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zalandeau
ecrit par autrui
28 avril 2021

"Comme un rêve !" : à Gibraltar, les mesures anti-Covid ont été levées

 

GSM

Sur Yahoo en accès totalement libre

dim. 25 avril 2021 à 5:01 PM

Après des mois de confinement strict, Gibraltar, enclave britannique au sud de l’Espagne, retrouve la vie d’avant la pandémie, sans masque et avec des restaurants ouverts. Les conséquences d’une stratégie de vaccination éclair, car les habitants ont pu être vaccinés rapidement, tout comme les travailleurs transfrontaliers. Sur 34.000 habitants, il n'y a plus aucun cas de Covid-19.

Doucement mais sûrement, Gibraltar est en train de tourner la page du Covid-19. Le territoire britannique, situé à l’extrême sud de l’Espagne, a vacciné l’ensemble de sa population de plus de 16 ans. Sur 34.000 habitants, il n’y a plus aucun malade du Covid. Alors depuis quelques jours, les restrictions et mesures sanitaires ont presque toutes été levées.

Plus de masque dans la rue

Un sentiment de liberté flotte sur le rocher. Sur la place John Mackintosh, au pied de la mairie de Gibraltar, un bâtiment de style victorien, Gislaine profite du soleil sur un banc avec son garçon de trois ans et sa mère. "C’est tellement agréable de retrouver un peu de normalité après tout ce qu’il s’est passé. C’est comme un rêve ! J’ai du mal à y croire. On n’a plus de masques, on peut aller au restaurant, on a que des ondes positives !", confie à Europe 1 la femme de 35 ans. En effet, personne ne porte le masque et l’ambiance est détendue. Ce dimanche après-midi ressemble à ceux de la vie d’avant. "Mais ça a été dur", se souvient Gislaine, "on a eu beaucoup de cas et un confinement strict".

    

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27 avril 2021

20 généraux appellent pour un retour du courage et du devoir au sein de la classe politique

GSM20 généraux, une centaine de hauts-gradés et plus de mille autres militaires ont signé une lettre ouverte à l'attention de la classe politique Française.

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs du gouvernement,

Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

Note de la rédaction (zalandeau) : Bien évidemment, deux ministres et Mélenchon poussent des cris d'Orfraie et dénoncent un "Putsch", alors même que cet appel est un appel au ressaisissement des politiques et non une rébellion... Ce qui est bien le signe, selon moi, que les trois susnommés baignent dans la même idéologie laxiste et traitre à la France... Pourquoi veulent-ils notre perte ? Pourquoi diabolisent-ils ceux qui ne cherchent qu'à les aider ? Même ces militaires patriotes ne le savent pas et croient qu'un simple appel suffira à réveiller la conscience de politiciens endoctrinés et incompétents... Cela prouve bien que c'est au sein de cette classe politique laxiste que le problème d'insécurité a ses racines...

  

26 avril 2021

J'accuse ! Robert Ménard, le 19 octobre 2020 à Béziers

GSM

 Nous ne le répèterons jamais assez, car c'est tous les jours que se reproduisent les attaques terroristes en France !

 


  texte du discours :

Son discours du Lundi 19 octobre 2020 à 12H30

Mesdames, Messieurs, Mes chers compatriotes,

Avant toute chose, je vous propose d’observer une minute de silence en mémoire de Samuel Paty et en soutien, en respect et en amitié pour sa famille et pour ses proches.

La tête tranchée. Un professeur d’histoire a eu la tête tranchée, en France, en 2020, parce qu’il a fait son travail. Parce qu’il a expliqué à ses élèves ce qu’est la liberté d’expression. La tête tranchée par un islamiste tchétchène qui bénéficiait du statut de réfugié, c’est-à-dire de la protection de la France !

Stupéfaits, nous l’avons tous été, vous comme moi, devant cette nouvelle, devant ce mot terrible, une « décapitation », surgie à la une de l’actualité, vendredi dernier. Cela, à quelques kilomètres de Paris, l’horreur à la sortie des classes.

Vendredi dernier, nous avons franchi un nouveau cap, une plongée dans l’obscurantisme. Vendredi dernier, un enseignant est devenu un martyr de la France.

J’ai envie de vous dire que rien ne sera plus comme avant, que rien ne doit plus être comme avant. Que nous devons nous réveiller ! Qu’il est vital pour notre pays que nous nous réveillions. Mais, comme vous, j’ai un peu de mémoire. Comme vous, je me souviens qu’on a égorgé un prêtre dans son église et qu’alors, déjà, nous avions eu les mêmes mots, les mêmes indignations. Et puis, rien. Nous continuons à avancer, tels des somnambules, vers un précipice.

Aujourd’hui, en France, vivent sur notre sol des barbares, des monstres, les pires des ayatollahs. Des dizaines sont déjà passés à l’acte. D’autres poursuivront cette macabre entreprise, au nom d’Allah.

Depuis plus de 40 ans, nous sommes anesthésiés par l’aveuglement, les mensonges, les lâchetés. Sous nos yeux, des enfants sont massacrés à bout portant dans leur école parce que juifs. Des policiers sont attaqués à longueur d’année, deux d’entre eux suppliciés devant leur propre fils. Des journalistes sont exécutés pour avoir dessiné Mahomet. Des jeunes filles sont égorgées dans une gare. Des familles sont écrasées alors qu’elles assistaient au feu d’artifice du 14 juillet. Toute une jeunesse est fauchée pendant un concert de rock. Un gendarme décide de se sacrifier pour sauver ses prochains. Les meilleurs de nos militaires sont abattus aux confins des montagnes afghanes et au Sahel...

