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zalandeau

16 mai 2022

Mémoires et radotages (420) – L’endoctrinement

 

GSMEncore une fois, le présent billet était programmé pour 8H48 et n'a pas été affiché dans les nouveaux messages... Il y a certainement des messages dérangeants ???

Écrit le 14 mai 2022

Plus j’avance dans la vie et plus les humains se déconsidèrent à mes yeux… probablement qu’auparavant (de l’Odéon (il n’y en a pas beaucoup qui vont comprendre la boutade)), qu’auparavant disais-je, j’étais beaucoup trop le nez dans le guidon et que, les gens que je côtoyais, même si je leur trouvais des sacrés putains de défauts pour certains,  je n’en faisais pas une généralité…

Mais maintenant, avec tout ce que j’ai vu, tout ce que je comprends de ce monde des humains, je vois l’immense dépendance de la majorité d’entre eux, vis-à-vis d’une minorité de gens retors, pervers et très souvent psychopathes…

Nous sommes tous, je dis bien tous, dépendants de dogmes, nous sommes tous endoctrinés, nous sommes tous sous la manipulation d’autres hommes : de ces hommes qui fabriquent « l’opinion », la doxa, la pensée dominante, et nous imposent ce qu’il faut aimer, ce qu’il faut haïr, ce qu’il faut ou non discriminer, ce qu'il faut penser, ce qui les arrange en fait !!!

Il y a toutes sortes d’endoctrinements qui sont autant de dogmes : La religion, la politique, la tradition…

Supposons qu’il n’y ait pas de Poutine, pas de régime totalitaire en Russie, pas d’information contrôlée, pas d’intox, les Russes et nous, nous serions amis, après tout, ne sommes nous pas d’origine Chrétienne et avec des valeurs semblables…

Supposons que le poison de l’islamisme intégriste ne soit pas répandu par des endoctrineurs mauvais jusqu’au fin fond de leur âme (si jamais ils en possèdent une…), pourquoi un blanc d’origine Greco-latine ne serait pas pote avec un musulman et ne partagerait pas les mêmes envies de rire et de faire la fête ? J’ai connu cela autrefois et c’était très bien !

Mais on me rétorquera que nos croyances sont différentes et qu’elles nous séparent ! Mais pourquoi ces croyances différentes ? Encore de l’endoctrinement… Pourquoi faire le ramadan ? Pourquoi manger du poisson le vendredi saint ? Pourquoi fêter la Pâques Juive ?

Ce n’est pas la participation à ces rituels qui est en cause, mais la prise trop au sérieux et l’ostracisme que ces croyances engendrent dans des cerveaux pas très futés ! Le communautarisme est la pire des attitudes humaines !

Les humains sauront-ils un jour sortir de ces aprioris et juger les choses d’après le simple bon sens ?

Toutes les sociétés, même celles qui ont l’air très démocratiques et très libérées sont à la merci d’une emprise communautaire extrémiste…

En effet, il suffit qu’un dirigeant mal intentionné ait l’intention de mener son peuple vers des destinées hasardeuses afin de servir ses intentions personnelles, pour que celui-ci s’entoure des gens qui, aussi fourbes que lui, vont servir ses intérêts, vont devenir des machines à violence, des machines à tuer, parce que l’on leur donnera le permis de laisser libre cours à leurs instincts. D’autres suivront, parce qu’ils n’ont pas d’idée, et enfin le reste obéira par peur… Cette seule peur, ne peut être obtenue que par un régime ultra-autoritaire…

On ajoute alors, un contrôle de l’information, une propagande faussée, le bourrage de crâne comme on dit, et le peuple devient une machine à servir les intérêts des dictateurs…

Bien sûr, certains ne succomberont pas et résisteront, mais à chaque fois, ils seront si minoritaires, que le « MAL », l’emportera pour longtemps…

C’est ainsi qu’on obtient toutes les guerres qu’ont connues l’humanité depuis son apparition…

Les peuples servent ainsi la mégalomanie de tel ou tel despote. On dresse les peuples les uns contre les autres avec des prétextes fallacieux. Et ainsi nous tirerons sur le gars d’en face, si ce n’est pas par haine, ce sera tout simplement en tuant pour ne pas être tué… La légitime défense est préméditée par le tyran, sous couvert de victimisation…

Actuellement il y une doxa Russe en Russie, très ressemblante au Stalinisme et au régime Hitlérien dans son envie de conquête et d’expansionnisme… Mais il faut aussi constater dans le monde, un endoctrinement libéral, un endoctrinement progressiste, un endoctrinement Américano-OTANesque qui perpétue une haine de la Russie et une envie de progression vers l’est… Il existe aussi un impérialisme islamiste, un impérialisme Chinois, un impérialisme de la Corée du Nord, un impérialisme Turc incarné par Erdogan, une dictature Syrienne, et une tyrannie diabolisante exercée par Macron sur les Français… Et combien d’autres encore ?

Tous ces régimes se fondent sur l’endoctrinement des peuples, sur la neutralisation de l’opinion publique (même si certains n'y parviennent pas entièrement), sur la mobilisation des appuis du régime pour pouvoir se perpétuer…

En France, ne sommes-nous pas l’objet de toutes les manipulations, de toutes les machinations pour nous empêcher d’exprimer notre volonté, lorsqu’elle n’est pas conforme à celle de notre Suzerain ? Une manipulation qui fait qu’une majorité soit minoritaire, et que la minorité soit majoritaire, quitte à se fonder sur des complicités hors-la-loi, ou quitte à amoindrir la force de la loi afin de déstabiliser ceux qui ne sont pas d’accord avec le pouvoir en place ?

