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zalandeau
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9 juillet 2022

Les Roquets Européens feraient bien de s’occuper de l’Europe

GSM

Écrit le 28 mars 2014

Poutine accapare la Crimée, Poutine lorgne sur l'est de l'Ukraine. Poutine ceci, Poutine cela…

Monsieur Poutine rêve de reconstruire la grande URSS… C'est vrai que tomber de 280 millions d'habitants à 120 Millions après la chute de l'empire communiste de 1989, ça l'a vraiment marqué profondément ! Et je crois que cela a forgé sa motivation pour devenir le Nabuchodonosor de la Sainte Russie…
En grand joueur d'échec, il a très habilement profité de la situation…

Mais que vois-je ? Tous ces roquets Européens, (dont Flamby), qui jappent à la dictature et à l'arbitraire.
Mais de quoi je me mêle ? Parce qu'en plus, l'EU va donner 12 milliards d'euros aux Ukrainiens. C'est-à-dire qu'on serre la ceinture des Français pour tenter d'essayer de commencer à diminuer la dette et qu'on va nous prendre plusieurs milliards de plus ? Ou du moins on va se porter caution pour un prêt que les cosaques ne rembourseront jamais ?

Et si ça ne plaisait pas à Monsieur Poutine, qu'on fasse main basse sur l'Ukraine en la subventionnant, (bien que l'Ukraine ne fasse pas plus partie de la Russie que la Belgique ne fait partie de la France, mais les dictateurs ne raisonnent pas pareil que nous) ?

Des menaces de la part des Européens ?

« Mais », pourrait dire Vladimir : « L'Union Européenne ? Combien de divisions ? », paraphrasant ainsi son illustre prédécesseur, Joseph Staline, à propos du Vatican…
C'est vrai, quoi ! Quand on fait partie de ces bons à rien qui n'ont  su faire qu'une Union Européenne d'opérette, sans armée, sans solidarité, sans politique, sans diplomatie, sans stratégie et dont les budgets militaires fondent comme neige au soleil… N'est-il pas complétement inconscient de se prendre pour David, alors que le Goliath Russe se réarme à une vitesse exponentielle et qu'il tient de plus en dépendance l'Europe avec son gaz Sibérien dont il peut à tout moment fermer le robinet ?...

Nous comptons comme toujours sur le grand frère, mais il commence à être un peu las ...
« Barack, le méchant ours il veut nous dévorer ! »
« Calme-toi, my petit Flamby, we have déjà donné deux fois en 17 et en 44. Il faut te démerder avec tes petits copains de l'yourope, maintenant ! »...
      
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26 mai 2022

Fusillade à Uvalde au Texas : Joe Biden très ému

GSM

 

publié le mercredi 25 mai 2022 à 08h18

"Perdre un enfant, c'est comme si l'on vous arrachait une partie de votre âme", s'est ému le président américain quelques heures après la tuerie commise dans une école primaire du Texas, au cours de laquelle 19 écoliers ont été assassinés par un jeune assaillant âgé de 18 ans.

"J'avais espéré qu'en devenant président, je n'aurais pas à me retrouver dans cette situation encore une fois". A une Amérique sous le choc d'un massacre dans une école, Joe Biden s'est exprimé avec la solennité d'un président et avec la douleur d'un père par deux fois endeuillé. Le démocrate de 79 ans a plusieurs fois évoqué en public, très ouvertement, la perte d'une petite fille encore bébé en 1972 dans un accident de voiture qui a aussi causé la mort de sa première épouse.

Il rappelle aussi très souvent la mémoire de son fils chéri Beau, emporté par un cancer à l'âge de 46 ans, en 2015.

Joe Biden: "J'avais espéré qu'en devenant président, je n'aurais pas à me retrouver dans cette situation encore une fois. Un nouveau massacre. Uvalde, Texas"par BFMTV

Mais ses phrases, pourtant familières pour qui l'écoute régulièrement, ont pris un tout autre écho dans sa bouche mardi soir à la Maison Blanche, quelques heures après la mort de 19 enfants, tués par un tireur de 18 ans dans une école élémentaire à Uvalde, au Texas.

"Perdre un enfant, c'est comme si l'on vous arrachait une partie de votre âme", a soufflé Joe Biden, les traits tirés par l'émotion et par la fatigue d'un voyage de plusieurs heures au retour d'une tournée diplomatique en Asie. "Il y a un vide dans votre poitrine. Vous avez l'impression que ce vide vous aspire et que nous n'arriverez plus jamais à en sortir. Vous suffoquez", a raconté Joe Biden, revivant sa souffrance intime en même temps qu'il évoquait la douleur des familles endeuillées du Texas.

"Ecoeuré et fatigué", Biden appelle à lutter contre le lobby des armes


"Rien n'est plus jamais pareil", a encore dit le président, évoquant ces parents "qui ne verront plus jamais leurs enfants (...) sauter dans leur lit et leur faire un câlin". Quand il prononce des discours après des fusillades - par exemple après une tuerie raciste à Buffalo, dans le nord-est du pays, il y a dix jours à peine - ou après des catastrophes, ce président émotif trouve souvent, en plus des condoléances, des mots d'espérance. 

On l'a ainsi entendu promettre aux proches endeuillés qu'un jour viendrait où leur peine serait moins vive, où la mémoire de leurs disparus amènerait aussi un sourire et pas seulement des larmes. Mais mardi soir, Joe Biden n'a rien dit de tel, comme assommé par l'ampleur du drame à Uvalde, comme s'il se retrouvait lui-même renvoyé à l'heure de la peine la plus profonde. Se disant écoeuré et fatigué par ce nouveau massacre, le président appelé à transformer "la douleur en action" contre le lobby des armes aux Etats-Unis, exhortant à prendre des mesures de régulation.

