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zalandeau
23 juin 2021

Mémoires et radotages (352) – L’affaire Valérie Bacot

 

 

GSM

Écrit le 23 juin 2021

La justice ? Quelle justice ? Y a-t-il une justice en France ?… Certes, il y a une institution que l’on nomme « justice »… - Mais rend-t-elle la justice pour autant ? Je n’en suis pas certain ! - Quand elle préfère condamner l’innocent et acquitter le coupable, je n’en suis pas certain ! - Quand elle punit la moindre infraction et laisse des criminels et des délinquants en liberté, ou qu’elle les relâche des dizaines de fois successives sans les juger, je n’en suis pas certain.

Il est une affaire qui m’a terriblement ému, je dirais même bouleversé… L’affaire Valérie Bacot… Elle a tué son mari avec « préméditation », certes, c’est vrai… Elle avait emporté une arme et l’a tué par derrière… Mais si tout ce qui lui est arrivée est bien vrai, si le calvaire qu’elle a enduré, pendant toutes ces années : Violences, viols, prostitution, sont avérés… Que la justice n’a jamais levé le petit doigt pour lui porter secours, lorsque ses enfants ont tenté de porter plainte… Quel juge oserait argumenter contre le fait que son acte n’était pas le seul recours possible pour une victime terrorisée par un monstre dont elle n’a pu se défaire que par cette libération ultime ?

Je serais juge, je l’acquitterai et même je prononcerai un non-lieu… De plus j’estime que la république pour s’être montrée aussi lâche et aussi laxiste devrait l’indemniser… Je sais que l’argent n’effacera pas le calvaire subi, mais l’état en manquant à son devoir le plus élémentaire de protection régalienne des faibles a besoin d’être puni, la justice a besoin, elle aussi, d’être punie, car en France, elle a le droit, elle, de faire n’importe quoi en toute impunité… Et ça, ce n’est pas juste, pas juste du tout !!!

Donnez-nous des magistrats intègres, non endoctrinés par « tu n’as pas le droit de faire justice toi-même », mais plutôt soucieux de punir les coupables et non les victimes, c’est cela dont nous avons un cruel besoin dans ce pays de France, où la liberté, n’est réservée qu’aux délinquants et criminels, alors même que l’asservissement du reste de la population est le but de la gent politico judiciaire qui s’arroge le monopole de l’injustice !

Pas assez de prisons ? Mais construisez-en, bon sang ! On dépense bien des milliards à accueillir, entre autres, toutes les crapules de la terre ; on pourrait bien en dépenser un peu pour les mettre hors d’état de nuire, non ?

En attendant… J’espère que le tribunal ne condamnera pas cette Valérie Bacot… La vie ne l’a-t-elle pas déjà beaucoup trop punie alors qu’elle ne le méritait pas, la vie ne lui a-t-elle pas fait subir d’avance des années d’injustice ?

Alors après avoir pleuré d’émotion pour le sort de cette pauvre victime d’un monstre… Je voudrais bien, pour une fois, ne pas avoir à pleurer de rage devant un verdict scélérat… mais plutôt à pleurer de joie devant une clémence juste et méritée…

J’estime qu’elle a débarrassé le monde d’une véritable ordure et personnellement je la félicite pour son courage. Elle devrait en être récompensée…

AQUITTEZ VALERIE BACOT !

    

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22 juin 2021

La critique qui détruit

GSM

Écrit le 18 02 2009

Il est tellement facile d’écrire des critiques dévastatrices, que l’exercice n’est pas méritoire… Il est autrement plus complexe, d’équilibrer les arguments pour ou contre quelque chose ou quelqu’un, plutôt que de savoir tremper sa plume dans du vitriol. Alors pourquoi, certains éprouvent-ils l’envie maladive de dire ou écrire du mal ?