Dans chaque pays, il y a suffisamment de pervers et de psychopathes pour que n’importe quel pouvoir mal intentionné puisse s’établir et durer, avec le mensonge, l’endoctrinement, la violence, la manipulation…

Etant donné la doxa et l’irresponsabilité des gouvernants occidentaux, comment pourrons-nous échapper à la guerre de Poutine ??? Mais c’est une autre histoire…

      

 

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15 mai 2022

BENNY GOODMAN - SING, SING, SING

GSM


 


 

 

 

 

 

14 mai 2022

Ricet Barrier - La servante du château

GSM


 

 

13 mai 2022

Voyager quand on est diabétique

GSM

 

VIDAL – Accès libre et gratuit

À condition que leur diabète soit équilibré par les traitements, les personnes diabétiques peuvent voyager dans le monde entier, même si celles traitées par insuline doivent être plus vigilantes. Il serait imprudent d’entreprendre un voyage en cas de diabète instable ou compliqué. Les autocontrôles de la glycémie devront être faits plus fréquemment qu’à l’habitude pendant tout le séjour pour tenir compte des changements d’alimentation et d’activité liés au voyage. Une visite médicale s’impose avant de partir.

Les personnes diabétiques traitées par insuline sont celles qui doivent faire le plus attention en voyage, à cause du risque de malaise hypoglycémique en cas de surdosage. En cas de doute sur la dose à injecter, rappelez-vous qu'une glycémie un peu trop élevée pendant quelques heures est moins grave que les risques d'un malaise hypoglycémique, en particulier en voyage. En règle générale, les personnes diabétiques devraient éviter de voyager seules.

Choisir sa destination lorsqu'on est diabétique

Si vous décidez de voyager dans des pays en voie de développement, il est préférable de voyager en groupe organisé. Si vous devez absolument voyager, et que votre diabète est instable ou compliqué, limitez au maximum votre séjour. Vérifiez la présence d’un centre de soins spécialisé sur place.

Si votre enfant est diabétique, mieux vaut ne pas l'envoyer en voyage organisé avant l'âge de douze ou treize ans.

Les vaccins du voyageur diabétique

Il n’existe aucune contre-indication aux diverses vaccinations en cas de diabète. La vaccination contre la grippe est recommandée, ainsi que celle contre les infections à pneumocoque chez les personnes souffrant de diabète sévère.

La prévention du paludisme en cas de diabète

Le diabète n’empêche pas de recevoir une chimioprophylaxie antipaludique. Néanmoins, il faut éviter les médicaments à base de chloroquine chez les personnes souffrant de rétinopathie diabétique (problèmes vasculaires, en particulier au niveau de la rétine).

Les voyageurs diabétiques pendant le transport

  • Vous devez prévoir un éventuel retard pendant le trajet, voire l’absence de repas, et pouvoir prévenir un malaise hypoglycémique.
  • Avec l’aide de votre médecin, établissez un programme horaire des prises alimentaires et des injections d’insuline adapté au mode de transport choisi. Ce plan horaire doit tenir compte des heures de départ et d’arrivée, des collations servies ou des arrêts repas, ainsi que du décalage horaire. Si votre médecin est d’accord, réduisez de deux à quatre unités votre dose d’insuline du matin du départ pour éviter de vous retrouver en hypoglycémie si un repas était retardé ou impossible.
  • Méfiez-vous des voyages aériens trop bon marché qui peuvent être fortement retardés.
  • Emportez avec vous une collation de secours associant sucres lents et sucres rapides : sandwich, fruits secs, biscuits, etc. Certaines compagnies aériennes proposent des plateaux-repas pour diabétiques, renseignez-vous avant de partir.
  • Contrôlez plus fréquemment votre glycémie pendant le trajet.
  • Avertissez de votre diabète les personnes qui vous accompagnent ; si vous voyagez seul, prévenez le personnel de l’avion ou du train par exemple.
  • Attention, les porteurs de pompe à insuline externe doivent avoir un certificat médical pour ne pas être soumis aux portiques détecteurs de métaux. Si vous ne pouvez pas déroger à ces contrôles, vérifiez que votre pompe n’a pas été déprogrammée par les détecteurs.

Le traitement du diabète en cas de décalage horaire

Les problèmes de décalage horaire surgissent lorsque celui-ci est supérieur à trois heures. Quelques règles essentielles peuvent vous aider à adapter votre traitement. Votre médecin vous aidera à construire un programme horaire adapté à votre voyage.

  • Partez plutôt le matin ou le soir, le déphasage des repas en est facilité par rapport à un départ en milieu de journée.
  • Ne changez pas l’heure de votre montre avant votre premier repas dans le pays de destination : la répartition des prises alimentaires et le suivi de la durée d’action de l’insuline seront plus simples.
  • Contrôlez votre glycémie toutes les six heures et corrigez si besoin avec des aliments sucrés ou de l’insuline ordinaire, selon sa valeur.

 

Bon à savoir avant de partir lorsqu'on est diabétique

  • Pendant le voyage et sur place, il vous faudra conserver vos médicaments à bonne température :

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    • pour l’insuline entamée : environ 25 °C, à l’abri de la lumière ;

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    • pour le stock d'insuline : si possible entre 2 °C et 8 °C, mais une rupture de la chaîne du froid pendant quelques heures ou quelques jours est sans conséquences réelles (si vous utilisez une glacière, évitez le contact avec les blocs de glace, car l’insuline ne doit pas être congelée) ;

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    • attention, au cours d’un voyage en avion, l’insuline ne pourra pas être mise dans la soute à bagage où les températures trop extrêmes peuvent la détruire.
  • L’adaptation à la cuisine locale va probablement modifier vos apports alimentaires. Il vous faudra donc repérer les féculents locaux et les intégrer à votre alimentation. Vous éviterez de consommer des fruits sucrés et des mets trop épicés. Votre glycémie devra être contrôlée plus fréquemment et votre dose d’insuline adaptée en conséquence. Soyez conscient que la dépense physique en voyage est habituellement plus importante que celle de votre vie habituelle : votre consommation de glucose sera donc souvent augmentée, avec des besoins moindres en insuline.
  • Lorsque vous serez sur place, vous devrez boire régulièrement et abondamment sans abuser des sodas, des jus de fruits ou des boissons alcoolisées.
  • En cas de diarrhée, vous devrez boire abondamment et manger du riz bien cuit qui vous apportera les glucides nécessaires.
  • Il vous faudra prendre soin de votre peau et de vos pieds. Pour cela, vous éviterez de marcher pieds nus. En cas de plaie, vous nettoierez et désinfecterez immédiatement.
  • Pour tout problème de santé, vous devrez consulter un médecin.
  • Si vous voyagez seul, pensez à prévenir dès votre arrivée le personnel de l’hôtel ou du club de votre diabète.
  • Si vous vous faites prescrire de l’insuline sur place, il vous faudra vérifier que celle-ci est dosée à 100 U/ml (U100) comme en France. Certains pays commercialisent encore de l’insuline à 40 U/ml (U40).

