la diminution ou l’absence du sens du goût.
Elle est due à une altération de différents récepteurs sensoriels, dont les papilles gustatives. Elle peut être considérée comme :
- une agueusie totale lorsqu’elle est caractérisée par la perte de la perception des cinq saveurs : le sucré, le salé, l’amer, l’acide et l’umami ;
- une agueusie partielle, aussi nommée hypoagueusie, lorsque la perte de goût concerne uniquement certaines saveurs.
Quelles sont les causes de l'agueusie ?
L’agueusie peut avoir de nombreuses explications mais est souvent associée à une anosmie, c’est-à-dire une perte de l’odorat.
C’est d’ailleurs pour cette raison que les professionnels de santé évoquent parfois le syndrome d’anosmie-agueusie.
Avec ou sans anosmie, une agueusie peut être causée par :
- une lésion nerveuse, particulièrement au niveau du nerf glosso-pharyngien ;
- une paralysie faciale ;
- un traumatisme ;
- une affection des voies respiratoires, notamment lors d’un rhume ou d’une pneumonie ;
- l’inhalation de substances toxiques ;
- le vieillissement, qui peut induire une altération des récepteurs sensoriels ;
- le tabagisme ;
- un cancer ;
- les traitements du cancer (chimiothérapie et radiothérapie) ;
- le diabète
- la prise de certains médicaments dont certains inhibiteurs calciques, antiarythmiques, anti-épileptiques, chélateurs du cuivre ou de façon plus rare certains hypoglycémiants.
Quelles sont les conséquences d'une perte de sensibilité gustative ?
Si l’agueusie ne constitue pas un risque direct pour la santé, elle peut avoir des conséquences néfastes lorsqu’elle persiste.
Les troubles de l'odorat et du goût sont d'ailleurs des symptômes caractéristiques de la covid-19. Ces symptômes peuvent chez certaines personnes persister, pendant de longues semaines.
Sur le long terme, la perte de goût peut induire :
- des troubles alimentaires, comme l'anorexie et la boulimie qui sont dus à l’absence de plaisir lors de la dégustation d’un plat ;
- une sensation de mal-être, qui peut se manifester par une baisse de moral, d’intérêt et de motivation, et qui peut conduire dans les cas les plus graves à des troubles dépressifs, un repli sur soi et un isolement.
Enfin, l'agueusie avec anosmie constitue potentiellement un problème de sécurité. La perte de goût et d’odorat limite, voire empêche, la détection de certains signaux d’alerte, tels qu’un goût âcre dans la bouche ou une odeur de fumée.
Perte de goût : comment le retrouver ?
Diagnostiquer l’agueusie
Traiter l’agueusie dépend de l’origine de la perte de goût. Le diagnostic peut être réalisé par un médecin généraliste ou un oto-rhino-laryngologiste en cas d’agueusie avec anosmie. Pour confirmer ou approfondir un diagnostic, certaines analyses médicales peuvent être appliquées. Un examen d’électrogustométrie peut être effectué pour analyser l’origine de la perte du goût.
Traiter l’agueusie
Selon le diagnostic, plusieurs solutions peuvent être envisagées pour traiter ou limiter l’agueusie. Un traitement médicamenteux peut, par exemple, être prescrit lorsque le syndrome d’anosmie-agueusie est dû à une infection des voies respiratoires.
Les complications de la perte de goût peuvent également être limitées grâce à un travail d’apprentissage, de reconnaissance et de réhabilitation des aliments.
Plus de goût, plus d'odorat ? Pour cela, la rééducation olfactive existe. Retrouver le goût et l'odorat peut prendre du temps, mais plus on s'y prend tôt, meilleurs sont les résultats.
Prévenir l’agueusie
Il est possible de prévenir la survenue de certaines formes d’agueusie et d’anosmie en limitant certains facteurs de risque.
Il est notamment conseillé de :
- éviter la consommation de tabac, arrêter de fumer ;
- maintenir une alimentation saine et équilibrée.