Ce catholique fervent a seulement évoqué la source ultime de réconfort qu’offre pour lui la foi. Se tournant vers son épouse Jill, présente à ses côtés, il a indiqué avoir beaucoup médité avec elle sur un passage d'un psaume de la Bible: "L'Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement." "Il y a tant d'esprits dans l'abattement. Ce soir je demande à la nation de prier pour eux", a dit Joe Biden. 

 

13 mars 2022

Mémoires et radotages (408) – Ukraine, la nation sacrifiée, soi disant fautive

 

 

GSM

Écrit le 12 mars 2022

Quelle époque ! Après deux ans de cacophonie gouvernementale, médiatique, et même médicale concernant le covid et son affichage audiovisuel… Nous voilà dans un matraquage concernant la guerre que mène la Russie contre l’Ukraine… Que d’informations ! Que de désinformations de part et d’autre, que d’endoctrinement dirais-je même, doit-on au traitement audiovisuel de cette crise que j’aurais crue impossible il y a encore un mois…

Le pire ce sont tous ces collabos, mi-hitlériens, mi-staliniens qui jettent des fleurs à Poutine !

A les écouter, c’est l’Ukraine qui attaque la Russie, ignorant tout ce qui s’est passé depuis 2014, ignorant aussi le référendum en 1991 qui à 92% a établi l’indépendance de l’Ukraine, ignorant aussi la dislocation de l'URSS, actée par l'accord de Minsk, signé par les dirigeants russe, ukrainien et biélorusse.
Ces mêmes pitoyables néofascistes font fi du mémorandum de Budapest sur les garanties de sécurité, signé le 5 décembre 1994 où l'Ukraine abandonne son arsenal nucléaire en échange de la garantie par les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie de son intégrité territoriale.
Se souviennent-ils de la révolution orange lors de laquelle Viktor Iouchtchenko avait été empoisonné à la dioxine par les Russes ?
Et les fortes tensions entre les proeuropéens et les prorusses pendant la présidence de son successeur Viktor Ianoukovytch, candidat de Poutine, renversé par Euromaïdan (le mouvement proeuropéen), s’en souviennent-ils, ces fachos ?
L’Ukraine est une nation qui se bat pour son indépendance et qui était divisée, mais elle n’a jamais agressé la Russie, laquelle est toujours dans l’ombre depuis des décennies pour empêcher les proeuropéens de l’emporter… C’est cela la vérité !

Le monde tourne, mais il revient toujours à son point de départ… le spectre des invasions européennes revient 80 ans plus tard, perpétré cette fois par la dictature Poutinienne.

Il est vrai cependant que le seul péché de l’Ukraine, c’est de n’avoir pas organisé de référendum au Dombass pour ou contre l’indépendance, (ce qui faisait partie des accords pris à Minsk en 1991) mais est-ce pour autant, un prétexte suffisant à une agression quelconque ?
Ce n’est pas parce qu’on accuse, à raison, les Etats-Unis, avec leur OTAN ainsi que l’occident leur complice, que l’on doit blanchir Poutine du crime qu’il perpétue. Avoir des faibles excuses ne le dédouane pas de sa responsabilité en tant que dictateur mégalomane et sanguinaire ! Je rappelle que la présente guerre a commencé en 2014 et que l’attaque du 28 février n’est que sa prolongation

En disant que nous n’avons pas assez établi de relations avec la Russie, et c’est là peut-être notre tort, que nous aurions du dire NON, beaucoup plus clairement, au déploiement des bases de l’Otan aux frontières Russes, on ne "légitime" absolument pas Poutine et sa guerre de conquête ! Poutine avait d'autres moyens pour empêcher l'Ukraine de tomber dans l'OTAN !

Le peuple Russe c’est une chose, Poutine, c’est une autre chose qui n’aurait pas du advenir !
Si redorer le blason de la Russie, dont il se fait le Tsar, c’est se comporter en hordes Mongoles : je dis non !

Je dis NON également à ce matraquage télévisuel où les informations et désinformations, qu’elles soient Russes, Ukrainienne, ou autre, se mélangent en formant une sorte d’endoctrinement des peuples européens !

Et ce que je déteste par-dessus tout, c’est ce conditionnement auquel on nous soumet pour nous préparer à payer très cher, ces sanctions qui par boomerang vont nous sanctionner, nous, les européens de l’ouest, davantage que le dirigeant du Kremlin ! Nous et surtout les plus pauvres d’entre nous, également nos entreprises qui vont faire faillite, nos salariés qui vont se retrouver au chômedu, les jeunes qui espéraient enfin un travail, et qui verront s’envoler durablement toute chance de vivre de leurs talents et de leurs efforts…

Il y aussi tous ces pousse-au-crime de salon, qu’on ferait bien de museler avant que leurs idées ne nous poussent dans la dernière extrémité, celle de la guerre mondiale…
         

9 mars 2022

Ma chronique - Vers la 3ème guerre mondiale (2) ?

 

GSM

 zalandeau, le dimanche 21 juin 2009, complété le mercredi 9 mars 2022

 

 

 

 

                       EFFECTIFS en 2009                                                EFFECTIFS en 2022

 

Armée Chinoise            2,4   millions d’hommes            3,1     millions

Armée USA                 1,4   million  d’hommes              1,4     million +   442.000 réserv.

Armée Indienne            1,32 million  d’hommes            5,1     millions

Armée Russe              1,2   million  d’hommes              1,35   millions

Armée Corée du Nord  1,1   million  d’hommes           1,125 millions + 9,5 millions réserv. (2016)

Armée Française             239.000         hommes               207.000 hommes + 63.000 réserv.

Armée Royaume Uni             ???                                      231.000 hommes

Corée du sud                          ???                                   1,13  million  d’hommes

Pakistan                                 ???                                   1,64   million  d’hommes

 

BUDGETS


USA :      2009 :  450 milliards d’€ + Armes nucléaires et guerres et frais de personnels.  