Ce que vous devez emporter si vous êtes diabétique

  • Vos médicaments avec leur emballage et votre matériel (seringues, stylos à insuline, etc) répartis dans deux bagages. Gardez une trousse complète de secours sur vous en permanence. Attention, dans un pays lointain, l’utilisation de seringues est plus sûre que celle de stylos. Emportez toujours des seringues et de l’insuline « classique » à utiliser en cas de dysfonctionnement de votre stylo. Pensez à prendre un conditionnement isotherme. Prévoyez une dizaine de jours de traitement en plus de la durée de votre séjour.
  • Une ordonnance de secours pour vos médicaments (rédigée en DCI) et les certificats médicaux attestant de votre diabète et de son traitement (justifiant l’utilisation d’aiguilles et de seringues). Demandez à votre médecin de rédiger ces papiers en double, dont une version en anglais.
  • N’oubliez pas de contrôler et de nettoyer votre lecteur de glycémie. Emportez des bandelettes de contrôle glycémique, urinaire et de cétonurie à lecture visuelle, en cas de panne de votre lecteur.
  • Quelques provisions sucrées (sucres, biscuits, fruits secs, etc.).
  • Les coordonnées d’un médecin compétent en diabétologie, d’un centre de diabétologie ou d’un centre de soins sur place ; demandez à votre médecin s’il a un correspondant sur place.
  • Les coordonnées d’une association de diabétiques dans le pays ; renseignez-vous auprès de l’Association française des diabétiques.
  • Gardez toujours votre carte de diabétique sur vous. Libellée en anglais, elle indique notamment votre mode de traitement.
  • Les coordonnées de l’ambassade de France ou des services consulaires.
  • Au besoin, votre carte européenne d’Assurance maladie.
  • Le numéro téléphonique de l’assistance de l’assurance de rapatriement sanitaire que vous aurez pris soin de contracter avant de partir ; vérifiez que votre contrat n’exclut pas les diabétiques.

La trousse de voyage du patient diabétique

  • Traitements (dix jours de plus que la durée prévue du voyage) : insuline habituelle + insuline ordinaire, avec les certificats médicaux, une ordonnance de secours et la carte de diabétique.
  • Stylo à insuline, seringues et aiguilles.
  • Bandelettes glycémiques, glycosuriques et cétonuriques.
  • Lecteur de glycémie contrôlé, autopiqueur, lancettes.
  • Sucre, soluté glucosé ou glucagon. Ce dernier étant soumis à des conditions de conservation spécifiques, consultez votre médecin.
  • Coffret isotherme (un thermos peut faire l’affaire).
  • Trousse de secours contenant quelques jours de traitement et le matériel de contrôle de la glycémie (à garder sur soi en permanence).
  • Coton et alcool, désinfectants et autres produits de base de la trousse du voyageur.

         

12 mai 2022

Mémoires et radotages (419) – Les imprimés

 

 

GSM

Écrit le 10 mai 2022

J’en ai composé des documents de toutes sortes au cours de ma vie professionnelle (et aussi pour mon usage personnel, mais ce n’était pas les mêmes documents)…

J’ai conçu et utilisé et fait utiliser des plannings, des rapports, des comptes-rendus de chantier, de réunion, de coordination, de planification… des analyses financières, des tableaux de pénalités de retard valorisés, des tableaux de gestions, des lettres recommandées ou non, des mises en demeure, des tableaux de comparaison, des manuels qualité, des PAQ (plans assurance qualité), des répertoires de chantier, des tableaux d’avancement, des fiches d’actions correctives, des bordereaux d’envoi, des fiches de frais professionnels, des fiches de stocks, des inventaires d’archivage, des fiches de contrôle satisfaction, des check-list de vérification, des fiches de paramétrage, des tableaux de suivi des appels d’offres, même des bordereaux d’envoi… J’en passe et des meilleurs…

Et j’ai remarqué une chose… Très peu de ces documents n’intéressent vraiment quelqu’un… il n’y a dans ce que je viens de citer que les mises en demeure et les tableaux de pénalités de retard valorisés, qui émouvaient et motivaient quelque peu mes interlocuteurs…

Il y a cependant une autre catégorie de document, que je n’ai pas encore évoquée…

Il s’agit des imprimés (formulaires) à remplir… Alors là, ces documents torturaient les méninges de ceux qui avaient à les remplir et qui s’y conformaient docilement, avec le plus grand soin, la plus grande attention, avec une sorte de respect quasi-religieux du document…

Alors parfois j’ai abusé, en transformant en imprimés à remplir (ou à compléter), les autres documents précédemment cités, afin qu’ils aient l’impact que je désirais qu’ils aient… Et cela « marchait » à tous les coups ! Est-ce une tournure d’esprit purement Française ou non ? L'habitude de l'asservissement à une administration tatillonne ? Je ne saurais pas le dire, n’ayant exercé mes talents que sur le territoire national…

Mais quand j’y repense, je dois avouer que j’éprouvais une joie quelque peu sadique à voir mes interlocuteurs de quelque niveau qu’ils furent, obéir scrupuleusement aux règles intangibles et non écrites que fixent les "imprimés à remplir"…

    

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11 mai 2022

Ricet Barrier - Les vacanciers (1968)

 

GSM

 


 

 

10 mai 2022

Diabète de type 1 (2ème partie)

 

GSM

VIDAL - Mis à jour : Jeudi 06 février 2020 (Accès libre et gratuit)

Peut-on prévenir le diabète de type 1 ?

