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zalandeau
radioscopie
17 septembre 2020

Je ne suis plus tricard

 

GSM

Aujourd'hui, 17 septembre 2020, je retrouve enfin 17 jours après la suppression de mon blog sur canalblog et la création du nouveau, après également 16 jours de placard, une place parmi :

les "Derniers blogs Actualités et Médias mis à jour",

"les Nouveaux messages d'actualités et médias",

et "les "Tops messages d'actualités et médias"...

Je suis content de ne plus être tricard !!! Merci.

  

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15 septembre 2020

La haine et l’amour : Deux voluptés !

GSM

Écrit le 27 juillet 2009
 
En deux jours consécutifs, j’ai éprouvé deux sentiments diamétralement différents, et même franchement opposés.
 
- Le premier jour, j’ai éprouvé la plus grande haine de ma vie contre ce pantin malfaisant qui était censé représenter la grandeur de la France et le service de tous les Français…
Non, ce n’était pas une haine genre jalousie… Il y a longtemps que j’avais donné et j’ai depuis abandonné ce genre de sentiment qui ne fait mal qu’à soi-même… C’était plutôt une haine, composée d’une joie sadique, dans laquelle j’espérais vraiment qu’il y passe, sans fausse honte, sans remords et bien sur, sans aucune charité chrétienne… Je sais on dit que ce n’est pas bien… Mais cette « chose », je la considérais (et la considère encore aujourd’hui) comme une créature nuisible, parasitaire… Alors je n’y vois aucun mal…
C’est la première fois que j’éprouvais pour quelqu’un ce genre de sentiment de haine sadique, qui sort à la fois de l’instinct le plus bestial et de la perversité humaine la plus forte…
J’ai participé à des actions militaires, mais je n’ai jamais éprouvé qu’un instinct de défense, une répulsion de tuer inutilement, et des souvenirs lourds à porter, tant ces actes sont difficiles à assumer et à surmonter…
Mais pour ce nabot diabolique et pathétique que la vulgate avait élue dans un grand élan de masochisme, je n’aurais eu aucun remord, aucun regret, j’aurais éprouvé une délivrance, un sentiment d’avoir accompli une bonne action.
Je n’ai plus de morale, je n’ai plus d’éthique quand il s’agit de ce diable tout droit sorti de l’enfer…
C’est terrible… Ce sentiment, cette répulsion éprouvée pour la première fois de ma vie, avec une telle volupté…
 
Crève donc charogne, le plus vite possible !
 _________
 
- Le lendemain, la découverte de cette chanteuse de Jazz, Melody Gardot, bouleversa ma vie…
Elle chantait divinement. Et non seulement son interprétation était exceptionnelle, mais en plus elle était auteur-compositeur… Son style d’écriture était le Jazz que j’aimais, car je n’aime pas tous les morceaux de Jazz, loin de là… Il y avait tant d’années que le genre musical n’avait ni queue ni tête, ni mélodie… Et là on avait tout… Le Folk, le Blues et le Jazz… Fantastique… Melody, tu portais bien ton prénom...
Oui, c’était de la volupté pure, de la tendresse, du vécu (et elle en a, avec l’accident dont elle est sortie polytraumatisée à 19 ans)…  Il y a toutes les couleurs de la vie dans les morceaux ou chansons de cette magnifique artiste…
Et j’en suis bien heureux…
 
Qu’elle vive longtemps, pour son bonheur et pour le nôtre !
  
12 septembre 2020

Exister intensément, c’est vivre !

GSM


Oui… Il y a quelque chose qui change… Comme une acceptation de soi, comme une évidence qui s’impose, définitive et sans contours…
Alors, on se dit que l’on ne peut pas être et avoir été… La force pure, qu’elle soit physique ou bien raison s’éteint, mais il reste autre chose…
 
Après s’être réfugié grâce au recours d’une parole écrite sous l’emprise d’une muse irrationnelle, on en vient à sortir et retrouver ce monde dont nous ne nous sentions plus digne… On reprend confiance sur de nouvelles bases… Les réflexes sont les mêmes, les envies d’aventures sont semblables, l’appel des émotions fortes existe encore tapi au plus profond de nous…
 
Oui le grand frisson de la course automobile, l’émoi de l’accélération qui vous colle au siège, l’adrénaline des courbes  et des dépassements à la limite du raisonnable, si tant est que nous sachions toujours où est cette limite…
 
Pas de force physique, pas de raisonnement, seulement un mental de fer et une expérience avérée…
 
Oui, je vais revivre, au volant de ce bolide… Une boule dans l'estomac et des sueurs froides...  Je vais exister à nouveau, d’une façon nouvelle, dans un nouvel avenir…
 
Exister intensément, c’est vivre, mais c'est aussi risquer !
 
© zalandeau, le mardi 6 octobre 2009
   
8 septembre 2020

Il faut partir



GSM

Copyright zalandeau - écrit le 11 juin 2014.
 
Je suis ce que je fais. Si je faisais des choses utiles, je serais utile. Je ne fais plus rien d’utile, je ne suis plus rien.
 
Seul le travail est la raison d’être, la raison d’exister, le moteur du dynamisme, le générateur du mouvement, la raison de vivre.
 