Estim. :    2010 :  715 milliards d’€     (A été triplé en 10 ans entre 1998 et 2008
               2022 : 770 milliards de $     leader mondial en aéronautique, un nombre élevé de
                                                             porte-avions et 5 550 ogives  nucléaires

Chine :    2009     56 milliards d’€ + dévelop.et fabric. armes et missiles non comptés.
Total estimé       196 milliards d’€    (Augmentation de 100% entre 1990 et 2000,
                                                          De 17,8% en 2007, de 17,6 en 2008, de 14,8 en 2009)
                                                          A été triplé en 10 ans entre 1998 et 2008
                2022 : 250 milliards de $  40 000 véhicules terrestres, 3285 avions, 350 ogives
                                            nucléaires et elle en augmente son nombre chaque   
                                            année. Elle peut les lancer de plus de 180 différentes   
                                            méthodes   

Russie :   2008 :   25,55 milliards d’€   (Augmentation de 91%    entre 1998 et 2004,
                                                             de 19%en 2005, de 12% en 2006)
                                                             A été triplé en 10 ans entre 1998 et 2008
                                                             Et doit augmenter de 50% entre 2009 et 2011
                2022 : 154 milliards de $    L’armée russe se modernise et inquiète le monde
                                             entier plus que jamais. 6 255 ogives nucléaires

Corée du Nord :
                2022 :              ???               10.000 chars. 2.800 blindés. 8.300 canons. 1.500
                                             DCA. 2.200 lance-roquettes. 800 bombardiers. 540
                                             chasseurs. Possède l’arme nucléaire

Inde :      2009 :    28,9 milliards d’€     (Augmentation de 23,7% en 2009)
               2022 :   49,6 milliards de $   20 000 véhicules, dont plus de 4 000 tanks.
                                                              L’Inde possède l’arme nucléaire

France :   2009 :   37,4 milliards d’€      (29,65 Mds en 1991 augmentation de seulement
                                                              26% en dix-huit ans)
                2022 :   40,9 milliards de $   7 000 véhicules et 1 000 avions. 290 ogives nucléaires

Grande Bretagne :
                2022 :   68 milliards de $      693 avions, A peine 75 navires. 225 ogives nucléaires

Pakistan ;
                2022 :     7,7 milliards de $  3.000 chars. 7.000 véhicules. 1387 avions. 165 ogives
                                                      nucléaires

Corée du sud :
                2022 :   46,3 milliards de $   20.000 véhicules. 2.000 avions. 234 navires.

La Chine construit de nombreux navires, des missiles et des têtes nucléaires. La Russie arme de nombreux sous marins nucléaires...

Les Etats-Unis ont un déficit de 30.000 milliards de dollars. Leurs armées et leurs 600 bases dans le monde, sont partiellement financées par le trop-plein de liquidité-dollars en circulation dans les pays émergents qui les réinvestissent en créances auprès du trésor Américain, celui-ci n'ayant pas les moyens de rembourser…

Les Pays émergents cherchent à changer de monnaie de référence et à commercer à l’aide d’une autre devise…

La guerre pour la possession des richesses : minérales, fossiles, la terre, l’eau se poursuit sur l’ensemble de la planète, avec les moyens les plus vils… Mais c’est une guerre !

Les USA, la Chine, la Russie et maintenant la Turquie, s’arment pour la possession ou pour garder ces ressources…

Mais que se passerait-il si les pays émergents faisaient chuter le géant Américain ?

Nous Européens et Français en particulier, rattachés à l’Otan, organisation qui risque un jour d’être une baudruche dégonflée, face à deux puissances surarmées : La Chine et La Fédération Russe ?

Il ne reste plus qu’à souhaiter que l’état Américain refuse de payer ses dettes afin d’éviter la banqueroute…

La Russie a beaucoup à perdre et la Chine beaucoup à gagner… La Russie s’allie à la Chine. L’intérêt de l’occident aurait été de faire alliance avec la Russie…

Quand les Européens, prendront-ils conscience qu’ils sont sans défense devant ces puissances hyper armées ? Peut-on compter sur les États-Unis ? A part la Grande Bretagne et la France aux armées insuffisantes, le reste de l’Europe est quasiment sans armée véritable…

Cette escalade de l’armement ressemble fort, aux prémices d’une conflagration plus large encore, pour la conquête de la planète…

         

27 février 2022

Mémoires et radotages (406) – Intervention Russe illégitime ?

 

 

GSM

Écrit le 26 février 2022

Illégitime ? Bien sûr… Mais cependant, si on parlait des interventions des USA avec le concours de l’occident…

Quand Bush Junior a exhibé des fausses preuves de présence d’armes de destructions massives, comme prétexte à l’invasion de l’Irak en 2003, cela ne ressemblait-il pas aux allégations de Poutine contre les soi-disant néonazis drogués, pour envahir l’Ukraine actuellement ?

Quand nous avons prétexté le droit d’ingérence au Kosovo et que nous y sommes allés sans y être invité, cela ne ressemblait-il pas à ce droit d’invasion « salvatrice » de Poutine en Ukraine ?

Certes, les Serbes massacraient bien les populations Kosovar, contrairement aux Ukrainiens qui ne massacrent pas les habitants du Dombass, mais au contraire répondent coup pour coup à des provocations qui sont devenues une vraie guerre. Le problème de l’Ukraine, vis-à vis de la Russie, mais qui ne légitime absolument pas une invasion, c’est de ne pas avoir respecté sa promesse de Minsk en 1991, d’accorder l’indépendance du Dombass

Il y a tant d’autres exemples d’interventions oiseuses des Etats-Unis, au cours des dernières décennies, qu’il serait fatiguant de les énumérer…

Nous n’avons pas signé de traité mutuel de défense avec les Ukrainiens !

L’Ukraine était dans l’orbite de la Russie et cherchait à en sortir. La Russie s’arroge le droit de la reconquérir, avec pour seul prétexte le Dombass, avant que l’OTAN ne lui ouvre les bras, pour former un glacis entre l’OTAN et la Russie… (J’espère que les Pays Baltes ne feront pas l’objet des appétits « Poutinesques », car en ce cas, il y aurait motif à l’OTAN de répliquer et ce serait un enclenchement funeste).