On ne connaît pas de moyen pour prévenir l'apparition d'un diabète de type 1. Des études en cours cherchent à évaluer l'efficacité d'un vaccin destiné à empêcher l'action destructrice des cellules de l'immunité sur le pancréas. Si le rôle d'une infection virale ou bactérienne est confirmé, il est probable que des essais cliniques chercheront à évaluer si une vaccination contre cette infection peut prévenir l'apparition du diabète de type 1.

Comment diagnostique-t-on le diabète de type 1 ?

En présence de symptômes évoquant un diabète de type 1, le médecin prescrit des analyses de sang. Le diagnostic se fait en mesurant le taux sanguin de glucose (glycémie), ainsi qu’en recherchant la présence de sucre et de corps cétoniques dans les urines. Le diagnostic peut être confirmé par des examens complémentaires : recherche d’anticorps dirigés contre les cellules bêta du pancréas, mesure du taux sanguin d’hémoglobine glyquée, mesure de la réaction du corps après l’administration de sucre par voie orale, etc.

Lorsqu'un diabète de type 1 est diagnostiqué, une hospitalisation est systématique pour faire un bilan complet, mettre en place un traitement à l’insuline adapté et débuter un processus d’éducation thérapeutique afin que le patient apprenne les principes de sa prise en charge : traitement, alimentation, activité physique, etc.

Parmi les examens systématiquement réalisés lors des visites médicales en milieu scolaire ou professionnel, la recherche de sucre dans les urines (à l’aide d’une bandelette) est destinée à dépister les cas de diabète non diagnostiqués.

Que faire en cas de diabète de type 1 ?

Lorsqu'un diabète de type 1 a été diagnostiqué et stabilisé par un traitement, certaines habitudes permettent de réduire les risques de complication.

Informez-vous

Le patient diabétique est le premier acteur de sa santé. Mieux il connaît sa maladie, mieux il saura adopter les gestes qui en minimisent les conséquences. De très nombreux documents d'information sur cette maladie sont disponibles auprès des médecins, des associations de patients, des laboratoires pharmaceutiques ou en librairie. Des programmes d'éducation sur le diabète destinés aux patients sont proposés dans certains hôpitaux (dans le cadre des hospitalisations de jour) et par des réseaux locaux de professionnels de santé (médecins, infirmières, diététiciennes, pédicures-podologues, etc.). Renseignez-vous auprès de votre médecin ou auprès des associations de diabétiques.

Equilibrez votre alimentation

L'adaptation des habitudes alimentaires est un élément important de la prise en charge du diabète de type 1. En effet, elle permet à la fois de mieux contrôler le taux de sucre dans le sang, d'éviter une prise de poids excessive et de prévenir les complications cardiovasculaires de la maladie.

Bougez

Associée à un régime alimentaire, l'activité physique a un effet bénéfique sur le diabète car elle contribue à éviter la prise de poids et à prévenir les complications cardiovasculaires. De plus, elle permet souvent de diminuer les doses quotidiennes d’insuline.

Les médecins conseillent généralement aux personnes atteintes par cette maladie une activité physique d’intensité moyenne (20 à 30 minutes, au moins trois à cinq fois par semaine). Les pratiques physiques et sportives d'intensité moyenne et de longue durée (marche, cyclisme, ski de fond, randonnée, escaliers, etc.) sont particulièrement indiquées. Pendant cette activité, maintenez un bon niveau d’intensité : vous devez pouvoir continuer à parler en vous exerçant, mais chanter doit être impossible ! Si vous pouvez chanter, augmentez l’intensité ; si vous ne pouvez pas maintenir une conversation, ralentissez.

Il est important de vérifier son taux sanguin de glucose (glycémie) avant et après l’activité physique ou sportive, ce qui permet d’adapter l’alimentation et le traitement par l’insuline. En règle générale, les périodes d’activité physique doivent être suffisamment éloignées des injections d’insuline pour réduire le risque d’hypoglycémie. Bien sûr, lorsqu’on pratique une activité physique ou sportive, il est important de garder sur soi des aliments sucrés au cas où une hypoglycémie surviendrait. Attention, celle-ci peut survenir plusieurs heures après la fin de l’exercice.

La pratique d’un sport ou d’une activité physique doit être évitée pendant un épisode d’excès de sucre dans le sang (hyperglycémie). En effet, dans ces conditions, le corps va puiser l’énergie nécessaire dans les graisses du corps (acides gras) et cela expose au risque d’acidocétose potentiellement dangereuse. Dans le doute, il est possible de rechercher les corps cétoniques dans l’urine à l’aide d’une bandelette urinaire. La présence de ces substances dans les urines contre-indique l’activité physique ou le sport.

