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zalandeau
9 mai 2022

Diabète de type 1 (1ère partie)

 

GSM

VIDAL - Mis à jour : Jeudi 06 février 2020 (Accès libre et gratuit)

Cet article, destiné au grand public et rédigé par un rédacteur scientifique, reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à sa date de mise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc. Il n'a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin ou de votre pharmacien.

Le diabète de type 1 se déclenche le plus souvent pendant l'enfance ou au début de l'âge adulte. Cette maladie métabolique chronique est grave par ses complications au niveau des vaisseaux sanguins et des nerfs, ainsi que par le risque de coma hyperglycémique (acidocétose). Son traitement repose sur l'injection régulière d'insuline, l'adaptation du régime alimentaire et la pratique d'une activité physique.

Qu'est-ce que l'insuline ?

L’insuline est l’une des hormones qui permettent la régulation du taux de sucre (glucose) dans le sang. Lorsque ce taux augmente (par exemple après un repas), le pancréas sécrète de l'insuline qui favorise le stockage du sucre dans les muscles et le foie sous la forme de glycogène. L’insuline stimule également la formation de tissu adipeux (graisse) à partir du sucre.

Qu’est-ce que le diabète de type 1 ?

Les personnes atteintes de diabète de type 1 sécrètent peu ou pas d’insuline. En l’absence de traitement, la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang, est constamment trop élevée. À long terme, cette élévation permanente provoque des dégâts, notamment sur les petits vaisseaux sanguins de la peau, des yeux, des reins, etc. Le diabète de type 1 se déclenche le plus souvent pendant l'enfance, ou au début de l'âge adulte. Il représente 10 % des cas de diabète.

Chaque année, en France, 6 000 nouveaux cas de diabète de type 1 sont diagnostiqués. Le nombre de cas diagnostiqué chaque année chez les enfants a augmenté de plus de 37 % entre 1988 et 1997.

Le diabète de type 1 est plus fréquent dans les pays occidentaux et dans les régions éloignées de l’équateur : par exemple, il est soixante-dix fois plus fréquent en Finlande qu’en Chine.

Quelles sont les symptômes du diabète de type 1 ?

Les symptômes du diabète de type 1 apparaissent lorsque la maladie est déjà avancée. Le plus souvent, ce sont :

  • une augmentation inhabituelle de la soif et de la faim ;
  • un besoin fréquent d'uriner, ce qui peut entraîner des problèmes de pipi au lit chez un enfant jusque-là propre ;
  • une fatigue anormale ;
  • une mauvaise cicatrisation des blessures et des coupures ;
  • une peau sèche sujette à démangeaisons ;
  • des infections fréquentes des gencives, de la vessie, du vagin, de la vulve ou du prépuce.

Chez le nourrisson, le diabète de type 1 est rare et lié à une anomalie génétique. Il se traduit par un érythème fessier (fesses rouges) sévère, des malaises, une faible prise de poids malgré un bon appétit, de la soif, des couches mouillées en permanence, voire des vomissements et de la déshydratation.

Chez les enfants, le diabète de type 1 est plus fréquemment diagnostiqué au cours de deux périodes de la vie : entre 4 et 6 ans, puis entre 10 et 14 ans. Entre 4 et 6 ans, il n’est pas rare que le diabète de type 1 soit diagnostiqué lors d’un épisode d’acidocétose, parfois fatal.

Le diabète de type 1 est dangereux par ses complications. Celles-ci sont la conséquence de concentrations sanguines de sucre durablement trop élevées. On distingue les complications à court et à long terme.

Les complications à court terme du diabète de type 1

Un diabète de type 1 non diagnostiqué ou mal contrôlé par les traitements peut provoquer des complications aiguës sous la forme de malaises graves. Ces malaises peuvent également se produire lorsque le traitement n'est pas suffisamment adapté à l'alimentation et à l'activité physique.

L'acidocétose diabétique

Lorsqu'une personne atteinte de diabète de type 1 n'est pas ou insuffisamment traitée, le glucose (sucre) s'accumule dans le sang mais il ne peut pas être utilisé pour produire de l'énergie. Le corps le remplace alors par une autre source d'énergie, les acides gras (lipides). L'utilisation des acides gras comme carburant entraîne la production de substances acides, les corps cétoniques. Ces substances s'accumulent et provoquent une acidification excessive du sang et des cellules qui déclenche des symptômes potentiellement fatals : haleine au parfum de pomme caractéristique, déshydratation, nausées, vomissements, maux de ventre, difficultés pour respirer, confusion et coma. L'acidocétose diabétique nécessite un traitement par insuline et une hospitalisation en urgence. Le coma acidocétosique est la cause la plus fréquente de décès liés au diabète de type 1.

Le coma hyperosmolaire

Si la concentration de sucre dans le sang devient très élevée, et plus particulièrement en présence d'autres facteurs tels qu'une infection, les patients atteints de diabète de type 1 peuvent présenter une déshydratation intense, une chute de la pression artérielle, des épisodes de confusion et d'étourdissements, voire un coma dit « coma hyperosmolaire ». Cette complication peut entraîner la mort : elle nécessite une hospitalisation et une réhydratation en urgence.

L'hypoglycémie

L’hypoglycémie est une baisse excessive de la glycémie provoquée le plus souvent par un apport alimentaire en sucres insuffisant ou par une activité physique inhabituelle. Ses signes sont : tremblements, sueurs, faiblesse, troubles de l’attention, faim, vertige, nervosité et irritabilité, palpitations, nausées, peau froide et moite. Lorsqu’elle est sévère, l’hypoglycémie peut se traduire par une perte de connaissance, qui peut se révéler dangereuse dans certaines circonstances comme la conduite de véhicules, la baignade ou la pratique de certains sports.

