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22 août 2022

Il y a une saison pour tout

GSM

Écrit le 13 février 2013...
 

Il y a une saison pour être enfant, une autre pour être parent et une dernière pour être grand parent.
On ne devrait jamais faire d'enfants quand on est trop vieux, parce que nous ne sommes plus dans la phase d'enseignement, dans le rôle d'éducateurs, mais plutôt dans la période où l'on gâte les enfants, qui devraient être nos petits enfants.
Dans le cas où on s'y prend trop tard, la vieillesse arrivant, c'est nos enfants que l'on chouchoute à l'âge où ils devraient voler de leurs propres ailes et nous fabriquer des petits bambinos (Bambini en italien)...
     
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17 août 2022

Le ciel est gris, comme un ciel de mort (2)


GSM

Écrit le 12 octobre 2014
 
C’est comme son foutoir, j’ai renoncé à y toucher pour ne pas supporter ses hurlements de louve. Et surtout si la moutarde me monte au nez… Je l’écrabouille comme une merde… Mais plus probablement me fera-t-elle avoir un coup de sang avant… Quelle quantité de maîtrise de soi ce roquet nécessite !
Alors j’ai missionné notre fils aîné, son préféré… Il fait le ménage (12 sacs poubelles) la dernière fois qu’il est venu… Et elle ne dit rien !... Elle a trop peur de le perdre. Pour lui l’amour d’une mère, pour moi la haine d’une épouse… Je suis si content de la complicité et du soutien de mon grand. Il me comprend, lui…
 
Il pleut… Cela doit être la pluie du Gard et de l’Hérault qui est arrivée ici. Si on pouvait conserver cette eau et faire tourner des moulins ou des alternateurs ! Que d’énergie perdue au fil de l’eau !
 
Tiens, il y a ‘brèves de comptoir’ au ciné. Mardi à 18 heures, ce serait bien, pendant que mon petit passe sa leçon de code. Au lieu de me faire chier avec ce bouquin dans la bagnole… Zut, ça coûte 6 ou 7 euros quand même !... Mais une fois, rien qu’une fois, tout seul, sans me fader ma mégère… 1h40 de liberté… Et si mon petit s’en aperçoit ? Et si je lui disais, ça serait encore mieux ?
 
Elle a un chat de crevé et bientôt un autre parait-il ! Ça fera plus que huit ! Je serai crevé avant eux… Les vacances de retraité dont je rêvais ne se réaliseront jamais. Elle a sa mère à s’occuper, ses chats, ses sœurs qui la prennent pour une larbine… Je serai trop vieux quand j’aurai le temps et quant à l’argent, je me demande si je l’aurais un jour… Quatre personne sur une retraite, jusqu’à quand cela va-t-il durer ? Jusqu’à l’âge d’être grabataire ou bien mort ?
 
Quand je pense à l’autre con d’Attali « les jeunes Français doivent créer des emplois, ils ne doivent plus compter sur les emplois »…
Moi ça fait des années, depuis que j’ai fermé mon entreprise, que je cherche une idée… Je n’en ai pas trouvé et pourtant je cherche toujours… Il est con ce type qui n’a jamais créé quoi que ce soit sauf des sophismes politiques. Seule une entreprise nouvelle sur cinq subsiste au bout de deux ans…
Je me souviens, Mitterrand et sa clique nous avait fait le même coup. Faites votre entreprise et comme ça on vous efface des chômeurs ! Et après tant pis pour votre gueule, plus de droit au chômage ! Sans compter ceux qui sont en faillite personnelle, léger détail. Ils sont retors ces politiciens. « Tiens saute dans l’eau. Tu apprendras à nager ».
 
J’ai envie de me changer. Je vais me prendre une liquette et un costume dans mes penderies… Je peux, j’en ai tellement. J’aime bien celui qui m’a coûté 10 euros acheté sur Ebay. C’était son uniforme dans l’infanterie de marine, au vieux… Je l'ai "civilisé"... Il me va pas trop mal, pour un gros lard comme je suis devenu. J’avais du lui rajouter une quinzaine de cm d’ampleur récupéré sur les bas de pantalons. Qu’est-ce que je vais porter pour aller voir mon pote dans le Val d’Oise. Car il va bien falloir que j’aille le voir depuis le temps... Une vraie expédition. Ça va me coûter un bras en gasoil, mais j’ai économisé sur le poste carburant, alors ? En espérant ne pas me choper un flash comme la dernière fois, il y a deux ans. C’est bien des bandits de grand chemin : traitreusement, par derrière, à la limite entre deux agglomérations. C’est bien un truc pour te baiser la gueule… De la sodomie légale. Hé puis non, j’abandonne ce n’est pas raisonnable, j’ai quand même un déficit global sur mon budget !
    
