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zalandeau
31 août 2021

Mémoires et radotages (367) – Été de merde : Y’en a plus que marre !

 

 

 

GSM

Écrit le lundi 30 août 2021

Il fait froid… Il fait humide, il fait venteux, le ciel est gris comme en hiver… Et pourtant c’est l’été paraît-il !

Je repense à la semaine dernière… Mardi 24 et mercredi 25… Quelles journées fantastiques ! Le soleil ! Le soleil, tel un grand bol d’avenir et d’espoir qu’on absorberait tout de suite au présent… Oui, définitivement, seul le soleil a le pouvoir de me redonner force et courage, espoir et envie de vivre… envie de croquer à belles dents cette vie que jadis je survolais tel un phénix qui montait vers l’astre du jour pour se cramer les ailes… Mais ce ne furent que deux jours, deux tous petits jours seulement !!!

Alors que maintenant, dans cette région de merde, je suis baigné par la crasse grise et froide de cet hiver estival désespérant… Météo de merde… Et pourtant dans certains coins de France, les gens se plaignent de trop de chaleur, d’incendies, de sécheresse… Je ne parviens pas à réaliser que cela soit possible, à quelques centaines de kilomètres près… Nous, c’est déjà le désespoir hivernal, que l’on traverse en courbant le dos… J’ai mis une chemisette 2 journées seulement depuis la fin de l’hiver officiel !

Comment va-t-on pouvoir tenir tout un hiver, alors que cet été nous n’aurons pas fait le plein de bonnes choses dans nos corps et dans nos têtes ? Nous sortions d’un hiver et d’un confinement qui constituaient une double peine…

Alors à quand la joie, le soleil, la chaleur ? A quand ?

Et s’il faut repasser un hiver après ce faux été, je crois que ça va péter ! Je crois que je deviendrais très méchant, très hargneux. Je crois qu’il ne faudra pas venir me chercher des poux dans la tête… Je vais mordre, je vais cogner, je serais féroce et sans pitié !

Je sens venir en moi l’être acariâtre et irascible, je sens venir en moi, le révolté contre la malchance, le révolté contre ceux qui ont, ou ont eu, du soleil tout leur soûl et qui feront les gros cakes, descendant de leur SUV en exhibant leur bronzage devant les yeux de la plèbe qui dans le froid et la tristesse est restée prostrée devant son Viandox bouillant, avec les gants et le pull…

Je veux, oui je veux un été 2003 ! Je veux 40 degrés pendant deux mois ! Je veux la chaleur dès la mi juin et jusqu’à la fin septembre ! Je veux les feuilles jaunes et desséchées des arbres en Août ! Je veux du sec, du chaud ! Sinon, ça va chier !

Je ne veux plus de cet hiver permanent !

On a assez de Macron comme hiver permanent, merde !

Hollande attirait la pluie… Macron attire l’hiver…

Y’en a plus que marre !!!…

Vive le soleil, c’est la richesse et c’est la liberté, c’est l’amour et la vie…

       

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29 août 2021

Mémoires et radotages (366) – Covid et médiatisation : parfois contreproductif

 

 

 

GSM

Écrit le dimanche 29 août 2021

La découverte de l'ARN messager en 1961 par deux français l'un en amérique et l'autre en france, devait au fil du temps être utilisée pour lutter contre les cancers et aussi le VIH (pas le sida qui est un stade ultime)... Mais ces virus sont plus difficiles à appréhender que ce coronavirus actuel... Le succès du vaccin à ARN contre le covid, va maintenant motiver les investissements en matière de recherche pour lutter contre les cancers et le VIH... Parce qu'il faut de gros investissements... Il faut rappeler que les cancers ne sont pas d’origine virale et que le message qui doit être envoyé aux cellules saines pour se défendre est totalement différent de celui envoyé à nos anticorps contre un virus ordinaire…

Quant au covid 19, nous n'en sommes pas sortis, loin de là... Bien évidemment cela va alimenter les complotismes en tous genres… Mais il faut bien constater que la sincérité qui a été étalée dans les médias, ajoutée aux mensonges de nos gouvernants, ainsi qu’à la libre parole donnée à certains qui n’avaient aucune connaissance, ni compétence sur le sujet, mais qui, avec un fort ego et une très forte envie d’accéder à la célébrité, ont inventé des contre vérités, car seul le sensationnalisme mène à la gloire… Et nous avons eu cette explosion de scepticisme tous azimuts que chacun a pu ressentir ou constater…

