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1 juin 2023

Mémoires et radotages (477) – À quand la fin de la route ?

 

 

 

GSM

Écrit le 31 mai 2023

 

Depuis le début, 17 sont apparus… Je les ai retirés… Aujourd’hui, 11 autres commencent à émerger… Mais combien de ces chutes de fers Tor reste-t-il sous mes pieds ? Va savoir ?

Qu’est-ce que j’ai pu bosser dans les années 90… Comment ai-je pu faire tout ce chiffre d’affaire avec mes deux paluches ? Des dizaines de kilomètres de préfas ! Je sais, c’était pour nourrir mes trois petits garçons si merveilleux !

 

 

 

………………..

 

Cela fait des semaines que le SDF en Golf ne vient plus…

Soit il a gagné au loto et est parti faire la belle vie ailleurs ?

Soit il s’est fait jeter par un vigile, ce qui serait parfaitement salaud ?

Soit… la dernière fois que je l’ai vu marcher, il avait l’air particulièrement en mauvais état… Peut-être n’est-il plus de ce monde… De ce monde Macroniste dans lequel il n’était rien… Pauvre gars...

 

………………..

 

Pauvre Michel B… Tes médics te laissent totalement groggy m’as-tu dit… Tu souhaites mourir…

Sacré Mario !... T’es revenu de Figueira da Foz… La route est de plus en plus dure à faire…

Quand est-ce que je viens te voir ? Il va me falloir encore subir les propos haineux, jaloux, possessifs et parano de cette mégère…

 

Et pourtant en vieillissant on cherche à être aimé et à aller voir ceux qui nous aiment et que l’on aime… Et là, c’est le cas… Michel n’est plus en état… Mario l’est encore… Pour moi aussi la route est plus longue… Un jour je ne conduirai plus… Mais tant que je peux, l’amitié doit passer avant… La vrai amitié !

Parce qu’au quotidien… Ces gens de chez Profil Plus, je m’y attache… Mais ce ne sont que des sourires commerciaux, de l’amitié de chiffre d’affaire… Quand Jean Marc aura quitté son employeur… Je sais très bien qu’à la retraite, il ne m’appellera pas, bien qu’habitant pas loin…

Non, par chez moi, personne n’est un vrai ami… Enfin, c’est toujours bien d’avoir des civilités fussent-elles commerciales…

 

………………..

 

Où faut-il que je mette en évidence la liste des personnes à prévenir ? Il y a ceux à prévenir avant l’enterrement et ceux à prévenir après l’enterrement. Même mon frère ne sera pas là, ma femme le déteste, elle ne le préviendra pas à temps, exprès !

Je vais confier ça à Toto… Mais ça ne lui plaira pas ! Pas facile…

Pauvre Bonhomme, je suis tellement inquiet pour ta santé mon bon fils… J’ai vraiment peur… Samedi l’échographie aura été faite… J’ai les jetons…

 

………………..

 

On ne se maîtrise plus en vieillissant… Tout à l’heure j’ai regardé un film que je trouvais mièvre au début… Et à la longue je me suis retrouvé happé par cette histoire qui m’a ému aux larmes, à ne plus pouvoir me détacher de l’écran… Avec Brenda Blethyn et Marianne Jean-Baptiste… Sacré film… Et surtout sacré mollasson que je suis devenu ! Etre ainsi chipé par un film aussi simple, c’est pas croyable ! Bravo quand même à Mike Leigh !

 

Ouais… on ramollit, on n’a plus ni force ni volonté, on ne maîtrise plus nos émotions… On oublie tout, on ne sait plus faire, on régresse… Des bébés vieux !

Mais aussi les défauts s’accentuent puisqu’on ne les maîtrise plus non plus… De plus en plus acariâtre et irascible… Je rentrerais facilement dans le chou de n’importe qui pour n’importe quel motif qui me déplait… sauf que je recevrais une dégelée… Une simple pichenette me foutrait par terre… Faut que j’essaie de me faire rentrer ça dans le crâne : Je n’ai plus de force, je tiens à peine debout et je suis sans cesse épuisé…

 

Bon ! Je regarde la météo et je prends une décision pour aller voir, peut-être une dernière fois, qui sait, Mario, mon ami indéfectible… Et que la mégère ne me fasse pas chier !

