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zalandeau

5 décembre 2021

La main de Valparaiso



GSM

La femme marchait le long du quai… Je ne savais pas quel quai ni où j’étais…
Les brumes du petit matin se dissipaient plus vite que celles de mon cerveau imbibé de l’alcool que j’avais bu toute la nuit…
 
Elle était vraiment bien foutue, et ce discernement me rassura sur l’état général de mes méninges encore endolories…
Les jambes s’arrêtèrent près de moi et je distinguais leur galbe parfait disparaitre tout en haut dans une jupe fourreau où mon regard essaya de s’immiscer mais sans résultat dans la pénombre de cette aurore très matinale… Je regrettais sur le coup, de ne pas pouvoir me rincer l’œil, quand la belle blonde, oui, car elle était blonde et magnifique, se pencha vers moi et s’enquit de mon état de santé…
Cette vision enchanteresse contribua à me dégriser et j’entrepris de me relever, non sans apprécier le défilé affolant de ses cuisses gainées de polyamide… La manœuvre était pour le moins difficile et la belle inconnue devait en juger ainsi puisqu’elle m’aida en me tirant du plus fort qu’elle put… J’aurais bien inversé les rôles en cet instant pour la tirer moi-même, mais ce jeu de mots grivois qui chatouillait ma cervelle s’effaça pour tenter de tenir un propos plus galant…
La bouche pâteuse je bredouillais « Je vous remercie mademoiselle, sans vous je dormirais encore »…
Elle me fit remarquer que j’avais une drôle de façon d’appeler les choses et que d’après elle, mon repos avait une origine alcoolique certaine…
Il est vrai qu’elle avait du remarquer l’odeur très forte de la téquila que j’avais distillé cette nuit…
Oui c’est ça, la téquila, le port… Je suis à Valparaiso… Et en compagnie d’une blonde canon à qui je voudrais bien faire la cour si j’étais en état de le faire…
Une affaire comme ça aurait valu un peu d’abstinence alcoolique… Il fallait à tout prix que je la revoie… J’entrepris alors de lui dire de m’excuser pour cet état piteux et inhabituel dans lequel elle m’avait trouvé…
Nous marchions côte à côte. Elle avait bien deviné à mes vêtements coupés dans le tweed anglais le plus chic, mon appartenance à un milieu différent de celui habituel du port…
Après avoir trempé la tête dans la fontaine de San Carlos, je m’essuyais avec un mouchoir, tandis qu’elle me détaillait d’un air amusé… Décidément, cette fille commençait à me plaire, plus qu’un peu…
Plus j’étais lucide et plus  je ressentais son calme et comme une forme d’humour sur les traits de son visage…
    
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3 décembre 2021

Der hans im schnokeloch

GSM

 Nous avions appris dans notre école primaire Sainte Hélène à Nice, une chanson traditionnelle Alsacienne...

Version instrumentale

 

Chanson

 

Paroles : D'r hans im schnokeloch

D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !
Un wàs er hät, dess will er nit,
Un wàs er will, dess hät er nit.
D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !

D’r Hans im Schnòckeloch sajt àlles, wàs er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !
Wàs er sajt, dess dankt er nit,
Un wàs er dankt, dess sajt er nit,
D’r Hans im Schnòckeloch sajt àlles, wàs er will !

D’r Hans im Schnòckeloch màcht àlles, wàs er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !
Wàs er màcht, dess soll er nit,
Un wàs er soll, dess màcht er nit.
D’r Hans im Schnòckeloch màcht àlles, wàs er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !

D’r Hans im Schnòckeloch geht ànne, wo er will ! D’r Hans im Schnòckeloch hät àlles, wàs er will !
Wo er isch, dò bliebt er nit,
Un wo er bliebt, dò gfàllts im nit.
D’r Hans im Schnòckeloch geht ànne, wo er will !

Jetzt het d’r Hans sò sàtt
Un isch vom Eland màtt.
Lawe, majnt er, kànn er nit,
Un sterwe, sajt er, will er nit.
Er springt züem Fenschter nüss,
Un kommt ins Nàrrehüss.
 