Simplement parce qu’est inscrit dans le caractère de chacun, cette faculté plus ou moins grande de nuire aux autres…

Nous l’avons vécu pendant l’occupation… Mais il faut bien se dire que de nos jours, il y a autour de nous, la même proportion de nuisibles, prêts à calomnier, à salir, à démolir…

Je considère cette arme épistolaire ou journalistique, comme une défense, à n’utiliser qu’en contre-attaque à d’ambitieux prédateurs, pour le moins… imprudents…

Mais quand l’agresseur montre avec impudeur et surtout bêtise, que son absence d’esprit n’a d’égal que la faiblesse de son vocabulaire, décochons notre plume et visons son point faible : sa cervelle…
   
1 juin 2021

Comment empécher les masses de connaître la vérité

GSM

Ecrit le 24 août 2008

Il n'est pas besoin de les empêcher... Elles s'empêchent toutes seules…

- Bon. Il y a bien des manœuvres dilatoires, parfois, qui consistent à empêcher certaines émissions de passer, OK !

- Certes on connaît aussi les consignes appliquées par les directeurs de chaînes de passer les émissions dérangeantes à des heures où plus personne ne regarde. OK !

Mais je prends mon exemple personnel. Nous étions 6 à la maison aujourd’hui…

Je suis le seul à avoir regardé en début d’après-midi « Vu du ciel », sur FR2…

Je leur ai dit à tous au fur et à mesure de l’émission, « venez-voir, parce que ceci, cela… » !!!

Non, non. Ca n’intéresse personne…

Une émission qui a décrit la destruction de la vie humaine par les engrais et pesticides, le danger des OGM, le comportement de MONSANTO, La terre qui devient stérile et redevient de la pierre à force de pesticides, la déforestation, l’expropriation des paysans et leur paupérisation et enfin, l’affirmation que l’agriculture Bio, pourra seule sauver la planète…

Ben, non… Deux regardaient deux chaines différentes, un lisait des Mangas et les deux autres jouaient avec leur console…

Voilà, en fait les outils de désinformation :

-         La diversité, qui fait que l’on s’éparpille

-         Et également la diffusion de ces programmes « people », de ces jeux abrutissants, de ces lectures absentes de littérature…

On obtient des gens décervelles, qui adhérent à des « on-dit », de droite ou de gauche, au lieu de citoyens qui se font leur opinion à travers les informations, avec esprit critique et libre arbitre…

Voilà ce que j’ai sous mon toit… Et ce qu’il y a partout…

C’est pour cela que la mondialisation a encore de beaux jours devant elle…

L’émission peut repasser 20 fois en boucle, les andouilles droguées au «people», aux Mangas et autre Playstation ne regarderont pas…

Et dire que j'en ai mis 3 sur terre de ces andouilles... (Que j'aime malgré tout) !!!

Si j’avais su, je me serais fait stériliser !

   

31 mai 2021

Ma chronique - « Puisqu’on m’a baisé la gueule, y’a pas de raison que vous ne vous fassiez pas baiser ! »

 

GSM

Écrit par zalandeau... C'était au moment des manifs contre la réforme des retraites sous le règne de Sarkozy... (Le Macron de l'époque, c'est bien pour cela qu'ils s'aiment si bien ces deux-là)...

Qu’il sera difficile de faire changer la société… Pourquoi ? A cause de l’égoïsme, de la manipulation, à cause du « pétage plus haut que j’ai le cul » et aussi de la jalousie…

Voilà un exemple de la prose argumentée d’un vieux Français de 80 balais, que j’ai trouvée sur ce buzz de boston. Com : « France on strike » : http://www.boston.com/bigpicture/2010/10/france_on_strike.html

Lisons son texte ensemble :