16 août 2022

Le ciel est gris, comme un ciel de mort (1)

GSM

Écrit le 12 octobre 2014
 
Le silence n’est même pas interrompu par le tic-tac de l’horloge. Il est vrai qu’elle n’a pas été remontée depuis des années. Je lui dis que les imprimantes matricielles existent encore. Elle répond bien plus tard que je lui ai dit trois choses depuis ce matin : qu’il pleut, que j’ai pu récupérer les fiches de payes et que les imprimantes matricielles existent encore. Elle s’en fout et ironiquement me le fait savoir.
 
Je me lève, je mets mon peignoir et je vais au sous-sol. J’allume les ordis et je vais voir le niveau d’eau dans le seau. Ça va encore pour aujourd’hui. Le groupe de sécurité me fait chier. Le précédent n’avait jamais craché une goutte d’eau. J’allume la radio dans le garage. C’est encore ce Julien Courbet, alerte et tonitruant.
 
C’est bien qu’hier j’ai pu télécharger l’exécutable de multiplan junior sur le site d’un expert comptable. J’ai réussi à ouvrir des fichiers payes des années 90… Il a donné le mode d’emploi pour les transformer en Excel. J’en ai fait un et puis j’en ai eu marre. Donc c’est possible au cas où un ancien salarié aspirant à la retraite demanderait un duplicata.
Oui, bien sur j’ai ça sur papier, mais où ?
Pour tout ce que j’avais écrit en GWBASIC, le problème c’est l’imprimante compatible, qu’on branchait en parallèle. Pour le moment, compta, traitement de texte, factures, devis, bons de commandes, émissions de chèques et traites sont dans le coaltar. J’ai bien une dernière imprimante citizen à aiguilles, mais je verrais une autre fois, peut-être.
Et si j’adaptais tous ces programmes en un seul progiciel intégré sur excel ? Pas évident. Trop de concentration.
 
Depuis le soupirail, le ciel est gris, comme un ciel de mort. Comme le 21 février 2005.
 
Il respirait la bouche ouverte. On entendait un graillonnement à chaque respiration. Le docteur avait dit que c’était l’eau dans les poumons. Et puis le mouvement de la poitrine s’était amoindri. Je ne regrette pas d’avoir été là. Un rayon de soleil chaud et lumineux nous a fait arrêter nos querelles. Que se passait-il ? Bien sur que l’on savait ce qui s’était passé. C’était fini, du moins dans ce monde.
 
Et depuis, on survit.
 
Il faut que je répare l’encadrement de la fenêtre de la salle de bains. Il faut qu’ils arrêtent de prendre des douches, ils pourrissent tout le bois. Ils n’ont qu’à se laver avec un gant. Il faut que j’en profite pour lessiver les murs et le plafond. Et puis il y a les calfeutrements de l’ancienne porte à la colle à carreaux de plâtre. Elle va encore me faire chier quand je vais déplacer tout son bordel. Est-ce que ça vaut la peine pour tant de haine qu’elle va déverser ?
 
C’est comme le couloir. Je l’avais commencé il y a… les enfants étaient petits… Je dirais une petite vingtaine d’années. J’ai tenu trois jours, sous les reproches incessants. Juste le temps d'enduire un mur, de poser les moulures et les cimaises. Enfin, c’est comme ça.
Si elle était morte, je pourrais enfin faire une bonbonnière. Vieux rose camaïeux et gris…
Ça serait bien…
      
14 août 2022

Le ciel est gris, comme un ciel de mort (4)