Les personnes qui souffrent de diabète de type 1 doivent connaître parfaitement les signes d’une éventuelle hypoglycémie. Après quelques années de maladie, il est fréquent que les personnes diabétiques soient moins sensibles et moins attentifs aux signes de l’hypoglycémie, ce qui les expose à des crises plus sévères.

Lorsqu’une personne diabétique fait une crise d’hypoglycémie, elle doit prendre le plus rapidement possible des aliments riches en sucres : par exemple, trois morceaux de sucre ou une pâte de fruit ou un verre de soda (non light). Si le repas suivant est encore loin, une petite collation doit être prise ensuite : par exemple, quatre petits-beurre ou une barre de céréales. Si la prise d’aliments sucrés ne suffit pas à supprimer les symptômes d’hypoglycémie après dix minutes, il est préférable d’aller consulter un médecin. En effet, l’hypoglycémie peut être liée à d’autres causes, comme par exemple une infection.

Les personnes diabétiques devraient constamment avoir avec elles de quoi soulager une crise d’hypoglycémie, ainsi qu'une carte signalant qu’elles sont diabétiques.

Les complications à long terme du diabète de type 1

Lorsqu'elle persiste plusieurs années, une concentration élevée de sucre dans le sang provoque des complications particulières. Ce type de complications est essentiellement observé chez les adultes après plusieurs années de diabète. Néanmoins, la prévention de ces complications doit se mettre en place dès l’enfance en prenant les bonnes habitudes nécessaires à un contrôle efficace de la glycémie. La probabilité de développer des complications à long terme dépend de nombreux facteurs : qualité du contrôle de la glycémie, prédispositions génétiques, sexe, équilibre alimentaire, pratique régulière d’une activité physique, usage du tabac, etc.

Les complications à long terme du diabète de type 1 se traduisent surtout par une atteinte à la fois des petits vaisseaux sanguins (atteinte dite microvasculaire) et des artères principales (atteinte dite macrovasculaire). L’atteinte des petits vaisseaux se traduit au niveau des yeux, plus particulièrement de la rétine et du cristallin (cataracte diabétique). Elle touche également les reins ce qui peut entraîner une insuffisance rénale : le diabète est la cause principale de mise sous dialyse (« rein artificiel »). L’atteinte des petits vaisseaux provoque également des lésions des nerfs des pieds et des jambes, ce qui se traduit par une perte de sensibilité et des sensations douloureuses ou de fourmillement. La cicatrisation des plaies et des blessures est ralentie et la peau se défend moins efficacement contre les infections. Les infections de la bouche (gingivites et parodontites) sont plus fréquentes.

L’atteinte des artères principales se traduit par leur rétrécissement et peut entraîner un infarctus, un accident vasculaire cérébral ou une mauvaise circulation dans les artères des jambes (artérite).

D’autres complications peuvent également survenir lorsque le diabète est mal contrôlé par le traitement, par exemple une certaine perte de souplesse des articulations au niveau des mains et des pieds. De plus, chez les personnes qui présentent certaines particularités génétiques (gène HLA-DR3), le système immunitaire peut s’attaquer à d’autres organes que le pancréas, par exemple la thyroïde, entraînant ainsi des complications particulières.

Quelles sont les causes du diabète de type 1 ?

Lors de diabète de type 1, les cellules du pancréas qui fabriquent l’insuline (cellules bêta du pancréas) sont progressivement détruites par le système immunitaire du patient. On ignore les raisons pour lesquelles les cellules immunitaires cessent de reconnaître ces cellules comme faisant partie du corps. Dans l’état actuel des connaissances, il semble que le diabète de type 1 soit, dans 95 % des cas, la résultante de l’action de facteurs externes sur un terrain génétiquement favorable.

L’existence d’un terrain génétique favorisant l’apparition du diabète de type 1 est fortement indiquée par l’étude de vrais et faux jumeaux diabétiques, par la forte probabilité de développer un diabète de type 1 lorsque les deux parents sont eux-mêmes diabétiques, et par la mise en évidence de particularités génétiques (marqueurs cellulaires) plus fréquents chez les personnes diabétiques.

L’importance de facteurs externes est suggérée, entre autres, par les différences régionales en termes de fréquence du diabète au sein d’une population donnée. Par exemple, la fréquence du diabète de type 1 en Sardaigne est quatre fois plus élevée que dans le reste de l’Italie. Certains chercheurs ont émis l’hypothèse d’une infection virale ou bactérienne qui perturberait le système de reconnaissance qui protège nos organes de l’action destructrice de l’immunité. D’autres facteurs externes sont suspectés : par exemple, la nature de l’alimentation pendant la petite enfance (l’allaitement maternel semble réduire le risque de diabète chez l’enfant) ou l’ensoleillement de la région d’origine (par le biais de la fabrication de vitamine D sous l’action des rayons ultraviolets).

Enfin certaines maladies du ou touchant le pancréas (inflammation, kyste, cancer, mucoviscidose, etc.) peuvent indirectement provoquer un diabète.

       

 

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8 mai 2022

Ricet Barrier - Isabelle v'là l'printemps

GSM

 

 


 

 Sacré Ricet Barrier ! Je le regardais et écoutais à la télé, quand j'étais adolescent... Et c'était à chaque fois, un régal : De la poésie, de l'humour, enfin que de la joie !