764

J'ai commencé à travailler à 16ans.
J'ai eu 160 trimestres de cotisation Sécu.
On m'a cassé les pattes à 60 ans avec une retraite diminuée alors que les fonctionnaires contiunuent à avoir des retraites TRES SPECIALES ( montant durée de travail, cotisations et reversion entre autres)
J'ai près de 80 ans; J'estime que j'aurais pu travailler au moins jusqu'à 70 ans.
Pratiquement toute ma vie je me suis levé à 6heures.
J'ai connu les congés payés de 15 jours/an.
en travaillant 45 puis 43 heures par semaine.
Alors ?
Pauvres rigolos ! Arrêtez vos conneries. Car même ,avec cette "REFORMETTE" les prochains socialos vous la feront encore plus chouette .
Oui la vision qu'a, HELAS! l'étranger n'est que trop vraie.
Et puis à regarder les photos qui vous paiera les retraites par répartition?
Guy

Posted by Guy October 27, 2010 07:05 AM

Voilà quelqu’un qui a travaillé dur et qui en est fier « J'ai commencé à travailler à 16ans. J'ai eu 160 trimestres de cotisation Sécu »…

Ensuite cette personne a été mise au rebut et en éprouve beaucoup d’amertume « On m'a cassé les pattes à 60 ans »…

Puis, il se compare sa situation à celle des fonctionnaires « alors que les fonctionnaires contiunuent à avoir des retraites TRES SPECIALES ( montant durée de travail, cotisations et reversion entre autres) », montrant une haine uniquement déclenchée par la jalousie de ceux qui ont un peu plus que lui (Il est vrai qu’il est si loin des réalités des nantis superprivilégiés, que son champ se limite à ceux qu’il juge devoir être au même niveau que lui-même…

Il exprime à nouveau son amertume « J'estime que j'aurais pu travailler au moins jusqu'à 70 ans »…

Puis il remet une couche sur la pénibilité de sa vie de labeur « Pratiquement toute ma vie je me suis levé à 6heures.
J'ai connu les congés payés de 15 jours/an.
en travaillant 45 puis 43 heures par semaine 
»…

Je m’attendais à une conclusion du genre « Allez les petits, c’est bien ! Je me suis fait baiser, mais je suis avec vous : Ne vous laissez pas faire ! Battez-vous contre ce système inique… »... Il ignore totalement que du boulot... y'en a plus et qu'il faudrait beaucoup de boulot pour faire les cotisants et ensuite les retraites !!!

Et bien non ! La jalousie est la plus forte !

Lui le méritait et ne l’a pas eu ! Donc les autres ne le méritent pas et c’est bien fait pour leur gueule !...

Alors je me dis, que la réforme de la société pour du plus juste, du plus équitable, du plus égalitaire… Est un chemin bien pénible, lorsque l’on y rencontre :

-Des détrousseurs de grand chemin (Sarko et sa clique),

-Des admirateurs du cynisme de ces détrousseurs, qui n’osent pas le faire eux-mêmes mais sont contents de se positionner dans leurs supporters,

-Mais également des jaloux qui se sont fait détrousser et qui n’ont de cesse que ceux qui ne l’ont pas été, le soient à leur tour, quitte à prêter main forte à ceux qui les ont humiliés et dépossédés…

-Des égoïstes qui ne défendent que leurs intérêts propres et qui se tourneraient contre leurs compagnons de lutte si leurs intérêts étaient les seuls satisfaits, sinistres collabos dont on achète les services pour 40 deniers…

Quel syndrome inquiétant ! Il est l’allié du Tyran, l’allié de l’iniquité. L’égoïsme est l’iniquité !

Sans unité, pas de victoire…

© zalandeau, le vendredi 29 octobre 2010

     

17 mai 2021

Mémoires et radotages (349) – l’Ultracrépidarianisme bat son plein depuis un an…

 

 

GSM

Écrit le 15 mai 2021

Extrait de Wikipedia :

" L’ultracrépidarianisme est un comportement consistant à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée1. Il peut être rapproché de la cuistrerie.

Étymologie

 

Ce mot est dérivé de la locution latine Sutor, ne supra crepidam, qui signifie littéralement : « Cordonnier, pas plus haut que la chaussure » et équivaut à l’expression moderne « À chacun son métier, les vaches seront bien gardées ».

