Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zalandeau
18 mars 2023

Mémoires et radotages (461) – Diabète et médecin-bête

 

 

GSM

Écrit le 16 mars 2023

-Déjà que je limite strictement les glucides… voyez : la glycémie a bien baissée !

-Oui, c'est bien, continuez, mais, les lipides, vous en prenez trop ! Gare au cholestérol !

-Alors moins de graisse ? OK ! Pourtant je n’en prends plus beaucoup… J’ai eu, les semaines passées, des moments de faiblesse, au cours desquels je n’avais plus de force et mes jambes ne me portaient plus… Alors j’ai absorbé des compléments protéinés… et c’est reparti…

-Mais vous savez… Les protéines, il ne faut pas en abuser, cela risque d'abîmer vos reins…

-Alors plus de glucides, plus de graisses, plus de protéines… Je mange quoi ? De la merde ? Ben merde alors !

        

 

Publicité
Publicité
17 mars 2023

Jeudi 16 mars 2023 - 21h50. 82 % des Français condamnent le recours au 49.3

 

 

GSM

Selon un sondage Harris Interactive, 82 % des Français estiment que le recours à l’article 49.3 par la Première ministre pour faire adopter la réforme des retraites est une mauvaise chose. Si une motion de censure était déposée contre ce recours à l’article 49.3, 71 % des Français souhaiteraient qu’elle soit adoptée et que le gouvernement démissionne. 65 % des Français souhaitent que la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuive, même après l’adoption du texte au Sénat et le recours à l’article 49.3 par la Première ministre.

Note de zalandeau : Comment en est-on arrivé là, alors que deux jours avant, la Bornée, la main sur le cœur, promettait de ne pas faire appel au 49.3 ? Récit fait par la Voix du Nord, de la journée funeste du 16 mars 2023 : Journée de déclaration de guerre de Macron contre son propre peuple…

10h39. Premier vote au Sénat

Les sénateurs votent les conclusions de la commission mixte paritaire de mercredi. Une CMP jugée « conclusive » par les élus LR.

10h42. Les conclusions de la CMP adoptées par les sénateurs

345 votants, 307 exprimés, 193 votes pour et 114 contre : le Sénat a adopté les conclusions de la CMP. La séance est suspendue pour 5 minutes. « La majorité s’effrite », a déclaré Guillaume Gontard, sénateur écologiste de l’Isère, interrogé sur Public Sénat. « 201 votes pour sur l’article 7, ensuite 195 sur l’ensemble du texte et là 193 : les élus se rendent compte que cette réforme est très difficile à défendre sur le terrain », a-t-il pointé.

« Deux voix de moins », s’est aussi réjoui Patrick Kanner. « Cela montre qu’il y a des sénateurs LR qui ne veulent pas soutenir cette réforme », a-t-il ajouté. « On va regarder de très près ce qu’il va se passer à l’Assemblée », où le vote sur les conclusions de la CMP est prévu à 15 heures.

Côté LR, Bruno Retailleau assure ne pas inciter le gouvernement à utiliser le 49.3. « Il vaut mieux un vote que le 49.3, mais il vaut quand même mieux un 49.3 si jamais il n’y a pas de majorité, plutôt qu’un rejet du texte ».

12h09. Nouvelle réunion de crise à l’Elysée

Après une première réunion au sommet ce matin, Emmanuel Macron réunit à nouveau son camp avant le vote à l’Assemblée. Avec une question majeure : faut-il utiliser le 49.3 ? Si la majorité soutient qu’elle préfère un vote, celui-ci pourrait mettre Emmanuel Macron et sa Première ministre Elisabeth Borne en échec en cas de majorité de votes contre.

13h15. La réunion autour de Macron est terminée

La réunion autour du président Emmanuel Macron est terminée. D’après BFMTV, rien n’aurait été décidé.

L’Élysée a assuré qu’il ne s’agissait pas d’un Conseil des ministres, dont le feu vert serait nécessaire pour actionner le 49.3. Emmanuel Macron devait trancher entre la possibilité d’aller à un vote sur son projet phare ou la nécessité de recourir à cette article de la Constitution, qui permet une adoption du projet sans vote, sauf motion de censure adoptée contre le gouvernement.

13h20. Les téléphones chauffent

Selon l’entourage présidentiel, les téléphones continuaient de chauffer jeudi matin avec les députés LR, les élus indépendants Liot et la Première ministre Élisabeth Borne fera sa «recommandation» en début d’après-midi, avant la décision finale.

