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radioscopie
27 décembre 2020

Mémoires et radotages (324) – Ô vieillesse ennemie, n’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

 

 

GSM

Écrit le 27 décembre 2020

La « vieillerie », cela mène à tous les naufrages et tous les recours désespérés au passé… Lesquels recours n’éviteront pas le naufrage pour autant…

Je viens de m’apercevoir que depuis le 29 octobre (Mémoires et radotages 311)… Je date mes textes de 2010… Bon je viens de rectifier… 2020… Aberrant !

Un jour, il y a moins d’un mois, plus de son dans la voiture, (ni radio ni lecteur de cd)… Je laisse passer une semaine, à cause du mauvais temps… Puis m’armant de tout mon courage j’ouvre le tableau à fusibles… Il y a deux fusibles : Le N°7 qui ne concerne que la radio et en amont le N°41 qui comprend la radio et d’autres installations dont la voiture n’est pas pourvue… Depuis des années, c’est le fusible 41 qui fait des siennes et jamais le N°7, dont je ne m'occupe jamais… Il suffit de  retirer ce N°41 de 30W et de le remettre et cela re-fonctionne aussi sec ! Ce que je fis… Cela ne remarchait pas. Je le changeais pour un fusible neuf… cela ne re-fonctionnait toujours pas… J’étais alors persuadé que je n’avais plus de radio sauf à l’emmener réparer et je me désolais de ne plus avoir cette compagne de route pour les longs trajets éventuels à venir…

Puis quelques jours plus tard, ne pouvant plus supporter ce silence radio, je remis le nez dans ce putain de tableau de fusibles de merde !!!

C’est alors que je découvris que le fusible N°7 était absent !!! Il ne pouvait pas tomber du tableau, car il faut beaucoup de force pour cela. Mais si quand même il était tombé du tableau, il serait resté dans le couvercle, or il n’y était pas, ni sur le plancher du véhicule !

Je décidais alors de savoir quel était l’enfant de salaud qui m’avait fait cette mauvaise farce… Je consultais le carnet d’entretien ainsi que toutes les factures concernant mon véhicule… Et je constatais que cette dernière n’avait pas mis les pneus chez un garagiste depuis des mois, bien avant la cessation sonore dont elle et moi souffrions…

J’installais donc un fusible neuf de 5W à la position 7… Et depuis j’ai du son comme avant, Alléluia !

Alors, je compris donc que l’enfant de salaud qui avait enlevé le fusible N°7 ne pouvait être que moi-même ! Je n’avais aucun souvenir de cela… Aucune trace de l’ancien fusible. Rien !

Je compris ce jour-là que l’Alzheimer ou quelque autre dégénérescence due à la vieillesse était en train de s’installer insidieusement et que je ne pourrais plus avoir confiance en mon cerveau.

Demain ne serait plus jamais comme hier…

    

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11 décembre 2020

À diffuser le 12 septembre 2014

GSM

Ecrit le 12 septembre 2014 sur "blog.fr"
 
Cela fait un an aujourd'hui qu’Al Zandeau sévit sur ce blog. Il a raconté plein de trucs sur lui-même, très impudiquement d’ailleurs, déballé ce qu’il pense de la politique et de la société, raconté quelques vacheries pratiquées par les gens croisé dans sa vie d’avant.
Mais il y a toujours eu continuité entre avant et maintenant, entre maintenant et après…
Il n’est nul havre de paix, tant que nous sommes plus nombreux qu’un seul, dans un monde donné.
 
Il y a eu une mouche à merde ne sachant que déstabiliser et que Zandeau a interdit de séjour sur son blog, parce qu’échanger, oui, mais être harcelé, non !
 
Il a eu ces amitiés écloses après beaucoup de méfiance. Il en a été extrêmement content, mais déçu quand elles ont rompues sans qu’il sache pourquoi. Pourquoi un jour on te félicite et le lendemain on coupe les ponts avec toi ? Pourquoi un jour on plaisante avec toi et le lendemain on ne publie plus tes commentaires et on ne te répond plus ?
Est-ce un mot qu’il a dit ? Il vérifie, il ne voit pas quoi. Est-ce un mot d’un commentaire tiers ? Est-ce une calomnie que l’on répand dans son dos ? Est-ce un chantage exercé ? Sa venue sur des blogs ayant entrainé d’autres commentateurs, a-t-il été instrumentalisé momentanément puis rejeté après usage ? Il ne le saura jamais. 
 