Certes, il faut faire le constat que les laboratoires sont les grands gagnants et qu’ils ne sont pas là pour faire la charité, mais bien là pour faire du fric ! Mais qui en aurait douté ? Nous sommes dans un monde capitaliste, il faut faire du profit ! D’ailleurs ils ne donnent aucune dose aux pays pauvres… C’est à nous, pays dits ‘riches’, d’acheter les doses au prix forts et de les donner gratuitement ou les revendre à prix réduits aux pays qui n’ont pas les moyens de vacciner leurs populations… Chose que nous avons tout intérêt à faire si on veut enrayer la pandémie !

Il est bien évident que les labos ont très vite compris la dangerosité de cette communication débridée pouvait avoir sur leur business, les gouvernements ont également compris que trop d’honnêteté revient au même que trop de mensonge et enfin les média ont pris conscience que trop d’infos non vérifiées tuent l’info…

Les labos, et j’en termine, n’ont bien évidemment pas voulu assumer dans ces conditions, les conséquences de procès long et coûteux contre des gens qui voudraient absolument tirer profit d’un désagrément de santé si commode à imputer à la vaccination et étant donné la mauvaise communication et gestion de nos gouvernements, ils leur ont imposé de prendre en charge les désagréments qui pourraient en résulter… Pour quelques euros la dose, pourquoi prendre des risques se chiffrant par millions ? Et cela est très normal, d’autant plus que les interlocuteurs et clients, n’étaient pas les candidats aux vaccins, mais les états directement… Alors, à ces derniers d’assumer… Et cela est très compréhensible…

C’est pourquoi, maintenant, la communication s’est quelque peu réduite… En effet, la pandémie évolue et si on en révèle le détail, cela va relancer les controverses, les scepticismes et le complotisme. Donc, même si les chercheurs continuent de grands efforts afin de rattraper ce virus (ou ces virus), il ne faut pas en parler puisqu’au lieu d’un soutien, on n’obtient que haine et crachats !

Comment comprendre qu’après la ‘floraison’ d’une quinzaine de mutants en début d’année, nous n'en soyons arrêtés qu'au variant delta depuis des mois. Plus aucun variant n’apparaît. Bizarre, non ?... En fait, le virus continue probablement à muter, c’est intelligent ces petites bestioles et avec une grande adaptabilité… On en est peut-être au variant zeta ??? Mais pourquoi nous le dire ? Pour créer une panique et une défiance sans précédent ? Ils ont raison : Il ne faut rien dire mais lutter dans les labos et dans les ministères…

Nous sommes peut-être même sans le savoir dans un covid 21... Mais je crois que labos et gouvernements ont compris que toutes révélations au grand public étaient totalement contre-productives, puisque détournées par les désinformateurs très nombreux qui, à défaut de savoir créer des vaccins, savent créer des fake-news, de la défiance, de la haine et de la panique...

Comment faire évoluer le vaccin par rapport au virus mutant, c’est le problème qui tente d’être traité aux quatre coins du monde.

Certains complotistes vilipendent avec ironie la 3ème dose… Oh certes, c’est une manne pour les groupe pharmaceutiques (que l’on nomme « Big Pharma »)… Manne financière s’entend !

Mais a-t-on réfléchi au fond du phénomène d’évolution de ce « delta » qui a certainement changé moult fois de nom et de capacité de nuisance…

Doit on révéler aux "civils" tous les secrets d’une guerre ? Non ! Et "les combattants" l’ont enfin compris !

La troisième dose est-elle un complément, comme on l’affirme publiquement, parce que le vaccin a besoin de rappel et que ses effets ne sont pas éternels, ou bien est-elle une version modifiée plus adaptée au variant actuel ??? Ou peut-être les deux ? Nous le saurons peut-être un jour... Mais je crois qu'on n’a pas fini de se faire vacciner, non seulement en guise de rappel, mais surtout en actualisation du virus nouveau (de la même façon que pour la grippe saisonnière : elle mute tous les ans, pourquoi Covid ne pourrait-il pas muter lui aussi et de façon encore plus rapide et vicieuse ?)...