13h36. Le Parlement est bunkerisé

Notre journaliste est devant l’Assemblée nationale.

13h40. Selon BFM, Élisabeth Borne s’est résolu à servir de « fusible »

Selon BFMTV, Élisabeth Borne aurait changé d’avis et serait finalement favorable à un 49-3. Si c’était la solution retenue, la Première ministre se serait dit prête à servir de « fusible ». En cas d’usage du 49-3, le gouvernement s’expose également à une motion de censure qui aurait une chance d’être adoptée.

13h51. Emmanuel Macron reverra Borne une dernière fois avant la séance de l’Assemblée, selon l’AFP

À l’heure actuelle, le choix entre un 49-3 et un vote devant l’Assemblée ne semble pas tranché. Emmanuel Macron doit revoir sa Première ministre Elisabeth Borne une dernière fois d’ici le début, jeudi à 15h, de la séance finale de l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites, a-t-on appris auprès de l’Elysée.

Le chef de l’Etat s’est entretenu en tête-à-tête avec la cheffe du gouvernement après une réunion plus large à la mi-journée avec les ténors du camp présidentiel. Selon deux sources macronistes, Elisabeth Borne penche de plus en plus, faute de majorité assurée, pour faire adopter le projet contesté sans vote grâce à l’article 49.3 de la Constitution, qu’elle avait dit jusqu’ici vouloir éviter. Mais aucune décision n’a été prise à ce stade, ont précisé ces sources.

14h12. Nouvelle réunion de crise à l’Elysée avec ministres et responsables de la majorité

Une nouvelle réunion de crise a débuté jeudi à 14h15 à l’Elysée en présence de la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne, de plusieurs ministres et de responsables de la majorité, moins d’une heure avant la séance finale de l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites, a constaté l’AFP. Il s’agit de la quatrième réunion en moins de 24 heures. Selon deux sources macronistes, Elisabeth Borne penche, faute de majorité assurée de plus en plus vers l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le projet contesté sans vote.

14h21. Les députés dans l’attente... de l’apéro de 18h

14h30. Toujours aucune décision à 30 minutes du début des débats à l’Assemblée

Alors que l’Assemblée nationale doit se pencher sur la réforme des retraites à partir de 15h, on ne sait toujours pas si le gouvernement présentera le texte au vote ou s’il va dégainer un 49-3. Dans ce cas précis, il doit préalablement convoqué un Conseil des ministres.

14h47. Emmanuel Macron et le gouvenrement font le choix du 49-3

Un Conseil des ministres va être convoqué dans l’urgence pour autoriser le recours au 49.3, selon une source de l’exécutif. Élisabeth Borne va donc engager la responsabilité se gouvernement devant l’Assemblée nationale. Il n’y aura donc pas de vote des députés à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites.

15h01. Les députés entrent dans l’Hémicycle, Élisabeth Borne attendue

La sonnerie a retenti dans la salle des quatre colonnes, suivie des tambours de la Garde républicaine. Les députés sont appelés à rejoindre leurs bancs. Ils attendent l’arrivée de la Première ministre qui devrait annoncer un recours au 49-3 pour faire passer la réforme des retraites.

15h04. La séance est immédiatement suspendue à l’Assemblée

La présidente de l’Assemblée nationale a pris la parole pour... suspendre la séance. Le gouvernement n’est en effet pas encore représenté sur les bancs de l’Assemblée. Des sifflets tombent déjà des travées.

15h07. Le conseil des ministres a autorisé le gouvernement à utiliser le 49.3

15h10. Les débats reprennent à l’Assemblée nationale

Les membres du gouvernement sont arrivés dans l’Hémicycle, la séance va pouvoir s’ouvrir.

15h12. Élisabeth Borne monte à la tribune, les Insoumis chantent la Marseillaise,

La Première ministre est à la tribune, les Insoumis hurlent une Marseillaise sur les bancs, en tenant des pancartes sur lesquelles sont inscrites « 64 ans c’est non ». La séance est suspendue pour deux minutes.

15h15. La séance reprend, Élisabeth Borne tente de prendre la parole sous la bronca

La Première ministre prend la parole pour confirmer le recours au 49-3 sur la réforme des retraites. Le chahut est indescriptible sur les bancs des députés. « Si chacun votait selon sa consciences, nous n’en serions pas là cet après-midi », assure Élisabeth Borne. « Je n’ai pas envie de revenir sur les échappées pesonnelles qui peuvent faire oublier à certains les positions qu’ils défendaient plus tôt. Je n’ai pas envie de revenir sur le comportement de ceux qui ont tout fait pour bloquer le débat. Les cris au moment où je m’exprime n’en sont qu’une preuve supplémentaire », poursuit-elle.