Heureusement il se borde en n’acceptant pas ces fausses icônes de l’amitié fausse. Cela fait moins de mal de perdre quelque chose qui n’a aucune représentation.
 
Il y a heureusement ces personnes qui partent et reviennent régulièrement, apportant un peu de convivialité…
 
Il a pu constater que les structures cybernétiques permettent une exacerbation de l'intolérance de certaines personnes, aussi bien en politique qu'en amitié ; les amis de leurs ennemis deviennent aussi leurs ennemis, peut-être davantage que dans la vie réelle. Il a compris que s’il veut s’exprimer librement, il doit accepter le silence autour de lui. Il suppose que cet isolement est celui de l’écrivain, le talent en moins et les droits d’auteur en moins aussi...
 
Il a eu souvent à se demander "Est-ce que je mets un commentaire ?". Si c’est trop personnel, il n’ose pas. Si le texte est très beau, comment peut-il le dire sans tomber dans la flagornerie ou l'obséquiosité ? Comment ne pas perdre un ami parce qu'il ressentirait des flatteries malsaines ?
 
Il continuera peut-être son espèce de journal quotidien, seul moyen d’écrire mieux qu’il ne parle, tant il perd son vocabulaire au fil du temps, pour continuer à faire travailler son cerveau et pour déverser son trop-plein de stress, comme dans une sorte d’auto-thérapie…
 
9 décembre 2020

Quel bonheur de pouvoir à nouveau bricoler

GSM

Ecrit le 28 juillet 2013
 
Une bonne nouvelle quand même depuis début Juillet. Mon dos ne se bloque plus comme avant pour le moindre faux mouvement.
 
J'ai commencé début Juillet à rénover mon escalier qui commençait à devenir une ruine... Mes fils m'ont aidé.
Démolition, terrassement, transport en décharge, maçonnerie...


Puis, constatant que je ne me bloquais plus le dos, je me suis enhardi : J'ai fini le chaînage béton armé, l'enduit...
Et je me suis lancé dans la peinture de la façade...

  
 
Je suis très content  de pouvoir à nouveau bricoler, alors que depuis des années je ne pouvais même pas ramasser quelque chose sur le sol...
J'ai retrouvé ma fierté d'être utile, ma dignité d'homme, mon autonomie. Je sers à quelque chose. Je sais faire et je fais. Je n'ai plus honte et ça c'est un cadeau du ciel. Je remercie la providence de m'avoir rendu ma condition d'homme...







29 novembre 2020

Charles Trénet - Que reste-t-il de nos amours ?

GSM

 



Chanson de Charles Trenet (Auteur C. Trénet, compositeur Léo Chauliac, 1942)
Réflexions de Zalandeau
 
Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s'éteint
Ce soir c'est une chanson d'automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains
 
Où sont-ils mes amours ? Que sont-ils devenus ? Vous ai-je rêvé, ou avez-vous existé ? J’ai lointaine souvenance, d’amours enflammés d’étreintes éternelles, de passions dévorantes, de tendresse partagée. Je crois que ce sont là chimères et regrets. La vie est-elle donc si versatile, qu’elle vous enlève ce qu’elle vous a donné ?
 
Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d'avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi
 
Cent fois j’ai voulu revivre ce que j’ai vécu. Retrouver le bonheur perdu de l’amour de jeunesse. J’ai cru que mon cœur gardait tout son allant. Hélas, on ne peut être et avoir été. L’amour s’est enfui avec ma jeunesse. Le bonheur l’accompagnait. Depuis, lorsque je regarde les amoureux, j’ai l’impression de me revoir, de nous revoir…
 
Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi?
 