GSM

Écrit le 15 octobre 2014

En attendant, on rame et ce n’est pas ça qui va relancer l’économie… Parce que l’Hollande y’s’croit malin en pensant "tout ce que je rabote sera compensé par le vidage des bas de laine".
Et bien il se trompe.  Leurs agissements sont si désordonnés qu’il y a une défiance !... Les Français ne prennent pas dans leur bas de laine, ils réduisent leurs dépenses afin de ne pas toucher au bas de laine, voire même de le remplir davantage qu’avant…
Ce n’est pas prêt de repartir. D’autant que comme tout le monde, j’achète le moins cher : Aubergines espagnoles, parce que les Françaises sont trop chères. Si on interdisait ou taxait les aubergines espagnoles à due concurrence, j’achèterais Français… Il faudra bien qu’ils y viennent.
Y’a que pour le raisin. Le raisin Français est tellement meilleur que le Chilien ou l’Italien que je n’achète que du Français. Les autres c’est que de la flotte et un peu de sucre… Mais évidemment j’achète beaucoup moins de raisin vu sa cherté.
Le patriotisme économique, oui, mais on a un budget serré, alors le patriotisme, c’est pour quand on y sera obligé… Et là, l’économie repartira !
Mes deux amis retraités comme moi, ne comprennent pas pourquoi je suis morose alors qu’eux vivent normalement… Ben oui, avec leur retraite il n’ont qu’eux-mêmes à charge. Celui qui paye 3000 euros d’impôt, il ne sait pas pourquoi ? Il oublie les loyers qu’il touche de son locataire ? J’échangerais bien avec lui…
Et puis échanger de voiture au bout de deux ans en perdant 20000 € à la reprise, faut déjà se le permettre… Heureusement qu’il est étranger et ne vote pas, parce qu’il est pour Sarkozy ! Ouf ! Un de neutralisé !

Malgré tout je l’aime bien ! C’est un ami fidèle de 39 ans ! Il m’avait prêté du pognon, quand j’ai refait ma vie et que j’ai emprunté pour acheter la maison, sinon, je ne sais pas comment cela se serait passé. Il s’était ensuite associé dans ma boite et donc au capital, sinon, je n’aurais pas pu démarrer…
Heureusement que j’avais la maison. C’est dans le garage que je fabriquais mes produits en béton vibré… Bien qu’ayant isolé la porte du garage, ça faisait un boucan dans tout le quartier… Les vieux n’osaient trop rien dire, sauf un à cause de la fumée quand je brûlais les sacs de ciments vides dans un brasero ! Mais je l’envoyais tellement chier, d’un air menaçant (je savais bien faire l’air menaçant), que personne, pas même le maire n’est venu me rappeler à l’ordre… Trois petits à la maison, il me fallait turbiner dur !

Il n’empêche que si j’en suis venu à créer ma boite en un mois et à démissionner, c’est à cause des deux Bernard d'un précédent employeur... La Sorecob
Deux ans où j’ai été le conseiller, le chouchou, le chef de service respecté de mon patron Bernard Moreau, c'était fantastique ! Puis deux ans d’enfer parce qu’il avait engagé un ami à lui, Bernard Tomaso pour être mon subordonné (Et oui je dis leurs noms... Qu'ils me fassent un procès, j'ai gardé les preuves... Bande d'enculés !)… En fait, le but, c’était de m’évincer et de me dégoûter (je ne le savais pas, bien entendu… Mais j’ai résisté deux ans aux accusations mensongères du dernier venu. Je passais les trois quarts de mon temps à rechercher et obtenir des preuves qu’il mentait… Ce n’était pas compliqué : il m’accusait  de ce que lui-même faisait (aller au ciné pendant les heures de travail, lancer les chantiers sans réceptionner leur conformité, etc…).
Au bout d’un temps, j’avais contrattaqué en enquêtant sur ses non-faits et gestes… Et là c'était plus facile parce que sur lui j'avais des preuves énormes. J’ai pris des photos, j’ai enregistré des déclarations à charge…

Quand j’ai déballé ça au patron en lui demandant de lui appliquer un avertissement… Il m’a répondu « NON »…

Dans l’heure, ma lettre de démission était rédigée, envoyée en LRAR en ordonnant le délai de préavis qui me convenait (le temps que je fasse les démarches légales de la création de ma société)…
Quelle bande d’enculés. Tomaso m’avait même fauché mon diplôme dans un tiroir de mon bureau, lors de ses fouilles, avant que je ne ferme à clefs… Je ne m’en suis aperçu qu’à mon départ… Et dire que je me suis retenu de lui casser sa gueule à cette grosse limace !... (Pour ne pas être viré avec faute lourde, ça m'aurait privé du chômedu)... Quoique, comme j'ai fondé ma boite, le chômedu, je ne comptais pas dessus...
     