Je me demandais ce qu'il était devenu, lui si jeune, si dynamique... Il est mort d'un cancer en 2011 à 79 ans...

Il ne nous fera plus rigoler en direct... Il reste les enregistrements heureusement...

   

7 mai 2022

Mémoires et radotages (418) – Le rêve éveillé

 

 

GSM

Écrit le 05 mai 2022

Il y a des fois, où on rêve tout éveillé… c’est plus propice aux retraités, qui ont le temps de rêvasser… Il suffit d’un élément déclencheur pour aller dans ce monde parallèle pendant quelques instants…

Je regardais cet après-midi, le film « Lion » qui raconte l’histoire émouvante d’un petit Indien de cinq ans (de l’Inde, pas du far west), qui avait été séparé de sa mère, ne la retrouvait pas, puis, qui a été mis en adoption chez des Australiens… J’y allais de plus en plus de ma petite larme… à vrai dire, à flot ininterrompu…

Et là, un déclic qui m’a fait passer dans le rêve éveillé : ça m’a fait penser à mon Papa, orphelin très jeune, puis ramené en France, il pleurait, éprouvait exactement les sentiments de ce petit Indien… J’ai repensé à son histoire chez des familles d’accueil pas toujours sympa, un curé et un maître d’école qui, profitant de son manque de protection familiale, le frappaient et lui faisaient faire des corvées, à la faim qui le tenaillait souvent… Je pensais au désarroi de mon Papa, je pensais ensuite à ce très bon père qu’il avait été pour nous, ses trois enfants ! Il ne voulait pas que ses enfants vivent ce qu’il avait vécu. Il n’a pas été comme certains qui se vengent sur leurs enfants de ce qu’ils ont vécu eux-mêmes… Non ! Il a été si juste, si aimant, si exemplaire…

Et puis le rêve éveillé se prolongeant, j’ai pensé à nos trois enfants… Et si on avait eu un accident mortel, nous, les parents ! Que seraient devenus nos petits garçonnets ? Qui s’en seraient occupés… J’ai fait le tour mentalement… Leurs parrains ? Très peu probables ! Leurs tantes ? Pas sûr, et certainement avec si peu de motivation qu’ils auraient été malheureux… Mes parents, certainement, l’auraient-ils fait avec bon cœur parce que c’était leurs petits enfants, mais pendant un temps insuffisant pour qu’ils sortent du cocon… Je sais qu’ils auraient eu de la peine, nos petits et auraient eu un traumatisme, comme mon père…

Et puis j’ai repris conscience : Nous ne sommes pas morts, nous avons réussi à nous occuper d’eux, à les aimer… Et j’ai réalisé que finalement, quand chaque jour je me disais que j’avais eu tort de les mettre au monde dans cet enfer sans avoir pu les pistonner, les privilégier, les caser dans la société… et bien j’avais eu tort de penser cela, étant donné tout ce qu’on a fait pour eux, tout le boulot super crevant pour faire bouillir la marmite, pour les soigner jour et nuit, tout le bonheur qu’ils ont eu (et nous aussi), cela valait bien la peine de nous être donné cette peine, même si nous n’avons pas pu les faire monter dans l’ascenseur social… Et donc pour la première fois, j’ai éprouvé de la joie et de la satisfaction : nous leur avons évité le scénario du petit Indien et c’est largement bien !

Et c’est à ce moment que je reprenais pied dans le film : Le gamin devenu homme retrouve sa mère en Inde 25 ans après ! Youpi !... Il parait que ce film est une histoire vraie !

Il y a chaque seconde dans le monde des millions d’enfants abandonnés, malheureux traumatisés, pas aimés… Heureusement qu’on n'y pense pas en permanence… On ne pourrait plus vivre…

     

 

6 mai 2022

La société du néant

GSM

zalandeau,  le dimanche 17 mai 2009

Pourquoi écrire sur la société et ses dérives ? Pourquoi dénoncer une régression dont tout le monde se fout ? Pourquoi se révolter contre un obscurantisme que chacun subit ?
 Le monde s’occupe de ses petits problèmes personnels. Le monde n’aime pas risquer le chômage. Le monde n’aime pas qu’on modifie son statut. Le monde n’aime pas que les prix augmentent. Le monde n’aime pas qu’on lui parle des problèmes des autres. Le monde n’aime pas qu’on le dérange dans son égoïsme. Le monde n’aime pas qu’on bouscule ses certitudes.

Il vaut mieux dés lors, prendre la dimension de l’indifférence individualiste de la société.
Il n’est plus de valeur commune, de ces grands principes qui unissaient autrefois un peuple autour d’idéaux partagés.

Pour obtenir le consensus, il convient de parler à chacun de ses problèmes particuliers. Il faut émouvoir 64 millions de Français sur leur propre situation, car celle du voisin, ils s’en fichent.

Cette société de l’indifférence, peu importe qu’elle soit née du culte de la consommation et de la performance individuelle, peu importe son origine, puisqu’elle est hélas devenue ainsi.
Le grand problème est qu’une société qui n’a pas d’idéal ni d’identité n’a pas de cohésion sociale. Quelles valeurs pourrait défendre un peuple qui n’a plus de valeurs ? Sa fragilité en fait la proie de tout prédateur. La société pouvait-elle reprocher son égotisme au souverain du règne précédent, alors qu'elle-même ne pense qu'à elle ? Sa division la rend vulnérable à la soumission. N'a-t'elle pas les dirigeants qu'elle mérite finalement ? Cette société non existante en tant qu’entité identitaire est dans un processus de décadence et proche de sa disparition.