Des centaines de vies anéanties, des centaines de familles détruites. Des années d’horreur, de drames, de larmes.

Contre cet enfer, que fait notre pays ? Un carnaval de bougies, de peluches, de fleurs, de dessins, de belles et solennelles déclarations, de chartes de la laïcité et des « valeurs de la République » ânonnées jusqu’à l’étourdissement.

Face à cette pantomime hallucinée, ils sont des milliers à avoir d’ores et déjà déclaré la guerre à notre pays, à notre nation, à notre civilisation. Un État dans l’État ! Ils sont des centaines de milliers à dire qu’ils ne veulent pas de notre mode de vie. Arrêtons d’être étonnés. Il suffit de les écouter, de lire les enquêtes les concernant, de ne plus fermer les yeux sur leur menace grandissante : 74 % des Français musulmans de moins de 25 ans – les trois quarts - affirment placer l’islam avant la République ! Petit à petit, jour après jour, le totalitarisme islamiste impose sa loi, ses règles et ses interdits, jalousement protégés par ceux qui imposent, qui nous imposent… le vivre-ensemble. Vivre-ensemble, la tête séparée du corps ? Vivre-ensemble quand, déjà, 40 % des enseignants reconnaissent qu’ils s’autocensurent sur certains sujets face à leurs élèves. On n’a pas de mal à imaginer lesquels…

Tout cela, je le refuse. Je dis non. Je ne veux pas me soumettre !

Aujourd’hui, ici, j’accuse, oui j’accuse ceux qui, au nom de la tolérance, cèdent et lâchent sur tout : le voile islamique, les activités non-mixtes, les repas de substitution, les mosquées radicales.

J’accuse ceux qui, prétextant le risque de « diviser les Français » - commode alibi pour tous les renoncements -, refusent de prendre les mesures qui s’imposent.

J’accuse ces élites qui se compromettent avec le séparatisme qui infeste les rues de nos villes, les terrasses de nos cafés, les commerces communautaires.

J’accuse ceux qui disent « Je suis Charlie mais… ». Mais quoi ?

J’accuse ceux qui, sur les plateaux télé ou dans les partis politiques, refusent tout débat, toute discussion sur l’islam, sur l’immigration, sur le mode de vie et sur notre identité au nom du « pas d’amalgame ».

J’accuse ceux des musulmans de France qui excusent les terroristes ou qui refusent de condamner leur barbarie.

J’accuse ceux qui hurlent au racisme systémique et à l’islamophobie chaque fois que l’on fait mine de résister aux fatwas des fous de Dieu.

J’accuse ces élus collabos qui consentent à sacrifier la France, prêts à toutes les compromissions pour gagner quelques voix lors d’une élection.

J’accuse les lâches qui ferment les yeux devant l’évidence, qui refusent de dire la réalité et d’utiliser les bons mots, les vrais mots.

J’accuse tous ces politiciens et ces éditorialistes qui, depuis plus de 40 ans, se mentent et nous mentent.

J’accuse tous ceux qui choisissent la lâcheté et la soumission au détriment du courage et de la résistance.

J’accuse ceux qui laissent la France devenir un enfer, une terre de décapitation.

J’appelle nos dirigeants à ne rien céder sur la liberté d’expression. Sur cette liberté de la presse que, durant plus de 20 ans à la tête de Reporters sans frontières, j’ai défendue avec mes confrères en France comme partout dans le monde. Aujourd’hui, ces caricatures sont devenues l’étendard de nos libertés.

J’appelle nos dirigeants à stopper l’immigration de masse, véritable terreau de l’islamisme politique, à déclarer la guerre – la vraie – au salafisme, à expulser la totalité des imams radicaux, à interdire le voile dans l’ensemble de l’espace public.

Cette barbarie ne s’arrêtera pas. Il faut lui déclarer la guerre. Et on ne fait pas la guerre à coups de marches blanches et de pancartes. L’heure n’est plus à l’indignation, l’heure est au combat.

Vive la liberté d’expression ! Vive la liberté ! Vive la France combattante !

La Marseillaise

 

 

15 avril 2021

Mains toujours froides

 

GSM

En accès libre sur internet

Vous vous trouvez dans un endroit surchauffé et vous avez les mains froides alors que le reste de votre corps est « chaud » ? Ce symptôme cache probablement un problème de santé plus grave qui nécessite une vigilance extrême. Voici quelques explications.

Mains froides ? Attention aux maladies qui peuvent se cacher derrière ce signe…

Avoir les mains froides après avoir passé toute la journée dans des conditions climatiques particulièrement froides est tout à fait banal… Vos membres deviennent plus froids que le reste de votre corps car il y a moins de sang et de chaleur envoyés aux organes vitaux comme le cœur, le cerveau, le foie, etc.

Mais, à l’inverse, si vous êtes dans une pièce chaude et que votre corps entier est en ébullition à part vos mains qui restent gelées, c’est que vous souffrez peut-être d’une maladie grave qui nécessite une attention médicale immédiate.