Nous n'y comprenions rien, mais peu importait... Nous avions appris par cœur le premier couplet, mais nous avions du mal pour le reste.
Alors le maître d'école nous a fait apprendre une version Francisée :
 
 

Der Hans im Schnokeloch, a tout ce qu’il veut

Der Hans im Schnokeloch, a tout ce qu’il veut

Et ce qu'il a, il n'en veut pas

Et ce qu'il veut, il ne l'a pas

Der Hans im Schnokeloch, a tout ce qu’il veut

 

Der Hans im Schnokeloch, dit tout ce qu’il veut

Der Hans im Schnokeloch, dit tout ce qu’il veut

Et ce qu'il dit, il ne le pense pas

Et ce qu'il pense, il ne le dit pas

Der Hans im Schnokeloch, dit tout ce qu’il veut

 

Der Hans im Schnokeloch, fait tout ce qu’il veut

Der Hans im Schnokeloch, fait tout ce qu’il veut

Et ce qu'il fait, il ne le doit pas

Et ce qu'il doit, il ne le fait pas

Der Hans im Schnokeloch, fait tout ce qu’il veut

 

Der Hans im Schnokeloch, peut tout ce qu’il veut

Der Hans im Schnokeloch, peut tout ce qu’il veut

Et ce qu'il peut, il ne le fait pas

Et ce qu'il fait, ne lui réussit pas

Der Hans im Schnokeloch, peut tout ce qu’il veut

 

Der Hans im Schnokeloch, va partout où il veut

Der Hans im Schnokeloch, va partout où il veut

Et où il est, il ne reste pas

Et où il reste, ça ne lui plait pas

Der Hans im Schnokeloch, va partout où il veut

     

2 décembre 2021

La jambe me fait mal...

 

GSM

Que de chansons nous avions apprises sur les bancs de l'école ! Elles ont contribué à nous intégrer dans le corps social Français, alors qu'aujourd'hui, les enfants n'apprennent plus rien et le communautarisme s'installe... Revenons sur le folklore et les chansons traditionnelles Françaises...

LA JAMBE ME FAIT MAL

 

Paroles : "La jambe me fait mal"

1. Oh! que de gens vont en pélerinage,
Oh! que de gens s'en vont à Bethléem.
J'y veux aller, j'ai assez de courage,
J'y veux aller mais j'ai trop mal aux pieds.

La jambe me fait mal,
Boute selle, boute selle
La jambe me fait mal,
Boute selle à mon cheval.


2. Tous les bergers qu'étaient sur la montagne
Tous les bergers ont vu un messager.
Qui leur criait : mettez-vous en campagne
Qui leur criait : le fils de Dieu est né!

3. Quand j'aurais vu le Fils de Dieu le Père
Quand j'aurais vy le prince des élus.
Et quand j'aurai félicité sa mère
Et quand j'aurai fait tout ce qui est dû :

N'aurai plus du tout mal,
Boute selle, boute selle
N'aurai plus du tout mal,
Boute selle à mon cheval.

Il y a une version originale en Provençal :

Paroles : "La cambo me fa mau"

1. Lia proun de gènt' que va èn rou mavadge,
Lia proun de gènt que van en Betelen.
Li vole ana, aï quasi proun couradge
Li vole ana si enpocle camina.

La cambo me fa mau
Bouto sello, bouto sello
La cambo me fa mau
Bouto sello à moun chivau


2. Touti li bergié qu'èron sus la mountagno
Touti li bergié an vist un messagié
Que i'a crida metès vous en campagno
Que i'a crida lou Fiéu de Diéu es na !

3. Aquéu palot descausso si sabato,
Aquéu palot s'en vai au grand galop.
Mai, se'n-cop l'ai, lé dounarai la grato,
Mai, se'n-cop l'ai, iéu lou tapoutarai

4. Ai un roussin que volo dessus terro
Ai un rousso que manjo lou camin
L'ai acheta d'un que vèn de la guerro
L'ai acheta cinq escut de pata

5. Un gros pastras que fai la catamiaulo
Un gros pastras s'envai au pichot pas.
S'ei revira au brut de ma paraulo.
S'ei revira li ai di de m'espera.