A quel moment, la vaccination deviendra-t-elle superflue, parce que le covid sera peu dangereux ??? Là est toute la question !

En tous cas, les Chitenoques et leur labo P4 ultra-secret de Wuhan… Je les retiens ! J’espère que ça se paiera !

   

 

28 août 2021

La cigale et la fourmi

GSM

Par Pierre Péchin

 


 

 

Par Yves Deniaud

 

 

 Dans le fond... Dans les deux versions, c'est du La Fontaine actualisé à l'air du temps...

  

26 août 2021

Mémoires et radotages (365) – Macronie - La casse de la société Française

 

GSM

Écrit le mercredi 25 août 2021

En préambule je recopie deux de mes commentaires faits sur d’autres blogs :

Nous sommes tous d'accord sur ce que tu dis... Seulement, il y a ceux qui méritent d'être appelés Français, parce qu'ils sont intégrés, qu'ils vivent et agissent comme nous, ne cherchant pas à nuire à qui que ce soit... Et il y a les autres, qui ne méritent et ne mériteront jamais d'être appelés Français, parce qu'ils n'aiment pas la France, ils n'aiment pas notre Pays ni les Français. Ils sont de plus en plus nombreux à tomber dans l'escarcelle des envahisseurs conquérants sanguinaires fidèles à Mahomet, ce psychopathe fou, qui osait se prétendre la voix d'un Dieu qui n'était que la part diabolique fantasmatique de son cerveau de détraqué... Il va falloir mettre les choses au point, cette catégorie de plus en plus nombreuse, n'a pas le droit d'être appelée " Français ". La nationalité Française doit leur être supprimée. D'ailleurs il faut revenir au droit du sang... Et que les futurs immigrés filtrés avec parcimonie et sévérité demandent la nationalité Française attribuée sur examens et épreuves...

Très bonne journée à toi

Nous sommes bien dans un régime dit "progressiste", qui est en fait un régime d'inversion des valeurs afin de mieux contrôler le peuple par le lâcher de voyous et criminels dans la nature... C'est une politique complètement voulue... Comme sous le 3ème reich : les Sections d'assaut étaient recrutées parmi les bandits et gros voyous. La différence c'est que l'ennemi à abattre au lieu d'être les cocos comme à l'époque, ce sont les Franchouillards ordinaires et normaux qui sont dans le viseur...

Le régime progressiste de Macron est plus subtil que celui d’Adolf Hitler. Pourquoi embrigader des racailles dans une structure, alors même que cela va coûter un bras pour les vêtir, les nourrir, les loger, les encadrer ? Sans compter l’évidence qui deviendrait alors flagrante de la nature du pouvoir exercé par Macron !

Il est donc plus subtil en fait, de laisser tranquille les racailles, qu’elles soient islamistes ou qu’elles soient d’ultragauche, afin de placer les citoyens ordinaires (ceux que le pouvoir veut maîtriser), en situation de porte à faux : Coincés entre le pouvoir régalien au service du régime et la racaille en totale liberté et impunité, les citoyens ne peuvent que demander la protection de leur suzerain, alors mêmes qu’ils sont en total désaccord avec ce dernier et qu’ils sont réprimés plus sûrement que les racailles susnommées…

On peut donc dire que ces moyens employés par le régime Macronien sont très proches d’un régime dictatorial  déguisé, je dirais « soft »… Mais de moins en moins de gens sont aveugles et sourds… Une part de plus en plus importante de Français, et même une toute petite partie de la presse (elle y a mis le temps), convient de décrire ce grand écart du pouvoir Macronien qui s’appuie comme je l’ai déjà écrit, sur les minorités agissantes, contre la majorité des Français qu’il a manipulée et qu’il a émiettée. Ajouté à cela des règles électives permettant de gouverner avec une minorité de voix, du moment que cette minorité soit moins faible que les autres, et emballé, c’est pesé ! Il convient donc de rajouter ce moyen de pression que constitue une alliance de fait avec les délinquants et criminels, dont on ne cherche pas à juger les actes, pour lesquels on ne construit pas de prison, et qu’on n’expulse pas en arguant toutes sortes de raisons dilatoires…

Et voilà constitué un pouvoir que je qualifierais d’illégitime, parce qu’il mène une politique personnelle, avec des procédés fort peu démocratiques, mais hélas, conformes aux règles de notre république, même si c’est à la marge…

L’immigration n’est donc pas prête d’être contrôlée et ralentie, puisque cette submersion est nécessaire à l’annihilation du peuple Français, de ses us et coutumes, de son patriotisme, de l’existence même de sa communauté nationale.