Voici 10 maladies/facteurs qui peuvent expliquer que vous ayez toujours les mains froides

1. La maladie de Raynaud

Cette condition affecte le transport et la circulation du sang dans certaines parties du corps, généralement les doigts des mains ainsi que les orteils. Pourquoi ? Parce que les vaisseaux sanguins situés dans les doigts, les pieds et parfois les oreilles et/ou le nez se rétrécissent suite à de basses températures ou à un stress émotionnel. Résultat : les doigts deviennent blancs voire bleus, en raison d’un approvisionnement en sang insuffisant.

Les causes du syndrome de Raynaud sont encore inconnues, mais cette maladie peut être facilement identifiée : doigts gonflés (souvent froids), douleurs, picotements. La bonne nouvelle, c’est que cette condition est plus désagréable que néfaste pour la santé.

2. Une maladie auto-immune

Une maladie auto-immune est un trouble du système immunitaire qui attaque vos tissus à cause d’une réponse immunitaire inappropriée du corps face à certaines substances. Elle peut être grave, donc si vous constatez des symptômes similaires au syndrome de Raynaud, consultez votre médecin pour faire des analyses supplémentaires. Une fois que la véritable cause de vos mains froides sera diagnostiquée, vous pourrez plus facilement contrôler ce trouble en prenant les médicaments appropriés.

3. L’hypothyroïdie

Les mains froides sont un symptôme très courant d’un dysfonctionnement de la glande thyroïde. Cette glande en forme de papillon est située à la base du cou, elle agit comme un thermostat à l’intérieur du corps. Lorsqu’elle fonctionne au ralenti, d’autres fonctions corporelles ralentissent aussi, entraînant des signes tels que la fatigue, l’obésité et la sensation continuelle d’avoir froid… Ce trouble de la thyroïde est très fréquent à partir de 50 ans.

4. Faiblesse de la circulation du sang

La plupart des gens pensent qu’une mauvaise circulation du sang est l’une des principales raisons expliquant les mains froides. En effet, une mauvaise circulation se produit lorsque le flux sanguin est réduit, lorsque le pompage du cœur ne fonctionne pas correctement ou à cause d’une obstruction physique de l’écoulement sanguin (lorsque les vaisseaux sanguins sont rétrécis à cause d’un taux élevé de cholestérol).

Lorsque le flux sanguin dans le corps est perturbé, il est tout à fait normal de ressentir une certaine froideur aux mains et aux pieds, des gonflements et des picotements sont aussi des symptômes courants parce que les mains et les pieds sont les parties du corps les plus éloignées du cœur.

5. L’anémie

L’anémie est un trouble de santé qui se produit lorsque le corps ne produit pas de globules rouges en quantités suffisantes ou lorsque le niveau d’hémoglobine dans le sang est faible. Résultat : le corps va avoir un apport insuffisant en oxygène, ce qui peut provoquer des mains froides.

L’anémie est due généralement à une carence en fer, une perte soudaine de sang (menstruation chez les femmes), la présence d’ulcères, certains types de cancer, etc.
En dehors des mains froides, d’autres symptômes très fréquents peuvent être liés à l’anémie comme la fatigue, les maux de tête, des vertiges, une sensation d’essoufflement et une certaine pâleur.

6. Un déficit en vitamine B12

La vitamine B12 se trouve dans les sardines, le thon, les abats de poulet, le poulpe, les huîtres, le hareng mais aussi les œufs, les produits laitiers, etc. Cette vitamine est très importante pour la formation des globules rouges. Une déficience peut entraîner la diminution des globules rouges.

Les personnes de plus de 50 ans et/ou celles qui suivent un régime végétarien ou vegan souffrent généralement d’une déficience en vitamine B12. Un simple test sanguin peut clairement établir si vous souffrez d’une telle déficience et si celle-ci est à l’origine de vos mains froides.

7. Une pression artérielle faible

Une pression artérielle basse peut être liée à la déshydratation, une perte de sang, l’utilisation de certains médicaments ou à des troubles endocriniens (dysfonctionnements hormonaux). Lorsque la pression artérielle est faible, les vaisseaux sanguins ne vont plus irriguer les extrémités et ainsi laisser les doigts et les orteils froids.

Si vous souffrez d’une pression artérielle basse qui s’accompagne de troubles de la vision, d’une sensation de fatigue, de nausées, d’une faiblesse physique et de confusion, vous devez consulter immédiatement votre médecin.

8. Le stress

Le stress peut provoquer de nombreux troubles et perturber le fonctionnement de l’organisme. En effet, une personne soumise à des conditions de stress intense et de manière chronique va sécréter naturellement de l’adrénaline, ce qui va resserrer les vaisseaux sanguins dans les extrémités et provoquer les mains et pieds froids.

9. Les médicaments

De nombreux médicaments peuvent comprimer les vaisseaux sanguins, en particulier les artères. Dans ce cas, il s’agit probablement des effets secondaires liés au syndrome de Raynaud.

10. La consommation de tabac

Si vous n’avez pas encore trouvé suffisamment de bonnes raisons pour arrêter de fumer, en voici une autre : la nicotine qui provient de la cigarette provoque la contraction et le rétrécissement des vaisseaux sanguins

  

13 avril 2021

La vaccination (Covid)

 

GSM

La vaccination

Le 7 avril 2021 - Institut Pasteur

Selon les dernières modélisations de l'Institut Pasteur, un retour à la normale en automne n'est pas réaliste si l'on vaccine uniquement les adultes.

