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zalandeau
monde
18 décembre 2020

Merdier Centrafricain

GSM

Ecrit le 10 dcembre 2013.
Les différents monarques se succèdent et aiment marquer leur mandat électoral. Différemment des ministres qui se font plaisir en laissant une loi portant leur nom, les "présidents" n'ont pas cette possibilité et optent pour laisser une empreinte guerrière.
Nostalgiques de César revenant à Rome sous les lauriers, au soleil de l'arc de triomphe, ils décident d'opérations extérieures dans le but avoué de l'intérêt supérieur du pays mais aussi dans le but inavoué d'une auréole de gloire éternelle...
 
Les interventions Africaines contre un ennemi clairement désigné, ont de grandes chances d'être couronnées de succès.
Par contre, Les interventions de remise d'ordre, sont à chaque fois des pétaudières coûteuses en vies, peu efficaces et mettent à mal la réputation d'un pays.
 
Certes, cette intervention Centrafricaine diffère des interpositions  Balkaniques, Libanaise, Soudanaise ou même Rwandaise.
Contrairement à ces missions sous l'égide de mandats internationaux, rédigées par des ignares complètement étrangers à la chose militaire, notre monarque du moment agit de son propre chef et les règles peuvent être décidées et improvisées au fur et à mesure du déroulement des opérations.
 
Cependant, il n'en reste pas moins que le contexte de l'opération Centrafricaine n'a rien à voir avec la Libye ou la Côte d'Ivoire ou le Mali.
En théorie, nous devons désarmer les belligérants, sans égard pour l'une ou l'autre faction. C'est dire que nous aurons peu d'aide des forces constituées existantes sur le terrain dont nous risquons de subir la haine et la coalition momentanée contre ces "empêcheurs de se massacrer en rond", que nos troupes constituent...
 
Nous gardons les stigmates honteux du Rwanda. Mais il faut dire que si nous avions fait quelque chose dans ce pays-là, nous aurions eu affaire à forte partie avec des pertes considérables, d'autant plus que nous n'avions pas la permission de tirer à vue.
Cette fois nos soldats ont une initiative plus importante. Encore faut-il qu'ils sachent s'adjoindre le concours d'une population suffisante comme cela a été le cas au Mali.
Mais il s'agit là d'une guerre civile, ethnique et bientôt confessionnelle ; cela n'a rien à voir avec la chasse d'un envahisseur identifié.
Si nous ne choisissons pas un camp contre l'autre, c'est le désastre assuré pour nos troupes. Si nous choisissons, la France subira la vindicte de nombreux peuples.
Merdier Centrafricain et faute politique, ou succès flamboyant ?
L'avenir le dira.
..........
Rajouté le 17 décembre 2020 :
 
Il y a eu l'affaire des viols qui seraient commis par notre Armée.
Il y a eu des manifestations contre la présence de l'armée française.
 
Actualité du 16 décembre 2020 : 
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2 novembre 2020

L’incompréhension face à “l’insistance” française sur les caricatures

 

GSM

Vu du monde arabe. (Une opinion mesurée quoique légèrement différente)

Publié le 31 octobre 2010 sur Yahoo. Accès libre et gratuit !

Azmi Bichara, intellectuel palestinien vivant au Qatar, explique pourquoi les musulmans doivent comprendre le cadre intellectuel français. Et comment les Français devraient appréhender la façon dont ils sont regardés de l’extérieur.

“Débattre de la liberté d’expression, de la tolérance et de la laïcité malgré un climat de démagogie.” C’est ce que se propose de faire Azmi Bichara, intellectuel palestinien installé au Qatar, où il dirige le puissant Centre arabe de recherches et études politiques, dans un long article publié à la fois par Al-Araby Al-Jadid, qui dépend de ce même Centre, et par le site libanais Al-Modon.

 

Alors que les discours extrêmes, les réactions à fleur de peau et les surenchères démagogiques fleurissent dans la presse arabe, il essaie de prendre du recul historique et théorique.

 

Condamner le meurtre sans ‘mais’

 

D’emblée, il souligne que “la liberté d’expression est un des fondements de la démocratie”. Il ajoute même que “la provocation délibérée peut être considérée comme acceptable dans les arts et la littérature.” Et de souligner :

 

L’assassinat d’un professeur d’histoire est un crime qu’il faut condamner sans fausses pudeurs et sans ajouter de ‘mais’. Car ce qui suit le ‘mais’ consiste généralement à justifier le crime.

 

“Par ailleurs, il n’est pas admissible de justifier un meurtre en arguant qu’il y a des musulmans qui souffrent à tel ou tel endroit. […] À une parole, on répond par une parole, et à un quolibet par un quolibet”, poursuit-il.

 

Il ajoute néanmoins des réflexions sur l’état du débat “difficile entre le Nord et le Sud de la Méditerranée” “Il est généralement permis dans les démocraties libérales de s’en prendre aux symboles du sacré et de heurter la sensibilité religieuse d’autrui, parce qu’il est difficile de définir légalement les limites d’une sensibilité et que cela pourrait être utilisé de manière arbitraire pour faire taire des idées. […] Cela ne veut pas dire pour autant que la liberté d’expression consiste forcément à le faire.”

 

Selon lui, “l’insulte par des canaux médiatiques ou officiels n’est pas quelque chose de normal. […] La tolérance peut parfois exiger de ne pas tout dire.”

 

Le tact, élément de la tolérance

 

“L’immense majorité des musulmans rejettent l’extrémisme, la violence comme moyen de répondre à un discours et la violence politique en général. Mais ils ne comprennent pas pourquoi il faudrait délibérément offenser des symboles religieux. Ils ont l’impression qu’on fait exprès de les insulter quand [une caricature] est accrochée à un bâtiment officiel”, conclut-il.

 

L’article a reçu un certain écho dans le monde arabe. Même s’il parle d’une conception “extrême” de la laïcité à la française et même s’il critique Emmanuel Macron pour avoir “confondu la crise de certains musulmans avec une crise générale de l’islam”, il se tient plutôt à l’écart des polémiques épidermiques.

   

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