Poutine répondait à chaque argument de Macron (le négociateur pas fufute), par l’histoire de la grande Russie… Notre président aurait du comprendre la nature des motivations de conquêtes du dictateur Russe…

Poutine a menti, a fait semblant de négocier, pendant que son armée se mettait en place. Il a réussi son coup.

Mais s’il compte bien renverser le gouvernement Ukrainien pour mettre en place des hommes à son entière dévotion, Poutine n’a pas intérêt à ce que l’armée rouge s’éternise en Ukraine, d’autant que l’esprit de résistance commence à se faire jour dans le pays envahi et que les pertes et les coûts de la guerre risquent de se multiplier et de finir par mécontenter le peuple Russe. Combien de temps résisteront les Ukrainiens ?

Pour nous, c’est « wait and see »… Mais il serait souhaitable que l’Europe de l’UE prennent conscience à l’occasion, de sa vulnérabilité, militaire, décisionnelle, diplomatique et se mette à réarmer sérieusement en vue d’établir un réel équilibre avec cet Ours Russe qui se réveille… Sachant que les mesures de rétorsion vont nous coûter chaud et que bien des pays non alignés continueront en douce, leur business avec la Russie...

En attendant, j’éprouve une grande sympathie pour le président Ukrainien et pour son peuple…

     

 

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26 février 2022

Mémoires et radotages (405) – Le conflit Russo-Ukrainien

 

 

GSM

Écrit le 23 février 2022 complété le 25

Nous allons prendre des mesures de rétorsion (graduées contre la Russie)… En fait, au-delà de l’envie Ukrainienne de rester indépendante de l’ancienne URSS, ce conflit est également un conflit entre l’obsession américaine de pousser toujours plus avant l’occupation par l’OTAN en direction et contre la Russie et l’obsession Russe de voir se rapprocher la menace Américaine de ses frontières !!!

Résultats : Nos industries vont se priver de commandes bien utiles et surtout en se privant du gaz russe, la spéculation va faire grimper les prix de l’énergie dont nous avons tant besoin. Il en ira de même avec toutes les ressources naturelles dont nous nous priverons... ça va être la cata... Depuis 2014, Poutine a pris ses précautions pour ne plus être dépendant quand il déclenchera les hostilités (Notamment en nouant des alliances avec les Chinois). Quand aux menaces sur les avoirs des oligarques : Les avertir avant, c’est leur permettre de planquer leurs finances avant l’embargo...

J'ai l'impression de vivre ce que nos parents ont vécu concernant l'invasion des Sudètes de Tchécoslovaquie, le honteux traité de Munich, le laxisme de l'entente cordiale... Avec en plus, (ce qui n'existait pas encore à l'époque), la très mauvaise influence des USA, et de leur OTAN, qui sont l'équivalent pour Poutine, du traité de Versailles pour Hitler : un prétexte pour Poutine de rendre leur fierté aux Russes, mais aussi pour ce dirigeant de monter sur le podium de l’histoire, car qui dit fierté des Russes, dit soutien et admiration de son peuple pour le nouveau Tsar de Russie (avec les dégâts que cela peut occasionner)...

Les occidentaux avec leur obéissance à l’Amérique, ont marginalisé et humilié la Russie... Alors que nous aurions du nous rapprocher des Russkofs au lieu de les pousser dans les bras de la Chine. Nous avons désormais des forces de l'axe constituées : Russie/Chine... Ce qu'on est con. L’Europe souffre d’un tropisme Atlantique : Au lieu de voir la Russie comme un partenaire, dont il faut certes, se méfier, mais qu’il vaudrait mieux avoir dans notre camp, face à une Chine conquérante et dangereuse !!! Avec en plus un Poutine qui devient de plus en plus mégalo, pour venger les humiliations subies... Jusqu'où cela va-t-il aller ?

Je l'ai dit il y a de nombreuses années : Il fallait signer un traité (écrit et pas seulement verbal) engageant à ce que l'Ukraine ne soit pas dans l'OTAN, et que les indépendantistes du Donbass accèdent à l'indépendance ou bien à l'autonomie, ou même se rattachent à la Russie.

Pour la Crimée : C'est une gigantesque base maritime Russe. Il était bien évidemment normal que les Russkofs veuillent en reprendre possession en 2014... Quant au Dombass, depuis cette même date, il est infiltré par les forces spéciales Russes qui ne cessent de provoquer des incidents, afin que les Ukrainiens réagissent et donnent ainsi comme Prétexte à Poutine, la défense des Russophones maltraités par des Ukrainiens qu'il accuse d'être "néonazis et drogués".

Nous avons connu Budapest et Prague : Ne faisons pas les étonnés. La Russie ne veut pas laisser s’émanciper les anciennes républiques de l’URSS… Et si demain, ils reprenaient les pays Baltes et rejetaient les forces de l’OTAN à la mer ? Cela fait partie des possibilités…

De toute façon, l’OTAN ni l’occident n’ont vocation à défendre un pays qui ne fait pas partie de l’alliance atlantique. Nous n’avions pas signé de pacte de défense mutuelle avec l’Ukraine.

Alors arrêtons de jouer les gros bras. Jadis, nous ne voulions pas mourir pour Dantzig, nous ne voulons pas davantage mourir pour Kiev actuellement. Par contre riposterons-nous si l’union européenne est attaquée ? Là est la vraie question ! Une UE qui n’a ni armée, ni décideur, ni diplomatie, ni… rien du tout ! L’europe ? Combien de divisions ?...

L'occident est bien trop con ! Et nous Français, nous n'avons plus de De Gaulle pour marquer et infléchir la politique internationale...