VACCINS - Respirer sans masque. Profiter d’un quotidien apaisé. Ce mardi 6 avril, face à des collégiens des Alpes-de-Haute-Provence rêvant d’une vie normale, Emmanuel Macron a dessiné un progressif allègement des restrictions sanitaires. “Jusqu’à cet été, les commerces vont rouvrir, mais il faudra porter le masque au maximum. J’espère que vous aurez des conditions sanitaires allégées à la rentrée”, a détaillé le chef de l’État par visioconférence.

Confiant sur l’efficacité des vaccins contre le coronavirus, le chef de l’État envisage donc une sortie de crise à l’automne. Et dans ce scénario, le rôle des plus jeunes est de plus en plus mis en avant.

Pour alléger les gestes barrière “avant l’automne”, comme le souhaitent Emmanuel Macron et plusieurs dirigeants européens, les enfants pourraient devoir se faire vacciner, selon de nouvelles modélisations de l’Institut Pasteur dévoilées cette semaine. Un acte altruiste -cette catégorie d’âge a très peu de chance de développer des formes graves du Covid-19- qui pourrait aider à atteindre rapidement la couverture vaccinale nécessaire pour maîtriser l’épidémie et libérer les Français.

Au regard de ces modélisations, vacciner uniquement les adultes dans l’espoir mener une vie normale en septembre semble en effet irréaliste. En prenant en compte le nombre de personnes déjà infectées par le Sars-Cov-2 (environ 20% de la population au 22 mars 2021), et différentes hypothèses concernant le taux de transmission théorique des variants (R0),

Institut Pasteur - Dernière mise à jour le 6 avril 2021

On estime qu’entre le début de la pandémie et mars 2021, environ 20% des Français ont été infectés par le virus SARS-CoV-2, ce qui est très en dessous de l’immunité collective. Dans ce contexte, une campagne de vaccination de grande ampleur est nécessaire pour relâcher les mesures de contrôle et reprendre une vie normale.

Nous avons développé des modèles mathématiques pour étudier comment la vaccination pouvait impacter la dynamique de l’épidémie (Tran Kiem et al, HAL). Ces modèles permettent d’évaluer l’impact de différentes stratégies de priorisation vaccinale au démarrage de la campagne lorsque le nombre de doses est limité. Ils permettent également de se projeter à plus long terme et d’anticiper quelle couverture vaccinale serait nécessaire dans les différents groupes d’âge pour pouvoir relâcher les mesures de contrôle. Le développement de ces modèles a commencé il y a plusieurs mois pour informer les recommandations de la Haute Autorité de Santé et les évaluations du Conseil Scientifique, en prenant en compte les incertitudes qui existaient à l’époque sur l’effet des vaccins et l’évolution des connaissances durant ces derniers mois.

Les premières données d’efficacité suggéraient que les vaccins réduisaient d’environ 90% la survenue de formes graves (sévérité), mais leur effet sur le risque de transmission (infectivité) ou le risque d’infection (susceptibilité) est resté incertain pendant plusieurs mois. Des données récentes suggèrent que les vaccins pourraient également réduire la susceptibilité de l’ordre de 80%. Pour montrer comment l’évolution des connaissances peut impacter l’évaluation des stratégies, nous avons évalué l’impact de vaccins avec 3 profils différents: un vaccin réduisant la sévérité de 90% sans impact sur l’infectivité ou la susceptibilité (initialement, seules les données sur la sévérité étaient disponibles), un vaccin réduisant la sévérité de 90% et l’infectivité de 30% (initialement, cela semblait un scénario possible en l’absence de données sur la transmission), un vaccin réduisant la sévérité de 90% et la susceptibilité de 80% (le scénario que nous privilégions actuellement étant donné les données disponibles).

Nous trouvons que lorsque le vaccin réduit uniquement la sévérité, la priorisation des personnes les plus à risques réduit fortement la morbi-mortalité par rapport à une distribution sans priorisation. L’écart entre les deux approches se réduit lorsque les vaccins ont également un impact sur l’infectivité ou la susceptibilité des personnes vaccinées. En effet, dans ce dernier scénario, la vaccination des personnes plus jeunes, qui ont un risque plus faible de développer des formes sévères mais jouent un rôle important dans la transmission, permet de réduire la circulation du virus et donc de protéger de façon indirecte les plus fragiles.

A l’automne 2021, notre capacité à relâcher les mesures de contrôle dépendra de la couverture vaccinale atteinte dans les différents groupes d’âge et des caractéristiques de transmission du virus dominant. Pour une couverture vaccinale donnée, nous avons estimé la réduction du taux de transmission en population générale qui restera nécessaire pour que le nombre d’hospitalisations COVID-19 ne dépasse pas 1000 admissions journalières (à peu près 3 fois moins que ce qui a été observé durant les première et deuxième vagues). L’analyse est réalisée en faisant l’hypothèse que les vaccins réduisent la sévérité de 90% et la susceptibilité de 80%. La transmissibilité du virus dominant est caractérisée par le nombre de reproduction de base R0, défini comme le nombre moyen de personnes infectées par un cas en l’absence d’immunité et sans mesures de contrôle.