        

 

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20 mai 2023

Merci à vous, mes équipes…

GSM

Écrit le 15 février 2014

Finalement, on finit par se poser la question de savoir pourquoi on regrette tant le passé de la vie active.

Bien sûr, il y a toute une vie d’action aussi excitante que la drogue chez un camé, avec ses petites victoires et ses grosses défaites,

Bien sur, il y a le fait qu'avec la tête et les mains, on ait pu fonder une vie et adapter notre travail aux besoins de survie du nid familial que nous avons créé.

Mais il y a aussi et cela a été important, la constance d'avoir souvent réussi à créer une microsociété autour de soi, si l'on peut dire. Comment expliquer ? Comme un microclimat, comme un cercle fermé, comme un club privé, en quelque sorte.

Les malfaisants étaient en dehors du cercle. Ainsi ceux avec qui on travaillait, aimaient le faire et tiraient le chariot dans le même sens. Qualité, rendement, ambiance, tout était au vert. J’ai souvent eu l’impression, dans les cas ou cette symbiose était réussie, d’être non seulement aidé, mais véritablement porté. C’était comme être dans un véhicule où l’on aurait seulement à indiquer le lieu de destination, tout se faisant alors automatiquement… C’est aussi cela que l'on regrette : Ne plus pouvoir vivre la sensation de se sentir bien dans une équipe qui vous respecte, qui peut-être vous aime et qui en tous cas se mettrait en quatre pour vous. J’ai de la gratitude et tant de nostalgie pour ces gens que j’ai eu tant de chance de côtoyer…

Or, le corollaire, c’est qu’il est difficile de réussir à créer et à maintenir ce genre de micro-service. Tant de jalousie et tant de haine s’emploient à le détruire. Parfois, l’échec était rapide, parfois le système s’installait pour plusieurs années. Mais il est à noter que mon départ était toujours consécutif à l’écrasement par des tierces personnes de la synergie mise en place. C’est donc la raison pour laquelle j’ai eu tant d’employeurs (vingt).
Et… Si « les voyages forment la jeunesse », il n’en demeure pas moins que « pierre qui roule n’amasse pas mousse »…

Il reste les souvenirs…

Merci à : Henri Noailly, Rouland, Rondeau, Taillet, Delafosse, Guillard, Guillomard, Marchandises, Neves, Bailhache, Dos Santos, Coelho, Khaya, Ferreira, Barge, André, Ropagnol, Ben Slimane, Duvivier, Nigou, Fernandes, Fernandez, Marchais… Et tant d’autres dont j’ai hélas oublié le nom…
La plupart ne sont plus de ce monde... On se retrouvera dans l'au-delà, les gars !
        
17 mai 2023

Être ou paraître

GSM

Écrit le 24 mars 2015

J’ai déjà évoqué la dualité de ces deux comportements.

http://zalandeau4.canalblog.com/archives/2023/05/16/39909861.html

En fait, nous avons tous en nous ces deux inclinations en proportions variables suivant les individus.
Quelles en sont les caractéristiques ? Paraître est bien évidemment ce que les gens frustres rapportent à l’habillement. La tendance va même beaucoup plus loin, puisque ce ‘paraître’ est confondu avec ce qu’est la personne, faisant ainsi mentir le proverbe « l’Habit ne fait pas le moine ». Pour la vulgate, être est donc souvent confondu avec paraître.

Au-delà de cette apparence vestimentaire qui est parfois un signe de correction nécessaire, le ‘paraître’ est plus sérieusement à rapprocher du comportement en public. Là aussi, il ne faut pas confondre le ‘paraître’ et le ‘être’.
Il y a des personnages qui sont constamment en représentation et donc jouent un rôle pour que leur ‘paraître’ soit conforme à l’idée qu’ils veulent donner d’eux-mêmes, cette image étant sensiblement différente de leur ‘être’ profond et réel.
Dans certains cas, il s’agit de personnages falots et complexés qui cherchent ainsi à tromper autrui en déguisant leur ‘être’ dans le ‘paraître’.