6. Quand aura vist lou Fièu de Dièu lou Paire
Quand aura vist lou Rèi de paradis
A quand aurai felicita sa maire
E quand aurai fa tout ço que deurrai

N'aurai plus ges de mau
Bouto sello, bouto sello
N'aurai plus ges de mau
Bouto sello à moun chivau

       

1 décembre 2021

Affect, Management, Libéralisme = Égoïsme, Vagabondages



GSM

Finalement, qu’est ce qu’une vie bien menée ? Une vie totalement organisée par le lobe gauche du cerveau, ou bien par les deux ?
Organiser, optimiser, rentabiliser, n’impliquent théoriquement que la rationalité, mais réussir une organisation, une optimisation, une rentabilisation, impliquent en plus, une grande part d’affect. L’honnêteté, le respect et même une sorte d’amour sont nécessaires à la réussite en entreprise.
Qu’auraient été les chantiers de travaux, véritables ensembles d’équipes où l’homme est le point central, sans humanité ?
Dialoguer, ce n’est pas monologuer, c’est écouter. Motiver, ce n’est pas mener à la cravache, c’est être équitable, juste, humain, mais pour autant sans laxisme. On peut être dur, mais on doit être juste !
……….
J’ai déjà évoqué le dérapage des systèmes de management et je ne reviendrai pas sur le détail. Ce qu’il en ressort c’est qu’il est très facile de manager en laissant sa conscience de coté. 
 
Une parenthèse ou digression mais pas tant que ça :
Si l’on prend les systèmes de management de la qualité, situés au sommet de la rationalité, les plus normés, passés à la loupe, dans les textes desquels chaque mot compte, on se rend vite à l’évidence que l’humain est pris totalement en compte. Parce que c’est l’humain qui crée la qualité ou ne la crée pas.
Dans l’ISO/DIS 9000 de 1999 (Norme qualité) :
« 4.1.1 Qualité : Aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques d’un produit, d’un système ou d’un processus à satisfaire les exigences des clients et des autres parties intéressées (2.3.7) »
«  2.3.7 Partie intéressée : personne ou groupe de personnes ayant un intérêt dans le fonctionnement ou le succès de l’organisme.
Exemples : Clients, propriétaire, salariés, fournisseurs, banques, syndicats, partenaires ou Société.
Note : Un groupe de personnes peut être un organisme (2.3.1), une partie de celui-ci ou plusieurs d’entre eux ». 
 
Donc, même la norme est basée sur une vision large incluant les exécutants !
Qui connait des entreprises (organismes) certifiés, respectant les définitions citées ci-dessus ?
……….
Un dérapage permanent se fait vers le management à la sauvage. D’ailleurs il ne s’agit plus de « management », lorsqu’on ne ménage que le propriétaire, les banques et les actionnaires…
Quand on n’écoute que le bruit des billets de banques, on n'est plus du tout dans l’esprit de l’entreprenariat (ou entrepreneuriat), mais dans l’égoïsme et le seul intérêt personnel.
 
C’est pourquoi je dis que le libéralisme s’inscrit dans l’égoïsme, parce qu’il ignore tout ce qui n’est pas l’intérêt personnel…
 
Je sais... J'aurais du intituler mon texte "Vagabondages" tout court, parce qu'il n'y a aucune unité.
C'est plutôt écrit à la manière "Marabout-d'ficelle-de cheval-dire à ma mère-méditerranée"...
Ce n'est pas la première fois, mais certainement pas la dernière. Âge et radotage sont les mamelles de la vieillerie. Alors vagabondons...
 
16/02/2014
     
30 novembre 2021

2ème trimestre 2015 : Crise, la reprise ?



GSMEcrit en 2015 :

Je voulais écrire un article sur la situation politico-économique de notre pays aujourd’hui.
 
Je voulais dire l’énorme erreur de considérer que la conjoncture paraissait favorable à une reprise durable, comme une sortie de crise qu’espère le gouvernement dans ses vaines tentatives réduites à la méthode Coué…
 
Je voulais parler de cette baisse de l’euro favorable aux exportations et de cette baisse toute aussi inespérée du pétrole favorable à la baisse de notre déficit commercial…
 
Je voulais formuler que notre déficit commercial par rapport à la communauté européenne n’en trouvera aucune amélioration, étant donné que notre monnaie est commune et d’autre part, que la baisse du pétrole provoque l’effet pervers d’une reprise forte de la consommation ‘pour le plaisir’ des consommateurs et donc annulera les effets bénéfiques sur notre balance commerciale.
 