Si R0 durant l’automne 2021 est égal à 3 (similaire à la valeur estimée pour le virus historique durant le printemps 2020), la vaccination de 90% des plus de 65 ans et de 70% des 18-64 ans (59% de la population lorsqu’on prend en compte les enfants non vaccinés) permettrait de complètement relâcher les mesures de contrôle. Cependant, l’émergence de variants plus transmissibles, comme le variant B.1.1.7 désormais majoritaire en France Métropolitaine, fait craindre une augmentation de R0. Pour R0=4.0, la vaccination de 90% des plus de 65 ans et de 70% des 18-64 ans ne permettrait pas un relâchement total des mesures de contrôle. Dans ce scénario, pour que le nombre d’admissions de patients COVID-19 reste inférieur à 1000 par jour, il faudrait que des mesures de contrôle soient maintenues et réduisent les taux de transmission dans la population générale de 15-27% par rapport au scénario de relâchement total. En guise de comparaison, pendant le confinement de mars-mai 2020, les taux de transmission ont été réduits de 80%.

Si la campagne de vaccination porte uniquement sur la population adulte, pour R0=4.0, il faudrait que plus de 90% des adultes soient vaccinés pour qu’un relâchement complet des mesures de contrôle soit envisageable. Ces niveaux élevés s’expliquent par le fait que si seuls les adultes sont vaccinés, une épidémie importante est malgré tout attendue chez les enfants, contribuant à l’infection des parents et des grands-parents non protégés. S’il est démontré que les vaccins sont sûrs chez les enfants et qu’ils réduisent efficacement la susceptibilité dans cette population, la vaccination de 60-69% des 0-64 ans et de 90% des plus de 65 ans pourrait permettre le relâchement complet des mesures de contrôle.

Retour sur les modélisations réalisées ces trois derniers mois pour évaluer l’impact des variants et des vaccins sur la pandémie COVID-19

Dernière mise à jour le 6 avril 2021

Le début de l’année 2021 a été marqué par une nouvelle phase de la pandémie. D’un côté, l’émergence de variants plus transmissibles a rapidement fait craindre qu’une dégradation de l’épidémie était possible. De l’autre, la vaccination est apparue comme une source d’espoir devant conduire, à terme, à la réduction de la morbi-mortalité et du stress sur le système de santé. Nous revenons sur les analyses de modélisation que nous avons réalisées depuis le début de l’année pour mieux caractériser la menace que posent les variants et construire des scénarios permettant d’explorer comment les variants, les vaccins et les mesures de contrôle allaient impacter la dynamique de l’épidémie durant la première moitié de 2021.

La dynamique du variant UK en France

La première question que nous nous somme posée était de déterminer à quel moment le variant UK (B.1.1.7 ou VOC) allait devenir dominant en France. Pour cela, nous nous sommes basés sur les estimations de la proportion de cas infectés par le variant UK dans l’enquête Flash#1 (7-8 janvier) et avons fait l’hypothèse que le variant UK était 50% (40%-70%) plus transmissible que le virus historique, en nous appuyant sur l’expérience britannique.

Les tous premiers résultats de l’enquête Flash#1 suggéraient que début janvier, 1% des cas étaient infectés par le variant UK. Sur cette base, nous estimions dans l’avis du Conseil Scientifique du 12 janvier que 27% (16%-57%) des cas seraient infectés par le variant UK le 1er mars 2021. Cependant les estimations de l’enquête Flash#1 ont été rapidement revues à la hausse pour atteindre 3.3% de variants UK. Cela nous a conduit à mettre à jour nos estimations de la dynamique attendue du variant UK en France métropolitaine. Nous estimions courant janvier que ce variant deviendrait dominant sans doute dans la deuxième moitié de février - début mars (il est devenu dominant aux environs du 20 février) :

C’est sur la base de cette analyse que le Conseil Scientifique a conclu courant janvier que le variant UK était susceptible de changer la dynamique de l’épidémie par rapport à un scénario sans variant plutôt en mars 2021.

Trajectoires avec et sans effet du couvre-feu

La première moitié de janvier a été caractérisée par une croissance importante des hospitalisations, qui a conduit le 16 janvier à la mise en place du couvre-feu national à 18h. Alors qu’il était encore trop tôt pour évaluer l’impact de ce couvre-feu, nous avons développé avec l’équipe de Vittoria Colizza (INSERM) des modélisations pour évaluer comment l’épidémie pouvait évoluer dans un scénario où le couvre-feu ne permettrait pas de ralentir la progression de l’épidémie. Sans impact du couvre-feu, étant donné la croissance des hospitalisations liée au virus historique observée début janvier, on pouvait s’attendre dès février à une vague épidémique importante, amplifiée par l’effet du variant UK. Ce scénario est décrit dans la note d’éclairage du 29 janvier. Des scénarios présentés en annexe (page 21) de cette note montraient qu’une stagnation des hospitalisations était possible avant d’observer une remontée, en raison de l’incertitude concernant l’impact du couvre-feu.

Les données supplémentaires recueillies après la mise en œuvre de ces analyses suggéraient un impact du couvre-feu. Dans une note datée du 2 février, nous avons donc mis à jour nos projections en présentant des scénarios où le couvre-feu avait un impact. La projection ci-dessous, qui est issue de cette note et a été réalisée par l’équipe de Vittoria Colizza, montre l’un de ces scénarios (courbe grise):

Cette projection est également disponible dans un rapport mis en ligne le 2 février par l’équipe de l’INSERM.