     

23 août 2021

Sur Jeune Afrique : France-Rwanda - Un ancien officier brise l’omerta malgré « des menaces émanant de services de l’État »

 

GSM

 

A la fin des années 90, un lieutenant de l’armée Française m’avait raconté ce qu’il avait vécu au Rwanda… Je l’avais rapporté sur mon premier blog en 2007… Je ne faisais pas de brouillon sur word à l’époque et le blog a disparu… Je tiens à dire que le récit plus récent d’un autre ancien officier publié ci-dessous est bien pire que ce que j’avais appris à l’époque sur la pitoyable mission ambigüe assignée à nos soldats au Rwanda…

Sur Jeune Afrique du 15 mars 2018 : Dans « Rwanda, la fin du silence », qui sort en librairie le 16 mars 2018, l’ancien officier français Guillaume Ancel lève le voile sur l’une des interventions les plus controversées conduites par la France en Afrique au cours des dernières décennies : l’opération Turquoise menée en plein génocide des Tutsis au Rwanda, en 1994.

« C’est se moquer des Français que de leur mentir sur la nature d’une opération qui a été menée en leur nom. Et c’est tout aussi indécent, vis-à-vis du million de victimes du génocide, d’occulter le rôle inquiétant que la France y a joué. En taisant cette réalité, on s’autorise à ce qu’une telle horreur puisse se répéter. » Longtemps, Guillaume Ancel fut un spécialiste du guidage au sol des frappes aériennes. Ancien TACP (prononcer : « TacPi », pour Tactical Air Control Party Specialist), ce lieutenant-colonel diplômé de Saint-Cyr guidait les avions de chasse de l’armée française vers leur cible, sur différents terrains d’opération.

Depuis quelques années, revenu à la vie civile, il est passé aux « frappes littéraires ». Dans Rwanda, la fin du silence (Les Belles Lettres), qui sort en librairie le 16 mars, cet ancien artilleur lève le voile sur l’une des interventions les plus controversées conduites par la France en Afrique au cours des dernières décennies. En mai 2017, déjà, il décryptait, chez le même éditeur, les manquements de la politique française durant le conflit en ex-Yougoslavie, à travers un récit décapant : Vent glacial sur Sarajevo.

A la veille de la sortie de son ouvrage sur l’opération Turquoise, basé sur un témoignage dont Jeune Afrique a rendu compte dès 2014, Guillaume Ancel revient sur la culture du secret au sein de la Grande Muette, et sur le paravent humanitaire déployé autour d’une intervention militaire politiquement sensible.

Jeune Afrique : À quel moment avez-vous pris conscience des dissonances entre la version officielle française sur l’opération Turquoise et votre propre expérience sur le terrain ?

Guillaume Ancel : Comme je le raconte dans mon livre, l’ordre d’opération préparatoire que j’ai reçu dès mon arrivée sur place ne correspondait pas à l’opération humanitaire que les médias présentaient vers la fin juin 1994. Il s’agissait en réalité d’une opération de guerre classique, visant à remettre au pouvoir le gouvernement rwandais, alors en difficulté. Quand on déploie sur le terrain des avions de chasse et les meilleures unités de la Force d’action rapide, c’est rarement pour une mission humanitaire.

Ce que j’ai trouvé le plus gênant, c’est de constater que les forces gouvernementales – les militaires des ex-Forces armées rwandaises [FAR], les gendarmes, les miliciens hutus – ne se cachaient pas une seconde d’être les auteurs des massacres. Bien sûr, ils s’abstenaient de les commettre sous nos yeux, mais à aucun moment ils ne niaient avoir exterminé les Tutsis.

Comment l’armée française s’est-elle comportée vis-à-vis des forces gouvernementales ?

Avec une certaine bienveillance. Lorsque nous avons été amenés à créer une zone humanitaire sûre [ZHS], son effet consistait clairement à protéger leur fuite devant l’avancée du FPR [Front patriotique rwandais, la rébellion essentiellement tutsie commandée par Paul Kagame]. Au passage, on les a laissées organiser l’exode de la population vers l’ex-Zaïre, ce qui s’est traduit par une crise humanitaire dont le bilan s’est chiffré à près de 100 000 morts.

Durant la seconde quinzaine de juillet, dans un camp de réfugiés au Zaïre, j’ai par ailleurs assisté à une livraison d’armes par la France à ces mêmes forces gouvernementales, alors qu’on savait pertinemment qu’elles avaient commis le génocide.

Comment vos compagnons d’armes ressentaient-ils cette situation ? En parliez-vous entre vous ?

J’ai ressenti chez eux un profond malaise. Mais comme souvent dans l’armée, quand on est gêné par un sujet on s’abstient d’en parler. Je relate par exemple une discussion que j’ai eue avec un officier français qui avait été, par le passé, le conseiller militaire du gouvernement rwandais. Quand je lui ai demandé ce qu’il avait perçu des signes préparatoires du génocide, il s’est fermé comme une huître. J’ai bien senti qu’il ne fallait pas mettre ce sujet sur la table. Dès le début de l’opération Turquoise, on assistait à un véritable déni de réalité.

De nombreux militaires de Turquoise n’avaient jamais servi au Rwanda entre 1990 et 1993. Se sentaient-ils plus libres d’exprimer leur malaise ?

J’ai perçu une différence d’approche entre, d’un côté, certains camarades qui avaient soutenu les forces armées rwandaises durant cette période et qui ne comprenaient pas pourquoi on ne recommençait pas ; et, de l’autre, des militaires qui faisaient preuve de plus de discernement et qui leur rétorquaient que les choses avaient changé. Car entre-temps, l’armée rwandaise avait directement participé à un génocide.

Avez-vous un exemple précis d’une confrontation entre ces deux camps ?

Cela s’est manifesté, par exemple, quand nous avons dû parler du désarmement des forces hutues. Nous avions installé une zone humanitaire sûre, donc la question se posait avec acuité. Or, on sentait bien qu’une décision avait été prise en haut lieu et qu’il ne fallait surtout par désarmer les FAR.

Nos supérieurs nous expliquaient alors que cela serait pris par les militaires rwandais – qui étaient beaucoup plus nombreux que nous – comme une forme de défiance. Donc il ne fallait pas prendre le risque de les contrarier. Comme si un soldat armé était moins dangereux qu’un soldat désarmé !