Alors pourquoi, tenter d’éveiller des consciences qui se veulent fermées ?
Ces vaines tentatives sont vouées à l’échec, comme cette société est vouée au néant.
5 mai 2022

Mémoires et radotages (416) – Déstabilisation affective

 

 

GSM

Écrit le 02 mai 2022

Quand on me demande des exemples, j’ai du mal à en trouver à cause de ma mémoire défaillante… Alors, aujourd’hui, j’en profite parce que c’est tout frais, comme on dit…

Cela fait plus d’un mois que les mms ne passent plus ni en entrée ni en sortie sur nos 3 mobiles (nous et Nono)… C’est bizarre parce que le contrat stipule bien « SMS et MMS illimités »…

Hier je farfouille sur internet, puis fort d’une indication je vais sur deux de nos téléphone changer le réglage de réception réseau… Nous faisons ensuite des essais, pour voir. Nous nous envoyons réciproquement des mms… et là ô miracle, cela re-fonctionne comme avant… (Pourvou qué ça doure)…

Ce matin, je prends mon mobile et j’entreprends d’enregistrer les photos reçues de ces mms sur la carte mémoire et ensuite d’effacer les messages y afférents, qui eux, engorgent la mémoire du téléphone sans aucune utilité…

Je suis en train de pianoter sur mon mobile, lorsqu'elle arrive… Elle fait la gueule, elle se sauve sans me dire bonjour… Elle me dit avec un masque haineux, que je suis en train de correspondre avec quelqu’un dans son dos, elle a la haine, malgré mes dénégations et mes explications… Je la trompe, même si c’est avec un homme… Homme ou femme, je la trompe, je la trahis, on ne peut me faire confiance…

Et voilà, c’est reparti pour… une journée… ou plus… Paranoïa, haine, jalousie, totale défiance envers moi… alors que je pense avoir mérité qu’on me fasse confiance, pendant ces décennies de fidélité et de loyauté, qu'elle ne mérite vraiment pas…

Elle était si contente, si enjouée, que je fasse « remarcher les mms », hier ! Mais c’était hier et ça n’a duré que deux heures…

Voilà un exemple de ce qu’elle est, de ce que je suis et subis…

Parfois, je me dis qu’un jour elle me plantera un couteau dans le buffet, pendant que je dormirai… Zut ! Voilà que la paranoïa… sa paranoïa… me gagne… Cela finit par être contagieux.

Si au moins j’avais les bisous de mes fils, pour contrebalancer… Mais depuis le début de la pandémie, ils refusent de m’embrasser pour me protéger… Sauf l’ainé, qui est vacciné, mais il est si loin et vient si peu souvent nous voir…

En tous cas, la haine que je reçois ne me protège pas et me déstabilise de plus en plus…

      

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4 mai 2022

Diabète de type 2 (2ème partie)

 

GSM

VIDAL - Mis à jour : Jeudi 06 mai 2021 (Accès libre et gratuit)

Informez-vous

Le patient diabétique est le premier acteur de sa santé. Mieux il connaît sa maladie, mieux il saura adopter les gestes qui en minimisent les conséquences. De très nombreux documents d'information sur cette maladie sont disponibles auprès des médecins, des associations de patients, des laboratoires pharmaceutiques ou en librairie. Des programmes d'éducation sur le diabète destinés aux patients sont proposés dans certains hôpitaux (dans le cadre des hospitalisations de jour) et par des réseaux locaux de professionnels de santé (médecins, infirmières, diététiciennes, pédicures-podologues, etc.). Renseignez-vous auprès de votre médecin ou auprès des associations de diabétiques.

Équilibrez votre alimentation

Le changement des habitudes alimentaires peut suffire à contrôler un diabète de type 2 débutant. Appliquez les conseils spécifiques.

Bougez

Associée à un régime alimentaire, l'activité physique a un effet bénéfique sur le diabète car elle contribue à la perte de poids, à la diminution de la masse graisseuse et à une meilleure sensibilité à l’insuline. On propose généralement aux personnes atteintes par cette maladie une activité physique d’intensité moyenne (20 à 30 minutes, au moins trois à cinq fois par semaine). Les pratiques physiques et sportives d'intensité moyenne et de longue durée (marche, cyclisme, ski de fond, randonnée, escaliers, etc.) sont particulièrement indiquées. Pendant cette activité, maintenez un bon niveau d’intensité : vous devez pouvoir continuer à parler en vous exerçant, mais chanter doit être impossible ! Si vous pouvez chanter, augmentez l’intensité ; si vous ne pouvez pas maintenir une conversation, ralentissez.

Le sport, notamment l’activité physique adaptée, fait partie de la prise en charge des personnes diabétiques de type 2. Il est préférable de le faire sous stricte surveillance médicale et après avoir effectué un bilan cardiovasculaire. En effet, en cas de maladies du cœur et des vaisseaux, le sport pourrait provoquer des crises d’angine de poitrine ou un infarctus. D’autres complications liées au diabète (hypertension, hémorragie de la rétine, présence de protéines dans les urines, insensibilité des extrémités, etc.) doivent également être dépistées sous peine d’être aggravées par une pratique sportive inadaptée.

Prenez soin de vos pieds

Les plaies du pied, chez le diabétique, sont à la fois dues à la perte de sensibilité et aux lésions des petits vaisseaux sanguins. Souvent provoquées par des traumatismes mineurs (frottements sur la chaussure, marche pieds nus, petites blessures), elles présentent un risque élevé d'aggravation rapide et d'infection pouvant parfois conduire à l'amputation d'une partie du pied.