Sport et diabète de type 1

Le sport est tout à fait possible pour les personnes diabétiques de type 1. Les premières années qui suivent la découverte de sa maladie, un diabétique de type 1 peut pratiquer, sur avis médical, n’importe quel sport et même faire de la compétition de haut niveau. Les seules contre-indications absolues sont les sports où la perte de connaissance induite par une hypoglycémie serait catastrophique : plongée, escalade, vol libre, etc.
Pour pouvoir pratiquer sans danger, le diabétique de type 1 sportif doit avoir un diabète bien contrôlé par les injections d'insuline et bien connaître les réactions de son corps face à l’effort. En effet, pour maintenir un taux de sucre sanguin suffisant, il doit prévoir la dépense énergétique liée à son effort. Il peut ainsi adapter son alimentation et la dose d’insuline à s’injecter. De plus, pendant le sport, il est généralement recommandé d'injecter l'insuline à distance des muscles qui travaillent pour éviter qu'elle ne soit trop rapidement absorbée. Comme toujours en cas de diabète, et encore plus lors de pratique sportive, il est important de garder sous la main des boissons ou des aliments sucrés. Cela permet de faire face à une éventuelle baisse brutale du taux de sucre dans le sang et d’éviter de perdre connaissance.
Les crises d’hypoglycémie sont plus fréquentes lorsqu’on pratique un sport qui sollicite les jambes de façon intense et prolongée : cyclisme, course, randonnée, etc. Parce que l’hypoglycémie peut survenir plusieurs heures après la fin de l’exercice, il est parfois conseillé de prendre une petite collation avant de se coucher afin de prévenir une éventuelle hypoglycémie pendant la nuit.
A partir de 40 ans, les personnes diabétiques qui souhaitent commencer à faire du sport doivent toutefois le faire après avoir effectué un bilan cardiovasculaire. En effet, chez les personnes souffrant de maladies du cœur et des vaisseaux, le sport pourrait provoquer des crises d’angine de poitrine ou un infarctus. D’autres complications liées au diabète (hypertension, hémorragie de la rétine, présence de protéines dans les urines, insensibilité des extrémités, etc.) doivent également être dépistées sous peine d’être aggravées par une pratique sportive inadaptée.

Prenez soin de vos pieds

Les plaies du pied, chez le diabétique, sont à la fois dues à la perte de sensibilité et aux lésions des petits vaisseaux sanguins. Souvent provoquées par des traumatismes mineurs (frottements sur la chaussure, marche pieds nus, petites blessures), elles présentent un risque élevé d'aggravation rapide et d'infection pouvant parfois conduire à l'amputation d'une partie du pied.

Si vous n'avez pas de plaie au niveau des pieds, il vous suffit d'avoir une bonne hygiène. En revanche, si vous êtes sujet à ce type d'ulcération, inspectez vos pieds tous les jours à la recherche de lésions que vous n’auriez pas senties. Si votre embonpoint ou un manque de souplesse vous gênent, utilisez un miroir pour inspecter le dessous de vos pieds.

Quelques conseils à suivre :

  • Évitez de marcher pieds nus et prenez garde aux coupures.
  • Lavez vos pieds tous les jours à l'eau tiède avec un savon doux. Prenez soin de contrôler la température de l'eau avec la main si la sensibilité à la chaleur de vos pieds est diminuée.
  • Séchez vos pieds correctement, en particulier entre les orteils.
  • Utilisez éventuellement une crème hydratante formulée pour les pieds permettant ainsi d'atténuer la sécheresse de la peau.
  • Attendez qu’ils soient bien secs pour mettre des chaussettes propres, de préférence en fibre naturelle (coton, laine, etc.).
  • Ne portez que des chaussures confortables et à votre taille.

En cas de blessure :

  • Rincer la plaie à l'eau claire,
  • Désinfectez à l'aide d'une compresse stérile et d'un désinfectant incolore,
  • Appliquez un pansement sec (sparadrap microporeux, compresse stérile).

Votre médecin examinera régulièrement vos pieds. Pour évaluer la sensibilité des nerfs, il utilise un fil de nylon relié à un dispositif rigide (test au monofilament de Semmes-Weinstein) : il applique le fil en trois endroits de la plante du pied (pulpe du gros orteil, base des orteils) et vous demande si vous percevez la pression du fil.

Prenez soin de votre peau

Lavez-vous à l'eau tiède avec un savon doux et protégez votre peau à l'aide d'un écran solaire. Prenez soin des coupures et des égratignures, nettoyez-les et recouvrez-les d'un pansement. Consultez votre médecin lorsque des coupures cicatrisent trop lentement ou qu'une infection apparaît. Assurez-vous que votre vaccination contre le tétanos est à jour.

Prenez soin de vos yeux

Les troubles oculaires provoqués par le diabète peuvent mener à la cécité. Il importe donc de consulter un ophtalmologiste au moins une fois par an.

Prévenez les maladies du cœur et des reins

Faites surveiller votre tension, consultez votre médecin en cas d'essoufflement anormal, de fatigue durable ou de douleurs dans la poitrine à l'effort. Si nécessaire, assurez-vous de bénéficier d'un bilan lipidique et d'un électrocardiogramme au moins une fois par an, ainsi que d'une recherche de protéines dans les urines (microalbuminurie ou albuminurie) pour contrôler l’état de vos reins. Tous ces examens sont prescrits par votre médecin qui établira un récapitulatif annuel avec vous.

De plus, lorsqu’on est diabétique, il est préférable de ne pas fumer. Le tabac augmente considérablement le risque de souffrir de complications cardiovasculaires.

Ne vous soignez pas seul

Si vous souffrez de diabète de type 1, attention à l'automédication ! En effet, de nombreux médicaments, compléments alimentaires et plantes (fenugrec, ginseng, nopal, orange amère, etc.) peuvent interférer avec votre traitement et provoquer des baisses soudaines du taux de sucre dans le sang (hypoglycémie), potentiellement dangereuses. Avant de prendre un produit de ce type, demandez l'avis de votre médecin et de votre pharmacien.

Quel est le traitement du diabète de type 1 ?

Le traitement du diabète de type 1 repose sur l’injection d’insuline, une alimentation équilibrée, et la pratique d'une activité physique régulière. Son objectif est de maintenir le taux sanguin de sucre dans les valeurs normales, de prévenir les complications et de maintenir un poids raisonnable. Son efficacité est mesurée en suivant régulièrement le pourcentage d'hémoglobine glyquée dans le sang, une forme particulière d'hémoglobine. Un soutien psychologique est prescrit lorsque le besoin s'en fait sentir.

Les traitements médicamenteux

Le traitement du diabète de type 1 repose sur l'administration d'insuline par injection sous-cutanée (sous la peau). Contrairement au traitement du diabète de type 2, les médicaments antidiabétiques oraux (pris par la bouche) n'ont pas d'efficacité démontrée dans le diabète de type 1. Récemment, une insuline destinée à être inhalée a été commercialisée aux Etats-Unis, mais elle a depuis été retirée du marché.