15h20. Élisabeth Borne engage officiellement la responsabilité du gouvernement

Élisabeth Borne poursuit son discours alors que les Marseillaises s’enchaînent sur les bancs des députés. « L’incertitude plane à quelques voix près. On ne peut pas prendre le risque de voir 175 heures de débat parlementaire s’effondrer. On ne peut pas faire de pari sur l’avenir de nos retraites. Cette réforme est nécessaire. Aussi parce que je suis attaché à notre modèle social et que je crois dans la démocratie parlementaire, c’est sur le texte du Parlement que je suis prête à engager ma responsabilité. Aussi, sur le fondement de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution j’engage la responsabilité de mon gouvernement », ajoute Élisabeth Borne.

Le texte est considéré comme adopté, en attendant d’éventuelles motions de censure, qui peuvent être déposées avant demain, 15h.

16h11. Emmanuel Macron a invoqué des « risques financiers trop grands » pour justifier le 49.3

Emmanuel Macron a justifié le recours au 49.3 pour faire passer la réforme des retraites sans vote à l’Assemblée nationale par les « risques financiers trop grands » qu’un rejet aurait impliqué. « Mon intérêt politique et ma volonté politique étaient d’aller au vote. Parmi vous tous, je ne suis pas celui qui risque sa place ou son siège », a-t-il dit lors d’un Conseil des ministres extraordinaire, selon un participant. « Mais je considère qu’en l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands », a-t-il ajouté.

19h34. Pour rappel, Élisabeth Borne sera au 20 Heures de TF1 dans quelques minutes

19h58. Le ministre du Travail sur BFMTV/RMC demain matin

Le ministre du Travail Olivier Dussopt sera l'invité vendredi matin d'Apolline de Malherbe sur BFMTV/RMC.

20h14. Elisabeth Borne s’exprime sur TF1

20h15. « Nous voulions aller au vote »

« Jusqu’à la dernière minutes, nous avons tout mis en œuvre pour réunir une majorité sur ce texte. Nous voulions aller au vote. Le président des Républicains et des députés LR voulaient voter cette réforme. Mais certains, au sein de ce groupe, ont joué une carte personnelle en contradiction avec ce qu’ils portaient depuis des années. On a échangé avec le président de la République et on a constaté que le compte n’y était pas. J’ai donc engagé ma responsabilité », indique Élisabeth Borne. « Il y a eu un débat à l’Assemblée, un vote au Sénat, de longues discutions à la CMP... Il y a eu un compromis qui est différent du texte du gouvernement et sur lequel j’ai engagé la responsabilité de mon gouvernement. »

20h16. « 4 Français sur 10 n’auront pas à travailler jusqu’à 64 ans »

« On a eu beaucoup d’échanges avec le président et les ministres, c’est une décision collective pour préserver une réforme essentielle pour sauver notre régime de retraites, poursuit la Première ministre. Il faut réformer ce système de retraites. (...) Il y a eu des mois de concertations avec les organisations syndicales. Nous avons continuer de discuter au Sénat, à l’Assemblée. Ce texte réunit les meilleures propositions. Je ne souhaite pas que des gens qui ont des métiers difficiles travaillent jusqu’à 64 ans. 4 Français sur 10 n’auront pas à travailler jusqu’à 64 ans. »

20h18. Elle esquive les questions sur la méthode

« Ce texte est le fruit d’un compromis », répète Élisabeth Borne. « Je reste convaincu que c’est en cherchant des compromis, en écoutant les partenaires qui veulent bien discuter, que nous pouvons proposer les meilleurs textes. » Plusieurs fois interrogée par Gilles Bouleau, la Première ministre ne répond pas aux questions sur la méthode pour faire passer cette réforme. « Le chaos, le désordre, ce sont les Français qui en paient les conséquences. »

20h21. « On ne peut pas tout financer par la dette »

« Il y a la crise climatique, la guerre en Ukraine. Nous devons continuer à trouver les bonnes réponses pour les Français », continue-t-elle, se projetant sur l’après-retraites. « Vous n’avez convaincu ni les Français, ni les syndicats, ni les députés, est-ce que ça valait le coup ? », l’interroge Gilles Bouleau. « Nous avons beaucoup bougé. Dans la concertation avec les syndicats, avec les parlementaires. L’enjeu c’est d’assurer l’avenir de notre système de retraites », se répète encore Elisabeth Borne. « On ne peut pas tout financer par la dette. Ce n’est pas sérieux. ». Pour conclure, elle évoque les métiers difficiles, les petites pensions qui seront augmentées, la réduction de l’écart entre les hommes et les femmes... Des arguments entendus ces dernières semaines et parfois contestés.