Que sont-elles devenues les dames du temps jadis qui me donnèrent amour, tendresse et caresse ? Pourquoi les sentiments ne durent qu’un moment ? Pourquoi l’amour n’est-il pas éternel ? L’amitié avec l’amour s’est enfuie. Dans le désert, j’implore le ciel pour retrouver l’amour, mais nul signe ne vient. J’ai du passer mon temps. J’ai du avoir ma part. J’ai eu mon pain blanc, il me reste le noir…
 
Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d'avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi
Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage le cher visage
De mon passé
 
Il ne restera rien de tout ceci. Le passé s’éteindra avec le souvenir. L’amour existe-t-il ? Je crois bien qu’il n’existe pas…
  
31 octobre 2020

L' incompréhension

GSM

Écrit le 10 juillet 2015
 
Pour faire suite à deux de mes écrits antérieurs, je voudrais compléter mon propos sur l'incompréhension.
 
J'ai eu la chance dans ma vie, de côtoyer, de communiquer avec des gens "hauts placés dans l'échelle sociale" ainsi que des "petites gens", comme on dit...
 
Qu'on ne voie pas dans mon propos, de sarcasme. Je ne fais que dire les mots sans langue de bois, les mots que tout le monde entend et comprend. Je me dépêche de le faire avant que plus personne ne les comprenne, ces mots, à cause des ravages de la pensée unique.
 
Et bien je peux l'affirmer, sans aucune exagération, que l'on trouve la même proportion de cons et de braves gens dans toutes les couches de la société.
 
De même l'intelligence peut être aussi affûtée chez un manœuvre que chez un PDG (il aurait fallu que je définisse au préalable le mot "intelligence", mais c'est une affaire de spécialiste, cela prendrait trop de temps et ce n'est pas l'objet de mon propos).
 
Il m'est arrivé de "m'entendre" très bien avec des ouvriers spécialisés parlant à moitié le Français, sur des sujets, dont on riait ensemble, et même si le vocabulaire a des trous, on sentait cet esprit pétillant de l'homme pourvu de raison.
 
Comme il m'est arrivé d'avoir des mésententes totales avec des gens qui emploient et maîtrisent le même vocabulaire que moi.
 
Ne restons pas dans nos tours d'ivoire. Il ne faut pas que les cadres ne fréquentent que des cadres, que les commerçants ne côtoient que des commerçants, que les ouvriers soient rejetés parmi les ouvriers.
 
Le bon sens et la bonne volonté sont partout. La connerie aussi, mais je l'ai déjà dit.
 
Il y a un trésor dans ces rapports humains que j'ai développé au cours de ma vie. J'incite tout le monde à en faire autant et à découvrir ce trésor.
 
Cette vie fut vraiment très enrichissante...
 
Résumons : Ouverture d'esprit et Dialogue sont les clés nécessaires et incontournables de la tolérance et d'un possible avenir...
   
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8 octobre 2020

Comme d'habitude

 

GSM

 

Je m’assois sur le bord du lit, je me pique le cul avec le ressort du sommier, comme d’habitude… Aïe ! Je me lève, je reste dans l’couloir, comme d’habitude… Ca y est ils sont prêts, ils s’en vont, j’leur fais des bisous « Bonne journée Nono, travaille bien en classe… A ce soir Toto, travaille bien fiston », comme d’habitude…

Ça y est j’peux aller aux chiottes comme d’habitude…

Comme d’habitude, j’ouvre une boite de sardine pimentées…Comme d’habitude, j’me verse un demi-verre de vin…Comme d’habitude, il commence à tourner, ça f’ra du vinaigre, comme d’habitude…

J’allume le gaz, je fais « cuire » l’eau, j’me trompe dans mes médocs, comme d’habitude… « Alors t’as pas encore fini, j’ai ma mère qu’attend pour ses médicaments et son petit déjeuner », comme d’habitude… Elle fait monter ma tension, et beaucoup chier avec sa mère de merde, comme d’habitude… Ah, c’que j’lui mettrais bien un pain, comme d’habitude…

Ah, merde j’oublie le sucre, crotte, j’oublie le café, comme d’habitude…

Putain c’est bouillant, je rajoute du lait comme d’habitude… Merde, j’ai bu le café, pas pris les médocs, comme d’habitude… Alors j’les prends avec du pinard, comme d’habitude…

 

Comme d’habitude, j’oublie mes chaussettes…Comme d’habitude, et puis ma montre…Comme d’habitude, je renlève le pantalon, comme d’habitude…