Je voulais expliquer l’envie de consommer des Français, qui bien loin de répondre à une confiance plutôt timide, exprime le besoin de renouveler des achats, longtemps reportés aux calendes grecques mais devenus plus que nécessaires. Envie momentanée, mais dont personne ne sait si elle peut perdurer. Et de toute façon ce supplément de consommation ira en quasi-totalité vers des produits importés, favorisant les pompes à fric des circuits commerciaux d’importation, mais si peu les créations d’emploi de notre activité propre.
 
Je voulais exprimer la portée réduite de cette reprise de nos exportations, limitée au monde situé hors de la sphère de l’U.E. et seulement à des pays sans force de travail, car la Chine par exemple ne se départira pas de son protectionnisme et avec 20% de baisse de notre devise européenne (notre devise malgré nous), nous sommes encore loin du compte.
Je voulais raconter les énormes effets pervers de cette baisse de 'notre' devise qui met davantage nos entreprises à la merci des ‘investisseurs’ étrangers. Car s’il y a de bons investisseurs, il y a surtout des prédateurs, qui s’empareront de notre savoir-faire devenu bon marché et de nos emplois après délocalisation. A la différence des pays protectionnistes, nous laissons les prédations s’effectuer et notre pays se paupériser, par manque total de patriotisme économique.
 
Je voulais exposer la non responsabilité totale de nos gouvernants actuels dans cette situation inespérée, qu'ils osent s'attribuer, laquelle situation aurait pu être favorable à l’enclenchement d’une reprise durable.
Je voulais démontrer l’absence totale de savoir-faire de ce même personnel politique qui ne saura pas profiter de ce hasard. Il aurait fallu que des mesures de protection soient prises, mais le règlement ‘l’interdit’…
Comme si, en cas de guerre, une coalition alliée (l'U.E.) interdisait à chacun de ses membres de protéger ses ressortissants et devait les laisser se faire tuer sans répliquer…
 
Je voulais donc, développer le fait que nous sommes dans une guerre où la règle est de se laisser tuer. Et ce n’est pas parce qu’une conjoncture est temporairement favorable que nous contre-attaquerons, parce que nos dirigeant ne comprennent pas ce qui se passe, préoccupés qu’ils sont par leur intérêts personnels situés à mille lieues des intérêts de la patrie.
Je voulais conclure que la France est toujours un corps qui perd son sang, certes moins vite pour le moment, mais puisque aucun chirurgien n’en a pansé les plaies, le pronostic vital est toujours engagé. Tant que nous n’aurons que des médecins de Molière à notre chevet, nous ne nous relèverons pas.
 
Je voulais écrire tout cela, mais je n’ai pas la concentration nécessaire ; mais j’ai de plus en plus de mal à rédiger, à mettre en forme et en ordre. Alors, je ne rédigerai pas… Je me contenterai de crier : Foutez-moi dehors ces bons à rien de politicards tocards !
    
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29 novembre 2021

Ils jouent notre vie sur un coup de dé



GSM

A trop jouer avec la vie, on en a oublié la vie des autres. On a joué avec leur mort, dans l’égoïsme de notre vie. On sacrifie les êtres que l’on ne connaît pas, pour conforter notre existence. Parfois même, blasé de tout, on défie la mort pour le plaisir de la peur. Parfois on gagne… On gagne la désespérance de ceux qui nous aiment…
 
Jouer de sa propre vie n’est pas un jeu, quand la désespérance en est le prix… Par contre, jouer avec la mort des autres, c’est aussi jouer avec le malheur des autres qui n'ont rien demandé… Quel inquiétant sadisme recouvre tous ces actes de la violence humaine, qui impose la mort comme ultime chantage à ses semblables ?
 
Espèce prédatrice aux pouvoirs immenses, qui croit tout posséder, alors que nous n’avons rien, alors que nous ne sommes rien, à la merci d’un courant d’air de l’univers ou d’un coup de pied du créateur dans notre fourmilière…
Quelle folie meurtrière pousse une partie des bipèdes à asservir ceux de leur congénères qui se battent sans rien, contre l’arbitraire, contre l’injustice, contre l’exploitation, contre la spoliation, avec comme seule force, l’espérance que leur monde recouvrera la raison ?…
 
Je sais que le monde plonge vers le chaos, vers l’enfer victorieux des mauvaises intentions, enfonçant sans cesse les petits, les faibles, les démunis, vers plus de misère, plus d’iniquité, plus d’horreur…
 
Qui sont-ils ces exploiteurs lâches et perfides ? Pourquoi le destin favorise t-il leurs méfaits ?...
Simplement parce que dans leur égoïsme, ils ont compris que seule la solidarité de caste pouvait les rendre invincibles au détriment des moutons qu’ils égorgent, comme ces hordes de loups, qui ne sont forts qu’en meute.
 