Cette dualité entre être et paraître peut prendre différentes intensités, différentes durées suivants les individus et les circonstances.

Ainsi, concernant Sarkozy par exemple, il veut constamment être, mais ceci à seule fin de paraître devant les Français. Et pour être, lorsqu’il ne trouve nulle autre solution, il s’agite, il déclare, il tempête, il brasse du vent, promettant tout et son contraire, tant il assimile ces diarrhées verbales et ce « bougisme », à des actes qui le placent dans le ‘être’… Ceci a d’ailleurs bien donné l’illusion recherchée pendant pas mal de temps…

Qu’est-ce que ‘être’ ? C’est être ce qu’on paraît, naturellement sans chercher à dissimuler et à inventer un faux personnage. La seule preuve incontestable de ce que l’on est, c’est ce qu’on fait et la façon dont on le fait, Car être sans faire est totalement incomplet pour décrire le ‘être’ de quelqu’un.
Pour autant, On peut vivre dans le ‘être’ sans rien faire. On dira que la personne est bien ce que l’on voit d’elle, ce qui paraît d’elle : une personne qui ne fait rien, sans chercher à paraître faire quelque chose !

Je prends maintenant mon exemple personnel : Quand je travaillais ma façon d’être était dans l’action (faire, faire faire) et pour cela, il m’arrivait parfois de recourir au ‘paraître’ : Il me fallait réprimander quelqu’un sérieusement parce qu’il était capital de ne pas laisser passer une bévue et dans ce cas je faisais mine d’être très sévère, alors qu’au fond de moi, je m’en foutais royalement ! Je jouais donc ce rôle de père fouettard temporairement dans le registre du paraître…
Maintenant que je suis en dehors des activités professionnelles, j’ai bien du mal à être.
Alors je garde du bon vieux temps l’envie de rouler en voiture, ce qui faisait partie de l’action, donc du ‘être’ de cette époque ainsi que souvent l’habillement en costume, ce qui faisait partie de mon ‘être’ de l’époque. Il est bien entendu, que maintenant, ces deux comportements personnels font partie du ‘paraître’, puisque le ‘être’ ne les justifie plus.
        
16 mai 2023

Célébrité ou Fierté de soi ?

GSM

Écrit le 26 octobre 2013

Vaut-il mieux connaître la gloire de la célébrité, ou bien être fier de certains actes que l’on a accomplis ?

Paraitre ou être ?

La gloire est éphémère. Elle est vorace en énergie d’actes sans valeur, pour perdurer.
C’est une illusion qui tourne la tête et qui laisse nombre d’individus dans des états psychologiques précaires, lorsque la gloire les a quittés.
Nombre de stars, se sont adonnés à des paradis artificiels, ou se sont donnés la mort, soit par le stress de se maintenir vedette, soit par le vide de l’anonymat qui suit la gloire passée.

Il va sans dire que nous préférons être fier de certains actes que nous avons accomplis dans notre vie.

Actes de courage, parfois de témérité, triomphe sur soi-même, équité dans l’exercice d’un pouvoir sont des actes qui restent gravés à jamais dans notre mémoire.

Certes, il peut y avoir quelques actes dont on n’est pas très fiers. D’autres, dont on ne saura jamais si le choix que l’on a fait était le meilleur ou pas, dans des situations difficiles où il fallait décider et agir vite et en toute objectivité.

Car le dilemme est bien celui-ci : Nous sommes pris en permanence entre l’objectivité froide, nécessaire et notre subjectivité.

La subjectivité peut être le meilleur ou le pire de notre être profond.

Lorsqu’elle s’exerce sur nous même ou sur quelqu’un qu’on préfère, l’on risque d’être particulièrement injuste envers les autres. Il s’agit alors de partialité, inéquitable dont hélas le monde est rempli chaque jour.