Si vous n'avez pas de plaie au niveau des pieds, il vous suffit d'avoir une bonne hygiène. En revanche, si vous êtes sujet à ce type d'ulcération, inspectez vos pieds tous les jours à la recherche de lésions que vous n’auriez pas senties. Si votre embonpoint ou un manque de souplesse vous gênent, utilisez un miroir pour inspecter le dessous de vos pieds.

Quelques conseils à suivre :

  • Évitez de marcher pieds nus et prenez garde aux coupures.
  • Lavez vos pieds tous les jours à l'eau tiède avec un savon doux. Prenez soin de contrôler la température de l'eau avec la main si la sensibilité à la chaleur de vos pieds est diminuée.
  • Séchez vos pieds correctement, en particulier entre les orteils.
  • Utilisez éventuellement une crème hydratante formulée pour les pieds permettant ainsi d'atténuer la sécheresse de la peau.
  • Attendez qu’ils soient bien secs pour mettre des chaussettes propres, de préférence en fibre naturelle (coton, laine, etc.).
  • Ne portez que des chaussures confortables et à votre taille.

En cas de blessure :

  • Rincer la plaie à l'eau claire,
  • Désinfectez à l'aide d'une compresse stérile et d'un désinfectant incolore,
  • Appliquez un pansement sec (sparadrap microporeux, compresse stérile).

Votre médecin examinera régulièrement vos pieds. Pour évaluer la sensibilité des nerfs, il utilise un fil de nylon relié à un dispositif rigide (test au monofilament de Semmes-Weinstein) : il applique le fil en trois endroits de la plante du pied (pulpe du gros orteil, base des orteils) et vous demande si vous percevez la pression du fil.

Prenez soin de votre peau

Lavez-vous à l'eau tiède avec un savon doux et protégez votre peau à l'aide d'un écran solaire. Prenez soin des coupures et des égratignures, nettoyez-les et recouvrez-les d'un pansement. Consultez votre médecin lorsque des coupures cicatrisent trop lentement ou qu'une infection apparaît. Assurez-vous que votre vaccination contre le tétanos est à jour.

Prenez soin de vos yeux

Les troubles oculaires provoqués par le diabète peuvent mener à la cécité. Il importe donc de consulter un ophtalmologiste au moins une fois par an.

Prévenez les maladies du cœur et des reins

Faites surveiller votre tension, consultez votre médecin en cas d'essoufflement anormal, de fatigue durable ou de douleurs dans la poitrine à l'effort. Assurez-vous de bénéficier d'un bilan lipidique et d'un électrocardiogramme au moins une fois par an, ainsi que d'une recherche de protéines dans les urines (microalbuminurie ou albuminurie) pour contrôler l'état de vos reins. Tous ces examens sont prescrits par votre médecin qui établira un récapitulatif annuel avec vous.

Ne vous soignez pas seul

Si vous prenez un traitement contre le diabète de type 2, attention à l'automédication ! En effet, de nombreux médicaments, compléments alimentaires et plantes (fenugrec, ginseng, nopal, orange amère, etc.) peuvent interférer avec votre traitement et provoquer des baisses soudaines du taux de sucre dans le sang (hypoglycémie), potentiellement dangereuses. Avant de prendre un produit de santé quel qu'il soit, même si vous en aviez l'habitude avant la mise en place du traitement antidiabétique, demandez l'avis de votre médecin et de votre pharmacien.

Quel est le traitement du diabète de type 2 ?

Le traitement du diabète de type 2 repose sur :

  • la diminution et le contrôle du poids par une alimentation équilibrée,
  • une activité physique régulière,
  • l’arrêt du tabac le cas échéant.

Si ces mesures ne se sont pas suffisantes, des médicaments antidiabétiques peuvent être prescrits, d’abord sous forme de comprimés puis, si nécessaire, en injections. L’objectif du traitement est de réduire le risque de complication en maintenant le taux sanguin de sucre dans des valeurs normales.

Le suivi de l'hémoglobine glyquée (HbA1c)

Chez les patients diabétiques, on évalue l'efficacité des mesures mises en œuvre en suivant régulièrement le pourcentage d'hémoglobine glyquée dans le sang (HbA1c, une forme d'hémoglobine sur laquelle des molécules de sucre sont fixées). Le taux sanguin d'HbA1c reflète le taux de sucre dans le sang pendant les six dernières semaines. Une personne qui ne souffre pas de diabète a un taux d'HbA1c inférieur à 5,5 %. Chez un patient diabétique, le taux d'HbA1c à maintenir est fixé par le médecin en fonction du stade de la maladie : au début, l'objectif est de maintenir ce taux en dessous de 6 %, mais au fur à mesure que la maladie progresse, cette limite augmente : 6,5 %, puis 7 %. Une augmentation durable du taux d'HbA1c de 1 % augmente de 40 % le risque de complications au niveau des petits vaisseaux sanguins, et de 20 % celui au niveau des artères principales.

Les conseils hygiéno-diététiques

Pour de nombreux patients souffrant de diabète de type 2, le simple fait de maintenir une alimentation équilibrée et de faire de l'exercice suffit à contrôler les concentrations de sucre dans le sang. De ce fait, le premier élément de la prise en charge du diabète de type 2 est une modification des habitudes alimentaires et la pratique régulière d’une activité physique. Ces mesures sont appliquées pendant les six premiers mois qui suivent le diagnostic, en l’absence de traitement par les médicaments.