20h59. Pour Emmanuel Macron, la motion de censure reviendra à voter pour ou contre le texte

« Mon intérêt politique et ma volonté politique étaient d’aller au vote. Parmi vous tous, je ne suis pas celui qui risque sa place ou son siège », a déclaré Emmanuel Macron au Conseil des ministres. « Il y aura un vote sur le texte. Il est prévu par nos institutions : c’est la motion de censure », a également fait valoir le chef de l’État. Un argument repris ce soir par sa Première ministre sur TF1…

 

Note de zalandeau : Bornée est soi disant une socialiste ! Pas sociale du tout en fait… Elle est « la Voix de Son Maître » ! Les avancées obtenues, sont insuffisantes. Il manque des garde-fous pour les carrières incomplètes qui seront davantage pénalisées, même si les mères de familles ont une légère progression, dont les modalités sont d'ailleurs encore inconnues...

        

17 mars 2023

Macron est détesté dans le monde entier... Il n'est pas de Gaulle !!!

GSM

Ecrit le 16 mars 2023

Macron dans sa tournée Africaine nous a encore fait honte... Il nous a abaissé aux yeux du monde entier, par son arrogance, son dédain et son insignifiance...

Nous avons connu un homme qui s'appelait de Gaulle... Et qui était ovationné partout dans le monde... Nous étions fiers en tant que Français !

 


 

 

 

 

16 mars 2023

Mémoires et radotages (460) – L’amour, énergie renouvelable des vieux

 

 

GSM

Écrit le 15 mars 2023

Le plus grand traumatisme, avant les ravages physiques de la vieillesse, c’est cette fragilité sentimentale qui fait ressentir davantage le stress et le désarroi, c’est cette barrière invisible entre ceux qu’on aime et nous, c’est aussi ce sentiment de culpabilité envers ceux qu’on aime…

Nono m’a fait un bisou ce matin, avant de partir au travail : Ça m’a revigoré, comme un chargeur recharge une batterie !

On peut le dire, nous avons besoin d’être aimé, ça fait du bien et ça rassure…

C’est peut-être un remontant naturel, un potentiel d’énergie renouvelable non encore exploité…

Il est vrai que cette foutue pandémie avec ses gestes barrières, ses masques et ses précautions, avait totalement interrompu les bisous que nous échangions depuis que nos gamins sont nés… Il est vrai aussi, qu’il est difficile de rétablir cette pratique interrompue si longtemps…

Mais je crois que Nono, qui est si sensible, a du capter mon désarroi et peut-être a-t-il compris ce que la perception vieillissante de son père impliquait dans un futur qui se rapproche !

Je regrette tant de n’avoir pas été suffisamment présent auprès de mes parents, de ne pas les avoir embrassés et dit que je les aimais autant qu’il aurait fallu… Certes, ils habitaient à 700 km et quand on travaille, on est prisonnier de nos activités, de nos responsabilités, de notre dépendance économique pour subvenir aux besoins de notre petite nichée et de la cherté des voyages…

Même mon frérot est a 1200 km… Seule famille qui reste de mes parents…

Bref ! J’ai eu un bisou de mon Nono… J’en ai déjà deux par semaine de mon Toto, et bientôt je vais en avoir de mon Kikson qui va venir nous voir… J’ai hâte ! Mais ça va durer si peu de temps…

        

 

15 mars 2023

Dépression du retraité : Tel père, tel fils

GSM

Écrit le 17 février 2014
 
Lorsque mon père est parti à la retraite, il a très mal vécu cette étape. Il perdit sa force physique très rapidement.
Un jour, sa moto tomba. Il ne parvint pas à la relever sans l’aide de ses collègues de pétanque. Il en éprouva une telle honte, que le lendemain il alla vendre son bolide à deux roues.
Il perdit aussi sa force psychique.
 
J’avais alors la trentaine et si je comprenais ce qui lui arrivait, je me jurais bien que je serai plus philosophe que lui et que je vivrai mieux que lui ce passage obligé.
Hélas, il n’en fut rien. On a beau se dire qu’on ne peut pas être et avoir été, qu’on savait tout cela d’avance, on ne parvient pas pour autant à échapper à ce traumatisme.
 