Macron est un apprenti sorcier, il joue avec le feu… Quand les Français se réveilleront-ils ?

   

25 août 2021

Mon traiteur Vietnamien

GSM

 

 

Publié le 25/08/2021. Merci à Jielleaime pour son envoi

Je sors de chez mon traiteur vietnamien, toujours souriant dans sa boutique pour laquelle il paye ses impôts et où il reçoit avec une grande gentillesse ses clients. Il a pourtant vécu le drame des "boat people" fuyant le communisme, dans des conditions atroces, comme plus d'un million de ses compatriotes.

Il n'appelle pas à détruire les pyramides ni les bouddhas et même pas la pierre noire, il n'appelle pas à tuer les Français, les kouffars, les infidèles de tous les pays.

Il ne place pas de bombes et ne porte pas de ceinture d'explosifs, à ma connaissance.

Il n’ambitionne pas d'imposer sa religion.

Il ne demande pas au Maire de ma ville de lui construire un temple.

Il prie chez lui sans faire chier personne et sans appeler toute la ville à faire comme lui.

Sa femme ne porte pas de vêtements qui lui cachent le corps et le visage, ses enfants vont à l'école, et il parle avec une grande fierté de leurs résultats scolaires.

Ils ne fument pas de haschich, ne squattent pas les halls d'immeubles du quartier et ne roulent pas dans des Audi A4 quattro volées pour aller en Espagne pour ramener de la drogue.

Il n'oblige pas nos enfants à manger des nems à la cantine ni de la nourriture de son pays.

Il parle Français en public et dans sa boutique. Il ne passe pas de la musique du Tonkin à fond les manettes.

Il n'y a pas de groupes de barbus devant sa boutique où je vais sans avoir à craindre de me faire égorger.

Il ne parle jamais d'envahir le monde et d'y imposer sa loi, ni de couper des mains ou des têtes ni de traîner des corps démembrés derrière sa voiture pour les exposer sur la place de son village.

Voilà, je lui ai acheté 2 rouleaux de Printemps, un crabe farci, une barquette de porc au caramel, deux nems, deux samoussas poulet et des beignets de crevette, ça m'a coûté 12,70 € pour 2 repas et je me régale.

Alors, vous me direz, je peux aussi aller chez mon kébabiste… La plupart du temps il se conduira de manière tout aussi acceptable que mon traiteur Vietnamien…

Le problème ne vient pas de toute une communauté… Le problème est, que dans une certaine communauté (pas la Vietnamienne), une proportion d’individus de plus en plus importante ne respecte pas le pays qui l’a accueillie, mais est dans une logique de défi au nom d’un dieu maléfique, prétexte à une logique de conquête, de violence et d’asservissement.

Les problèmes de "vivre ensemble" que nous connaissons en France sont dus à l'intrusion dans notre pays de gens inassimilables dont l'objectif n'est pas de s' "intégrer", mais bien de nous imposer leurs comportements et leur culture, et, à terme, de nous supplanter dans notre propre pays.

      

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24 août 2021

USAF Band WWII Holiday Flashback

 

GSM

 


 A special holiday musical presentation from Union Station in Washington, DC celebrating the service and sacrifices of our nation's World War II veterans and commemorating the 70th anniversary of the end of the war.

 

23 août 2021

Sur Jeune Afrique : France-Rwanda - Un ancien officier brise l’omerta malgré « des menaces émanant de services de l’État »

 

GSM

 

A la fin des années 90, un lieutenant de l’armée Française m’avait raconté ce qu’il avait vécu au Rwanda… Je l’avais rapporté sur mon premier blog en 2007… Je ne faisais pas de brouillon sur word à l’époque et le blog a disparu… Je tiens à dire que le récit plus récent d’un autre ancien officier publié ci-dessous est bien pire que ce que j’avais appris à l’époque sur la pitoyable mission ambigüe assignée à nos soldats au Rwanda…

Sur Jeune Afrique du 15 mars 2018 : Dans « Rwanda, la fin du silence », qui sort en librairie le 16 mars 2018, l’ancien officier français Guillaume Ancel lève le voile sur l’une des interventions les plus controversées conduites par la France en Afrique au cours des dernières décennies : l’opération Turquoise menée en plein génocide des Tutsis au Rwanda, en 1994.