Alors, j’recommence par les chaussettes, comme d’habitude…Puis l’benouze, non, plutôt la chemise, comme d’habitude… Où j’ai bien pu foutre ma montre, merde j’suis assis d’ssus, comme d’habitude… Alors je remets le falzar comme d’habitude…

Comme d’habitude, je r’trouve plus mes clés…Comme d’habitude, je n’peux pas sortir…Comme d’habitude, ça me fait chier, comme d’habitude…

Enfin j’ouvre le sous sol, j’allume l’ordi, comme d’habitude… Y’a rien que des spams dans ma boite email, comme d’habitude… Je clique sur blog .fr, zut ya une coupure d’ADSL, comme d’habitude… Alors, je clique sur word, comme d’habitude…

Comme d’habitude, je m’mets à rêvasser…Comme d’habitude j’repense à mon copain… Comme d’habitude, il devient de plus en plus con en vieillissant, comme d’habitude…

Putain, j’vais écrire, j’ai l’inspiration, comme d’habitude… Ca y est, je déballe tout, comme d’habitude… Ah tiens, l’ADSL remarche, je clique sur connexion, comme d’habitude… J’ai plein de commentaires du blog… Comme d’habitude…

Comme d’habitude, j’vais répondre aux coms… Comme d’habitude, faut qu’j’dise des conneries… Comme d’habitude, j’éclate de rire, ça me fait du bien, comme d’habitu-uuuuuuu-de…

    

2 octobre 2020

Mémoires et radotages (304) – Le masque : Confinement des sentiments

 

 

GSM

Écrit le 24 septembre 2020

Le confinement général, lorsqu'il a cessé le 11 mai, a cédé la place à des gestes barrières ainsi qu’à un confinement individuel plus pratique, constitué par le port du masque.

C’est bien, le port du masque : On peut se remettre au travail, on peut circuler on peut vivre comme avant…

Comme avant ?... Pas tout à fait… Même pas du tout !

Avant, dans les magasins, les caissières disaient « bonjour », « au revoir », « à la prochaine fois », « merci de votre visite »…

Maintenant nombre de ces caissières ne disent plus rien ! Comme si le masque empêchait la civilité, comme s’il y avait un mur empêchant la politesse, un mur de berlin séparant les humains.

D’ailleurs les discussions se raréfient, la communication verbale s’étiole, nous sommes de moins en moins urbains et de plus en plus renfermés sur nous-mêmes. J’ai continué à dire au revoir, mais à force de silence en retour… Je finis aussi par me taire tant il me semble insultant d’être comme ignoré, snobé, victime d'une sorte d'arrogance...

Ce masque est vraiment le cimetière de la civilité et de la communication…

....................

Ce qui est plus grave, c'est qu'avant, je faisais des bisous à mes grands enfants, quand ils étaient là : Quand ils arrivaient, quand ils partaient, quand ils se levaient, quand ils allaient se coucher. Cela faisait du bien ces petits gestes de tendresse partagée…

Maintenant, mon Toto, qui avait bien compris le danger potentiel de contaminer ses parents a été le premier à refuser catégoriquement de s’approcher de nous. Je sais que c’est par amour, parce qu’ils ne veut pas nous perdre ni nous faire tomber malade. Ses deux autres frères l’ont imité.

Ainsi depuis des mois, je ne reçois plus ces bisous, ces preuves d’amour, de la part de mes enfants. Par contre, je reçois toujours les mêmes doses de haine verbales de ma femme.

J’avais décrit les curieuses mathématiques de l’amour… Je peux vérifier leur véracité encore une fois : Les preuves de haine reçues viennent bien se soustraire aux preuves d’amour reçues. Et donc, quand l’amour que l’on reçoit diminue, la haine qui nous percute l’emporte.

Il est donc vrai selon moi, que ce confinement individuel nous éloigne de nos amours, de nos joies, de tout ce qui fait notre vie d’occidental.

Même sans confinement général, la vie n’est plus la même avec ce covid de malheur !

  

29 septembre 2020

Mémoires et radotages (303) – Les blogueurs disparus

 

 

GSM

Écrit le 24 septembre 2020

J’étais sur blog.fr. Cela devait se passer entre 2010 et 2013, à peu près…

Je m’étais abonné au blog d’un monsieur qui s’appelait Leprince. Il racontait sa vie, il racontait le monde, la vie, les évènements… Il était très talentueux et laissait percer une pointe d’ironie, car il avait beaucoup d’humour…

Il était Belge, il avait fait l’exode en 40, alors qu’il était adolescent, fuyant les troupes nazies avec ses parents.

