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zalandeau
3 février 2023

Épaule douloureuse : et si c’était une capsulite ?

GSM


Écrit par Sylvie Dellus Article publié le 1 févr. 2019 sur Santé Magasine 
Vous avez du mal à lever un bras, à vous habiller, votre épaule se bloque au moindre mouvement… vous souffrez probablement d’une capsulite rétractile. Souvent confondue avec une tendinite, la capsulite de l’épaule est pénible. Il faut être patient, mais on en guérit. Causes, symptômes et traitements : les explications d'un rhumatologue et d'un kinésithérapeute.
 

Les différentes phases d'une capsulite rétractile

 
La maladie évolue en plusieurs phases, le processus pouvant s’étaler sur plusieurs mois, parfois deux ans.
 
  • Au début, des douleurs d’intensité modérée apparaissent au niveau de l’épaule, lors de gestes banals. « C’est une phase d’incertitude », selon le Dr Éric Noël. À ce stade, les douleurs peuvent être confondues avec celles d’une tendinite et traitées comme telle. Conséquence : le patient continue à mobiliser son articulation sans précaution, ce qui ne fait qu’aggraver la douleur.
  • Au bout de quelques semaines ou quelques mois, il entre dans la phase “chaude” de la maladie. La capsule, l’enveloppe de l’articulation, s’enflamme. La douleur s’intensifie, jour et nuit, et l’épaule commence à se bloquer. « La zone touchée est très innervée, et c’est pour cela que l’inflammation est si douloureuse », observe Frédéric Srour, kinésithérapeute.
  • Cette inflammation va ensuite disparaître pour laisser la place à une raideur très gênante de l’épaule. Il devient impossible de se coiffer ou d’agrafer son soutien-gorge. Cette phase “froide” s’explique par une perte d’élasticité, une fibrose et une rétraction de la capsule. Les examens d’imagerie (radio ou échographie) ne montrent rien d’anormal. Mais lorsque le médecin mobilise le bras du patient, il constate un blocage dans toutes les directions.
  •  

Les causes d'une capsulite souvent mal cernées

 
Les causes d’une capsulite ne sont clairement identifiées que dans 50 % des cas. Elle peut se déclencher après un traumatisme de l’épaule ou la prise de certains médicaments (barbituriques, trithérapies du VIH…).
 
Autres facteurs favorisants : le diabète, les maladies de la thyroïde, une opération du sein avec curage ganglionnaire ou encore une intervention chirurgicale au niveau de la cage thoracique. Enfin, les capsulites surviennent souvent dans un contexte de stress, sans que l’on sache si l’anxiété est la cause ou la conséquence.
 
80 à 85 % des patients souffrant de capsulite de l’épaule sont des femmes. Les symptômes apparaissent le plus souvent entre 45 et 55 ans.
 

Traiter l'inflammation par des infiltrations

 
La capsulite se soigne en deux temps. « Il faut d’abord soulager le patient et, ensuite, assouplir l’épaule », détaille le Dr Noël.
 
En priorité, l’inflammation est traitée par des infiltrations de corticoïdes dans l’articulation. Deux séances (parfois trois), sous contrôle radiographique, sont nécessaires, chacune à deux ou trois semaines d’intervalle. Pour ne pas réveiller la douleur, il faut alors ménager son épaule, sans l’immobiliser. Des exercices d’étirements sont conseillés.
 

Rééduquer l'épaule

 
Une fois la douleur calmée, la rééducation peut commencer. Le but : récupérer la mobilité de l’articulation. « On combine des mobilisations manuelles, des étirements et, progressivement, un renforcement musculaire », explique Frédéric Srour.
 
Des séances de balnéothérapie dans une eau à 34-35 °C peuvent également aider à remobiliser son bras en douceur.
 
La reprise du sport se fera progressivement, en suivant les conseils du kinésithérapeute. Mais une joueuse de tennis ou de badminton, deux sports qui mobilisent fortement l’épaule, devra faire preuve de patience avant de retrouver le même niveau.
 
La capsulite guérit presque toujours, bien qu’elle puisse laisser des séquelles de raideurs et, parfois, toucher l’autre épaule. Jamais deux fois la même. « Le traitement est long, mais il s’agit d’une pathologie bénigne », rappelle systématiquement Frédéric Srour à ses patients. 
 
Note de zalandeau : Cela a duré deux ans, dont plusieurs mois sans mobilité du bras gauche. Il me reste des séquelles… Les degrés de liberté de mon bras gauche sont moindres et les douleurs en cas de mouvements limites sont bien réelles et empêchent toutes tentatives acrobatiques…
         
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Commentaires
T
et bien je me demande !<br /> <br /> depuis la pose du stend, j' ai eu des douleurs à l' épaule droite qui m' arrivaient sans crier gare et m' obligeaient à adopter une certaine position, jusqu' à ce que ça se calme !<br /> <br /> Et impossible d' y résister, comme des coups de poignards !<br /> <br /> Radio bien sur, trois semaines plus tard, tendinite sévère diagnostiquée, mais pas de remède !<br /> <br /> ça avait donc commencé en septembre, et de temps en temps j' ai des récidives, mais supportables !<br /> <br /> Bonne fin de semaine<br /> <br /> Amitié
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