Les conseils hygiéno-diététiques

Deux éléments essentiels du traitement du diabète de type 1 sont une adaptation des habitudes alimentaires et la pratique régulière d'une activité physique. Lorsqu'un traitement ne semble pas suffisamment efficace, ces deux paramètres sont évalués et éventuellement corrigés avant de songer à modifier le traitement médicamenteux.

L'éducation thérapeutique

Lorsqu’une personne reçoit un diagnostic de diabète de type 1, elle est systématiquement hospitalisée pour mettre en place le traitement. Cette hospitalisation lui permet également d’apprendre à prendre en charge son traitement dans tous ses aspects : auto-injection de l’insuline, autosurveillance de la glycémie, adaptation de l’alimentation et du traitement à l’activité physique, etc. L’éducation thérapeutique est assurée par l’ensemble de l’équipe soignante : médecins, infirmières, diététiciennes, etc. Elle concerne le patient mais également ses proches (parents, conjoint, etc.).

Cette démarche éducative est essentielle et elle doit être régulièrement entretenue tout au long de la maladie. En effet, les séances d’éducation thérapeutique sont personnalisées et permettent d’identifier et de corriger des lacunes de savoir qui pourraient avoir un impact négatif sur le traitement et l’évolution de la maladie. De nombreuses études ont confirmé que les personnes diabétiques qui suivent régulièrement des séances d’éducation thérapeutique parviennent à mieux contrôler leur glycémie que celles qui n’en bénéficient pas.

La prise en charge psychologique

Le diabète est une maladie chronique qui impose des contraintes tout au long de la vie, au patient comme à ses proches. Pour un meilleur suivi du traitement et un meilleur contrôle de la glycémie à long terme, il est essentiel qu'un soutien psychologique soit assuré lorsque le besoin s'en fait sentir. Pouvoir parler de ses difficultés ou de son sentiment de ras-le-bol contribue à réduire le stress (qui semble avoir des effets négatifs sur le contrôle de la glycémie).

Le suivi de l'efficacité du traitement

Chez les patients diabétiques, on évalue l'efficacité des mesures mises en œuvre en suivant régulièrement le pourcentage d'hémoglobine glyquée dans le sang (HbA1c, une forme d'hémoglobine sur laquelle des molécules de sucre sont fixées). Le taux sanguin d'HbA1c reflète le taux de sucre dans le sang pendant les six dernières semaines. Une personne qui ne souffre pas de diabète a un taux d'HbA1c inférieur à 5,5 %. Chez un patient diabétique de type 1, le taux d'HbA1c à maintenir est fixé à 7 % chez les adultes et à 7,6 % chez les enfants.

Les autres mesures thérapeutiques

La prévention des complications cardiovasculaires liées au diabète de type 1 peut nécessiter la mise en place de traitements spécifiques : contre l'excès de cholestérol et contre l'hypertension artérielle, en particulier. De plus, l'arrêt du tabac est fortement recommandé aux personnes diabétiques afin de réduire le risque de maladie cardiovasculaire.

       

9 mai 2022

Diabète de type 1 (1ère partie)

 

GSM

VIDAL - Mis à jour : Jeudi 06 février 2020 (Accès libre et gratuit)

Cet article, destiné au grand public et rédigé par un rédacteur scientifique, reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à sa date de mise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc. Il n'a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin ou de votre pharmacien.

Le diabète de type 1 se déclenche le plus souvent pendant l'enfance ou au début de l'âge adulte. Cette maladie métabolique chronique est grave par ses complications au niveau des vaisseaux sanguins et des nerfs, ainsi que par le risque de coma hyperglycémique (acidocétose). Son traitement repose sur l'injection régulière d'insuline, l'adaptation du régime alimentaire et la pratique d'une activité physique.

Qu'est-ce que l'insuline ?

L’insuline est l’une des hormones qui permettent la régulation du taux de sucre (glucose) dans le sang. Lorsque ce taux augmente (par exemple après un repas), le pancréas sécrète de l'insuline qui favorise le stockage du sucre dans les muscles et le foie sous la forme de glycogène. L’insuline stimule également la formation de tissu adipeux (graisse) à partir du sucre.

Qu’est-ce que le diabète de type 1 ?

Les personnes atteintes de diabète de type 1 sécrètent peu ou pas d’insuline. En l’absence de traitement, la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang, est constamment trop élevée. À long terme, cette élévation permanente provoque des dégâts, notamment sur les petits vaisseaux sanguins de la peau, des yeux, des reins, etc. Le diabète de type 1 se déclenche le plus souvent pendant l'enfance, ou au début de l'âge adulte. Il représente 10 % des cas de diabète.

Chaque année, en France, 6 000 nouveaux cas de diabète de type 1 sont diagnostiqués. Le nombre de cas diagnostiqué chaque année chez les enfants a augmenté de plus de 37 % entre 1988 et 1997.

Le diabète de type 1 est plus fréquent dans les pays occidentaux et dans les régions éloignées de l’équateur : par exemple, il est soixante-dix fois plus fréquent en Finlande qu’en Chine.

Quelles sont les symptômes du diabète de type 1 ?

Les symptômes du diabète de type 1 apparaissent lorsque la maladie est déjà avancée. Le plus souvent, ce sont :

  • une augmentation inhabituelle de la soif et de la faim ;
  • un besoin fréquent d'uriner, ce qui peut entraîner des problèmes de pipi au lit chez un enfant jusque-là propre ;
  • une fatigue anormale ;
  • une mauvaise cicatrisation des blessures et des coupures ;
  • une peau sèche sujette à démangeaisons ;
  • des infections fréquentes des gencives, de la vessie, du vagin, de la vulve ou du prépuce.

Chez le nourrisson, le diabète de type 1 est rare et lié à une anomalie génétique. Il se traduit par un érythème fessier (fesses rouges) sévère, des malaises, une faible prise de poids malgré un bon appétit, de la soif, des couches mouillées en permanence, voire des vomissements et de la déshydratation.