Bien que certaines personnes présentant ce type de diabète soient minces, la majorité des patients souffre d'obésité ou, au moins, de surpoids. Le fait de perdre du poids (même 4 ou 5 kg) peut contribuer à abaisser les concentrations sanguines de sucre. Idéalement, chez les patients en surpoids (IMC supérieur à 25), l’objectif est de perdre 5 à 10 % du poids initial en six à douze mois, et de maintenir ce nouveau poids.

Les traitements médicamenteux

Lorsque les mesures hygiéno-diététiques appliquées pendant six mois n'ont pas suffit à diminuer le taux de sucre et d'HbA1c dans le sang, la prescription de médicaments devient nécessaire. Les médicaments prescrits contre le diabète de type 2 sont généralement administrés par voie orale, et doivent être pris au moment des repas. Si le traitement par voie orale est insuffisant, le médecin peut prescrire des injections d'insuline.

Le suivi du traitement

Si le diabète est équilibré dans les limites fixées par le médecin, celui-ci prescrit au patient un bilan sanguin plusieurs fois par an (par exemple tous les trimestres). Le médecin peut être amené à proposer des contrôles plus fréquents aux patients dont le diabète n'est pas équilibré. Dans tous les cas, les personnes diabétiques peuvent être conduites à surveiller elles-mêmes leur taux de sucre une ou plusieurs fois par semaine (autosurveillance avec un lecteur de glycémie), en particulier si elles sont traitées par des sulfamides hypoglycémiants, voire une à plusieurs fois par jour si elles reçoivent un traitement par insuline.

De plus, chez les personnes en surpoids, le médecin suit le poids et l’IMC de son patient afin de s’assurer de l’efficacité des mesures hygiéno-diététiques.

Qu'est-ce que l'autocontrôle de la glycémie ?

On appelle autocontrôle de la glycémie les techniques de mesure du taux de sucre dans le sang qu’un diabétique peut apprendre à maîtriser. Cette mesure est devenue plus facile ces dernières années et elle permet d’adapter l’alimentation, l’activité physique et le traitement par l’insuline. Pour en savoir plus...

Les autres mesures thérapeutiques

La prévention des complications cardiovasculaires liées au diabète de type 2 peut nécessiter la mise en place de traitements spécifiques : contre l'excès de cholestérol et contre l'hypertension artérielle, en particulier. De plus, l'arrêt du tabac est fortement recommandé aux personnes diabétiques afin de réduire le risque de maladie cardiovasculaire.

Les personnes qui viennent d’apprendre qu’elles sont diabétiques pensent souvent qu’elles ne pourront plus manger de glucides (pâtes, riz, pommes de terre, céréales, gâteaux, etc.). En fait, il n’en est rien.

Quelle alimentation lorsqu'on souffre de diabète de type 2 ?

Les règles principales de l’alimentation des patients souffrant de diabète de type 2 ne sont pas différentes de celles recommandées à chacun d’entre nous :

  • réduire sa consommation d’aliments gras (en particulier, ceux contenant des graisses d’origine animale) pour lutter contre le surpoids et l’excès de cholestérol (même chez les personnes qui ne sont pas en surpoids), et consommer du poisson au moins deux fois par semaine. Les margarines molles à l'huile de tournesol et les huiles d'origine végétale (olive, colza, tournesol, etc.) sont à privilégier (l'équivalent d'une cuillerée à soupe par repas).
  • augmenter sa consommation d’aliments riches en fibres (fruits et légumes, au moins cinq par jour, ou compotes sans sucre ajouté) car celles-ci ralentissent l’absorption des sucres par le système digestif et facilitent le contrôle du taux de sucre dans le sang ;
  • préférer les féculents issus de céréales complètes ou de légumes secs (plutôt que les gâteaux et les sucreries), en évitant d'en consommer entre les repas. Attention, il est préférable d'éviter les produits alimentaires allégés en sucre qui sont souvent aussi riches en calories et qui entretiennent le goût des aliments sucrés.
  • pour les personnes qui souhaitent consommer des boissons alcoolisées, se limiter à un verre par jour pour les femmes et à deux verres par jour pour les hommes. Attention, l’alcool peut augmenter le risque d’hypoglycémie chez les personnes qui prennent des sulfamides hypoglycémiants ou de l’insuline.

Ainsi, il n’existe pas de menus-type pour le diabète. Chaque individu doit mettre au point peu à peu celui qui lui sera le plus bénéfique, tout en conservant le plaisir de manger. Le médecin vous conseillera peut-être de prendre plus de deux repas principaux par jour afin de répartir vos prises alimentaires et de réguler ainsi plus facilement votre taux de sucre dans le sang. N’hésitez pas à demander à votre médecin de vous conseiller une diététicienne. Elle vous aidera à trouver le régime alimentaire qui vous convient le mieux.

Quelle place pour l’activité physique adaptée dans la prise en charge du diabète de type 2 ?

L’activité physique adaptée (APA) fait partie des traitements non médicamenteux du diabète de type 2. En effet, la pratique régulière d’une activité physique contribue à une meilleure maîtrise de la glycémie, aide à contrôler son poids et réduit les facteurs de risque cardiovasculaire.

De nombreuses activités sportives peuvent être adaptées pour pouvoir être pratiquées par les personnes souffrant de diabète de type 2, même celles en surpoids voire obèses : par exemple, athlétisme, aviron, basket-ball, canoë-kayak, escrime, football, karaté, natation, taïchi chuan et qi gong, et tennis de table. Dans le cadre du diabète de type 2, le médecin traitant peut désormais prescrire de l’APA en précisant les objectifs recherchés (contrôle du poids, régulation de la glycémie, etc.) et les contre-indications propres au patient. Dans les clubs qui proposent ces disciplines, des éducateurs formés à la pratique du sport santé sont chargés de définir des protocoles de remise en forme et d’entraînement adaptés à chaque cas particulier. Les frais engagés, souvent modestes, sont parfois pris en charge par les assurances complémentaires (« mutuelles ») ou les mairies / départements.