Le 8 février, nous avons produit un rapport plus complet montrant pour la première fois comment la vaccination était susceptible d’impacter le devenir de l’épidémie, avec un scénario de référence qui prenait en compte l’effet du couvre-feu. Le scénario de référence (courbe rouge) produit le 8 février est présenté ci-dessous (les traits noirs pointillés représentent les niveaux atteints aux pics de la première (haut) et deuxième (bas) vagues). Il anticipait qu’en l’absence d’un renforcement du couvre-feu, on pourrait atteindre début avril le pic d’hospitalisations de la deuxième vague ainsi que le seuil de 50000 cas journaliers:

Les résultats principaux de ce rapport sur la dynamique épidémique étaient:

  • Le variant VOC devrait devenir dominant début mars, entraînant une augmentation du taux de transmission des virus SARS-CoV-2 et une dégradation de la situation épidémiologique.
  • L’impact de la campagne de vaccination sur la courbe des hospitalisations devrait se faire sentir dès le mois de mars, conduisant à un ralentissement de la dynamique des hospitalisations par rapport à ce qui serait attendu sans vaccin.
  • Cependant, dans un scénario où le couvre-feu serait maintenu sans renforcement des mesures de contrôle, l’impact de la vaccination ne serait pas suffisant pour contrer l’impact du variant VOC et l’on pourrait s’attendre à ce que les hospitalisations dépassent début avril 2021 les niveaux observés au pic de la deuxième vague.


Cette analyse montrait qu’il était peu probable que l’effet des vaccins soit suffisant pour remporter à court terme la course entre vaccins et variants annoncée par le Conseil Scientifique le 12 Janvier, et qu’un renforcement des mesures de contrôle serait donc sans doute nécessaire pour éviter la saturation des hôpitaux.

L’analyse a été complétée et mise en ligne en pré-print le 23 février Bosetti et al.. Dans le préprint, étant donné la dynamique de l’épidémie dans notre scénario de référence, nous faisions l’hypothèse qu’un renforcement des mesures de contrôle serait mis en place le 22 mars 2021 (les mesures de freinage ont été instaurées par le gouvernement le 20 mars 2021) :

(les traits pointillés noirs montrent les niveaux atteints aux pics de la première (haut) et de la deuxième (bas) vagues).

Des analyses qui sont amenées à sans cesse évoluer et s’affiner

On note des améliorations importantes entre la note d’éclairage du 29 janvier et les rapports des 8 et 23 février, tant sur le fond que sur la forme (qualité des projections, nombre de scénarios présentés, estimation et prise en compte de l’effet du couvre-feu, prise en compte de la vaccination, complétude des études de sensibilité, présentation et discussion des détails méthodologiques, des hypothèses et des résultats). Ces évolutions sont attendues dans un contexte où les résultats préliminaires sont partagés en temps-réel pour soutenir la planification et mis à jour au fur et à mesure que de nouvelles données deviennent disponibles et que les modèles se complexifient. Ces analyses requièrent des développements méthodologiques importants pour prendre en compte l’évolution des enjeux (émergence des variants, vaccination), ce qui prend du temps. Il est important de comprendre la nature très évolutive de ces modélisations.

Scénarios vs prédictions

Il continue à y avoir beaucoup de confusion sur l’interprétation des résultats des modèles. La dynamique de l’épidémie dans les mois qui viennent reste très incertaine car elle dépend de nombreux paramètres (caractéristiques des variants, rythme de vaccination, timing, intensité et durée des mesures de contrôle, adhésion de la population). Dans ce contexte, l’évaluation de cette dynamique à moyen terme ne peut se faire que dans le cadre de scénarios prospectifs avec des hypothèses de travail bien définies. C’est pour cela qu’on parle de scénarios et non pas de prédictions. Les modèles peuvent être utiles pour construire des scénarios qui s’appuient sur différentes hypothèses et mieux comprendre comment les pièces de ce puzzle complexe peuvent s’emboîter pour impacter l’épidémie à moyen terme. La Figure ci-dessous montre par exemple l’étude de différents scénarios issue de Bosetti et al. :

Quand on compare les projections dans les différents scénarios, on voit bien qu’il y avait beaucoup d’incertitudes par exemple sur la date et la rapidité de la reprise, sur la taille du pic. Mais dans quasiment tous les scénarios, les modèles anticipaient une augmentation importante des hospitalisations qui allait nécessiter un renforcement des mesures de contrôle.

Lorsque les modèles sont utilisés pour évaluer la dynamique de l’épidémie à moyen terme, ils nous permettent d’avoir une meilleure idée de la tendance générale que risque de prendre l’épidémie, plutôt que d’obtenir une estimation précise du niveau d’infections à un moment donné.

Par ailleurs, le fait qu’une hypothèse s’avère incorrecte et qu’une projection ne se réalise donc pas n’invalide pas la méthode. La force de la modélisation est qu’elle permet de construire des scénarios qui s’appuient sur des hypothèses bien définies. Tout un chacun peut remettre en question ces hypothèses. Dans ce cas, les modélisateurs peuvent changer l’hypothèse pour étudier comment cela modifiera les résultats. Des échanges réguliers entre modélisateurs, acteurs de la réponse et experts d’autres disciplines sont importants pour déterminer les hypothèses qui reflètent au mieux l’état des connaissances et de l’épidémie.

Effet de la vaccination

Dans Bosetti et al., nous avons montré que la vaccination devrait rapidement permettre de réduire de façon substantielle les hospitalisations par rapport à un scénario sans vaccin mais que cet effet ne serait pas suffisant pour éviter une forte augmentation des hospitalisations et un renforcement des mesures de contrôle.