Des tensions se sont manifestées du fait de cette ambiguïté permanente entre notre mission officielle – protéger les personnes menacées – et une mission occulte, non assumée, visant à soutenir jusqu’au bout les forces gouvernementales à l’origine du génocide.

Après le Rwanda, il vous faudra vingt ans avant de vous exprimer publiquement. Votre expérience à Sarajevo semble avoir représenté un premier déclic…

Là aussi, en ex-Yougoslavie, nous étions censés intervenir dans le cadre d’une mission humanitaire pour empêcher les canons serbes de tirer sur la ville. Mais la réalité, c’est que notre commandement nous a empêchés de nous en prendre aux agresseurs. Nous avons donc assisté au massacre de Srebrenica avec l’interdiction de nous interposer.

Avec les légionnaires qui m’entouraient, dont certains avaient, eux aussi, fait le Rwanda, nous en ressentions de la colère : accepter, au nom de la France, de mener des missions qui s’avèrent indécentes.

En 1998, vous envisagez de témoigner devant la Mission parlementaire d’information sur le rôle de la France au Rwanda…

Naïvement, j’ai alors fait savoir à mon commandement que je voulais expliquer aux parlementaires le malaise que nous avions ressenti pendant Turquoise. Le cabinet du ministre de la Défense de l’époque m’a alors envoyé une émissaire qui m’a dit, en substance : « D’abord, ce n’est pas à vous de décider si vous témoignerez devant les parlementaires. Et même si le ministre devait donner son accord, c’est lui qui déciderait de ce que vous devez leur dire. » On m’a donc clairement fait comprendre que les militaires français n’avaient pas à raconter la vérité devant les élus de la nation…

A quel moment avez-vous décidé de passer outre ?

En 2012, sept ans après avoir quitté l’armée, je me suis trouvé en phase de transition professionnelle, ce qui m’a laissé le temps d’écrire un roman tiré de mon expérience au Rwanda. Début 2014, à quelques semaines de la 20e commémoration du génocide,  j’ai été invité à un colloque destiné à faire le point sur le rôle de la France au Rwanda, réunissant diplomates, historiens, hommes politiques, juristes… Il était organisé par un grand parti français et présidé par un homme politique qui avait participé très activement à la Mission parlementaire d’information, en 1998 – je ne peux donner davantage de précisions car cet événement faisait l’objet de règles de confidentialité. [Organisé par le parti socialiste, le colloque était présidé par un ancien ministre de la Défense de François Mitterrand, Paul Quilès, par ailleurs ancien président de la Mission parlementaire sur le Rwanda.]

Lorsque j’ai livré mon témoignage, j’ai vu, aux quarante mâchoires qui se décrochaient autour de la table, que mon témoignage n’arrangeait pas du tout la plupart des participants.

Comment ont-ils réagi ?

Le président du colloque s’est levé, il a pointé son index dans ma direction et m’a dit d’un ton comminatoire : « Je vous demande de ne pas témoigner sur ce sujet car vous risqueriez de créer de la confusion quant à l’image que se font les Français du rôle qu’a joué leur pays dans le génocide du Rwanda ! » C’est à ce moment-là que j’ai compris que j’avais bien trop attendu et que mon témoignage aurait dû être mis sur la place publique depuis longtemps.

À partir d’avril 2014, vous allez donc témoigner dans plusieurs médias ou lors de conférences. Pourquoi ce livre, quatre ans plus tard ?

Parce que j’ai  constaté que ces témoignages oraux n’étaient pas suffisants. Avec Rwanda, la fin du silence, je voulais être sûr que mon témoignage serait intégralement retranscrit et qu’il ne serait plus jamais effaçable.

En agissant ainsi, vous avez rompu l’omerta qu’on vous intimait l’ordre de respecter. À quelles réactions avez-vous été confronté ?

Du côté de mes compagnons d’armes, la plupart restent emmurés dans la culture du silence propre à l’armée française. Ils n’ont donc réagi ni positivement ni négativement, mais j’imagine que beaucoup ont été choqués que je rompe cette servitude institutionnalisée qui est pourtant, selon moi, en totale contradiction avec l’exigence démocratique d’une société comme la nôtre.

D’autres militaires, qui ont quitté l’armée, ont répandu publiquement, notamment dans des livres, la fable officielle d’une opération Turquoise humanitaire. Lorsque j’ai livré ma version, ils se sont retrouvés en porte-à-faux et ont cherché à me discréditer. Enfin, les décideurs politiques de l’époque, qui sont toujours dans le déni, font de leur mieux pour m’empêcher de témoigner.

Y compris en vous menaçant ?

Ils ont exercé sur moi, via des intermédiaires, des pressions d’un autre âge. J’ai, par exemple, été menacé dans mon boulot en des termes qui rappelaient étrangement ceux prononcés par le président du colloque que j’évoquais précédemment. Si je n’avais pas bénéficié du soutien de réseaux soucieux de la transparence démocratique, il est clair que j’aurais alors perdu mon emploi.

J’ai aussi été menacé par quelqu’un qui m’a été envoyé par un ancien lieutenant-colonel de la Légion étrangère, qui est intervenu au Rwanda – l’un des défenseurs du “village Potemkine” que je viens de mentionner. Cette fois, il s’agissait de menaces physiques. Enfin, j’ai reçu des menaces très claires émanant de services de l’État, que je préfère ne pas détailler.

Avez-vous violé l’obligation de réserve ou le secret-défense en livrant ainsi votre récit ?

Lorsqu’on a eu accès à des informations ou qu’on a participé à des interventions classifiées, le fait de quitter l’armée ne change rien à l’obligation de confidentialité, qui continue de s’exercer. Ce qui veut dire que si l’opération Turquoise avait été classifiée « secret défense » ou « très secret défense », je ne pourrais pas en parler aujourd’hui sous peine de commettre un délit, voire un crime.