10 août 2022

Le point faible

GSM

Écrit le 1er juillet 2015

J’ai passé toute une vie à tâcher d’être fort. J’y ai réussi, à peu près, je crois. Je peux le dire, car j’ai quand même regardé autour de moi et j’ai constaté que le courage, la volonté, le désir d’être juste (équitable) et l’abnégation étaient des denrées rares. J’ai donc eu une force de caractère au-dessus de la moyenne.
Jusqu’au jour où j’ai été privé de mes compétences, donc de mes moyens d’agir me permettant de gagner dynamiquement la vie de ma famille.
Si j’avais été seul (célibataire et sans enfant), le problème aurait été mineur, mais ce n’était pas le cas !
Pour financière qu’était ma préoccupation, ma belle assurance était mise à mal par l’amour que je portais à mes enfants…
Il était donc là, le défaut dans ma cuirasse : c’est l’amour que je porte à mes enfants et celui que je portais à mes parents.
Je me suis souvent demandé comment je réagirais si on me faisait un chantage sur la vie d’un de mes enfants ? Je serais prêt à toutes les lâchetés. Je trahirais la terre entière pour sauver mes enfants, au mépris de toute justice, de toute humanité, de toute dignité.
Ce sont d’ailleurs mes enfants et mes parents, qui m’ont donné le plus de soucis dans ma vie récente, bien davantage que les enculés auxquels j’ai eu affaire dans la vie professionnelle antérieure.
Cela avait été aussi mes parents, qui m’avaient apporté dans ma jeunesse, beaucoup d’un bonheur dont je profitais sans que je le sache, c’était si naturel. J’ai découvert par la suite, que ce n’était pas aussi bien dans beaucoup de familles. J’ai donc eu beaucoup de chance d’avoir des parents aussi aimants, aussi prévenants, aussi forts d’une morale probe et sans faille.
Ce sont aussi mes enfants, qui m’ont distillé par la suite les plus grandes joies, dans leur gentillesse naturelle, dans leur spontanéité, leur générosité, leur amour. Ce sont eux pour qui j’ai éprouvé dès la première seconde, l’envie irrépressible de les protéger, fut-ce au prix de ma vie. Ils sont ma vie. Ils sont tout !
Vers eux se dirige maintenant tout mon amour. Mais l’amour fait de joie, s’est transformé en amour fait de soucis, d’inquiétude, de préoccupation, d’angoisse, de douleur.
Parce que je ne suis plus et ne peux plus être le seul gestionnaire et le seul responsable de leur protection, de leur bien-être et de leur bonheur, je suis désarmé quant au destin de mes petits que j’aime tant.
L’amour est maintenant une source de douleur, d’inquiétude et de beaucoup de culpabilité de ne plus pouvoir faire perdurer le cocon protecteur…
« Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie » !
L’amour est le point faible qui ligote à présent ma vie…
       
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4 août 2022

Mémoires et radotages (433) – Amitié versus Parkinson

 

 

GSM

Écrit le 03 août 2022

Hier, c’était le 2 août… Je suis parti le voir, comme je le lui avais promis… Il ne s’en souvenait pas d’ailleurs, parce qu’il m’avait appelé lundi soir pour savoir si je venais en août…

Comme je l’avais prévu, en ce qui concerne cette foutue région Parisienne qui m’a nourri pendant 34 ans, la circulation était très fluide… Les Parigots et même les Franciliens, n’ont guère changé leurs habitudes : Toujours majoritairement des aoûtiens !

Donc ça roulait bien ! Par exemple : Au niveau de Trappes, où d’habitude on roule au pas entre deux arrêts de cinq minutes et ce, pendant une demi-heure et bien hier le « bouchon » s’est négocié à 94 kilomètres/heure… C’est important, parce que je n’ai pas besoin de rajouter le stress de l’embouteillage à celui de ma visite chez mon ami Michel B.