Dans l’avis du Conseil Scientifique du 11 mars 2021, nous avons complété ces analyses en présentant un scénario qui prend en compte une réduction importante du risque d’infection lorsqu’on est vacciné qui a récemment été documenté. Cela conduit à une réduction encore plus importante des hospitalisations, mais qui ne permet cependant pas d’éviter un renforcement des mesures de contrôle. Des résultats supplémentaires sur l’évaluation des stratégies vaccinales sont disponibles à la page suivante.

Estimation à partir des données françaises de l’augmentation de transmissibilité du variant UK

En analysant la progression du variant britannique en France, nous avons estimé que le variant UK est 50%-70% plus transmissible que le virus historique (Gaymard et al, Eurosurveillance). Cela confirme les hypothèses que nous avions faites début janvier et qui s’appuyaient sur les données britanniques.

 Conclusion

Au tout début de l’émergence du variant UK en France et alors que les données de surveillance sur ce variant étaient limitées, ces modèles ont correctement anticipé que le variant deviendrait dominant fin février-début mars, et qu’il pourrait donc fortement impacter la dynamique de l’épidémie par rapport à un scénario sans variant plutôt à partir du mois de mars. Peu de temps après la mise en œuvre du couvre-feu et avant que son effet ne puisse être estimé, ces modèles ont anticipé que si le couvre-feu n’avait pas d’impact, on pourrait s’attendre à une vague importante d’hospitalisations dès février, liée au mauvais contrôle du virus historique et amplifiée par le variant UK. Dès que nous avons eu suffisamment de recul pour estimer l’impact du couvre-feu, les modèles ont été mis à jour pour prendre en compte cette information. Dès ce moment (le 8 février), ils ont correctement anticipé que dans la course entre vaccins et variants, l’effet de la vaccination serait initialement insuffisant pour éviter une hausse importante des hospitalisations. Ils ont également correctement anticipé que sans renforcement du couvre-feu, on pourrait atteindre début avril le pic d’hospitalisations de la deuxième vague ainsi que le seuil de 50000 cas journaliers. Au-delà de la trajectoire détaillée dans le scénario de référence, ils montraient que dans la très grande majorité des scénarios qui pouvaient être envisagés, un renforcement du couvre-feu allait être nécessaire.

Au final, ces travaux de modélisation sont sans doute une bonne illustration de la démarche scientifique, avec son lot d’échecs et de réussites. Certaines hypothèses de départ sont validées (par exemple, la transmissibilité accrue du variant UK); d’autres ne le sont pas (par exemple, le faible impact du couvre-feu). Progressivement, de nouvelles données nous permettent d’affiner les hypothèses et d’estimer de nouveaux paramètres comme l’impact du couvre-feu. Dans le même temps, les modèles se complexifient pour prendre en compte une réalité qui est de plus en plus complexe (émergence des variants, mise en œuvre de la vaccination).

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7 avril 2021

Attestation déplacement dérogatoire 2021 04 03

 

GSM

 


 Non obligatoire pour des déplacements de moins de 10 kilomètres dans le département

 

26 mars 2021

Laïcité et foi républicaine (4) De la majorité aux minorités

GSM


Écrit par Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, publié dans « Pathologies de la démocratie » en 2005, réédité en 2009.
 
" Si le concept majeur des démocraties naissantes était celui de « majorité »,  celui des démocraties adulte, semble être celui des « minorités » ; et si Alexis de Tocqueville a bien vu les dérives de la majorité démocratique, il a manqué ce que peuvent receler les minorités démocratiques.
 
La particularité des démocraties adultes réside plutôt dans la tyrannie des minorités.
 
Que la hiérarchie entre majorité et minorités ait disparu marque sans nul doute un progrès en matière de droit.
 
Il était temps en effet, que les minorités ne subissent plus l’autoritarisme de la majorité.
 
Mais les choses deviennent plus problématiques quand ces minorités cherchent à imposer au reste du peuple le fait d’avoir des droits spécifiques.
 
Sous couvert de démocratie, de droit à la différence et de défense de l’identité culturelle, elles commettent, en effet, un acte anti-démocratique en contournant habilement l’égalité des droits et des conditions. On assiste à un phénomène de captation du droit.
 
En France, avec la montée en puissance des communautarismes -qu’ils soient corporatistes, religieux, ethniques ou culturels-, on a pu observer ces nouveaux réflexes, posés comme la marque même d’individus libres et égaux, car les minorités ne prétendent  jamais remettre en cause l’idéal démocratique. Au contraire, elles présentent toujours leur opération de captation du droit, comme la preuve même de leur attachement à la démocratie et tentent de modifier de l’intérieur, la conception démocratique du droit.
 
Cette « tyrannie des minorités » s’inscrit dans le cadre de la désincorporation de la pensée dont Claude Lefort nous a parlé.
 
Et si cela a de l’impact, c’est précisément parce que la majorité a perdu de sa légitimité.
 
De nos jours, minorités et majorité sont tout autant légitimes. L’idée d’une légitimité souveraine a laissé place à l’équivalence des légitimités.
 
Pourtant ces réflexes n’ont rien de démocratiques et renvoient, au contraire, à un usage perverti du droit.
 
La perversion, tel est décidément le maître mot de la démocratie qui n’arrive pas à dépasser le stade infantile, ou encore, ou encore l’étalon comportemental des individus et des communautés (quelles que soient leurs formes) qui tentent de transformer le droit en « privilège ». En effet, qu’est-ce qu’un individu pervers, sinon celui « qui veut jouir sans entrave, jouir à tout prix », qui est toujours prêt à obtenir de l’autre ce qu’il ne veut pas ?
 