 

Historique

 

Selon le dictionnaire Orthodidacte, le nom anglais ultracrepidarianism est attesté pour la première fois en 1819 dans un texte de l'écrivain William Hazlitt (1778-1830) à propos du critique littéraire britannique William Gifford (1756-1826). La forme française serait apparue seulement en 20143.

En 2019-2020 ( Rectification de Zalandeau : Plutôt 2020-2021 ), la notion connaît un regain d'intérêt avec l'apparition de la Covid-194, une maladie initialement peu connue du grand public, mais rapidement commentée avec assurance par nombre de non-spécialistes, prodigues en opinions et injonctions. Le physicien et philosophe des sciences Étienne Klein a souligné dans plusieurs écrits5 et interviews6 cette tendance, naturelle mais accrue dans le contexte de la crise sanitaire, à parler de choses qu'on ne connaît pas plutôt que de reconnaitre son ignorance devant les medias7, souvent en introduisant le propos par la formule : « Je ne suis pas médecin, mais je pense que... » Il rappelle que le biais cognitif qui conduit les moins qualifiés dans un domaine à surestimer leur compétence a été étudié à la fin du XXe siècle par les psychologues américains David Dunning (en) et Justin Kruger. Ce biais est connu sous le nom d'« effet Dunning-Kruger ».

 

Analogie avec l’argument d’autorité

L’ultracrépidarianisme peut relever, dans certains cas, de l'utilisation d’un argument d’autorité. Par exemple, la « maladie du Nobel », cas particulier d’ultracrépidarianisme, consiste pour un lauréat du Prix Nobel à sortir imprudemment de son champ réel de compétence, au risque de défendre publiquement des théories infondées, voire pseudo-scientifiques. "

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Pour ma part je ne connaissais pas ce mot et j’avoue que dans cinq minutes, je ne m’en souviendrai plus ! Il n’en reste pas moins, que je voulais évoquer cette masse de gens qui parlent à la télé, les trop optimistes, les euphoriques, les hyper pessimistes, les alarmistes, en fait les messieurs « je sais tout » qui parlent sans savoir, qui affolent les masses populaires, façonnent des psychoses, des réflexes de Pavlov, des craintes irraisonnées… Alors qu’ils parlent de ce Covid, dont ils ne savent strictement rien ! Cela m’écoeure depuis des mois et je voulais en parler… La découverte de ce mot (ultracrépidarianisme ), m’en donne l’occasion…

« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien »… Voilà une maxime de Socrate, que tous ces cuistres devraient se répéter au lieu de débiter des sornettes à longueur d'émissions de télé… Mais il est tellement plus tentant de faire l’intéressant…

   

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10 mai 2021

La parité… Ha, ha, ha…

GSM

Écrit le 13 avril 2015

Quand j’étais plus jeune, je me disais qu’il était insensé que les femmes soient totalement absentes des élus politiques et que c’était contraire au simple bon sens : Plus de cerveaux = plus d’intelligence, plus de savoir faire, davantage de ‘variété’ politique… Et surtout je pensais que par leurs sensibilités différentes elles apporteraient beaucoup au bénéfice de notre société…

Et puis l’eau est passée sous les ponts… La théorie, finalement, ne s’avère être que chimère, comme c’est le cas très souvent…

En effet, depuis, quelques femmes ont ‘percé’ en politique, sous la pression de l’opinion et au nom de ces bons sentiments républicains…

Mais il faut bien comprendre le processus : Les femmes ne se sont fait une place, uniquement parce que les hommes leur en ont concédé une toute petite.