Lorsque par contre, la subjectivité consiste à faire passer en premier un noble sentiment (justice, charité) avant l’objectivité qui tendrait à traiter tous de manière égale, dans ce cas elle est motrice d’actes justes dont on peut légitiment s’enorgueillir.

Avons-nous commis bien plus d’actes gratifiants envers les autres, que d’actes méprisables ?

Avons-nous reçu beaucoup plus d’injustices, que de reconnaissance ?

Avons-nous été très injustes envers nous-mêmes, pour nous être négligés trop longtemps ?
        
13 mai 2023

Mémoires et radotages (475) – La mort fait partie de la vie… Pas très drôle !

 

 

 

GSM

Écrit le 13 mai 2023

Hier le 12 mai, jour d’obsèques…

 

La mémère des petits (maintenant grands depuis longtemps), a été enterrée…

J’ai en quelque sorte « triché »… J’ai eu la larme à l’œil… mais c’était parce que la cérémonie à l’église m’a remis dans l’ambiance du passé… le passé de 2011 et celui de 2005… Alors j’ai pensé aux décès de la Mamie et du Papy de mes petits devenus grands… Ma Moumouse  et mon Poupa en fait !... Alors comme je repensais à eux, l’émotion m’a gagné et presque submergé… Et ceux qui ont pu le voir ont du croire que c’était pour la belle-doche que j’étais ému… Non, en fait, j'ai eu la larme à l'oeil pour la mémère, mais pas en ce jour d'obsèques, mais le jour de son décès, le 6 mai, quand je l'ai vue à l'EHPAD, comme endormie pour son dernier sommeil...

Par contre ma femme a été complètement dévastée par la disparition de sa mère… Il y a une semaine, nous avons du la récupérer à l’EHPAD, parce qu’elle n’était pas en état de conduire, pour le retour… Oh, l’ambiance d’une famille complètement déchirée… Chaque sœur détestant les autres… Ambiance ! Et la Nicolette qui lorgne sur le pognon (maigre pognon, mais la rapacité n’a pas de limite inférieure) et qui se frotte les pognes. Et la Liliane qui est totalemnt sans aucun sentiment, pour sa mère, qui ne lui a jamais dit un seul merci pour le petit peu d’aide financière que sa mère lui donnait, ni n’a jamais pris de nouvelles d’elle depuis 19 ans ! …  : Ecoeurant ! Ecoeurantes sont ces saletés de sœurs ! Oui ambiance au funérarium, ambiance à l’église, ambiance au cimetière… Trois clans qui s’ignoraient ! A part deux cousins de ma femme qui eux étaient et sont restés sympathiques…

Enfin, c’est fait ! La tutelle s’arrête et du coup ma femme n’a plus d’obligation envers sa sœur Nicolette… Et les ponts seront coupés définitivement… Oh, je sais que le passage chez le notaire sera la dernière épreuve… On ne veut rien de notre côté… Que ces deux salopes de rapaces se goinfrent sur le cadavre !

………………..

 

Mercredi 10 mai : Ma bagnole est encore en panne…

 

Ca va me coûter encore une pelletée ! Déjà qu’elle a été en réparation une partie d’avril…

Ce coup-ci, je ne vais même plus oser m’en servir pour de longs trajets ! Si jamais elle retombe en panne cette année : Ce sera la casse illico, sans passer par la case réparation ! Merde ! C’est pas un tas de ferraille qui va faire la loi !

………………..

 

Ces jours-ci…

 

La santé de nos gamins est plus importante que tout… Ils ont beau être grands, je les aime comme au premier jour… Mon bon Toto a un problème… On lui avait pourtant dit de dire au médecin qu’il avait mal au dos lors des mictions et surtout qu’étant jeune il avait eu la Néphrocalcinose… Je ne sais même pas si son médecin sait ce que c’est que cette maladie rare et orpheline ! Surtout que ce type est du genre à se faire payer avant la consultation et que son temps accordé n’est guère plus important que celui d’une minuterie d’immeuble !