J'explique :
La retraite est un moment de changement de rythme de vie où l’humain peut perdre en gratification sociale : c'est donc une phase de grande vulnérabilité.
La perte du statut social et des relations professionnelles consécutive à la prise de retraite peut provoquer un traumatisme si la personne ne recrée pas des rapports sociaux.
Mon travail était dans une région, ma maison dans une autre, sorte de maison dortoir dans une région de cons conservateurs ploucs (double pléonasme). Il est impossible de tisser des liens avec une population que je trouve aussi infecte, dans un cadre aussi vide et aussi peu attractif. Mais ça, j'aurais du l'appréhender bien avant , malheureusement je ne l'ai pas fait.
De plus, la perte de revenus amène des soucis inextricables et l’aliénation de ma liberté.
 
Nota bene :
Inversement, beaucoup de travailleurs échappent plus souvent à ce syndrome :
- Soit, parce que leur rythme de vie de travail leur a laissé le temps d’avoir une vie sociale qui perdure lors de la prise de retraite et a sauvegardé l’entièreté de leurs capacités. On voit ainsi des retraités se mettre à travailler au black, tellement pleins de l’énergie économisée pendant toute leur vie précédente.
- Soit parce la quantité de stress subi passivement au travail, cesse au moment de la prise de retraite. On voit alors des retraités devenir en meilleure santé psychique et également physique, puisque les maladies étaient souvent psychosomatiques.
 
Il ne faudrait jamais se donner à fond dans un travail dont on attend tout et qui est tout pour nous.
J'ai bien compris que ce choc affectif majeur de la rupture, ce déclin des capacités physiques, intellectuelles, ces disgrâces physiques, suscitent un sentiment de perte, des blessures narcissiques, un traumatisme psychologique et génèrent une dépression entraînant la résignation progressive à notre propre mort. 
 
 Je cite des statistiques :
« 10 à 15 % des personnes âgées de plus de 65 ans souffrent de dépression,
20 % des plus de 75 ans souffrent de dépression majeure.
Fréquente chez les jeunes retraités, la dépression est souvent ignorée des proches et sous-estimée par le médecin, ce qui explique le fort taux de suicide au troisième âge :
En France : un taux de 50 pour 100 000 habitants parmi les hommes âgés de 65 à 74 ans,
Avec ce taux, la France se situe au 2e rang en Europe, derrière l'Autriche (55 pour 100 000 habitants).
En constante augmentation dans les pays développés, le suicide des personnes âgées représente environ 1/3 des suicides. »
 
Je reviens à mon sujet :
Ce n'est pas parce que je savais et que je comprenais le mal dont je souffrais, que j'ai pu y échapper. Le seul moyen aurait été que je puisse y porter remède. Il m'aurait fallu trouver une solution, bâtir un projet, mais surtout essayer de retrouver suffisamment de ce courage, de cette combativité qui furent les miens et qui avaient disparu. J'ai bien cherché. Je n'ai pas trouvé. Tout m'emprisonnait, l'environnement, l'argent, moi-même.
 
Je subissais, subissais, subissais, chose que je n'avais jamais faite auparavant. Ce renoncement forcé rajoutait au mal qui me rongeait...
 
Aujourd'hui je comprends mon père, parce que je vis ce qu'il a vécu. Aujourd'hui, je suis sorti de cette rancune contre la vieillesse... mais le présent et l'avenir n'ont plus d'attrait ! La vie n'est plus qu'un mal, au mieux nécessaire, au pire transitoire...
        
Publicité
Publicité
13 mars 2023

Mémoires et radotages (459) – Toujours là, au plus loin du parking

 

GSM

Écrit le 13 mars 2023

Il est toujours là, au plus loin du parking... Parce que la honte pousse à se cacher... Mais, un lieu public étant plus sûr qu'un endroit isolé, alors on se rapproche, mais pas trop...

 

 

 

....................

Ah !!! Si je gagnais les 250.000 euros du jeu de L'aut'con sur TF1, là... comment déjà ??? Mariole ... non, Mariotte... Je... Je ne pourrais pas faire grand chose en fait ! Divisé en trois... Même pas le moyen pour chacun de mes gosses d’acquérir une maison, ou même un appart...

Il faudrait au moins le triple en fait ! Chacun 250 K€... ce serait suffisant... Le Loto... Mais dans ma rationalité comme je sais qu'il n'y a qu'une chance sur 19.068.840 de gagner au premier rang... Ben je ne suis pas con à aller gaspiller mon pognon pour que dalle !!!