Dans leur machisme et leur connerie, les politiciens hommes n’allaient pas laisser passer toutes les femmes, mais uniquement celles qui ne risquaient pas trop de leur piquer leur boulot ni surtout de leur porter ombrage…

Certes on a eu des femmes comme Simone Weill, mais on a hélas eu Edith Cresson, Nadine Morano, Christine Boutin, j’en passe et des pires…

Alors finalement, on peut dire que le panel ‘hommes et femmes’ politiques, étant donné les ‘qualités’ nécessaires que sont l’avidité, le pouvoir, le cynisme, le mensonge, la perversité, ne donne que deux fois plus de chance d’avoir des cons (connes), des salopards (salopardes, tant pis pour les néologismes), des voyous (est-ce qu’on dit voyoutes ? En tous cas il y en a)… Il faut bien se rendre à l'évidence : Dans ce domaine, il n'y a pas une façon de faire masculine et une autre féminine. En matière de pouvoir, les agissements sont les mêmes...

On a aussi une double micro-chance d’avoir un jour l’homme ou la femme politique qui sera honnête, sincère, capable, au service des citoyens…

On peut toujours rêver…
   
1 mai 2021

1er Mai - La fête du bouleau

GSM

Écrit le 1er mai 2010

Les bouleaux font partie de la famille des bétulacées. La plupart des espèces sont des arbres ; quelques-unes, comme Betula nana, sont des chaméphytes.

Les bouleaux poussent en général sur les terres pauvres et souvent siliceuses, jusqu'à 2000 m d'altitude, ainsi que dans les régions arctiques. Les bouleaux sont des plantes pionnières qui constituent souvent la première formation arborée lors de la reconquête ou de la colonisation de landes par la forêt. Ils apprécient les sols plutôt acides et humides. Les bouleaux forment des futaies appelées boulaies ou boulinières.

Il existe quatre espèces de bouleaux en Europe, dont deux arbres largement répandus : Betula pendula, le bouleau verruqueux, et Betula pubescens, le bouleau pubescent, et deux arbrisseaux des régions arctiques : Betula nana, le bouleau nain, et Betula humilis. De nombreuses autres espèces se rencontrent en Asie et en Amérique du Nord.

En climat tempéré, les bouleaux meurent assez rapidement (15-30 ans), mais plus au nord (Suède, Finlande, Sibérie, etc.) ils peuvent vivre jusqu’à 100 ans et plus.

Cet arbre caduc majestueux de la famille des betulaceae fleurit d'avril à mai. Ses fruits sont des cônes allongés de 10 cm de longueur, dressés puis pendants pour le mâle et de 3 cm dressés pour la femelle. Cet arbre à l'écorce blanche écaillée peut atteindre 20 à 30 m de hauteur et jusqu'à 60 cm de diamètre à la base. Sa sève riche en composés actifs, ainsi que son écorce, recèle de nombreuses propriétés.

Le terme bouleau procède de l'ancien pluriel du diminutif boulel (jadis un boulel, des bouleaux). L'ancien français boulel est le diminutif de l'ancien français boul (cf. un boulay > une boulaie : bois, forêt où le bouleau domine). Le mot boul vient du latin betula d'origine probablement celtique (gaulois) d'un thème *betuo-, thématisation de *betu-, dont est issu le nom brittonique de l'arbre : breton bezo, gallois bedw. *betu- pourrait être le nom celtique de la poix obtenue en chauffant de jeunes arbres pleins de sève et équivalent du latin bitumen.

Les espèces européennes :
Betula nana, une espèce caractéristique de la toundra et des montagnes du nord de l'Europe