Ce fut effectivement le choc, arrivé à son appartement ! L’année dernière, il faisait encore des pas de 15 cm, accroché à son déambulateur… Cette année, les pas étaient de moins de dix cm en ligne droite et de 3 cm dans les virages. Cette année, pour la première fois, j’ai été obligé d’aller chercher tout ce qu’il fallait à sa place… Une grande émotion m’a étreint… Il est maintenant tout maigre, tout vouté et son débit verbal faible et parfois désordonné…

Et malgré tout cela, ce gars d’un grand courage, faisait encore des mots d’esprit, des plaisanteries (pas forcément très fines), mais prouvaient sa volonté de ne pas montrer de découragement devant sa maladie… Parkinson…

Il ne savait même plus comment s’appelait sa boite émail, (que j’ai fini par lui retrouver), ni son mot de passe… Les courriels que je lui adressais, il ne les a donc pas lus, depuis un certain temps…

Il serait de mauvais aloi d’énumérer toutes les pertes de savoir, de savoir faire et de mémoire que j’ai constatés chez Michel B, au cours de ce mardi 2 août…

Je me suis retenu, pour ne pas pleurer… Surtout quand il me demanda de rester… Il fallait bien que je rentre chez moi… Quand je l’ai embrassé, il a eu peur de tomber, puis je suis parti tard, la gorge serrée, avec beaucoup de poids sur mes épaules… Le poids de la mauvaise conscience…

Reverrais-je mon ami, cet ami fidèle depuis 40 ans ? Me reconnaitra-t-il la prochaine fois ? Sera-t-il grabataire ? Sera-t-il en EHPAD ?

J’étais content à mon retour, de dire bonjour à mon petit Nono, hier soir… Mais malgré tout j’avais un goût amer dans l’âme…

     

 

26 juillet 2022

Mémoires et radotages (432) – Ce qui était juste est devenu faux

 

 

GSM

Écrit le 25 juillet 2022

On écrit sa vie… On relit sa vie… Ce qu’on lit est étrange… A-t-on menti à l’époque ?... Tout semble faux, tout semble mensonger… Et pourtant quand nous avions écrit ces pensées, ces faits, leurs conséquences et la morale que l’on pouvait en tirer, nous étions sincères, complètement sincères… Et maintenant, tout nous semble faux… Non pas les faits, mais leur interprétation. Et si le sort de la vie avait été juste envers nous ? Et si on avait été si mauvais, que les coups de la vie n’avaient été que justice ? Et si notre innocence n’était que culpabilité ?

Victime ? De quoi ? Des prédateurs, ou bien de notre propre incurie ?

Pourquoi se vanter d’avoir les meilleurs enfants du monde, alors que nous avons eu la folie criminelle de contribuer à les faire venir au monde dans un enfer, qu’ils n’ont pas voulu et surtout, pas mérité ! Serait-on des criminels par inadvertance ?

Quand on pense avoir été utile sur terre et que la façon dont nous avons été traités en retour est une punition, n’est-ce pas la preuve, que nous étions, non pas des héros maltraités, mais plutôt des bons à rien qu’il fallait châtier, des inutiles qui empêchaient le monde de tourner rond !

C’est maintenant, cette seule et unique idée qui emplit et emplira le reste de mes jours. Les prédateurs sont les justiciers et les résistants sont des terroristes, et non pas l’inverse, comme je l’ai toujours cru…

C’est pourquoi, ces textes que je relis, ne sont plus ma vérité, mais plutôt un univers qui était le mien et seulement le mien…

Qu’est-ce que l’amour, quand on parle de couple ? Une vaste fumisterie ! Une simple attirance sexuelle, une pulsion irrationnelle… Et quand elle s’éteint, on s’aperçoit que ce n’était pas de l’amour, mais une simple illusion…

Il me revient cette phrase de mon chef de secteur et du directeur d’agence de la Spapa de Gennevilliers (tous deux d’excellents Gaullistes, selon leurs tonitruantes déclarations), cette phrase donc, selon laquelle « Un homme n’en vaudra jamais deux »… Cette phrase qui est le bon sens même, quand il s’agit de l’égalité devant la loi et la république, j’en contestais bêtement, l’application au sujet des salaires des ouvriers, prétextant que certains travaillaient comme deux, voire comme trois et que, partant, il était juste de calculer les primes en conséquence, d’autant que l’entreprise gagnait bien davantage par cet intéressement des exécutants. Ce que je fis en me heurtant à cette hiérarchie rétive… En en étant fier, à l’époque… Et bien, c’est moi, qui aie été viré ! Quel con je fus… Un homme n’en vaut pas deux, c’est comme ça ! Le libéralisme n’est pas comme je l’avais cru, un moyen pour tous (ouvriers et patrons) de gagner plus. Non, j’avais tort ! Le libéralisme, c’est faire la séparation entre les possédants et les exécutants, entre les seigneurs et les manants ! Et j’en ai été bien puni ! L’injustice, ce n’est pas celle dont j’ai cru être la victime… C’est celle que j’avais eu l’impudence de créer en intéressant les ouvriers à leur tâche, en instaurant une ambiance dynamique et chaleureuse, en faisant que mes chantiers soient les plus rentables au grand dam des autres services qui appliquaient la doctrine de la société…