Mais supposons que je gagne... Un million, OK, j'aide bien mes trois petits, mais pas pour la vie !

Il faudrait 8 ou 9 millions... Je fonderais une société qui les embaucherait et leur verserait un salaire tous les mois et paierait les cotisations afin qu'ils aient une retraite complète...

On se trouverait des activités plus ou moins lucratives, pour constituer un semblant de chiffre d'affaire, pourquoi ? Parce que l'oisiveté est la mère de tous les vices... J'aurais tendance à vouloir acheter des terrains constructibles et à y bâtir, évidemment... je ne sais faire que ça...

Peut-être qu'une partie de mes trois enfants se prêterait au jeu...

Mais alors si je gagnais 150 millions au loto, auquel je ne joue toujours pas... Alors là, en sus de mes projets précédemment cités, je construirais ou j’acquerrais des bâtiments dans lesquels j'accueillerais NOS  SDF... Pas question de prendre un seul immigrant illégal, ceux-là, je les laisse à Macron, il les aime tellement ! Seulement ceux de nos semblables que la société laisse au bord du chemin... Et je mettrais en place des moyens de réinsertion dans l'emploi (c'est une condition sine qua non, que j'imposerais)... Et s'il faut aider à créer des activités, pourquoi pas...

Et peut-être que dans ce cas de figure, mes enfants participeraient-ils à cette grande aventure à mes côtés, parce qu'ils sont si  compatissants à la détresse humaine... Ce sont des mecs biens, que je suis fier d'avoir comme fils...

....................

«Tu ne peux pas éteindre la lumière ? »

Je redescends sur terre... Ce n'étais qu'un rêve, un rêve éveillé... Mais un rêve tout de même... Adieu, veau, vache, cochon...

Je continuerai d'avoir des inquiétudes pour l'avenir de mes enfants, des inquiétudes quand Nono, rentre à des heures pas possibles, des inquiétudes quand ils sont sur la route, des inquiétudes pour leur vie...

De toute façon, j'ai fait le plus gros en terme de durée... Mais ce peu d'années qui me reste, j'aurai plus de difficulté à supporter ces angoisses...

       

11 mars 2023

Mon plaidoyer pour une TVA sociale…

 

GSM

Écrit le 21 février 2012

... qui serait conçue honnêtement (C'est à dire par quelqu'un d'autre que notre voyou actuel Nicola de Nagy Bocsa Sarkozy)...

Supposons que notre PIB soit composé de 1000 € HT de Tee-shirts importés et de 1000 € de pains made in France...

Les 1000 € de tee-shirts chinetoques comprennent 50 € de Main d'œuvre Française + 15 € de cotisations sociales patronales (un cariste + 1 secrétaire pour vendre parce qu'il n'y a pas de Main d’œuvre de fabrication).

Les 1000 € de pains comprennent 500 € de Main d'oeuvre Française + 150 € de charges sociales patronales.

On enlève les charges sociales. Il reste :

985 € pour les tee shirts

850 € pour les pains

Jusque là, ça va ???

les 150 + 15 = 165 € de charges sociales patronales sont réparties proportionnellement aux valeurs précédentes des tee shirts et des pains :

charges patronales sur tee shirts : 165 x 985 / (985+850) = 88,57 € soit 8,99 %

Charges patronales sur pains : 165 x 850 / (985+850) = 76,43 € soit 8,99 %

Répartition équitable, non ?

Nouveau prix des tee-shirts : 985 + 88,57 = 1073,57 € soit une augmentation de 7,35 % par rapport au prix initial de 1000 €

Nouveau prix des pains : 850 + 76,43 = 926,43 € soit une diminution de 7,35 % par rapport au prix initial de 1000 €

Augmentation du coût de la vie Tee-shirts et pains : + 73,57 € - 73,35 € = ZÉRO !

Conclusion les produits comportant beaucoup de main d’œuvre Française baissent.

Les produits comportant peu de Main d’œuvre Française (notamment les produits importés) augmentent.

QU'EST-CE QU'IL FAUT PAS FAIRE, QUAND-MÊME, POUR DÉ-DIABOLISER LA TVA SOCIALE !!!

Mais il faut :

- Que cette charge sociale répartie soit directement collectée et perçue par l'URSSAF ! (Et non pas par l'état Sarkozyen qui va en faire profiter ses "copains-coquins").