Chez les enfants, le diabète de type 1 est plus fréquemment diagnostiqué au cours de deux périodes de la vie : entre 4 et 6 ans, puis entre 10 et 14 ans. Entre 4 et 6 ans, il n’est pas rare que le diabète de type 1 soit diagnostiqué lors d’un épisode d’acidocétose, parfois fatal.

Le diabète de type 1 est dangereux par ses complications. Celles-ci sont la conséquence de concentrations sanguines de sucre durablement trop élevées. On distingue les complications à court et à long terme.

Les complications à court terme du diabète de type 1

Un diabète de type 1 non diagnostiqué ou mal contrôlé par les traitements peut provoquer des complications aiguës sous la forme de malaises graves. Ces malaises peuvent également se produire lorsque le traitement n'est pas suffisamment adapté à l'alimentation et à l'activité physique.

L'acidocétose diabétique

Lorsqu'une personne atteinte de diabète de type 1 n'est pas ou insuffisamment traitée, le glucose (sucre) s'accumule dans le sang mais il ne peut pas être utilisé pour produire de l'énergie. Le corps le remplace alors par une autre source d'énergie, les acides gras (lipides). L'utilisation des acides gras comme carburant entraîne la production de substances acides, les corps cétoniques. Ces substances s'accumulent et provoquent une acidification excessive du sang et des cellules qui déclenche des symptômes potentiellement fatals : haleine au parfum de pomme caractéristique, déshydratation, nausées, vomissements, maux de ventre, difficultés pour respirer, confusion et coma. L'acidocétose diabétique nécessite un traitement par insuline et une hospitalisation en urgence. Le coma acidocétosique est la cause la plus fréquente de décès liés au diabète de type 1.

Le coma hyperosmolaire

Si la concentration de sucre dans le sang devient très élevée, et plus particulièrement en présence d'autres facteurs tels qu'une infection, les patients atteints de diabète de type 1 peuvent présenter une déshydratation intense, une chute de la pression artérielle, des épisodes de confusion et d'étourdissements, voire un coma dit « coma hyperosmolaire ». Cette complication peut entraîner la mort : elle nécessite une hospitalisation et une réhydratation en urgence.

L'hypoglycémie

L’hypoglycémie est une baisse excessive de la glycémie provoquée le plus souvent par un apport alimentaire en sucres insuffisant ou par une activité physique inhabituelle. Ses signes sont : tremblements, sueurs, faiblesse, troubles de l’attention, faim, vertige, nervosité et irritabilité, palpitations, nausées, peau froide et moite. Lorsqu’elle est sévère, l’hypoglycémie peut se traduire par une perte de connaissance, qui peut se révéler dangereuse dans certaines circonstances comme la conduite de véhicules, la baignade ou la pratique de certains sports.

Les personnes qui souffrent de diabète de type 1 doivent connaître parfaitement les signes d’une éventuelle hypoglycémie. Après quelques années de maladie, il est fréquent que les personnes diabétiques soient moins sensibles et moins attentifs aux signes de l’hypoglycémie, ce qui les expose à des crises plus sévères.

Lorsqu’une personne diabétique fait une crise d’hypoglycémie, elle doit prendre le plus rapidement possible des aliments riches en sucres : par exemple, trois morceaux de sucre ou une pâte de fruit ou un verre de soda (non light). Si le repas suivant est encore loin, une petite collation doit être prise ensuite : par exemple, quatre petits-beurre ou une barre de céréales. Si la prise d’aliments sucrés ne suffit pas à supprimer les symptômes d’hypoglycémie après dix minutes, il est préférable d’aller consulter un médecin. En effet, l’hypoglycémie peut être liée à d’autres causes, comme par exemple une infection.

Les personnes diabétiques devraient constamment avoir avec elles de quoi soulager une crise d’hypoglycémie, ainsi qu'une carte signalant qu’elles sont diabétiques.

Les complications à long terme du diabète de type 1

Lorsqu'elle persiste plusieurs années, une concentration élevée de sucre dans le sang provoque des complications particulières. Ce type de complications est essentiellement observé chez les adultes après plusieurs années de diabète. Néanmoins, la prévention de ces complications doit se mettre en place dès l’enfance en prenant les bonnes habitudes nécessaires à un contrôle efficace de la glycémie. La probabilité de développer des complications à long terme dépend de nombreux facteurs : qualité du contrôle de la glycémie, prédispositions génétiques, sexe, équilibre alimentaire, pratique régulière d’une activité physique, usage du tabac, etc.

Les complications à long terme du diabète de type 1 se traduisent surtout par une atteinte à la fois des petits vaisseaux sanguins (atteinte dite microvasculaire) et des artères principales (atteinte dite macrovasculaire). L’atteinte des petits vaisseaux se traduit au niveau des yeux, plus particulièrement de la rétine et du cristallin (cataracte diabétique). Elle touche également les reins ce qui peut entraîner une insuffisance rénale : le diabète est la cause principale de mise sous dialyse (« rein artificiel »). L’atteinte des petits vaisseaux provoque également des lésions des nerfs des pieds et des jambes, ce qui se traduit par une perte de sensibilité et des sensations douloureuses ou de fourmillement. La cicatrisation des plaies et des blessures est ralentie et la peau se défend moins efficacement contre les infections. Les infections de la bouche (gingivites et parodontites) sont plus fréquentes.

L’atteinte des artères principales se traduit par leur rétrécissement et peut entraîner un infarctus, un accident vasculaire cérébral ou une mauvaise circulation dans les artères des jambes (artérite).

D’autres complications peuvent également survenir lorsque le diabète est mal contrôlé par le traitement, par exemple une certaine perte de souplesse des articulations au niveau des mains et des pieds. De plus, chez les personnes qui présentent certaines particularités génétiques (gène HLA-DR3), le système immunitaire peut s’attaquer à d’autres organes que le pancréas, par exemple la thyroïde, entraînant ainsi des complications particulières.