Le problème, c’est qu’en alimentant cette fable d’une opération humanitaire, les autorités de l’époque ont oublié de classifier toute une partie de cette opération. C’est ce qui me donne la possibilité légale d’en parler sans trahir un secret.

Pourquoi, dans ce cas, êtes-vous le seul à oser le faire ?

L’un de mes camarades, qui appartenait à l’armée de l’air, a voulu s’exprimer, en appui de mon témoignage, sur les opérations qu’il a menées en coordination avec moi durant Turquoise. Mais il a été rattrapé par l’armée de l’air. On lui a assuré que toutes les opérations aériennes étaient désormais classifiées confidentiel défense, y compris rétroactivement, et que par conséquent il ne pouvait en parler sans une autorisation du ministre de la Défense. Y compris quand un juge français l’a convoqué pour l’auditionner dans une procédure relative à l’opération Turquoise. En contrepartie, il a été assuré de périodes de réserve dont il avait financièrement besoin. C’est en procédant ainsi que le silence devient amnésie…

https://www.jeuneafrique.com/542435/politique/france-rwanda-un-ancien-officier-brise-lomerta-malgre-des-menaces-emanant-de-services-de-letat/

     

 

17 août 2021

Mémoires et radotages (363) – « Plane-People », les sacrifiés d’Afghanistan

 

 

GSM

Ecrit le 17 août 2021

Cela fait mal… En tout cas, cela me fait très mal… Quand je vois ce qui se passe en Afghanistan, je revois ce qui se passait à Saïgon en 1975… Je revois ce qui s’est passé à Alger en 1962… Oui, vraiment je n’ai pas honte de le dire, je pleure… Bien sûr aux époques que je viens de citer j’étais adulte ou bien adolescent, et j’étais très en colère de voir que les américains et nous-mêmes, abandonnions à leur triste sort ceux qui nous avaient aidé… Les Viet-congs ont fait le nettoyage par le vide et pas tendrement du tout, les boat people ont été hyper nombreux. Que de morts fusillés et que de morts noyés… Les européens à la traîne, ainsi que tous les harkis que nous avons abandonnés, ont subi une fin atroce, massacrés, torturés

Les gens que je viens de citer croyaient en nous, croyaient en l’occident, ils ont eu tort : Ils n’étaient en fait que des collabos pour les Viets-congs ou pour le FLN…

De même, pour ces afghans qui depuis 20 ans s’étaient habitués à l’avènement de la liberté, du progrès, de la démocratie, de l’éducation, de la place des femmes dans la société… tous ces afghans, donc, vont soit mourir, soit tenter de se cacher, soit redevenir esclave d’un système théocratique totalitaire le plus barbare que le monde ait connu…

Et on revoit les mêmes scènes à Kaboul, bien sûr les avions, les hélicoptères, ont changés, mais les mêmes gens terrorisés tentent de s’accrocher désespérément à ces vaisseaux aériens pour sauver leur vie et celles de leurs familles…

Alors, à mon âge, dépassant en intensité ma colère, j’ai une immense émotion, une immense tristesse… Ceux qui ont cru en nous seront une nouvelle fois sacrifiés…

J’avais dit, que nous aurions du évacuer l’Afghanistan après avoir chassés et battus les Talibans, en 2006 au plus tard, en ne poursuivant la traque de Ben Laden que par le renseignement et les commandos, laissant les Talibans reprendre leur place en échange de la peau de Ben Laden… Mais non ! Nous avons voulu apporter la « civilisation » dans un monde qui n’y était pas prêt, dans un monde où la corruption pourrissait la pureté de nos intentions soi-disant progressistes, parce que nos envies elles mêmes, n’étaient en réalité qu’intérêts pour les ressources des sous-sols Afghans…

80.000 Talibans cruels, sanguinaires, volontaires, motivés par un endoctrinement aux relents barbares, vont triompher de cette armée Afghane de 300.000 hommes que nous avions eu tant de mal à former…

Tant de mal ? Et pour cause ! Peut-on parler d’armée Afghane, d’ailleurs ?... Les hommes qui s’y enrôlaient ne le faisaient que pour la solde, seul revenu pour faire vivre leur famille, sans aucune motivation pour sauver leur pays contre quelque ennemi que ce soit… un tiers d’entre eux désertaient emportant armes et munitions dérobées, et allaient grossir les rangs Talibanesques après avoir bénéficié de l’entraînement que nous leur avions dispensé… Je savais dès lors en 2008 que tout était perdu d’avance…

Et pourtant que de gens profondément humains j’y avais rencontré ! Ce ne sont jamais les plus humains qui gagnent, ce sont toujours les autres, hélas !

Démotivés, sans aucune possibilité d’emporter une quelconque victoire, parce que dans une guerre asymétrique, pour l’emporter, il faudrait une supériorité écrasante de moyens que l’armée régulière Afghane n’a pas, les soldats Afghans, n’ont pour seule envie que de fuir, de se terrer, d’enterrer uniformes et équipements et de se fondre dans la nature…

Que ce soit militaires, civils, corrompus, citoyens croyant au progrès et à la démocratie, ce sont eux qui tels les boat people tentent de s’accrocher aux avions, hélicoptères et autres moyens de transports pour fuir la mort…

Et oui, je pleure, non pas pour les pourris qui méritent ce sort, mais pour ceux très nombreux, qui ont cru en nous, en l’occident, en nos paroles de « sauveurs »… Nous, occidentaux, qui les abandonnons aussi vite que nous sommes venus les « délivrer »…

Et ce n’est pas parce que nous sauverons ceux qui nous ont servis et aidés que nous sauverons ceux bien plus nombreux qui ont cru pendant vingt ans en un avenir meilleur…

Les seuls à ne pas pâtir, seront les traditionnels fidèles aux préceptes moyenâgeux, au Coran, à la supériorité de l’homme, à l’enfermement de la femme, à la lapidation, à la charia…

On ne change pas une mentalité archaïque par la douceur, ni par le temps…

Et nous, occidentaux, comprendrons-nous enfin la leçon ?