* Bouleau verruqueux (Betula pendula Roth., syn. B. verrucosa Ehrh.) – Presque toute l’Europe, mais rare dans le sud ; arbre à croissance rapide (12 m en 20 ans) pouvant atteindre 25 m de hauteur ; rameaux retombants glabres, pourvus de verrues résinifères ; feuilles triangulaires doublement dentées, glabres. Le bouleau verruqueux a une écorce blanche, lisse et brillante avec quelques taches noires, souvent accompagnées de crevasses. Espèce pionnière sur sol riche ou calcaire, parfois très sec (dunes).
o Var. lapponica Lindq. se rencontre dans les régions arctiques.
* Bouleau pubescent (Betula pubescens Ehrh., syn. B. alba L.) – Presque toute l’Europe, mais rare dans la région méditerranéenne et dans le sud-est ; plus hygrophile, il pousse dans les forêts humides et dans les tourbières. C'est un arbre au port élancé à croissance plus lente (10 m en 20 ans). Sa hauteur en général est de 10 à 15 m, parfois 20 m. Rameaux lisses et pubescents ; feuilles en losange, pubescentes à leur face inférieure. Le bouleau pubescent a une écorce d’un blanc plus mat, parfois rosée, avec souvent des bandes ou des lignes horizontales grisâtres, mais sans taches noires ni crevasses.
o subsp. pubescens – Surtout en plaine jusqu’à environ 70° N. en Finlande et en Russie.
o subsp. carpatica (Willd.) Asch. & Graebn. – Europe arctique et montagne d’Europe moyenne, des Pyrénées aux Carpates.
o subsp. celtiberica (Rothm. & Vasc.) Rivas Mart. – Endémique des montagnes du nord et du centre de l’Espagne et du nord du Portugal.
o subsp. tortuosa (Ledeb.) Nyman – Europe arctique, montagnes de Scandinavie et Islande.
* Bouleau nain (Betula nana L.) – Europe arctique jusqu’en Russie centrale, relique glacière en Europe moyenne depuis la France (Margeride et Jura) jusque dans l’est des Carpates. Arbuste nain à port souvent prostré, atteignant 50 cm, parfois 1 m, à minuscules feuilles rondes et dentées (1 cm), devenant jaune or en automne. Espèce caractéristique de la zone des arbrisseaux des montagnes du nord de l’Europe.
* Bouleau peu élevé (Betula humilis L.) – Nord de la Russie, relique glacière dans le centre et l’est de l’Europe, du nord de l’Allemagne au nord-est de la Suisse et au centre de la Roumanie. Espèce arbustive de 50 cm à 2 m, à rameaux pubescents glanduleux ; feuilles ovales dentées de 2 à 3 cm.

Quelques espèces d’autres régions :

* Bouleau jaune (Betula alleghaniensis Britton) – Est de l’Amérique du Nord. Arbre au tronc droit long à couleur de miel ou brun clair, à branches fortes à faible défilement. Ce bouleau à croissance lente (4,5 m en 20 ans) atteint 19 à 25 m, parfois 30 m de hauteur. Les rameaux et l’écorce ont une odeur aromatique. Le bouleau jaune est l'arbre-emblème officiel du Québec (Canada).
* Bouleau flexible (Betula lenta L.) – Est de l’Amérique du Nord. Arbre à écorce brun foncé pouvant atteindre 25 m. Comme le précédent, les rameaux et l’écorce ont une odeur aromatique.
* Bouleau noir (Betula nigra L.) – Est des États-Unis. Espèce décorative par son écorce brun foncé, rugueuse, qui s’exfolie en lamelles papyracées. Ce bouleau à cime ovoïde souvent à plusieurs troncs, peut s’élever jusqu’à 30 m.
* Bouleau à papier (Betula papyrifera Marshall) – Amérique du Nord. Tronc sinueux et à la cime ovale et étroite. L'écorce blanche souvent à plages rosées se détache en larges bandes, d'où son nom. À croissance rapide, ce bouleau peut atteindre 30, voire 40 m.
* Bouleau de l'Himalaya (Betula utilis D. Don), originaire de l’Himalaya.
o Var. jacquemontii (Spach) H. J. P. Winkl. : plus rustique, souvent cultivée pour l’ornement. Cette variété, qui atteint 12 à 15 m, a dès sa jeunesse une écorce très blanche sans taches noires ni crevasses.

Utilisation :

En Europe du Nord (Scandinavie, Pays Baltes, Sibérie), l'écorce de bouleau, tressée en lanières, était utilisée à la campagne pour fabriquer des chaussures appelées lapti (лапти) en Russie. En Russie, elle a également servi de support d'écriture.