Bien d’autres épisodes me reviennent et tous ont la même conclusion : J’avais cru avoir raison mais en fait j’ai eu tort et je l’ai payé cher ! Mais je l’ai bien mérité : On ne passe pas impunément les règles de la société, même si ce sont des règles implicites non écrites !

Et il m’a fallu plus de 7 décennies pour le comprendre !

       

 

11 juillet 2022

Mémoires et radotages (430) – Estimations et paupérisation

 

 

GSM

Écrit le 11 juillet 2022

J’écris de moins en moins, parce que j’oublie de plus en plus… Le temps d’ouvrir Word… et les idées sont parties en fumée…

Depuis que j’ai cessé mes occupations professionnelles, j’ai gardé un certain nombre de réflexes datant de cette époque… Certes je ne saurais plus annoncer l’estimation d’un projet immobilier à un client potentiel et l’impressionner pour remporter le marché de Maitrise d’œuvre ou de coordination… parce que j’ai totalement oublié les formules de calcul que j’avais dans la tête et qui tenaient compte du nombre de sous sols, de la nature des façades et du nombre d’étages en élévation. Pourquoi ne les ai-je jamais écrites quelque part. j’avais une confiance totale dans mon cerveau à cette époque… De toute façon, si j’avais consigné ces formules noir sur blanc, la valeur des paramètres (matériaux, main d’œuvre, marge) a bien changé… Donc mes formules seraient obsolètes… Mes estimations de l’époque n’étaient précises que parce que je baignais complètement dans la valeur de tous les ingrédients des métiers du bâtiment… J’étais assez fier de ce pouvoir d’analyse et de synthèse… En tous cas, je me dis que maintenant, ces connaissances ne me serviraient à rien, il n’y a donc rien à regretter…

J’ai donc gardé un peu de ces habitudes dans le domaine de l’alimentation, puisque c’est moi qui fais les courses chaque jour…

Ainsi, quand je me présente à la caisse de Leclerc j’estime le contenu de mon caddie ou de mon sac et j’annonce mentalement, par exemple 28 euros… la facture est très peu différente de ce montant… Si je suis chez Intermarché, pour le même contenu, j’annonce 31 euros et si je suis chez Aldi, j’annonce 25 euros… Il est rare que j’aie beaucoup de différence… Sauf bien entendu, quand j’achète des ingrédients qui sortent totalement de l’ordinaire… Cela me conforte dans l’illusion de maitriser encore quelque peu mon pouvoir d’estimation…

Il faut bien se faire plaisir…

Mais ce qui ne fait pas plaisir, comme c’est le cas actuellement, c’est quand les prix flambent tellement vite, que le montant annoncé à la caisse est beaucoup plus important que mon estimation… Et là, je me rends compte de mon pouvoir d’achat très substantiellement rogné par la spéculation et par ces sanctions qu’en fait nos dirigeants génèrent contre leur propre peuple !

Macron, puisque tu sais si bien nous piquer notre oseille avec tes sanctions contre Poutine, et bien augmente donc nos retraites, espèce de salopard ! J’en ai marre de tes vacheries pour nous paupériser ! C’est ta façon pour faire baisser les retraites puisque tu as échoué avec ta « retraite à points » qui avait cet objectif !

       

 

4 juillet 2022

Mémoires et radotages (429) – Justice et équité, ne sont-ce que des mots ?