    

17 juin 2021

L’Afrique aurait tous les moyens de vivre convenablement, si...

GSM

Écrit le 03 mars 2009

L’Afrique aurait tous les moyens de vivre convenablement.

Les problèmes sont nombreux :

- l'argent des pauvres occidentaux va en subventions aux riches africains qui achètent des armes aux riches occidentaux : Les pauvres Africains, n'en voient pas la couleur.

- Nos produits agricoles subventionnés, détruisent l'agriculture Africaine qui n'est pas compétitive. Les paysans Africains deviennent des miséreux de bidonvilles.

- Monsanto (et d'autres), font payer un lourd tribu pour les OGM. Les pesticides et engrais, viennent lessiver les sols, les rendant infertiles.

- Les Pays du nord font produire au sud des cultures destinées à l'exportation (huile de palme, café...), enfin que des choses inutiles pour la subsistance des gens du sud.

- Les importantes ressources minérales et énergétiques sont accaparées par les pays du nord. Les seuls à bénéficier de "royalties" sont les dirigeants corrompus.

- Les pays du nord attisent voire fomentent les conflits inter ethniques et endettent les états Africains pour des achats d'armes "nécessaires" à ces guerres incessantes.

- Les famines créées par ce qui précède, sont utilisées comme arme de guerre supplémentaire par les protagonistes (dont les ficelles sont tirées par les pays du nord, Anglo-saxons et Chinois surtout).

- La chine et même l'inde (et d'autres), achètent à vil prix aux dirigeants corrompus des terres dans les pays sous-développés. Les paysans Africains, (entre autres), deviennent des esclaves sous-payés ou sont chassés de terres ne leur appartenant plus, la transmission coutumière ne valant pas acte de propriété.
 
- Enfin, au lieu de former nos propres médecins en suffisance, nous faisons venir chez nous, les médecins que les pays d'Afrique ont eu tellement de mal financièrement à former, leur ôtant ainsi toute chance d'une bonne médecine chez eux. Beaucoup de médecins Algériens ou Béninois, entre autres, sont ainsi en France, créant une concurrence faussée...

Combien de siècles à rattraper ?
  
11 janvier 2021

Mémoires et radotages (328) – Trump, c’est dommage, mais ça suffit !

 

 

GSM

Écrit le 09 janvier 2021

Donald Trump ! Il est difficile de parler de ce type de manière tranchée…

Pour moi, il y a deux Trump : Le politicien et l’humain…

J’ai approuvé sa politique de protectionnisme de l’économie américaine même si elle désavantageait la France et j’aurais bien aimé que Nos dirigeants fissent de même, mais non !

J’ai aimé son attitude vis-à-vis de la Chine, à laquelle il a tenu la dragée haute.

J’ai apprécié ; même si j’en ai été interloqué sur le coup, son entretien avec Kim Jong Un, dont je sais très bien qu’il n’entérinerait pas une longue amitié avec ce dictateur de la Corée du Nord.

J’ai grandement aimé le bond en avant de l’économie Américaine qu’il a initié !

J’ai bien prisé son désir de stopper l’immigration et de protéger son peuple.

J’ai compris son envie de désengager l’Amérique de toutes ces guerres dans le monde entier… mais étant donné notre faiblesse en la matière, j’ai désapprouvé le champ libre laissé à la Turquie contre nos alliés Kurdes.

Quant à sa politique vis-à-vis de l’Iran ; je crois qu’il aurait du être plus diplomate et l’obliger à des contrôles plus drastiques de son activité nucléaire, au lieu de couper les ponts avec les Iraniens et de leur laisser le champ libre…

Ce désengagement de l’Amérique fait que le proche-Orient et l’Afrique tombent sous l’influence des Chinois, des Russes, des Iraniens et des Turcs… C’est le résultat de cet isolationnisme Trumpien… qui peut nous amener, à nous européens, mais aussi aux Etats-Unis, bien des désagréments économiques !

Il y a l’homme Trump… Celui qui signe les accords de Paris et qui, une fois dans l’avion tweete qu’il annule sa signature… Le Trump fourbe, la planche pourrie, l’homme sans parole, celui dont il faut se méfier. C’est celui qui exagère, qui n’a aucune mesure, aucune diplomatie, qui a une parole de pute ! Trump c’est celui qui nie l’existence du Covid et qui nie beaucoup de choses pourtant très évidentes, à la grande joie de ses supporters aussi barrés que lui !

J’ai bien entendu et lu, dernièrement, les propos de Trump à l’adresse de ses fidèles… Et franchement, ses propos outranciers ont très bien pu être pris pour des appels à l’insurrection, comme ses non-interventions dans l’affaire Floyd ont pu être prises pour des encouragements envers les bavures et autre violences policières… Non, je n’aime pas ce genre de type !

Il n’était que temps qu’il s’en aille…

Certains disent que les réseaux sociaux en lui interdisant leur accès, nuisent au droit d’expression de Trump… Si on avait coupé le sifflet à Hitler, on aurait évité 50 millions de morts… Trump n’est certes pas Hitler, mais il ne sait pas se modérer, toujours dans l’exagération, dans l’outrance verbale… Ce type est très dangereux parce qu’il peut provoquer des catastrophes, volontairement ou non, comme cet envahissement du Capitole. Et c’est cela le problème : C’est que c’est un irresponsable !

Il restera dans la mémoire collective, comme quelqu’un de clivant, qui a contribué à agrandir la fracture entre deux Amériques. Il n’a pas unis les Américains, il les a divisés !

C’est dommage, parce qu’il a relancé l’économie et même s'il a dénigré le covid, il a fortement investi dans le vaccin !!!.

J’espère que d’ici le 20 janvier, jour d’intronisation de « Zob Hidden » (ce n'est pas certain que ce remplaçant soit mieux), le bouffon actuellement à la maison blanche ne fera pas de conneries. Le bouton nucléaire entre ses mains, ça fout les boules !

   

 

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