Le bouleau brûle vite sans que sa flamme ne soit trop chaude et laisse très peu de cendres. Il était apprécié des boulangers. C'était le bois de boulange.

En Europe du sud où leur croissance est rapide, le bois des bouleaux pubescents et verruqueux est considéré comme de peu de valeur. Dans les pays du nord où il croît plus lentement, on en tire un bois de belle qualité, d'aspect très blanc, doux et soyeux, qui se travaille et s'imprègne facilement. Ses propriétés mécaniques sont excellentes, son grain est fin et uniforme.

Le bois du bouleau jaune est utilisé en menuiserie sous le nom de merisier, celui du bouleau flexible sous le nom de merisier rouge.

En Alaska, à partir de la sève du bouleau est produit de l'eau de bouleau, de la bière, du vin, de l'eau-de-vie, du vinaigre et du sirop de bouleau (un sirop édulcorant similaire au sirop d'érable)...

Vous voyez bien qu'on peut le faire bosser, lui au moins... 1er MAI : Fête du Bouleau

   

1 mai 2021

Mémoires et radotages (104) – Bonne fête du chômage...

GSM

Écrit le 1er mai 2017

Il y a deux ans (c'est à dire en 2015), j’avais encore fait un effort. J'étais allé acheter UN brin en toute fin de matinée à un vendeur indépendant…
 
L'année dernière, elle m’avait tant fait de scène de jalousie et de haine, tant renvoyé à des instants douloureux de ma vie, elle m'avait fait tant de mal comme une vipère (c’était la fin de ses ragnagnas, le moment le pire, où hormones, paranoïa et haine font un tsunami)…
 
Alors non ! bien que je m'étais dit « Allez, va acheter du muguet, sois magnanime, passe l’éponge une fois de plus »… Et bien non, je n'était pas parvenu à me forcer à faire semblant. Non je ne lui aurais pas donné de muguet, sauf si elle avait pu le bouffer et s’empoisonner avec.
 
Et puis lui souhaiter une bonne fête du travail, c’est quoi ? Il y a longtemps qu’elle n’en a plus. Moi, j’en ai été jeté par le destin. Deux de mes fils en voudraient mais il n’y en a pas. Alstom va passer à la trappe, Whirlpool va délocaliser,chaque jour mille personnes perdent leur dignité et leur liberté relative, parce que la France les laisse perdre leur travail.
 
Ce mot n’a pour moi plus aucun sens. Le travail c’était l’accomplissement d’une vie, l’indépendance dans notre vie privée, le dépassement de soi, l’exaltation d’exister et d’être utile…
Alors, le « non-travail », si je puis donner un nom à un vide existentiel, ai-je envie de le fêter ? Puis-je être joyeux de même l’évoquer ?
 
Non ! C’est au-dessus de mes forces !
 
Par contre le 1er mai, ça pourrait être la fete des Macronistes ! Je m'explique : Le travail ouvrier, ces mecs, ils s'en battent les couilles ! la classe ouvrière, ils s'en foutent ! La moitié des Français laissés au bord de la route, ils s'en branlent !
 
Mais les profits par la spéculation boursière, les gros bénéfices des organismes financiers et des multinationales, ça, c'est leur tasse de thé ! Quand la bourse va bien, tout va bien... pour eux !
 
Donc je suggère que le 1er mai soit la fête du libéralisme, la fête du profit, la fête de la dérégulation, la fête de l'égoïsme boursier ! Et pour la moitié des Français qui n'ont même pas les miettes du gâteau... c'est déjà... la fête du chômage...
 
Alors ce matin, de cette année, je lui ai offert CE fameux brin, acheté samedi à Leclerc pour deux francs six sous (c'est une façon de parler), en lui disant :
 
« Bonne fête du chômage et de ta future retraite que Macron va bientôt repousser et diminuer »...
  
1 mai 2021

La fête du travail, c’est de la provoc, ou quoi ?