- Que nous n'exportions pas plus que nous n'importons, afin que les charges collectées sur les importations financent les charges non-recouvrées sur les exportations. Ce n'est pas à ceux qui travaillent pour la consommation intérieure de financer la protection sociale de ceux qui vivent en France de l'exportation !!!

A moins d'étendre l'assiette de cotisation aux exportations...

        

 

10 mars 2023

La TVA sociale - mon point de vue

GSM

Écrit le 25 mars 2014

J'aime bien la TVA sociale expliquée par des nuls en maths et par des idéologues : C'est n'importe quoi !

La TVA sociale sera ce qu'en fera le législateur.

Ce concept existe depuis bien avant la naissance des couches-culottes qui en parlent sans savoir...

On supprime les charges patronales sur les salaires.
On ajoute une TVA sociale, calculée comme une TVA, sur le prix HT du produit, (ce produit étant moins cher hors taxes, puisque le prix global de la main d’œuvre a baissé).
Ensuite, sur le prix obtenu on rajoute la TVA normale comme avant.

En moyenne, les prix obtenus sont identiques.

Je dis bien en moyenne. Car les produits à fort pourcentage de main d’œuvre, comme le bâtiment, les services, vont baisser.

Les produits comportant peu de Main d’œuvre (produits importés), vont augmenter sensiblement par l'impact de l'augmentation de la valeur ajoutée...

L'assiette, normalement est celle de la TVA normale, donc sans les produits exportés HT, lesquels produits ne subiront plus l'impact des Charges sociales. Donc, tout ce qu'on importe + tout ce qu'on produit (que l'on consomme sur le seul marché intérieur).

Voilà le concept qui avait été créé dans les années 80.
Il est possible de se reporter au Monde Diplomatique de l'époque.

Les avantages :
- c'est qu'un patron considère sa main d’œuvre comme moins chère et donc moins pénalisante.
- c'est qu'un produit importé soit plus cher et donc nos produits à nous moins chers sur le marché intérieur, d'où l'amorce d'une possibilité d'enrayer le chômage et la délocalisation...

Alors ceux qui tapent sur la TVA sociale n'ont qu'à se renseigner avant...

Que les gens de gauche, qui actuellement sont contre la TVA sociale, se rappellent que, lorsque la gauche a perdu le pouvoir après la mort de Mitterrand, elle a chanté les "mérites" de ladite TVA sociale par la bouche même de leur très idolâtré "Dominique Strauss Kahnn", seulement parce qu'ils savaient Chirac opposé à ladite mesure...

La gauche est contre quand la droite est pour, la droite est contre quand la gauche est pour. Il faut toujours empêcher le parti au pouvoir de prendre les bonnes mesures. Il serait trop beau d'améliorer la situation...

Si vous pouviez arrêter votre Dogmatisme de mauvaise foi à géométrie variable !

Si on la fait comme j'ai dit, la TVA sociale est une bonne chose. Notre baguette de pain et notre Renault seront moins chers. La Toyota et l'écran plat seront plus chers.

Alors évidemment, si on fait autrement, par exemple, ne pas supprimer les charges sociales patronales ou faire une TVA sociale exorbitante, évidemment, le consommateur se fera rouler dans la farine... Et le but ne sera pas le même, mais seulement de ponctionner nos portefeuilles...
L'autre risque, c'est que certaines entreprises qui verraient leurs prix baisser par ces dispositions, ne jouent pas le jeu et gardent les mêmes prix afin d'augmenter leurs bénéfices... D'où la nécessité d'imposer les "supers bénéfices", pour endiguer les procédés de voyous...
         
9 mars 2023

Mémoires et radotages (458) – La « Grande grève » contre la réforme de la retraite (2)

 

 

GSM

Écrit le 09 mars 2023

J’ai expliqué dans l’épisode précédent, ce que personnellement j’acceptais ou bien tolérait dans cette réforme, pour rétablir un tant soit peu, l’équilibre de versement des retraites. J’exposais assez longuement ce que ces modifications de durée et d’âge de départ avaient de totalement injuste envers les travailleurs qui travailleront plus pour gagner pas plus en cas de carrière complète et envers les retraités qui pour la plupart toucheront moins qu’avant en cas de carrière incomplète et je demandais des aménagements de la formule de calcul…

Certains croiront que je pense que cette réforme suffira à rétablir l’équilibre des comptes… Que nenni ! Je ne pense pas cela ! En fait, je préconise, en sus de ces mesures d’âge et de durée, une taxation des entreprises qui peut prendre deux formes :