Ah, elle est belle la médecine de France !

Mon bon Toto, je t’aime et j’ai très peur pour ta santé… Prostate ? Calculs ? Vessie ? J’ai les jetons !

………………..

 

Depuis deux mois…

 

Il y a deux mois, je suis aller acheter une bouteille de gaz (26kg)… No problemo pour la porter jusqu’à la voiture, puis pour la manutentionner par la suite, c'était dur, mais faisable…

Et hier, impossible de la porter… Je la faisais progresser mètre par mètre… marche par marche… Putain qu’est-ce que j’ai perdu de force en deux mois ! La tondeuse est devenue une pratique herculéenne qui me plonge après dans un épuisement et un sommeil de plusieurs heures…

Bon ! Il faut savoir en tirer les conséquences ; « Il n’y en a plus pour très longtemps », comme le chantait si justement Moustaki…

Ce n’est pas grave… Elle va avoir sa retraite sous peu… Avec la réversion ça devrait aller… Mais qui va l’aider à obtenir sa réversion ? Je ne serai pas là pour l’aider…

Peur de mourir ?... Pas vraiment… Hantise de ne pas savoir s’ils s’entraideront entre frères comme je le leur avais demandé… Hantise de savoir que je ne pourrai plus les aider… Hantise de ne pas savoir si je verrais encore mes petits de là-haut, s’il y a un là-haut d’ailleurs… Peur de la souffrance physique, ça oui, je suis particulièrement douillet…

Bon on verra, quand faut y aller, faut y aller… Mais à la vitesse où ça va… ça ressemble plutôt à une descente en vrille, ou bien à un parachute en torche, qu’à un planeur…

        

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10 mai 2023

Amour, bonheur, pardonner, conscience, inconséquence



7 avril 2023

Cafard

GSM

Écrit le 19 mai 2014

Je t’emmène au lycée. Je ne dis rien. Je ne te parle pas. Tu vas te dire que ton père est froid et distant. Ça me fait chier, de me dire que tu risques d’avoir un souvenir erroné de moi, plus tard.
Alors je finis par te demander de m’excuser pour ne pas te parler. Je te dis que je n’ai pas le moral, que j’ai ce matin un cafard immense et que finalement il est inutile de te le communiquer. Je me force un peu en te demandant si tu as des examens aujourd’hui, si tu révises bien.
J’ai si peur pour toi, mais je ne te le dis pas. Je t’aime et je te l’ai déjà dit bien des fois, mais ce matin je ne peux le dire, car je pense que tu serais fondé à me répondre que si je t’avais vraiment aimé je ne t’aurais pas mis au monde dans ce pays et dans cette époque sans travail, sans avenir et sans espoir.

Tu es pourtant le dernier de mes trois espoirs. Puisses-tu, contrairement à la situation précaire actuelle de tes deux frères, réussir ta vie, t’accomplir, avoir un travail. Oui, car maintenant un emploi est un don du ciel réservé seulement à quelques-uns, pas à des élus de Dieu, mais simplement à des bénéficiaires d’emplois de connivence et de réseau que les parents ont tissé…
Les autres, toi et tes frères en font partie de ces autres, ne bénéficient d’aucun réseau. Je m’en sens coupable. Réussir ma vie aurait pu être cela : faire partie d’un réseau, rien que pour placer mes enfants… Je ressens la cruelle inutilité de ma vie, moi qui n’ai pas su ni pensé à faire cela. Je sais que vous trois n’avez pas les ressources psychologiques que j’avais. Vous avez le don moyen de ces fils-à-papa qui ont une place réservée dès leur naissance. Manque de chance je n’ai pas la compétence d’un père capable d’avoir des fils-à-papa…
Dans ma volonté d’indépendance, ma fierté, mes principes moraux, j’ai omis de penser qu’il n’y avait pas que mon avenir en jeu, mais qu’il y aurait aussi celui de mes enfants. Honte sur moi, d’avoir mis sur terre des enfants dans un monde de misère.
Mais ça, je ne te le dis pas, parce que j’ai honte, parce que ce n’est pas la peine que je te mette cette idée en tête, au cas où tu me la ressortes un jour comme un coup de sabre dans la figure. Sait-on jamais ?