Les patients qui ont recours à ces activités adaptées témoignent de bénéfices physiques (par exemple sur l’autonomie et l’endurance), mais également de bénéfices psychosociaux (lutte contre l’isolement, meilleure image de soi).

    

 

3 mai 2022

Mémoires et radotages (417) – Inflation = Paupérisation !

 

 Le présent écrit devait être édité à 8h48... Et il faut que je fasse le boulot moi-même, à midi passé, sinon, ça n'est pas fait...

GSM

Écrit le 02 mai 2022

La Pandémie… plus la Guerre en Ukraine… quelle inflation cela a créé ! Et l’aut’con qui donne des mini primes temporaires aux plus pauvres… Et nos retraites qui n’ont été augmentées que de 1,1% d’une année sur l’autre… Alors que déjà au mois d’avril, sur la période de douze mois qui précédaient, nous en étions à plus de 4,5% d’inflation, pour les ménages ! (Ce qu’on nous avait officiellement bien caché !)

Alors bien sûr le carburant a augmenté et cela pèse lourd pour ceux en activité et qui roulent beaucoup… Pour ma part, compte tenu du rabais de 18 centimes octroyé par Macron, le surcoût du carburant de 40 cent/litre sera de 280€/annuels soit 23,33€/mensuels.

Mais le carburant, ce n’est qu’une paille…

L’année dernière je faisais les courses pour la semaine pour 130 euros, j’avais programmé 135 euros pour 2022… Las, il a fallu que je porte le montant à 145 euros par semaine, tant la bouffe a augmenté : Tomates à 5 €/kg, Kébab +20%, … enfin tout, quoi ! Tout a augmenté ! D'ailleurs on n'achète plus de Kébab !

Le surcoût de la bouffe de 780€/annuel soit 65€/mois est bien plus important pour ma bourse ! Va-t-il falloir que mes enfants payent leurs repas quand ils sont à la maison ? C'est dingue !!!

Je ne compte même pas l’électricité, ni tout le reste : mutuelle, assurance, et la surprise dans quelques mois de la taxe foncière… enfin tout ! Disons 5,5% (au minimum) de plus à débourser cette année avec une augmentation des retraites de seulement 1,1% !!!

Nous sommes en train de nous paupériser à la vitesse Grand V ! Cela arrange les caisses de l’état, le patronat, les riches, le remboursement de la dette… mais ce n’est pas cela qui va me satisfaire !

Il faut des gilets jaunes ! Vite !!!

        

2 mai 2022

Diabète de type 2 (1ère partie)

GSM

VIDAL - Mis à jour : Jeudi 06 mai 2021 (Accès libre)

Cet article, destiné au grand public et rédigé par un rédacteur scientifique, reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à sa date de mise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc. Il n'a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin ou de votre pharmacien.

Le diabète de type 2 (également appelé « diabète non insulinodépendant » (DNID) ou « diabète gras »), plus fréquent que celui de type 1, touche essentiellement les personnes de plus de 40 ans. Cette maladie est grave par ses complications, notamment sur le cœur, les vaisseaux sanguins, les reins et les nerfs. Sa prise en charge repose sur des mesures hygiéno-diététiques (alimentation équilibrée et activité physique), ainsi que sur des traitements médicamenteux.

Qu'est-ce que l'insuline ?

L’insuline est l’une des hormones qui permettent la régulation du taux de sucre (glucose) dans le sang. Lorsque ce taux augmente (par exemple après un repas), le pancréas sécrète de l'insuline qui favorise le stockage du sucre dans les muscles et le foie. Sans cette hormone, le taux de sucre dans le sang serait trop élevé. Si le sucre constitue l’aliment majeur de nos cellules, une élévation permanente de son taux sanguin provoque des dégâts, notamment sur les vaisseaux sanguins.

Qu’est-ce que le diabète de type 2 ?

Les personnes atteintes de diabète de type 2 sécrètent de l’insuline, mais cette hormone régule avec moins d’efficacité le taux de sucre dans leur sang. Ce taux, appelé glycémie, reste anormalement élevé après un repas, ce qui est la définition du diabète. Petit à petit, le pancréas s’épuise à sécréter des quantités croissantes d’insuline. Également appelé diabète gras, ou diabète non insulinodépendant, le diabète de type 2 touche surtout les personnes en surpoids ou obèses, sédentaires, le plus souvent après 45 ans. Il représente 90 % des cas de diabète après 60 ans.

Une étude de l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) estime que 5 % de la population française (environ 2 millions de personnes) souffre de diabète de type 2. Le nombre de cas de diabète de type 2 diagnostiqué chaque année augmente de plus de 5 % par an. Récemment, avec l’augmentation du nombre de personnes obèses dans les pays occidentaux, l’âge moyen d’apparition du diabète de type 2 a diminué : des cas d’adolescents atteints de cette maladie ont même été signalés aux Etats-Unis.

Quelles sont les symptômes du diabète de type 2 ?

Les symptômes du diabète de type 2 sont discrets et il est le plus souvent diagnostiqué à l’occasion d’une prise de sang. Les symptômes des complications du diabète de type 2 sont une difficulté à cicatriser, une perte de sensibilité au niveau des pieds, des troubles de la vision, une insuffisance rénale, un infarctus ou un AVC.