-Soit une taxation de la mécanisation des tâches en prenant un différentiel entre la productivité avec et sans machine… Ce qui serait un casse-tête sans nom…

-Soit tout simplement, et c’est ma solution préférée, en initiant une TVA sociale qui viendrait alourdir la TVA actuelle. La vertu de cette TVA sociale, comme la TVA normale, c’est qu’elle ne pénalisera pas nos exportations, mais seulement la valeur ajoutée sur le sol Français…

Nota bene : Bien sûr j’aurais tendance à demander que toute sorte de TVA, l’actuelle comme celle que j’envisage, soit appliquée aux importations concurrentielles avec les nôtres, afin de rétablir l’équilibre… mais ce serait se lancer dans des guerres commerciales incommensurables… Et d’ailleurs, il y a les taxes douanières qui ont existé et que l’on pourrait ressortir à cet égard… On peut rêver… Bon, on abandonne cette idée !

Cette TVA sociale assise sur notre valeur ajoutée, peut être envisagée pour plusieurs usages en sus des pensions de retraites… Elle peut financer également un revenu universel pour nos concitoyens privés d’emplois par l’automatisation des tâches, tendance qui s’aggrave de plus en plus…

Et tout ceci, sans grever notre compétitivité à l’exportation…

Il serait nécessaire d’accompagner cette hausse de TVA qui fatalement augmentera les prix pour tous les consommateurs, d’une taxation assez forte des supers bénéfices des entreprises, afin d’enrayer l’inflation due aux grands groupes, qui ne savent qu’amplifier leurs bénéfices et l’inflation, sans souci pour le commun des mortels… Je considère (en tant qu’ancien entrepreneur) qu’un bénéfice annuel net réalisé sur le territoire Français, doit être sévèrement taxé au dessus de 4% !

Bon, enfin, ce que je dis et rien… c’est pareil ! « ILS » n’en feront qu’à leur tête, les bobos capitalo-progressistes que nous élisons malgré nous, quinquennat après quinquennat…

        

 

8 mars 2023

Où va la société : Et l’inspiration, dans tout ça ?

 

GSM

© zalandeau le mardi 3 février 2009

L’inspiration, elle va, elle vient. Il faut la saisir au vol, faute de n’avoir rien à exprimer…

Cet article, est le premier, que j’écris sans aucune inspiration, sans ce souffle d’air chaud, qui m’emporte, tel un courant ascendant, dans les nuages de la pensée…

Mon article sera ce qu’il sera…

Le monde est dur, car le monde est mauvais. Le monde est mauvais, parce qu’on le laisse être ce qu’il a envie d’être.

Les lois ne sont faites pour être respectées, que par ceux à qui leur non-respect coûterait trop cher…

L’absence de rigueur morale de l’état, est une invite, à peine voilée, à la liberté de transgresser dans l’impunité…

Les « réformes » entreprises, sont des économies qui profiteront aux plus nantis et écraseront davantage les classes les moins riches. En « favorisant » cette déstructuration du système re-distributif Français, il y a une volonté d’agrandir la « fracture sociale », d’accroitre les inégalités, de fonder un enrichissement de classe, sans création de richesse, sur le seul transfert de l’argent des pauvre vers le porte-monnaie des riches…

Tout le monde sait que ce dessein est mauvais. Seul, le partage des ressources et des richesses permet la pérennisation du système capitaliste…

Si la machine à créer des produits, n’a plus de client, elle n’a plus aucune raison d’exister…

J’ai souvent cité Colbert, ainsi que Henri IV, deux exemples historiques de prospérité créée par la répartition moins inique du profit… Les caisses des Rois de France étaient pleines et le peuple avait à manger dans un royaume en paix… Supprimer des emplois n’a jamais créé de richesses… Sauf celles des riches, exclusivement...

Chaque période de misère a vidé à terme, les caisses des Seigneurs et de la France…

Pourrait-on enseigner l’histoire de France et la morale à ces technocrates, qui pensent tout savoir ?...

Lorsque les dirigeants du monde comprendront que l’accaparation de tout par un petit nombre, mène le monde à l’autodestruction, le monde changera…

Mais, malgré les diverses déclarations lénifiantes, aucune volonté de comprendre réellement la problématique, ni forcément encore moins de tenter de prendre des décisions, ne se manifeste de par le monde…

Et notre dirigeant n’échappe pas à la règle…

     

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
zalandeau
Publicité
zalandeau
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
3 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 25 731
Publicité