« C’est se moquer des Français que de leur mentir sur la nature d’une opération qui a été menée en leur nom. Et c’est tout aussi indécent, vis-à-vis du million de victimes du génocide, d’occulter le rôle inquiétant que la France y a joué. En taisant cette réalité, on s’autorise à ce qu’une telle horreur puisse se répéter. » Longtemps, Guillaume Ancel fut un spécialiste du guidage au sol des frappes aériennes. Ancien TACP (prononcer : « TacPi », pour Tactical Air Control Party Specialist), ce lieutenant-colonel diplômé de Saint-Cyr guidait les avions de chasse de l’armée française vers leur cible, sur différents terrains d’opération.

Depuis quelques années, revenu à la vie civile, il est passé aux « frappes littéraires ». Dans Rwanda, la fin du silence (Les Belles Lettres), qui sort en librairie le 16 mars, cet ancien artilleur lève le voile sur l’une des interventions les plus controversées conduites par la France en Afrique au cours des dernières décennies. En mai 2017, déjà, il décryptait, chez le même éditeur, les manquements de la politique française durant le conflit en ex-Yougoslavie, à travers un récit décapant : Vent glacial sur Sarajevo.

A la veille de la sortie de son ouvrage sur l’opération Turquoise, basé sur un témoignage dont Jeune Afrique a rendu compte dès 2014, Guillaume Ancel revient sur la culture du secret au sein de la Grande Muette, et sur le paravent humanitaire déployé autour d’une intervention militaire politiquement sensible.

Jeune Afrique : À quel moment avez-vous pris conscience des dissonances entre la version officielle française sur l’opération Turquoise et votre propre expérience sur le terrain ?

Guillaume Ancel : Comme je le raconte dans mon livre, l’ordre d’opération préparatoire que j’ai reçu dès mon arrivée sur place ne correspondait pas à l’opération humanitaire que les médias présentaient vers la fin juin 1994. Il s’agissait en réalité d’une opération de guerre classique, visant à remettre au pouvoir le gouvernement rwandais, alors en difficulté. Quand on déploie sur le terrain des avions de chasse et les meilleures unités de la Force d’action rapide, c’est rarement pour une mission humanitaire.

Ce que j’ai trouvé le plus gênant, c’est de constater que les forces gouvernementales – les militaires des ex-Forces armées rwandaises [FAR], les gendarmes, les miliciens hutus – ne se cachaient pas une seconde d’être les auteurs des massacres. Bien sûr, ils s’abstenaient de les commettre sous nos yeux, mais à aucun moment ils ne niaient avoir exterminé les Tutsis.

Comment l’armée française s’est-elle comportée vis-à-vis des forces gouvernementales ?

Avec une certaine bienveillance. Lorsque nous avons été amenés à créer une zone humanitaire sûre [ZHS], son effet consistait clairement à protéger leur fuite devant l’avancée du FPR [Front patriotique rwandais, la rébellion essentiellement tutsie commandée par Paul Kagame]. Au passage, on les a laissées organiser l’exode de la population vers l’ex-Zaïre, ce qui s’est traduit par une crise humanitaire dont le bilan s’est chiffré à près de 100 000 morts.

Durant la seconde quinzaine de juillet, dans un camp de réfugiés au Zaïre, j’ai par ailleurs assisté à une livraison d’armes par la France à ces mêmes forces gouvernementales, alors qu’on savait pertinemment qu’elles avaient commis le génocide.

Comment vos compagnons d’armes ressentaient-ils cette situation ? En parliez-vous entre vous ?

J’ai ressenti chez eux un profond malaise. Mais comme souvent dans l’armée, quand on est gêné par un sujet on s’abstient d’en parler. Je relate par exemple une discussion que j’ai eue avec un officier français qui avait été, par le passé, le conseiller militaire du gouvernement rwandais. Quand je lui ai demandé ce qu’il avait perçu des signes préparatoires du génocide, il s’est fermé comme une huître. J’ai bien senti qu’il ne fallait pas mettre ce sujet sur la table. Dès le début de l’opération Turquoise, on assistait à un véritable déni de réalité.