Je sais les liens étroits qui unissent politiciens, dirigeants et financiers, issus des mêmes moules, écoles d’iniquité, de cynisme et de rapacité.
Dès lors, tous les trafics se poursuivront au détriment de ce que nous appelions autrefois le tiers état… Mais qui va devenir le quart monde…
 
Thomas Jefferson écrivait à peu près ceci il y a deux siècles : « Le jour où les banques privées se substitueront aux banques d’état pour contrôler la monnaie, le cortège de crises d’inflation et de récession dépossèdera nos enfants ce que nous leur aurons légués. Un jour, la terre où ils vivront ne leur appartiendra plus »…
 
Ce jour arrive… Il est déjà arrivé pour des millions de personnes dans le monde et cela continue…
 
Par zalandeau le 17/11/2013
       
28 novembre 2021

L’île du bonheur

GSM



Une île parfumée.
Des cocotiers, des arbres à pain.
De l'eau pure descendant de la montagne.
Un climat toujours exquis.
On y vit à moitié nu.
On travaille quand on veut.
On mange et on dort au rythme des jours.
A l'abri des pauv'cons qui emplissent les continents.
Mais le rêve a une fin.
Ici on se caille les miches en hiver.
On fond comme du beurre en été.
Les gens vont au travail comme des zombies.
Mais ils sont malheureux quand ils n'ont plus de travail.
Le type d'en face range sa caisse devant votre portail.
On est obligé de repartir en guerre contre ce con, alors qu'on voudrait la paix.
Les voisins aux bonjours obséquieux, vous dénoncent à la mairie, pour quelques feuilles sur le trottoir.
Les gens se cachent derrière leurs rideaux, observent et font les rumeurs.
Ici, les cons sont rois, les cons sont légions, les cons sont égoïstes et vaniteux. Ici, il faut trier pour trouver les gens bien.
Ici, on est toujours le con de quelqu'un d'autre.
La réalité est difficile à affronter.
Alors ? Il faut ne fréquenter personne.
Juste un petit bonjour, à des cons qui ne répondent pas, ou bien à d'autres qui voudraient nous tirer les vers du nez.
Rester dans un monde intérieur où les passants sont des ombres sans importance.
Et enfin, dormir, pour retourner sur l'île de nos rêves, là où l'on est si bien...
Ecrit le 25 mars 2012
   
27 novembre 2021

Sarkozy va-t-il trouver un caillou dans les Antilles ?

 

GSMMis à jour le 26/11/2021

A part les atteintes quotidiennes à la vie sociale du citoyen, dont il est le champion incontesté (annonce sur la diminution du congé parental, dont on sait qu'il crée des emplois et qu'il a augmenté la natalité, mais que le monarque ignore superbement), qu'y a-t-il à espérer concernant le devenir de ce fou furieux non maîtrisable et surtout non maîtrisé ?

L’éloignement géographique des Antilles, dont notre Roy ignore superbement l’existence, (à croire qu’il considère ces îles comme propriétés coloniales privées), pourrait peut-être changer la donne…

Nous savons que la lâcheté est la vertu de notre pragmatique et charismatique Roy de France. Il réagit certes plus aux mouvements de foules proches de son auguste personne…

Mais, si… il arrivait que ce mouvement s’étende sur l’hexagone, relayé par la nombreuse communauté Antillaise de métropole ???...

Il lui faudrait bien faire semblant d’en tenir compte…

Personnellement, il m’arrangerait beaucoup, qu’une nouvelle tranche de population rejoigne la résistance contre un prétendu réformateur, qui ne sait que démanteler la fragile architecture sociale de la France…

zalandeau, le lundi 16 février 2009

Étant donné que mon souhait ne s'est pas réalisé en 2009, il y a peu de chance que cela réussisse en 2021 sous le règne de Macron...

 zalandeau, le vendredi 26 novembre 2021

     

26 novembre 2021

Convoqué chez le patron


GSM

Cela se passait : Première décennie du 21ème siècle (2008)...

