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zalandeau
13 septembre 2022

SDF



GSM

 Écrit en 2008
 
Poésie des gens d'aujourd'hui, basée sur la vie d’aujourd’hui.
Faite sur cette pensée unique qu'on veut nous imposer.
Faite sur cette régression sociale qu'on veut nous imposer.
Faite sur cet avenir qui semble sombre sauf aux profiteurs.
 
Aujourd'hui, dans le quartier de la Madeleine, j'ai vu 3 SDF, parfaitement Français, dont une femme avec un écriteau "je voudrais manger". Les trois, la cinquantaine, même scénario : licenciés, fin de droit, expulsion, la rue.
 
Il y en a 200000 en France. Reviens l'Abbé Pierre. En 54 il y en avait 10000. Il y en a maintenant 20 fois plus. C'est ça le progrès ? J'appelle à la résistance tous les français : Il faut que l'état Français aide ces 200000 personnes sans abri, dont 90 % sont nos compatriotes que nous laissons crever, alors que les chiens errants sont recueillis...
 
Ne nous résignons pas à l'inacceptable. Un Français, en France, on ne pourra jamais lui dire "retourne dans ton Pays sale Français". Il est dans son Pays.
"Ne m'appelez plus jamais France, la France elle m'a laissé tomber".
 
J'ai honte d'être Français...
      
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11 septembre 2022

Qu'est-il devenu ?


GSM

Écrit le 3 mars 2013
Je repense à Ange, ce copain de mon fils, orphelin, délaissé de tous, que nous avions accueilli pendant les vacances scolaires de Noël et de février il y a un an de ça (2012), pour lui éviter de coucher dehors...
Timide, complexé, probablement traumatisé dans son enfance, qu'est-il devenu ? Après les vacances de février 2012, le lycée ne l'a pas revu et nous non plus...
Il y a toujours chez nous, un sac plein de ses affaires qu'il devait récupérer...
J'espère qu'il s'en sort, mais je n'y crois pas vraiment...

Parfois j'erre dans Leclerc, espérant l'apercevoir. Mais non. Il a disparu... Je lui souhaite les meilleures choses, pauvre gamin, et de réussir à s'imposer dans ce monde d'égoïstes.
      
6 septembre 2022

Marche des Spahis

GSM


 

 

 

5 septembre 2022

Bab El Oued

GSM

 

 

 

4 septembre 2022

Mémoires et radotages (437) – Vivre parmi les loups à deux pattes

 

 

GSM

Écrit le 04 septembre 2022

Que m’a appris la vie, en fin de compte ? En temps qu’humain bien entendu… La seule chose que je retiens, c’est que l’espèce à laquelle j’appartiens est la pire de toutes les espèces.

Les humains sont les seuls êtres sur la terre à porter préjudice à l’ensemble des espèces et même à leur propre espèce, sans qu’il y ait aucune raison rationnelle de le faire…

Parmi les hommes (et les femmes) il y a nombre de psychopathes, de pervers narcissiques, de sociopathes de tous poils, donc de prédateurs, de gens dépourvus de principes moraux et qui sont prêts à tout pour servir leurs propres intérêts, leurs propres goûts pervers, leur propre sadisme… et faire du mal est pour eux une délectation… Le mal pour le mal…

Certes, tous les humains ne sont pas ainsi faits… La majorité est à la merci des prédateurs que je viens de décrire… Pour que les loups existent, il faut qu’il y ait des moutons…

Je sais également qu’il y a peu de distance entre une dictature et une démocratie… Si un dictateur parvient à atteindre le pouvoir, soit par la force, soit par la manipulation, il trouvera suffisamment de prédateurs potentiels pour le servir. Il suffit de quelques centaines de milliers de prédateurs, rassemblés en milice, ou en police, pour asservir le reste de la population…

Seuls les humains ont inventé les concepts du bien et du mal : Dieu et le Diable !

C’est bien la preuve que l’intelligence de l’être humain est largement suffisante pour qu’il sache pertinemment évaluer la portée de ses actes, ce qui accroit sensiblement leur gravité…

Et pour faciliter la prédation par ces êtres ignobles que nous croisons tous les jours et qui attendent enfin qu’on leur donne le permis de tuer, la nature a doté l’humain de la lâcheté, de la peur, de l’égoïsme, de la flagornerie, de la servilité, de la crédulité et de l’amour : Hé oui, l’amour peut être un handicap contre la haine des prédateurs…

Voilà ce que j’ai appris en une vie… Laquelle aurait été infiniment plus belle sans ces ordures qui ont jalonné mon parcours en le marquant au fer rouge si souvent, trop souvent et m’ont empêché d’agir sainement, en m’obligeant à la résistance contre leurs méfaits… Résistance souvent achevée dans l'échec, parce que les prédateurs s'entraident, pas les victimes...