Ils se réfugièrent dans le sud-ouest de la France, en zone libre, du moins provisoirement libre. Il avait été scout et nous racontait ses anecdotes. Il avait un Totem… Je ne me souviens plus lequel. Il avait fait ses études en France, puis il était rentré chez lui. Il aimait autant la France que son pays natal et cela faisait du bien de le lire. Je faisais des commentaires et il me répondait toujours avec pétillance. Son pseudo de blogueur était Jolief autant que je me souvienne…

Puis un jour… Il n’y eu plus de nouveau message, plus de réponse aux commentaires…

Un an après son blog fut fermé…

En 2013, d’après mes calculs il devait avoir environ 85 ans… Décédé ou dans l’incapacité de continuer ses activités bloguesques ? Je n’en saurai jamais rien.

Ainsi va la vie des blogs : Les gens disparaissent sans faire part et on se demande si on n’a pas imaginé tout cela…

Plus tard, j’ai regretté de ne pas avoir copié tous ses articles, tant ils étaient bien écrits et tant j’aurais voulu que de tels récits et qu’un tel talent ne disparaissent pas… Mais c’était trop tard ! Son pseudo a laissé la place à une marque de modiste apparue pendant le confinement.

Depuis, nombreux sont ceux qui même avec moins de talent ont disparus, comme ce « patatedouce » blogueur à l’humour noir et amer atteint d’un grave cancer et dont le trépas ne me surprit pas. Mais quand aujourd’hui, je tape nostalgiquement son pseudo, le moteur de recherche ne fournit que des recettes à base de ce tubercule.

Je pourrais en nommer d’autres, qui sont partis parce que le blog était un exutoire pendant une période de mal-être et que ce mal-être étant terminé, ils partaient vers d’autres amours sans même penser à fermer la porte derrière eux. C’étaient plutôt des filles, (mais pas que), avec des chagrins d’amour. Alors tant mieux si elles ont trouvé leur équilibre. Je ne regrette pas cette dernière catégorie et je leur souhaite bon vent… Et pour d'autres... on ne sait pas... Guyenne, je te souhaite bon vent !

  

25 septembre 2020

Mémoires et radotages (301) – De choses et d’autres

 

 

GSM

Écrit le 22 septembre 2020 

Il y a des choses dont on s’aperçoit petit à petit au cours de sa vie. Des trucs insignifiants dont on ne s’était jamais rendu compte, ou bien qui sont apparus sans que l’on y prenne garde.

-Par exemple, à force d'agrandir ou rapetisser des costumes pour les mettre à ma taille, j’ai constaté que ma jambe droite était plus petite que celle de gauche de 6 ou 7 millimètres… Par contre, mon bras droit est plus long de la même valeur que celui de gauche…

-Les gens, en général, ont les pieds orientés légèrement vers l’extérieur. En faisant des exercices, j’ai vu que mon pied gauche tournait de 2 cm de plus vers l’extérieur que celui de droite, par rapport à l’axe du corps…

-Quelque soit le miroir, j’ai bien l’épaule gauche plus basse de 1,5 cm que celle de droite… Et cela ne date que de quelques années… Je me suis posé la question… La réponse était tout simplement dans la radiographie de ma colonne vertébrale. Avec les chocs, les poids, les efforts violents et l’usure du temps, au niveau des lombaires, il y a eu un affaissement à droite et donc une inclinaison vers la droite, qui est bien entendu compensée par un redressement vers la gauche des dorsales au dessus. Un petit dessin valant mieux qu’une longue explication voici un croquis très exagéré, vu de dos, de mon squelette :

 

Ceci explique pourquoi mon épaule gauche est plus basse…

 

Mais je m’en étais aperçu avant, parce que mes costumes faisaient des plis bizarres, que j’ai effacés, en mettant une deuxième épaisseur de renfort d’épaule du coté gauche.