Je ne regrette qu'une chose, c'est de ne pas avoir pensé à utiliser mon dictaphone, afin d'en garder le vivant souvenir...

Car je suis très fier de moi. C'est la fierté inutile de ceux qui ne possèdent que peu de choses à part la fierté de proclamer leur liberté et de montrer leur courage dérisoire. Cela donne la joute verbale dont je narre le déroulement...
 
En face de moi le Directeur d'affaire et le "patron" (c'est à dire le fils du vrai bon patron mort en 2004, fils, qu'on surnommait entre nous "le fils").
 
J'ai gueulé plus fort qu'eux.
Je leur ai fait le coup, comme je l'avais annoncé, de leur demander d'emblée de parler de mon augmentation.
Comme prévu, le patron s'est mis à hurler à la mort, comme si on lui arrachait son âme.
 
Son leitmotiv, c'était : Je vous ai donné une voiture de service, vous en connaissez beaucoup des patrons qui auraient fait ça ? Si vous n'êtes pas content, la porte est ouverte. (Il doit faire des opérations portes ouvertes)...
 
(Il m'avait "donné" une voiture parce que ça lui revenait moins cher que les indemnités kilométriques avec les nouvelles dispositions fiscales...). Manque de pot pour moi, l'investissement dans l'achat de mes véhicules n'était pas amorti. Je m'asseyais sur 36000 € (4000 €/an x 9 années).
Je le lui ai dit. Silence de mort. Ils étaient subitement sourds l'un comme l'autre...
 
Et dans la foulée j'ai poursuivi : " Puisque vous ne me donnez pas d'augmentation, vos reproches bidons, ne m'intéressent aucunement ".
Comme je me levais pour partir, le commercial m'a dit : " Vous êtes malpoli de partir. Je lui ai rétorqué : non je suis pas malpoli puisque je vous dis au revoir M XXX Au revoir M YYY ".
 
Je suis quand-même resté, (puisque j'avais droit à un rappel de la foule en délire), pour les agonir de vérités...
 
Mes propos furent (en vrac), car je ne me souviens pas dans quel ordre je les ai dit, mais disons que c'était à chaque fois pour en rajouter une couche en rebondissant sur leurs jérémiades :
 
" Vous avez un système de management de merde, basé sur la délation et l'épée de Damoclès et ce n'est pas comme cela que vous fidèliserez et motiverez vos équipes ".
 
" On peut faire 1000 choses bien, il n'y a jamais un compliment, par contre, vous cherchez la petite faille afin d'avoir un motif de refus d'augmentation, alors ne me chantez pas la messe, je la connais ".
 
" Vos véhicules ne durent que 120.000 km, parce que votre personnel vous baise les pieds par devant et vous crache dessus dans le dos et pour se venger, ils massacrent vos véhicules, c'est le seul moyen qu'ils ont de se venger en vous faisant perdre votre bien le plus précieux : le fric...
Mon véhicule tiendra 300.000 km, sauf accident, parce que moi, je ne sabote pas le matériel... "
 
" Vos reproches oiseux sont du niveau maternelle. "
 
" Savez-vous à qui vous parlez ? Vous avez embauché une bande de courtisans et de lèche-culs, mais des vrais hommes vous n'en avez pas vu beaucoup. Il y en a un devant vous, profitez-en ! Je n'ai pas peur de vous. J'ai été patron avant vous et votre cinéma, vous savez ce que j'en fais ? "
 
" Où j'habite ? Vous le saviez depuis mon embauche, c'est inscrit dans vos fiches. Alors épargnez-moi votre interrogatoire de police. Nous ne jouons pas dans la même cour. "
 
" Que je m'habille comme un ingénieur ? Tiens, vous vous rappelez que je suis ingénieur quand ça vous arrange ! Alors n'oubliez pas de le rajouter sur ma feuille de paye que je suis ingénieur, quand vous me vendez comme tel sur une mission, sinon je leur montrerai ma feuille de paye où vous avez omis ce mot. Je leur dirais que vous les avez escroqué... "
 