Quelles sont les causes du diabète de type 1 ?

Lors de diabète de type 1, les cellules du pancréas qui fabriquent l’insuline (cellules bêta du pancréas) sont progressivement détruites par le système immunitaire du patient. On ignore les raisons pour lesquelles les cellules immunitaires cessent de reconnaître ces cellules comme faisant partie du corps. Dans l’état actuel des connaissances, il semble que le diabète de type 1 soit, dans 95 % des cas, la résultante de l’action de facteurs externes sur un terrain génétiquement favorable.

L’existence d’un terrain génétique favorisant l’apparition du diabète de type 1 est fortement indiquée par l’étude de vrais et faux jumeaux diabétiques, par la forte probabilité de développer un diabète de type 1 lorsque les deux parents sont eux-mêmes diabétiques, et par la mise en évidence de particularités génétiques (marqueurs cellulaires) plus fréquents chez les personnes diabétiques.

L’importance de facteurs externes est suggérée, entre autres, par les différences régionales en termes de fréquence du diabète au sein d’une population donnée. Par exemple, la fréquence du diabète de type 1 en Sardaigne est quatre fois plus élevée que dans le reste de l’Italie. Certains chercheurs ont émis l’hypothèse d’une infection virale ou bactérienne qui perturberait le système de reconnaissance qui protège nos organes de l’action destructrice de l’immunité. D’autres facteurs externes sont suspectés : par exemple, la nature de l’alimentation pendant la petite enfance (l’allaitement maternel semble réduire le risque de diabète chez l’enfant) ou l’ensoleillement de la région d’origine (par le biais de la fabrication de vitamine D sous l’action des rayons ultraviolets).

Enfin certaines maladies du ou touchant le pancréas (inflammation, kyste, cancer, mucoviscidose, etc.) peuvent indirectement provoquer un diabète.

       

 

8 mai 2022

Ricet Barrier - Isabelle v'là l'printemps

GSM

 

 


 

 Sacré Ricet Barrier ! Je le regardais et écoutais à la télé, quand j'étais adolescent... Et c'était à chaque fois, un régal : De la poésie, de l'humour, enfin que de la joie !

Je me demandais ce qu'il était devenu, lui si jeune, si dynamique... Il est mort d'un cancer en 2011 à 79 ans...

Il ne nous fera plus rigoler en direct... Il reste les enregistrements heureusement...

   

7 mai 2022

Mémoires et radotages (418) – Le rêve éveillé

 

 

GSM

Écrit le 05 mai 2022

Il y a des fois, où on rêve tout éveillé… c’est plus propice aux retraités, qui ont le temps de rêvasser… Il suffit d’un élément déclencheur pour aller dans ce monde parallèle pendant quelques instants…

Je regardais cet après-midi, le film « Lion » qui raconte l’histoire émouvante d’un petit Indien de cinq ans (de l’Inde, pas du far west), qui avait été séparé de sa mère, ne la retrouvait pas, puis, qui a été mis en adoption chez des Australiens… J’y allais de plus en plus de ma petite larme… à vrai dire, à flot ininterrompu…

Et là, un déclic qui m’a fait passer dans le rêve éveillé : ça m’a fait penser à mon Papa, orphelin très jeune, puis ramené en France, il pleurait, éprouvait exactement les sentiments de ce petit Indien… J’ai repensé à son histoire chez des familles d’accueil pas toujours sympa, un curé et un maître d’école qui, profitant de son manque de protection familiale, le frappaient et lui faisaient faire des corvées, à la faim qui le tenaillait souvent… Je pensais au désarroi de mon Papa, je pensais ensuite à ce très bon père qu’il avait été pour nous, ses trois enfants ! Il ne voulait pas que ses enfants vivent ce qu’il avait vécu. Il n’a pas été comme certains qui se vengent sur leurs enfants de ce qu’ils ont vécu eux-mêmes… Non ! Il a été si juste, si aimant, si exemplaire…

Et puis le rêve éveillé se prolongeant, j’ai pensé à nos trois enfants… Et si on avait eu un accident mortel, nous, les parents ! Que seraient devenus nos petits garçonnets ? Qui s’en seraient occupés… J’ai fait le tour mentalement… Leurs parrains ? Très peu probables ! Leurs tantes ? Pas sûr, et certainement avec si peu de motivation qu’ils auraient été malheureux… Mes parents, certainement, l’auraient-ils fait avec bon cœur parce que c’était leurs petits enfants, mais pendant un temps insuffisant pour qu’ils sortent du cocon… Je sais qu’ils auraient eu de la peine, nos petits et auraient eu un traumatisme, comme mon père…

Et puis j’ai repris conscience : Nous ne sommes pas morts, nous avons réussi à nous occuper d’eux, à les aimer… Et j’ai réalisé que finalement, quand chaque jour je me disais que j’avais eu tort de les mettre au monde dans cet enfer sans avoir pu les pistonner, les privilégier, les caser dans la société… et bien j’avais eu tort de penser cela, étant donné tout ce qu’on a fait pour eux, tout le boulot super crevant pour faire bouillir la marmite, pour les soigner jour et nuit, tout le bonheur qu’ils ont eu (et nous aussi), cela valait bien la peine de nous être donné cette peine, même si nous n’avons pas pu les faire monter dans l’ascenseur social… Et donc pour la première fois, j’ai éprouvé de la joie et de la satisfaction : nous leur avons évité le scénario du petit Indien et c’est largement bien !

Et c’est à ce moment que je reprenais pied dans le film : Le gamin devenu homme retrouve sa mère en Inde 25 ans après ! Youpi !... Il parait que ce film est une histoire vraie !

Il y a chaque seconde dans le monde des millions d’enfants abandonnés, malheureux traumatisés, pas aimés… Heureusement qu’on n'y pense pas en permanence… On ne pourrait plus vivre…

     

 

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