De nombreux militaires de Turquoise n’avaient jamais servi au Rwanda entre 1990 et 1993. Se sentaient-ils plus libres d’exprimer leur malaise ?

J’ai perçu une différence d’approche entre, d’un côté, certains camarades qui avaient soutenu les forces armées rwandaises durant cette période et qui ne comprenaient pas pourquoi on ne recommençait pas ; et, de l’autre, des militaires qui faisaient preuve de plus de discernement et qui leur rétorquaient que les choses avaient changé. Car entre-temps, l’armée rwandaise avait directement participé à un génocide.

Avez-vous un exemple précis d’une confrontation entre ces deux camps ?

Cela s’est manifesté, par exemple, quand nous avons dû parler du désarmement des forces hutues. Nous avions installé une zone humanitaire sûre, donc la question se posait avec acuité. Or, on sentait bien qu’une décision avait été prise en haut lieu et qu’il ne fallait surtout par désarmer les FAR.

Nos supérieurs nous expliquaient alors que cela serait pris par les militaires rwandais – qui étaient beaucoup plus nombreux que nous – comme une forme de défiance. Donc il ne fallait pas prendre le risque de les contrarier. Comme si un soldat armé était moins dangereux qu’un soldat désarmé !

Des tensions se sont manifestées du fait de cette ambiguïté permanente entre notre mission officielle – protéger les personnes menacées – et une mission occulte, non assumée, visant à soutenir jusqu’au bout les forces gouvernementales à l’origine du génocide.

Après le Rwanda, il vous faudra vingt ans avant de vous exprimer publiquement. Votre expérience à Sarajevo semble avoir représenté un premier déclic…

Là aussi, en ex-Yougoslavie, nous étions censés intervenir dans le cadre d’une mission humanitaire pour empêcher les canons serbes de tirer sur la ville. Mais la réalité, c’est que notre commandement nous a empêchés de nous en prendre aux agresseurs. Nous avons donc assisté au massacre de Srebrenica avec l’interdiction de nous interposer.

Avec les légionnaires qui m’entouraient, dont certains avaient, eux aussi, fait le Rwanda, nous en ressentions de la colère : accepter, au nom de la France, de mener des missions qui s’avèrent indécentes.

En 1998, vous envisagez de témoigner devant la Mission parlementaire d’information sur le rôle de la France au Rwanda…

Naïvement, j’ai alors fait savoir à mon commandement que je voulais expliquer aux parlementaires le malaise que nous avions ressenti pendant Turquoise. Le cabinet du ministre de la Défense de l’époque m’a alors envoyé une émissaire qui m’a dit, en substance : « D’abord, ce n’est pas à vous de décider si vous témoignerez devant les parlementaires. Et même si le ministre devait donner son accord, c’est lui qui déciderait de ce que vous devez leur dire. » On m’a donc clairement fait comprendre que les militaires français n’avaient pas à raconter la vérité devant les élus de la nation…

A quel moment avez-vous décidé de passer outre ?

En 2012, sept ans après avoir quitté l’armée, je me suis trouvé en phase de transition professionnelle, ce qui m’a laissé le temps d’écrire un roman tiré de mon expérience au Rwanda. Début 2014, à quelques semaines de la 20e commémoration du génocide,  j’ai été invité à un colloque destiné à faire le point sur le rôle de la France au Rwanda, réunissant diplomates, historiens, hommes politiques, juristes… Il était organisé par un grand parti français et présidé par un homme politique qui avait participé très activement à la Mission parlementaire d’information, en 1998 – je ne peux donner davantage de précisions car cet événement faisait l’objet de règles de confidentialité. [Organisé par le parti socialiste, le colloque était présidé par un ancien ministre de la Défense de François Mitterrand, Paul Quilès, par ailleurs ancien président de la Mission parlementaire sur le Rwanda.]

Lorsque j’ai livré mon témoignage, j’ai vu, aux quarante mâchoires qui se décrochaient autour de la table, que mon témoignage n’arrangeait pas du tout la plupart des participants.

Comment ont-ils réagi ?

Le président du colloque s’est levé, il a pointé son index dans ma direction et m’a dit d’un ton comminatoire : « Je vous demande de ne pas témoigner sur ce sujet car vous risqueriez de créer de la confusion quant à l’image que se font les Français du rôle qu’a joué leur pays dans le génocide du Rwanda ! » C’est à ce moment-là que j’ai compris que j’avais bien trop attendu et que mon témoignage aurait dû être mis sur la place publique depuis longtemps.