Quand la maladie progresse, les symptômes peuvent finir par apparaître :

  • augmentation de la soif et de la faim ;
  • besoin fréquent d'uriner ;
  • fatigue ;
  • peau sèche sujette à des démangeaisons ;
  • coupures et blessures qui cicatrisent lentement ;
  • infections fréquentes des gencives, de la vessie, du vagin, de la vulve et du prépuce ;
  • insensibilité ou fourmillement des mains et des pieds ;
  • troubles de l'érection ;
  • vision floue.

De plus, chez les personnes souffrant de diabète de type 2, il est fréquent qu’une prise de sang révèle un taux sanguin élevé de triglycérides et un taux de cholestérol HDL (« bon » cholestérol) inférieur à la normale. Il est également fréquent d’observer une élévation anormale de la pression sanguine (de la « tension »).

 

Quelles sont les complications du diabète de type 2 ?

Le diabète de type 2 est dangereux par ses complications. Celles-ci sont la conséquence de concentrations sanguines de sucre durablement trop élevées.

Lorsqu'elle persiste plusieurs années, une concentration élevée de sucre dans le sang provoque une atteinte à la fois des petits vaisseaux sanguins (atteinte dite microvasculaire), et des artères principales (atteinte dite macrovasculaire).

L’atteinte des petits vaisseaux se traduit au niveau des yeux, plus particulièrement de la rétine et du cristallin. Elle touche également les reins ce qui peut entraîner une insuffisance rénale : le diabète est la cause principale de mise sous dialyse (« rein artificiel »). L’atteinte des petits vaisseaux provoque également des lésions des nerfs des pieds et des jambes, ce qui se traduit par une perte de sensibilité et des sensations douloureuses ou de fourmillement. La cicatrisation des plaies et des blessures est ralentie et la peau se défend moins efficacement contre les infections. Les infections de la bouche (gingivites et parodontites) sont plus fréquentes.

L’atteinte des artères principales se traduit par leur rétrécissement et peut entraîner un infarctus, un accident vasculaire cérébral ou une mauvaise circulation dans les artères des jambes (artérite).

De plus, une concentration élevée de sucre dans le sang peut provoquer une intoxication au glucose, qui endommage le pancréas et réduit sa capacité à produire de l'insuline. Ce phénomène aggrave le diabète et amorce un cercle vicieux.

Si la concentration de sucre dans le sang devient très élevée, et plus particulièrement en présence d'autres facteurs tels qu'une infection, les patients atteints de diabète de type 2 peuvent présenter des épisodes de confusion et d'étourdissements, voire un coma (coma hyperosmolaire).

Comment diagnostique-t-on le diabète de type 2 ?

Pour diagnostiquer un diabète non insulinodépendant, le médecin prescrit des analyses de sang. Le diagnostic se fait sur deux mesures du taux sanguin de sucre à jeun qui doivent être toutes deux supérieures à 1,26 g/l (7 mmol/l). Lorsqu'un diabète est diagnostiqué, le médecin adresse son patient à un ophtalmologiste pour un dépistage d'éventuelles atteintes des vaisseaux sanguins de la rétine, d’un glaucome ou d’un début de cataracte, plus fréquents chez les personnes diabétiques.

Le dépistage généralisé du diabète ne se pratique pas, même si des associations de diabétiques ont tenté quelquefois de proposer des campagnes de diagnostic dans les pharmacies. En cas d’antécédents de diabète dans votre famille, votre médecin vous proposera de faire contrôler régulièrement votre taux de sucre dans le sang. Un dépistage précoce permet de réduire considérablement les risques de complication.

Quelles sont les causes du diabète de type 2 ?

Il existe un terrain génétique favorisant l’apparition du diabète de type 2. Toutefois, personne ne connaît la cause exacte de cette maladie. Ce trouble est plus fréquent chez les personnes présentant les caractéristiques suivantes :

  • âge supérieur à 45 ans ;
  • surpoids prononcé ou obésité : la présence d’un syndrome métabolique multiplie le risque de diabète de type 2 par 12 et le risque de problèmes cardiovasculaires par 3 ;
  • antécédents familiaux de diabète ;
  • sédentarité.

Les femmes qui ont développé un diabète pendant une grossesse ou qui ont accouché d'un bébé de plus de 4,5 kg présentent plus de risques pour cette forme de diabète.

Une alimentation trop riche en acides gras saturés (graisses d’origine animale, comme celles de la viande rouge, du beurre, des fromages, etc.) et pauvre en fibres (légumes et fruits) semble contribuer au déclenchement du diabète de type 2.

Peut-on prévenir le diabète de type 2 ?

Lorsqu’on est issu d’une famille prédisposée au diabète de type 2, il est possible de prendre de bonnes habitudes afin de réduire le risque de développer cette maladie.

  • Adoptez et maintenez une alimentation équilibrée et variée, en particulier pauvre en graisses d’origine animale (viandes grasses, beurre, fromages) et riche en fibres (fruits et légumes).
  • Maintenez un poids de forme : surveillez votre IMC.
  • Pratiquez une activité physique régulière (au moins 30 minutes trois fois par semaine).
  • Après 40 ans, surveillez régulièrement votre taux sanguin de cholestérol.

Si vous souffrez de cette maladie, vous pouvez agir pour réduire les risques de complication.

 

1 mai 2022

1965 : Charles de Gaulle "Une certaine idée de la France"

GSM


 

 

Les Français ont viré de Gaulle qui les protégeait et ont gardé Macron qui les méprise...

J'ai hélas, une "certaine idée des Français"...

        

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