 

GSM

Écrit le 03 juillet 2022

La justice… L’équité…

Ce sont les valeurs auxquelles j’ai toujours imperturbablement accordé le plus d’importance. Et même si en vieillissant, mon caractère change, en même temps que mes priorités et mes préoccupations… Cette soif de justice ne m’a jamais quitté…

Je me souviens dans un entretien pour un emploi, chez un de ces connards de chasseurs de têtes… J’avais parlé de justice, à propos des rémunérations de ceux dont j’ai eu la responsabilité… Oh, que n’avais-je pas dit là ! Le pauvre naze que j’étais ! Même pas bon à employer les bons mots, ceux de la bonne société… Non, et puisque j’employais un vocabulaire de naze, j’ai été écarté du poste ! Bien fait ça m’apprendra !

Il aurait fallu que je dise « équité »… Et oui, bien entendu… C’est une question de mot… L’importance que je sois juste ou bien équitable n’entre pas en ligne de compte dans le choix d’un candidat qui aura la fonction d’être la pire des peaux de vache, le plus injuste possible et le plus inéquitable… J’étais vraiment à coté de la plaque !!!

Bon ! C’était un aparté… Encore un souvenir cuisant, un de plus ! Le sujet n’était pas là…

Mon sujet de ce jour de vieillerie… C’était, comme toujours mes gamins… Enfin, disons mes grands enfants, tous trentenaires pour une durée d’une année…

Je fais le point, et ce n’est pas facile ! Depuis un an ai-je été juste avec mes enfants ? Zut je devais dire « équitable »… Faut-il aider autant tous ses enfants ? Dans l’absolu, ce serait l’idéal… mais cela est davantage possible pour les familles fortunées qui peuvent faire des donations de même valeur à chacun de leurs moutards qui eux-mêmes pètent dans la soie ! Mais quand nous sommes dans la modestie des familles modestes, avec des situations professionnelles chaotiques différentes, peut-on aider plus l’un que l’autre ? Fatalement, sur la dernière année, j’ai davantage aidé le Kikson… qui était dans la merde et qui n’avait pas les moyens de se payer un ordinateur alors qu’il était en formation pour décrocher son diplôme de … ça y est, ça m’échappe encore… disons un diplôme en informatique pour travailler sur le web… Un ordi qui fonctionne bien, c’est comme une épée pour un chevalier : un outil indispensable !

Ensuite j’ai aidé le toto, mais seulement partiellement pour son ordi… Mais depuis hier, j’ai rétabli une sorte d’égalité avec Nono en aidant ce dernier pour son nouvel ordi à la même hauteur que Toto… Considérant que Toto et Nono, sont au même niveau de revenus résiduels mensuels…

Bien évidemment cet écart entre le Kikson et ses deux frères me préoccupe… Mais je me dis que le Kikson était bien plus nécessiteux que ses frères et que j’ai bien fait, finalement de l’aider beaucoup plus…

Tout à coup… Je me rends compte de l’insignifiance de mon texte, par rapport à des gens qui brassent tant d’argent que mes financements doivent leur paraître bien ridicules ! De ces gens qui mettent mille euros par personne et par semaine pour des vacances d’été par exemple… De ces gens fort nombreux qui ont le dernier SUV qui va bien, etc…

Ils n’ont qu’à pas me lire, ces bobos dédaigneux, après tout ! Je les emmerde, à pied, à cheval et en voiture ! Point barre !

      

 

2 juillet 2022

Loin de tous les faux sentiments qui décorent le monde

GSM

Écrit le 6 avril 2009

Souvent quand on raconte, on ne parle que de soi. Souvent, c’est notre monde que l’on projette sur notre prochain.
Parfois l’on comprend la désespérance de l’autre, on lui tend la main, on le remonte sur le bord de la piscine. C'est à dire qu'on l'écoute s'épancher, raconter ses blessures et on le réconforte…
Puis l’autre coupe les ponts, comme vexé d’être redevable, comme gêné d’avoir un témoin de sa faiblesse…
Alors on se demande s’il ne vaut mieux pas continuer à parler de soi, lorsque l’on parle aux autres, puisque c’est la seule matière qui soit inépuisable… Rapidement on en vient à désintéresser l’auditoire…
Puis on se met à parler tout seul à la nature, aux objets, aux choses, comme si elles avaient une âme, loin des humains, qui nous prendraient pour fous, loin des êtres qui ne nous comprendraient pas, loin de ceux qui coupent les ponts par orgueil…
…Loin de tous les faux sentiments qui décorent le monde…
   
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