GSM

C'était au temps où je travaillais encore, quatre mois avant mon départ du monde professionnel...

Vu ce que je pense de mon travail et ce que je vis à mon travail, le fêter me paraît très déplacé...

Le bon coté, c'est que le fêter, c'est ne pas travailler. C'est dire "J'aime tellement mon travail, patron, que je ne vais pas travailler pour le fêter"...
Cela équivaut donc à un pied de nez déguisé à tous les exploiteurs...

Oh, Ça y est, on va dire : "V'la un coco" ! Non, non...

Tous les exploiteurs sont des patrons, mais je n'ai pas dit tous les patrons sont des exploiteurs. Nuance...

J'ai connu des patrons humains, psychologues, qui ont su lier le destin de leurs salariés au destin de l'entreprise...
Il y a des patrons que j'ai apprécié, même aimé (en tout bien, tout honneur, voyons !!!)...

J'ai pleuré à la mort de mon précédent patron, que j'ai longtemps regretté... Mais celui que j’ai actuellement, il peut même mourir dans des souffrances atroces, cela ne me ferait absolument rien. J'aurais beaucoup plus de compassion pour un chien qui agonise, que pour cette "chose" inhumaine... Pas plus de pitié que pour un ordinateur qui rend l'âme...

J'aimerais même, que cela se produise de mon vivant, pour vivre la joie que cela ne manquerait pas de me procurer... Je crois même (je suis sur), que j'irai pisser sur sa tombe. Pas cracher, ce serait trop d'honneur. Boris Vian exprimait une haine, cracher c'est dire son mépris... Non, pisser, comme on le ferait s'il n'y avait rien en dessous, se soulager, comme on dit...

Et ça soulagerait, la disparition d'une limace, d'une verrue, d'un parasite, d'un prédateur...

En ce jour d'ascension, mes bien chers frères (et sœurs), je vous prie de vous recueillir et de méditer la sainte parole de zalandeau :

AIME TON PATRON, S'IL EST BON.
PISSE SUR TON PATRON, S'IL EST CON.

AINSI SOIT-IL !

Écrit le 1er mai 2008

  

19 avril 2021

Il est difficile de communiquer



GSM

Il est difficile de communiquer, d'échanger, comme je l'ai exprimé déjà sur le blog.
Alors que dire de plus sur ce sujet ?
Il y a une tendance de la société de plus en plus marquée à prendre les choses dites au premier degré. Plus personne ne connait le second degré.
Ceci va bien entendu de pair avec le politiquement correct et la pensée unique.
En effet, par soucis de se fondre dans l'uniformité, chacun recherche l'attitude, la réponse ou la non-réponse qui va dans le sens communément admis. Quitte à penser différemment ! Mais il faut adopter la posture officielle qui fera passer inaperçu.
Dans ce cas réagir sur un propos au deuxième degré, est bien sûr, à l'opposé de ceux qui réagissent au premier degré. Et donc celui qui réagit au 2ème degré, se fera remarquer. Ce qu'il ne veut pas.
Donc la pensée unique interdit ipso facto, l'expression au second degré...
On le voit chez nos comiques, dont les blagues, sont uniquement dirigées contre eux-mêmes, ou bien « caca-pipi ». Il n’y a plus une seule blague qui pourrait prêter à équivoque...
Enrichissement à l'envers de notre culture, ce phénomène démontre bien l'auto dictature que la société s'impose à elle-même...
Je crois que cet appauvrissement de l’attitude de la société, est concomitant à l’augmentation d’une population de gens à vocabulaire réduit (50 mots), que la non expression rend violente.
En résumé, la peur de l’autre et le refus d’expression, vont accroître une fracture sociale déjà réelle.
Il ne faut pas se retrancher derrière l’état. Ce n’est pas l’état seul qui réduira cette fracture.
Il nous faut dialoguer…
Mais c’est dur, pour des gens qui ont peur.
 
Écrit le 2 septembre 2007
  
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