Nous sommes arrivés. Je te dépose. « Travaille bien mon Nono, bonne journée ».

Bordel ! Qu’est-ce que j’ai fait comme conneries dans ma vie ! On ne fait pas de gosses, quand on n’est pas capable !
Vivre, c’est prévoir. Je n’ai pas prévu. Ma vie ratée est inutile…
Une journée noire s’annonce devant moi ! Je cherche une explication pour me rassurer. C’est vrai, je suis toujours dans ma dépression du retraité ! Ça ne me rassure pas vraiment…

Le mieux est d’aller me coucher et de dormir, pour oublier tout…
        
1 avril 2023

Mémoires et radotages (466) – L'amour, environnement déterminant

 

 

GSM

Écrit le 31 mars 2023

C’est compliqué l’amour… C’est une préoccupation de vivant… Parce qu’après, je ne sais pas… Alors il faut en profiter… Il faut dire qu’on les aime aux gens que l’on aime ! Sans attendre ! Parce que le temps qui nous reste nous est inconnu…

Comme je l’ai dit auparavant (de l’Odéon… oui je sais c’est un jeu de mot pourri mais le scandale de la pièce de Jean Genet avait fait grand bruit en 1966, alors je m’en souviens…), la présence dans notre entourage de gens qui nous détestent nous est préjudiciable et vient perturber l’influence positive de ceux qui nous aiment… Il faut donc s’éloigner de ceux qui ne nous aiment pas, si on veut réussir à vivre heureux…

Je me souviens d’une réunion, il y trois quart d’année, où, vraiment, je me suis senti très mal à l’aise… L’un m’a fui, un autre m’a évité, un troisième s’est montré très hostile et haineux, un quatrième s’est foutu de ma gueule avec arrogance et dédain… et beaucoup d’autres se sont comportés comme des passants… Je n’existais pas… J’étais comme un fantôme, comme un ectoplasme sans apparence réelle… Du moins, c’est ce que j’ai ressenti… Or, une réunion de gens qui se connaissent n’est pas comme cela, normalement… Il doit y avoir un petit peu d’amour, c’est ce qu’on nomme de l’amitié… Qui suppose un minimum de manifestation positive…

Je suis reparti avec un sentiment de malaise, qui ne m’incite pas à récidiver cette année…

Cependant, il y a eu une exception : Le Major ! Il a été d’une telle gentillesse ! Je crois qu’il me faut lui écrire pour le remercier d’être ce qu’il est, dans ce principe énoncé précédemment « Il faut dire qu’on les aime aux gens que l’on aime ! »…

Alors, j’avais programmé, en remplacement un aller-retour en Lot et Garonne sur la tombe de mes parents, pour la nettoyer et remettre quelque chose dessus, car les voleurs, on sait de quoi ils sont capables… Ce ne serait pas la première fois… Au moins au cimetière, je suis avec mes parents, avec des gens qui m’aiment (et que j’aime). Je leur parle, je sais qu’ils sont là et que leur amour est encore vivace… enfin, c’est ce que je crois… Je devais en profiter pour passer par chez Raso, mon cher Raso, c’était sur mon chemin… Mais j’ai annulé ce voyage, parce qu’économiquement, l’inflation, les lunettes (pas gratuites du tout malgré les affirmations de Macron), et mes appareils auditifs (dont je pense qu’ils me coûteront un bras), sont à venir bientôt (6 mois pour un rendez-vous avec l’ORL)… et vont grever mon budget à un point tel, que ces voyages coûteux annulés ne couvriront même pas mes dépenses supplémentaires…

Il reste le foyer familial… Il est dommage que la paranoïa, la jalousie, l’agressivité de celle qui m’a donné de beaux et bons enfants, vienne lancer des ondes négatives sur l’amour de mes nos enfants…

Que faire pour ne pas être submergé par sa méchanceté ? Je sais que c'est pathologique... Mais tout aussi difficile à supporter...