L’inutilité, c’est l’errance immobile et sans but, le rejet, le monde du rebut, l’antichambre de la mort.
 
Pourquoi vous attacher à moi ? Je suis le rocher effrité, le volcan éteint qui s’effondre au fond de l’océan, d’où il n’aurait jamais du émerger.
J’ai si hâte de partir, mais ma tâche n’est pas achevée. Aidez-moi !
 
Quittez ce porte-avions avant son naufrage. Déployez vos ailes et partez loin, si loin, que l’amour deviendra souvenir. Cueillez ce bonheur, il parait qu’il existe ; pour ma part il est si loin que je ne m’en souviens pas.
Je crois que c’était si bien, que c’était si beau que l’on pouvait soulever les montagnes. C’était une époque où construire sa vie était une félicité qui rendait immortel. Revêtez votre armure de chevalier et conquérez le monde, il est à la portée de vos mains. Travaillez pour donner un sens à votre vie, ouvrez vos cœurs aux petits anges qui vous souriront en vous tendant les bras. Soyez ces géants protecteurs ; l’amour vous ira si bien qu’il vous nimbera d’invincibilité et d’extase…
 
7 septembre 2020

Culpabilité

GSM

On a beau tout faire pour avoir la conscience tranquille, on peut néanmoins ressentir un sentiment de culpabilité. La conscience est une arme à double tranchant.
 
Dieu sait, s'il existe, que j'ai toujours fait ce que ma conscience (je veux dire le coté moral et épris de belles et nobles aspirations de ma conscience) m'avait dicté.
 
Mais à présent, chaque jour dès mon réveil, je porte en moi une culpabilité sourde et lancinante qui vrille mon cerveau et ma vie.
 
De quoi suis-je coupable ? Est-ce de n'avoir pas réussi ma vie ? Est-ce de n'avoir pas su atteindre un niveau mettant à l'abri mes enfants ? Est-ce de n'avoir su les armer contre la vie ? Est-ce de les avoir fait naitre dans ce monde cauchemardesque et sans avenir ? Est-ce de n'avoir pas su développer des attaches avec des réseaux d'influence et de pouvoir, pour caser mes enfants ? Est-ce de me sentir diminué et impuissant à maitriser la vie ? Est-ce de me sentir inutile et incapable ? Est-ce d'avoir sacrifié la vie de ma famille à mes principes ? Être juste avec autrui à mon propre détriment, n'était-ce pas être injuste avec ceux que j'aime, d'autant que les services rendus ne m'ont pas valu de renvoi d'ascenseur ? N'ai-je pas trop cherché à incarner l'idée que je me faisais de moi-même à mon propre détriment ? Ne me suis-je pas complètement trompé d'objectif ?
 
Photo de 1995  
























 
Mes enfants, j'espère que vous ne lirez jamais ces lignes. J'ai si honte et j'ai tant de remords. J'espère que vous vous en sortirez malgré mon incompétence. Je vous aime.
 
Copyright zalandeau - 10 juin 2014
  
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6 septembre 2020

L’animal humain



GSM

Écrit le 8 juin 2014 © zalandeau, modifié 5 septembre 2020.
 
J’ai fait remonter ces souvenirs enfouis de bizutage, vieux de 5 décennies, dans un article précédent… aujourd'hui disparu avec mon précédent blog.
Il faut bien dire que cette expérience ne m’a pas beaucoup servi à l’époque, à part pour m’endurcir. J’ai continué dans les idées chimériques acquises dans mon enfance. Ainsi, la probité, l’honneur, l’honnêteté et la justice ont guidé mes actes pendant longtemps.
 
Je me demande à présent pourquoi j’avais gardé foi en l’humain et pourquoi je me suis tant mouillé pour les autres, connus ou inconnus, au seul préjugé de la fraternité humaine.
 
Maintenant, je sais, oui je sais, comme disait fort bien Gabin, dont je me sens par ailleurs si proche, que l’humain n’est que loup dominant, loup dominé ou mouton et qu’il ne cesse de vouloir faire entrer tous ceux qui ne veulent pas baisser la tête, dans le moule imbécile de sa triste conformité…
 
Le monde est un monde sale, glauque, pourri, lâche, d’où émergent quelques personnalités magnifiques comme des diamants qui éclaireraient le désert… J’en ai rencontré, je les remercie d’avoir existé, d’avoir pu les connaitre  et je regrette de les avoir perdues. J'en croise encore, qui ne savent pas encore quelle valeurs elles ont...
 
A l’époque je ne voyais que ces personnes fantastiques et d’autre part les prédateurs extrêmes avec lesquels j’avais maille à partir.
Les autres, je les respectais à défaut de les connaitre. Mais depuis, j’ai appris qu’ils sont souvent complices, soumis, esclaves, lâches, égoïstes, ingrats, fuyants…
 
Tardivement, j’ai perdu les illusions de ma jeunesse, que le bizutage évoqué par ailleurs aurait du me faire perdre depuis longtemps. Une promotion d’élèves n’est que le microcosme de la société toute entière…
 
Depuis je l’ai compris et je regrette d’avoir perdu mon temps avec ce monde si étrange de cruauté, d'imbécilité et de faiblesse…
  
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