Que d’énergie gaspillée inutilement, de fatigue et d'usure prématurée !

           

 

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3 septembre 2022

Mémoires et radotages (436) – Un cap, mais pas de bonne espérance

 

 

GSMÉcrit le 02 septembre 2022

Un cap, oui, un cap a été franchi… cet été… Sans m’en apercevoir pendant que cela se produisait, je suis passé d’un monde à un autre monde…

Pas de médecin disponible avant trois mois, un été avec de l’hypotension, que je traite moi-même en dosant empiriquement mes médocs, des problèmes de peau, voire plus, sans réponse médicale, voilà de quoi se dire que je suis entré dans le monde de la ‘finitude’, mis au rebut pour inutilité patente, si je puis dire…

Et ces amis retrouvés, sans empathie apparente et sans émotion lors du départ, contrairement aux fois précédentes, des amis dont je ne fais plus parti du même monde, ou devrais-je dire, des camarades, des anciens collègues… Ma route et la leur, un temps confluentes, se sont séparées en immense delta… La divergence est rédhibitoire, me semble-t-il…

Et ce putain de covid qui a cassé la relation avec mes enfants… J’ai de la peine à obtenir des bisous comme avant… Bonjour de loin… Avec mes parents nous avions gardé ces rituels de tendresse… Que ne sont-ils plus là, eux, qui ne cessèrent jamais de m’aimer ?

Et ces commerçants qui une fois à la retraite, ne te connaissent plus ! Leurs sourires de jadis n’étaient que commerciaux…

Et ce monde bordélique autour d’une guerre qui s’approche de nous, alors que nous croyions pourtant que la précédente était la « der des der »… entrainant inflation, privations, inquiétude et fatalement à plus long terme, le chômage dont je ne voudrais pas que ceux qui me sont chers pâtissent…

Et cet éloignement de la vraie vie, enfin, de celle que je pensais être la vraie vie… qui fait se dissoudre les questions sur être, paraître, avoir, faire…

Ce monde où je suis est celui des fantômes… peut-être un avant-goût de l’au-delà… si celui-ci existe…

C’est pour quand, le naufrage final ?

        

 

2 septembre 2022

Une histoire d'amour n'est pas toujours simple

GSM



2008 :

Une histoire d'amour n'est pas toujours simple.
L'amour que l'on voudrait infini, éternel, n'est que ce qu'en fait notre égoïsme.
Tu m'as encore agressé verbalement hier et aujourd'hui.
Tu t'en rends compte et tu t'élances vers moi, tes bras autour de mon cou pour me demander pardon...
Je t'explique qu'il ne faut pas reporter ton stress sur moi en m'agressant, car ce que tu fais, maintenant chaque jour, m'éloigne peu à peu de toi. Tu as beau t'excuser le soir, tu me pourris la vie toute la journée et je ne le supporterai pas longtemps.

Je prends sur moi, oui, mais pour cinq minutes de bonheur, tu me procures une journée de cafard, d'idées noires, d'envie de quitter ce monde...
Alors globalement, être avec toi, est plus démoralisant que d'être seul.

Voila au bout de ces années, ce qu'est devenue notre histoire d'amour, qui avait pourtant commencé comme un conte de fée...

Je vais tâcher d'avoir encore un peu de patience.
Pour moi, c'est tellement naturel d'aimer, mais sans réciprocité, je ne tiendrai pas...

2016 :

Je ne supporte plus tes principes arriérés et imbéciles, ton entêtement, tes reproches, ta méchanceté, tes agressions continuelles de petit roquet hargneux, tes perpétuelles et incessantes sautes d'humeur, ta paranoïa, tes crises de jalousie, tes troubles obsessionnels compulsifs, ta Syllogomanie, ton look de clodo...

L'un de nous est de trop dans cette maison. Je souhaite souvent que tu crèves avant moi, afin que je puisse être tranquille. Je pourrais débarrasser la maison de tous les amoncellements inutiles et transformer en écrins, les pièces laissées en plan depuis 28 ans...
Si cela pouvait se réaliser, je pourrais enfin ne plus vivre dans un taudis et recevoir les amis et la famille que, par honte, je dissuade actuellement de venir...

Mais si je pouvais savoir que c'est toi qui me survivras, je souhaiterais clamser le plus tôt possible... pour être heureux dans l'au-delà...
       
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