Après tout, seul l’amour peut nous maintenir en vie, il serait dommage de lâcher la rampe… D’autant que mes pauvres enfants ne sont pas sortis d’affaire…

Il faut que je leur dise combien je les aime… Et il faut que je leur parle de solidarité fraternelle, car la précarité instituée par Macron, est hélas leur avenir et ça me fait peur… Tant que je suis là, un toit et de quoi manger leur seront disponibles… Mais après ?

        

 

29 mars 2023

Mémoires et radotages (465) – Déterrer le passé

 

 

GSM

Écrit le 29 mars 2023

J’étais fier de ma boite que j’avais créée. Bien que je m’y sois donné énormément de mal en temps, en efforts physiques… Il fallait bien, pour nourrir nos trois petits… Je ne regrette rien, même si maintenant j’en paye les séquelles de santé qui en résultent…

J’ai fait ce que j’ai pu… Mais bien que fier de ce que je faisais, (fier de bosser très dur… il fallait vraiment être con…), je n’ai pas fait de photo ni de mes chantiers, ni de moi en train de bosser, ni de mon installation de préfabrication… Il n’y avait pas encore d’appareil photo dans nos portables, quand ceux-ci sont apparus… J’ai bien une photo de ma bétonnière qui siège encore dans le jardin à l’endroit précis où elle a fabriqué des dizaines de mètres cubes de béton… J’ai aussi une photo de mon fourgon Trafic en arrière plan de mes deux plus petits garçons…

Et là, le 24 mars, à force de pluie, de terre remuée par la pluie et les pneus de la voiture… Quelques vestiges de cette ancienne activité sont remontés à la surface… Je me faisais livrer à l’époque, des armatures en barres de fer tor de 6mm en 6 mètres de longueur… Je les tronçonnais en morceaux de 97cm… Il restait donc des chutes qui allaient à la déchetterie…

Quelques unes de ces chutes datant de 1997 à début 2000, ont été oubliées et recouvertes par l’herbe puis par la terre végétale… Ces chutes viennent de ressortir… Bon je n’ai pas de quoi mesurer le carbone 14 et je ne pourrais pas être plus précis dans la datation…

C’est si peu… mais qu’est-ce que cela fait gamberger ! Tous ces souvenirs de 1991 à 2000, tous ces paris insensés que j’ai tentés, et cette fin misérable de ma boite, parce qu’un ministre avait décidé de faire une loi pour donner un avantage fiscal aux promoteurs et que la promulgation a tellement trainé que les promoteurs repoussant leurs permis de construire, ont coupé le robinet du chiffre d’affaire, du carnet de commande et donc de toute activité pendant des mois… De juillet à novembre 1999… Ce ministre socialo, qui fut par la suite ministre de Sarko, s’appelle Besson ! Je lui voue une haine et un ressentiment pas encore apaisés…

Voilà, ce qu’entrainent quelques chutes de fers tor surgies de 24 années d'enfouissement…

        

 

24 mars 2023

Mémoires et radotages (464) – Planning serré – Faut se magner !

 

 

GSM

Écrit le 24 mars 2023

Le type me regarde, tandis que je souffle comme un bœuf… « Ça ne va pas Monsieur ? »… Je le rassure « C’est parce que je viens de me baisser et de me relever… Merci ! »… Il est rassuré… Mais pas moi… ça va à une vitesse… La dernière fois que je me suis baissé pour ces foutues conserves pour ce chat de merde, j’ai eu la tête qui tournait, comme en 2019… Oui, ça a recommencé en dépit du médoc contre ces vertiges… Mais là, c’est l’essoufflement, en plus… ça a commencé il y a seulement quelques jours pour aller à la boite aux lettres en gravissant une pente de quoi… 4 ou 5% de moins de 20 mètres… Et aussi pour grimper les 5 marches avec les sacs de courses…