À partir d’avril 2014, vous allez donc témoigner dans plusieurs médias ou lors de conférences. Pourquoi ce livre, quatre ans plus tard ?

Parce que j’ai  constaté que ces témoignages oraux n’étaient pas suffisants. Avec Rwanda, la fin du silence, je voulais être sûr que mon témoignage serait intégralement retranscrit et qu’il ne serait plus jamais effaçable.

En agissant ainsi, vous avez rompu l’omerta qu’on vous intimait l’ordre de respecter. À quelles réactions avez-vous été confronté ?

Du côté de mes compagnons d’armes, la plupart restent emmurés dans la culture du silence propre à l’armée française. Ils n’ont donc réagi ni positivement ni négativement, mais j’imagine que beaucoup ont été choqués que je rompe cette servitude institutionnalisée qui est pourtant, selon moi, en totale contradiction avec l’exigence démocratique d’une société comme la nôtre.

D’autres militaires, qui ont quitté l’armée, ont répandu publiquement, notamment dans des livres, la fable officielle d’une opération Turquoise humanitaire. Lorsque j’ai livré ma version, ils se sont retrouvés en porte-à-faux et ont cherché à me discréditer. Enfin, les décideurs politiques de l’époque, qui sont toujours dans le déni, font de leur mieux pour m’empêcher de témoigner.

Y compris en vous menaçant ?

Ils ont exercé sur moi, via des intermédiaires, des pressions d’un autre âge. J’ai, par exemple, été menacé dans mon boulot en des termes qui rappelaient étrangement ceux prononcés par le président du colloque que j’évoquais précédemment. Si je n’avais pas bénéficié du soutien de réseaux soucieux de la transparence démocratique, il est clair que j’aurais alors perdu mon emploi.

J’ai aussi été menacé par quelqu’un qui m’a été envoyé par un ancien lieutenant-colonel de la Légion étrangère, qui est intervenu au Rwanda – l’un des défenseurs du “village Potemkine” que je viens de mentionner. Cette fois, il s’agissait de menaces physiques. Enfin, j’ai reçu des menaces très claires émanant de services de l’État, que je préfère ne pas détailler.

Avez-vous violé l’obligation de réserve ou le secret-défense en livrant ainsi votre récit ?

Lorsqu’on a eu accès à des informations ou qu’on a participé à des interventions classifiées, le fait de quitter l’armée ne change rien à l’obligation de confidentialité, qui continue de s’exercer. Ce qui veut dire que si l’opération Turquoise avait été classifiée « secret défense » ou « très secret défense », je ne pourrais pas en parler aujourd’hui sous peine de commettre un délit, voire un crime.

Le problème, c’est qu’en alimentant cette fable d’une opération humanitaire, les autorités de l’époque ont oublié de classifier toute une partie de cette opération. C’est ce qui me donne la possibilité légale d’en parler sans trahir un secret.

Pourquoi, dans ce cas, êtes-vous le seul à oser le faire ?

L’un de mes camarades, qui appartenait à l’armée de l’air, a voulu s’exprimer, en appui de mon témoignage, sur les opérations qu’il a menées en coordination avec moi durant Turquoise. Mais il a été rattrapé par l’armée de l’air. On lui a assuré que toutes les opérations aériennes étaient désormais classifiées confidentiel défense, y compris rétroactivement, et que par conséquent il ne pouvait en parler sans une autorisation du ministre de la Défense. Y compris quand un juge français l’a convoqué pour l’auditionner dans une procédure relative à l’opération Turquoise. En contrepartie, il a été assuré de périodes de réserve dont il avait financièrement besoin. C’est en procédant ainsi que le silence devient amnésie…

https://www.jeuneafrique.com/542435/politique/france-rwanda-un-ancien-officier-brise-lomerta-malgre-des-menaces-emanant-de-services-de-letat/

     

 

22 août 2021

Mémoires et radotages (364) – Dimanche d’été morose – France qu’es-tu devenue ?