Il ne s’agit pas d’un individu « hors la loi » ; bien au contraire, il se sert de la loi, l’instrumentalise…
 
... Et c’est la loi qui, précisément, va lui procurer la « sécurité » dont il a besoin pour ses jouissances privées.
 
… Les minorités tyranniques ainsi que l’individu pervers « captent » le droit et font en sorte que le processus démocratique travaille à l’entérinement de leur désir.
 
…Et si les minorités tyranniques sont dangereuses… c’est parce qu’elles ont parfaitement compris le fonctionnement du droit et la meilleure façon de s’y prendre pour pervertir son système : On est ici dans le registre de la domination politique. 
 
NDLR du 05/06/2019 : Nous subissons depuis des décennies et de façon de plus en plus pressante, cette tyrannie des minorités qui imposent leur loi à la majorité et ceci de multiples façons :
 
-Avec un système d’élection aboutissant à une démocratie représentative qui ne l’est pas et permet à une minorité d’imposer sa loi à la majorité.
 
-Avec un lobbying de petits groupes très marginaux, ou de grands groupes qui font voter des lois que la majorité des citoyens réprouve.
 
-Avec des consignes de tolérance extrême et de suppression volontaire de moyens afin de permettre dans les faits, ce qui est théoriquement interdit par la loi.
 
-Avec la sévérité à laquelle s’exposerait tout représentant de l’ordre, de la justice ou le simple citoyen, s’il venait simplement à réagir contre un manquement à la loi réalisé par un contrevenant, c'est-à-dire en inversant les concepts de culpabilité et d’innocence et en interdisant l'expression du bon droit.
 
-En supprimant le concept de légitime défense, paralysant ainsi toute réaction à l’agression et vouant la société au laxisme et à l’inaction, bref, à sa disparition.
 
-En ignorant la puissance financière qui broie les petits. "
 
NDLR (zalandeau) du 24/03/2021 : Merci de nous éclairer madame Fleury, mais vous conviendrez que la tâche est ardue pour tenter de faire passer cette « démocratie adulte » au stade de « démocratie véritable », qui ferait respecter le droit à tous, qui respecterait les minorités sans leur laisser dicter leur loi à la majorité. Je reconnais la clairvoyance de votre livre que vous avez écrit en 2005, car aujourd'hui, nous sommes dans le paroxysme de cette dictature minoritaire. Rarement philosophe ou psychanalyste n'a été aussi visionnaire... 

    
25 mars 2021

Conférence de presse COVID ALEVEQUE

GSM


 Sans commentaire

 

22 mars 2021

CYNTHIA FLEURY - Il faudrait oser refaire du courage une valeur centrale de la société

GSM

 

 


 

 

16 mars 2021

Laïcité et foi républicaine (2)

GSM


Écrit par Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, publié dans « Pathologies de la démocratie » en 2005, réédité en 2009.
 
" Entre les démocraties naissantes et les démocraties adultes, la question de la foi républicaine ne se pose plus dans les mêmes termes.
Dans les démocraties naissantes, la foi républicaine commençait à peine à se déliter, car la révolution scientifique n’avait pas encore accompli la mort de Dieu.
Aujourd’hui, le déicide a été accompli et chacun subit les affres de la dissolution de la foi républicaine.
Comment la restaurer sans pour autant régresser et en revenir à la situation qu’ont connue les démocraties naissantes ?
Comment préserver les démocraties adultes d’un retour en force du religieux ?
 
Un principe semble être en mesure de relever le défit du Transcendant sans le dogme : La laïcité !
Oui, paradoxalement, la meilleure façon de protéger la relation au Transcendant reste le choix de la laïcité.
Pourquoi ?
Parce que, au-delà du principe de protection accordé aux croyances spirituelles, elle demeure le garant de la liberté de conscience.
La Laïcité, si elle ne fait plus allégeance à Dieu, fait définitivement allégeance à l’homme et en cela, elle est la nouvelle modalité de la foi républicaine.
 
… On a beaucoup ferraillé, ces deux dernières années (NDLR : 2004-2005), au sujet de la laïcité et du laïc…
 
… Pour autant, ce choc des laïcités témoigne d’une interrogation plus profonde : Quel modèle de société voulons-nous pour demain ?
Celle du pluralisme communautariste ou celle de l’unité républicaine ?
Plus trivialement, celle du melting-pot (où tout est objet de fusion et de métissage), ou celle de la salade bowl, remplie de multiples ingrédients qui ne se mélangent pas ? "
 
NDLR (zalandeau) : Lorsque les communautés ne se mélangent pas, le principe républicain ne parvient plus à pénétrer ces véritables états dans l’état que sont chacune des communautés. De plus la friction entre chaque communauté provoque à chaque fois des haines et des poussées de rejet et de violences, tout simplement parce que contrairement aux Etats-Unis, où l’espace est infini et permet l’isolement des communautés, nos pays de la vieille Europe ne le permettent pas.
 
De plus, quand l’économie et l’activité de toute la société s’interpénètrent, comme c’est le cas dans nos pays, comment peut-il se faire que chacun applique des règles différentes et incompatibles ?
 
Je crois personnellement, que la volonté d’affaiblir la laïcité dans notre pays est le plus sur moyen pour faire s’effondrer le vivre ensemble…
 
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