Est-ce que je lui demande de m’aider à ranger les courses ?... Non, il ne faut surtout pas que j’alarme ma femme… Je vais aller doucement, très doucement…

Je dois garder un seul objectif : Qu’elle obtienne sa retraite en temps et en heure et avec une carrière entièrement reconstituée si possible…

Mais ça va être chaud… Elle ergote, elle vérifie, revérifie, re-revérifie, se paume, recommence, doute… « Mais as-tu donc fini de vérifier les chiffres que nous avons trouvés et qui sont identiques par rapport à ceux de la caisse de retraite sécu ? Ça ne sert à rien ! Ce qu’il faut trouver, ce sont les éléments qui sont soit différents, soit inconnus de la sécu ! Ne perds pas ton temps ! Le seul boulot qui reste à faire, maintenant que j’ai fait le tableau sur excel, c’est de mettre des signets, des marques-pages aux éléments que nous voulons communiquer à la CICAS parce qu’il ne s’agit pas de chercher une heure pour chaque bulletin, puisqu’on n’aura qu’une heure pour exposer ton cas ! »

Aïe-aïe-aïe ! Il faut que je lui fasse magner son cul… Déjà, en 2011 lors de la soumission de son relevé de carrière, elle avait un mois pour le faire… Elle s’y est mise 4 jours avant la date ultime et a fini 26 jours après la date et rien n’a donc été fait… Et là depuis 24 jours… Elle recherche, parce que finalement tout est rangé n’importe comment… Et elle a trouvé des trucs qu’elle n’avait trouvés en 2011… A ce train là, elle va perdre des mois de retraite si on ne fait pas le boulot dans les temps ! Bordel ! Ca serait moi j’aurais déjà pris rendez-vous avec le Cicas ! GRRRRR ! Mais faut pas que je la vexe, sinon, elle fera tout toute seule et ce sera foutu !

Je n’ai jamais vu un « classement » pareil ! Elle ose appeler ça un classement ! Des dizaines de classeurs avec de tout et n’importe quoi, dans un désordre chronologique total, avec aucune intercalaire, aucun libellé sur les classeurs ! Et elle me raconte qu’elle était secrétaire… Humm ! Je me demande pourquoi ils l’ont virée, vu sa lenteur et son "bordélisme" !

Et elle me dit qu’elle me faisait ma compta des dépenses quand j’avais ma boite… Ouais, parlons-en ! Chaque week-end, j’étais obligé de finir son boulot en plus de faire le mien… Autrement dit je la payais pour faire pas grand-chose !

Bref ! Il faut tenir ! Encore deux mois… Il faudra que je pense à demander à la dame du CICAS, si elle s’occupe aussi des pensions de réversion ! Parce que je vois mal mon Poussin s’en sortir toute seule… Au fait, il faut que je télécharge tous les bulletins annuels récapitulatifs de mes 5 retraites de 2022…

J’ai tellement de choses à faire :

-Une liste de ce qu’il faut faire après mon départ.

-Un plan avec où trouver ce qu’on cherche (mais, moi, ce n’est pas le bordel, c’est classé chronologiquement et dans un même endroit)…

-Une consigne pour prévenir ceux de ma promo, mais seulement après l’enterrement, histoire qu’ils n’aient pas de remords de ne pas être venus y assister ! Car je sais bien ce que je suis pour eux… Pas grand-chose en fait et donc ils ne se déplaceraient même pas. Au moins ils auront un alibi !

J’ai enfin mis un terme, il y a quelques jours, aux éternels propos hargneux et haineux « C’est l’autre qui aura tout ! »… Car j’ai obtenu un extrait de naissance que j’ai fait lire à ma femme… Mon ex-femme est décédée il y a six mois environ, et donc ma femme n’aura pas à partager la réversion avec « l’autre », comme elle l'appelle… Quelle joie morbide ! Le malheur des unes, fait le bonheur des autres…

Il faut que je donne des consignes à mes trois fistons… C’est encore ça le plus difficile à réaliser…

 

 

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