 

 

 

GSM

Écrit le dimanche 22 août 2021

C’est dimanche à nouveau ! Et dire qu’il y a une semaine pile j’étais chez mon grand Kikson ! 24 heures chez mon grand fils, à 300 kilomètres, avec mes deux autres fils qui m’avaient accompagné… Il avait fait beau par là-bas ! Ce n’est pas comme chez moi, où règne aujourd’hui un temps gris et morose ! Ce fut comme un vrai rêve, la semaine dernière… Bien qu’une fois revenu, j’ai laissé aller mon chagrin, pour avoir vu la précarité dans laquelle mon aîné est, alors qu’il fait bravement mine de n’en rien laisser paraître… J’espère que sa compagne ne va pas le quitter… Tant de femmes sont tellement intéressées de nos jours…

Il a terminé son stage de formation de 6 mois et a décroché la première partie de son diplôme. J’espère qu’il va obtenir la deuxième partie à la cession de rattrapage en septembre… Sa première partie ne lui sert vraiment à rien, non pas qu’elle soit insuffisante, mais parce que les employeurs n’ont pas changé de mentalité… Soi-disant, ce métier sur le développement des sites Web est un métier d’avenir, un métier tout nouveau !!! Soi-disant ! En fait les recruteurs sont les mêmes abrutis que pour toutes les autres carrières : Ils exigent 5 ans d’expérience dans le métier… cinq ans d’ancienneté pour des nouveaux formés ! Cinq ans pour des débutants ! Cinq ans pour un métier tout nouveau ! Comment ne pas comprendre que les jeunes aillent à l’étranger, là où on laisse une chance aux débutants de faire leurs preuves, là où les entreprises prennent sous leur aile les nouveaux embauchés… Comme nous le faisions autrefois, dans notre pays qui depuis, s'est complètement sclérosé !

Pauvre Kikson, qui travaille en CDD dans un drive-in… pour survivre : « c’est alimentaire », dit-il avec un air joyeux qui ne me trompe pas… Heureusement il est vacciné ; son Pass était une condition intangible pour son embauche !

Ah putain, si j’étais riche ! J’emploierais mes trois gamins pour leur vie entière… Je créerais une boîte de construction de maisons pour leur donner un emploi, pour payer leurs cotisations, et leur cumuler une bonne retraite… Je spéculerais sur le foncier… Je missionnerais le meilleur cabinet de recrutement pour les placer dans les emplois de leurs rêves, si c’est leur souhait…

Que de fois j’ai rêvé de gagner 6 ou 7 millions au loto ! Pour accomplir ce projet de donner une situation à mes gosses ! Mais je garde ma lucidité : Je n’ai jamais gagné à rien, même quand une foutue voyante ou un marabout me le prédisait… Et je sais qu’avec 1 seule chance sur 13.983.816, il est inutile que je gaspille mon argent, contrairement à mon père qui joua au loto pendant toutes ses années de retraite, dans le même but que moi : aider ses enfants ! Il est décédé, sans réaliser son vœu, bien évidemment !

Que puis-je faire pour aider mes gamins ? Dans le temps, j’ai su : Je bossais comme un âne pour arriver à faire bouillir la marmite, payer les traites et habiller mes petits…

Mais maintenant, que faire, à part d’être là, avec ma demeure comme seul repli possible pour mes enfants, au cas où… Ils auraient au moins ainsi, gîte et couvert ! Alors que si je disparais, leur mère ne pourra pas réaliser ce « tour de force »…

Nous sommes dans un monde que 50 ans de présidents de la république fantoches, vendus aux instances libérales, mondialistes, bruxelloises, nous ont transformé en monde sans avenir, sans ascenseur social, sans solidarité nationale réelle, sans plus aucune cohésion… Une société émiettée, fracturée, envahie, et bientôt dominée par la pauvreté et par la barbarie !

Le travail est devenu un privilège, alors que nous sommes envahis par ceux qui ne veulent que profiter de nous et nous asservir un peu plus chaque jour, avec la complicité de ces gouvernants menteurs et hypocrites qui se font élire par une règle électorale biaisée et détournée de son but…

Mes pauvres enfants, pourrons-nous faire la révolution ensemble, avant qu’il ne soit trop tard ?

   

22 août 2021

Charles Aznavour - Non je n'ai rien oublié

GSM


 

 

 

21 août 2021

EDITH PIAF - Elle frequentait la rue Pigalle - 1939

GSM

 

 


 

 

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