-Quand je n’ai pas mal à la hanche, je marche rapidement et à grands pas dans la galerie marchande de l’hypermarché… Je me suis fait parfois doubler par des jeunes femmes de même taille et de même longueur de jambes que moi : Bizarre, bizarre ? En plus, elles ne semblent pas marcher à une allure folle : De plus en plus bizarre ?

Alors je décide à chaque fois de suivre leur cadence en faisant autant de pas que la fille qui m’a doublé, sans qu'elle ne me "sème"… Mais c’est que je souffre, je souffle, j’ai du mal, je ne tiens pas le rythme…

En fait, j’ai compris que je ne marchais pas vite, mais que ma cadence que je croyais rapide était tout simplement la maximale que je pouvais faire… Et c’est pour cela que je la pensais rapide… C’est alors que l’on comprend que l’on ne peut être et avoir été… Fichue vieillesse qui ose vous laisser dans l’illusion d’une jeunesse qui n’est plus ! Bordel de merde !

-Alors « Bordel de merde », cela aussi fait partie du cortège de jurons de plus en plus fleuri et de plus en plus fourni d’un vieux très mécontent que les choses ne soient plus comme elles étaient, comme elles devraient continuer à être : Faciles, légères, rapides, simples, fortes…

-Parce qu’en plus, bien que je n’y tienne pas, je fais partie des vieux… Bon je sais, pas des vieillards, mais des vieux… Bon ! Des jeunes vieux, on va dire ! Ce n’a pas été facile à admettre… Mais il me faut bien me rendre à l’évidence…

  

20 septembre 2020

Je ne fais pourtant de tort à personne...


GSM

Ecrit le 12 février 2013
 
Je passe pour un "je-ne-sais-quoi", déjà par l'habillement avant tout autre chose.
Plus que jamais, l'habit fait le moine. C'est en partant de ce principe que le Français moyen cherche à s'habiller comme un passe muraille : le plus invisiblement possible...
 
Les habits d'aujourd'hui sont d'une non-qualité affligeante. Ma corpulence, ainsi que mon envie de qualité et d'esthétique m'excluent du standard. Alors que faire ?
 
Pour être habillé correctement il faut avoir le portefeuille de Crésus ou de Roland Dumas. Une autre solution, c'est de commander sur mesure en Chine. C'est moins cher, mais c'est pas donné quand-même et pour la qualité, c'est de toute façon, de la merde.
Alors, je m'habille exclusivement avec de l'occasion. C'est pas cher du tout, même avec les frais de transport. J'ai le choix et j'obtiens ainsi des habits solides, chauds, vieux de quelques années à 50 ans parfois, en état très acceptable. Je les modifie en enlevant un peu de tissu ici pour le recoudre là, afin de les mettre à ma 'circonférente' taille...
J'aime les vestes qui couvrent la poitrine et la braguette (ça cache le gourdin) et qui ont beaucoup de poches pour mettre mes papiers, j'ai donc une préférence pour la vareuse militaire.
On me critique, mais quand je vois Louis Bodin, avec sa veste étriquée qui ne couvre que le nombril exclusivement, je comprends pourquoi il débite la météo en deux minutes : Pour pouvoir reprendre sa respiration après. S'il le faisait pendant... On risquerait un œil crevé par projection de bouton...
 
Évidemment, la mode n'a pas rendez-vous avec moi, ni en formes, ni en couleurs...
 
Je passe pour quelqu'un d'aisé ou bien alors quelqu'un d’excentrique, enfin bref, les regards et les réflexions fusent. Cela explique d'ailleurs les remarques déplacées de mon kiné et de mon généraliste (Cela explique, mais ne justifie en rien)...
 
Enfin, ça me fait chier ! Comme si c'était amusant de ne pas avoir les moyens ! Il faut en plus que je me coltine le regard des imbéciles. Je les emmerde !!!
 
Dernièrement, je me suis fait un costume et j'ai fait un tailleur pour ma femme. Ça a mis beaucoup de temps, mais j'ai fini par y arriver, malgré mon habileté très diminuée.
J'ai fait des patrons maintenant très au point (à force de retouches).
J'ai donc l'intention de réaliser d'autres costumes et tailleurs. Ça m'occupera, en même temps que ça m'habillera, pour des sommes extrêmement modiques...
 
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