Ballet: La Belle au bois dormant- Tchaïkovski/Noureev/Valse- Paris 1999
La Belle au bois dormant : Ballet en un prologue, trois actes et cinq tableaux représenté pour la première fois le 15 janvier 1890 au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, avec une chorégraphie de Marius Petipa et sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski (opus 66), inspiré du conte de Charles Perrault et des frères Grimm
Le diesel pollue-t-il vraiment plus que l’essence ?
Publié sur Ouest France en accès libre le 18 décembre 2020
Il émet davantage d’oxydes d’azote. Mais, selon une étude sur des véhicules récents, l’essence produit trois fois plus de particules fines. De quoi s’interroger sur les critères des vignettes Crit’Air…
L’IFP Énergies nouvelles a étudié les émissions polluantes de vingt-deux véhicules à la demande du gouvernement. Les résultats sont étonnants.
Pourquoi reparle-t-on du diesel ?
Parce qu’une étude de l’IFP Énergies nouvelles apporte un éclairage intéressant sur cette motorisation. Elle est contestée depuis le scandale des logiciels truqués de Volkswagen en 2015. Mais le diesel pollue-t-il vraiment plus que l’essence ? On en doute parfois à la lecture des résultats des recherches, menées sur vingt-deux véhicules récents, essence, diesel et hybrides.
Que conclut l’étude ?
Commandé par le gouvernement, ce rapport doit mesurer si les véhicules immatriculés après septembre 2019 respectent bien la norme entrée en vigueur à cette date, dite « Euro 6d ». La réponse est oui, à quelques exceptions près. Sont pointés du doigt certains véhicules diesel, non équipés d’injection d’urée (AdBlue) dans leur système de dépollution, ou des essence sans filtre à particules.
Qui pollue le plus, diesel ou essence ?
Ça dépend du polluant. L’essence consomme davantage de carburant (+1,5 litre aux 100 kilomètres) que le diesel. « Cela entraîne des émissions de CO2 (dioxyde de carbone) supérieures de 11 % » à celles du diesel, écrivent les chercheurs. L’essence a donc des répercussions plus marquées que le diesel sur le réchauffement climatique.
Et le diesel ?
Il produit, lui, quatre fois plus de NOx (oxydes d’azote) que l’essence. Or ils sont « néfastes pour la santé », soulignent les chercheurs. Pour protéger les citadins, le gouvernement maintient donc son refus de classer les diesel, même les moins polluants, en vignette Crit’Air 1. Ce sésame, qui permet notamment de circuler lors des pics de population, reste l’apanage des essence.
Quel est le problème ?
La lecture de l’étude montre que l’essence n’est pas moins nocive pour la santé des urbains. Elle émet trois fois plus de particules fines, de surcroît « plus petites que celles émises par les véhicules diesel ». Lesquels sont depuis 2011 obligatoirement équipés d’un filtre à particules.
Quant aux hybrides rechargeables, eux aussi classés Crit’Air 1, ils ne sont pas non plus la panacée. Ils produisent peu de dioxyde de carbone quand leurs batteries sont bien rechargées. Mais quand elles ne le sont plus, ils émettent presque autant qu’un véhicule thermique.
Diesel : Davantage d’émissions sur les trajets courts
Des différences notables entre les technologies subsistent toutefois. Les émissions d’oxydes d’azote (NOx) nocives et pour lesquelles la France est condamnée chaque année à une amende, sont 2,8 fois supérieures en diesel, à 57 mg/km en moyenne.
Les niveaux d’émissions sont plus importants sur des trajets courts (typiquement en usage urbain), du fait du fonctionnement à froid du moteur dans les premiers kilomètres.
Deux véhicules équipés d’un filtre moins récent, sans système de dépollution à l’urée (AdBlue), ont même été mesurés au-delà des normes, et seront examinés par l’autorité chargée de la surveillance du marché des véhicules.
Cependant, les émissions de particules fines sont largement supérieures en essence qu’en diesel, jusqu’à 2,6 fois supérieures sur les véhicules les plus lourds. Les émissions de monoxyde de carbone sont aussi supérieures en essence, à 434 mg/km, contre 83 mg/km en moyenne pour les véhicules diesels.
Véhicule hybride : il vaut mieux rouler à l’électricité
L’étude a également comparé les émissions des véhicules hybrides et hybrides rechargeables, poussés par les constructeurs mais très critiqués pour leurs niveaux d’émissions dans leur utilisation réelle, qui correspondent rarement aux chiffres affichés.
Pour polluer vraiment moins, un hybride rechargeable doit rouler à l’électricité, résume l’étude. Le Kia Niro testé "est aussi bien capable d’approcher le zéro émission (recharge systématique entre des trajets plus courts que l’autonomie électrique et conduite peu dynamique) ou ne faire qu’égaler son homologue non rechargeable (sans pour autant être pire)", expliquent les auteurs.
Pour une citadine comme la Toyota Yaris, le gain en matière d’émission de CO2 par rapport à la version essence est en effet de 33 % sur les parties urbaines, alors qu’il est nul sur les tronçons autoroutiers.
Saumon fumé - les marques qu'il faut éviter à Noël selon 60 millions de consommateurs
Publié par Yahoo et TOP SANTÉ le 13 décembre 2020. accès libre et gratuit.
60 millions de consommateurs vient de publier une enquête sur notre péché mignon des Fêtes : le saumon fumé. Certaines références sont trop salées et contiennent des substances cancérogènes...
Le saumon fumé, c'est un incontournable des Fêtes - qu'on en recouvre des toasts beurrés ou qu'on le déguste en tranches à l'apéritif ! Pour nous aider à bien choisir notre saumon fumé pour Noël, les experts de 60 millions de consommateurs ont passé en revue 15 références de saumon fumé et 15 références de truite fumée disponibles au supermarché.
Première info : sur les 3 métaux lourds recherchés dans les 15 saumons et les 15 truites fumés analysés (cadmium, plomb, mercure), seules de très faibles traces de mercure ont été repérées dans certaines références. Des traces quasi-indétectables dans une tranche d'environ 40 g de poisson fumé. Bonne nouvelle également du côté des substances antiparasitaires que l'on sait nocives pour la santé humaine : sur les 30 échantillons testés, aucun n'en contenait.
Saumon et truite fumés : attention aux hydrocarbures !
Les résultats de 60 millions de consommateurs sont moins roses en ce qui concerne les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) - des substances dégagées lors du fumage du poisson, certaines étant considérées comme "cancérogènes".
Ainsi, le saumon fumé Casino Délices label rouge, le saumon fumée Odyssée et la truite fumée Carrefour Bio contenaient des HAP problématiques. Pire : le saumon fumé Casino Délices label rouge dépasserait les valeurs autorisées avec 17 µg de benzo[a]pyrène par kilogramme de poisson, tandis que la valeur maximum est de 2 µg/kg.
Dernier souci mis en lumière par l'enquête de 60 millions de consommateurs : le sel. En moyenne, une tranche de poisson fumé suffit pour couvrir ¼ de la limite journalière en sel conseillée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Parmi les poissons fumés testés, le saumon fumé bio La Vie claire détenait la palme avec 1,36 grammes de sel pour seulement 1 tranche. À éviter absolument en cas d'hypertension artérielle...
Marcel Mouloudji - Rue de Lappe
Paroles de Francis LEMARQUE
Musique de Rudi REVIL
1950