" Profitez-en de l'ingénieur ! Parce que là non plus, il n'y en pas beaucoup autour de moi (J'ai senti un froid chez le patron qui n'est non seulement ni ingénieur, ni ingénieux, ni doué, ni même intelligent)... "
 
" Et à propos de paye, quand vous me payerez une vraie paye d'ingénieur, je m'habillerai comme un ingénieur. Avant d'entrer chez vous j'avais costume trois pièce laine et soie, cravate et chemise en soie.
Vous savez que je m'habille maintenant aux puces, pantalon 15 euros, chemise 5 euros. Je n'ai jamais été aussi mal habillé que maintenant. "
 
" J'ai perdu 0,55 smic de pouvoir d'achat en 7 ans.
Sans compter toutes les dépenses professionnelles que j'ai engagées pour WWWWWW et que vous ne m'avez jamais remboursées. Vous êtes le patron le plus pingre que j'ai rencontré. Vous faites pourtant coeff 2,5 sur le coût salarial chargé de ma mission. Alors hein ! "
 
Là il s'est calmé.
 
Et il a dit (le patron) : " Bon, faites ce qu'on vous dit et on verra... "
Et il s'est cassé...
 
C'est tout vu ! Il me l'a déjà fait plein de fois, y compris quand il m'a filé la voiture de service et où il m'avait promis une "petite augmentation" pour compenser, qu'il ne m'a bien sur jamais donné...
(C'est à dire que pour chacun d'entre nous "petite" à une signification quantitative variable, mais pour lui, ça doit valoir zéro Euro)
On croirait voir l'Avare de Molière, ou de Funès dans la folie des grandeurs.
 
Quand au grand ancien lieutenant colonel de mes deux, ci-devant responsable commercial également toujours de mes deux, dont les opérations militaires les plus spectaculaires ont été d'inviter à danser la fille de Madame la Générale de Brigade, au bal du "Génie", (dont il est d'ailleurs totalement dépouvu), il m'a dit qu'il allait m'envoyer une lettre sur ce rappel à l'ordre vestimentaire...
 
Je vais bien voir les termes de sa lettre...
Et suivant les termes, je vais lui balancer un de ces missiles littéraires en retour, car en matière épistolaire, je ne crains personne et surtout pas lui...
 
Affaire à suivre...

Enfin... J'ai quand même  dominé le set verbal en simple contre une équipe qui jouait en double... ( deux piètres joueurs)... Mais comme chacun sait : Le patron a toujours raison, puisque c'est lui qui tient les cordons de la bourse...

Quand je suis sorti, au bout du couloir tout le personnel était groupé pour écouter (La porte étant restée ouverte. J'ai été  félicité chaudement par tous ces gens qui rêvaient que quelqu'un fasse ce qu'eux mêmes n'osaient pas faire...
      
25 novembre 2021

Depuis mon embauche on me fait faire un travail de comptable...

GSM

 Écrit le 7 mars 2007

-        Depuis mon embauche on me fait faire un travail de comptable - économiste, ce n’est pas mon métier. Ce n’est pas motivant de faire un travail qu’on exècre. Bon certes, c'est un travail d'expert et mieux payé que la seule coordination ou planification de chantier, puisque je viens en appui direct du Maitre de l'Ouvrage face à des requins comme Bouygues et compagnie. Et je suis le seul capable d'assumer cette fonction dans la boite... Mais bon, quand on  n'aime pas, on n'aime pas...

-        Je n’ai pas eu d’augmentation depuis mon embauche en 2002. Évidemment depuis la mort du patron en 2004 (qu'est-ce que je l'ai pleuré celui-là), le fils qui est très pingre, est difficile à persuader...

-        Depuis que j’ai une voiture de service en guise de voiture de fonction, j’ai perdu du pouvoir d’achat (4000 € / an), parce que je ne peux plus amortir mes investissements automobiles faute de facturer des indemnités kilométriques. Je serai en déficit sur l’année 2007.

-        M. PINARD (le fils donc) m’a promis une augmentation pour compenser. Rien n’est fait.

-        M. PINARD m’a promis des responsabilités. Rien n’est fait.

-        M. HAGUET m’a fait miroiter une mission sur une affaire de réhabilitation et l’a donné à un autre.

-        On veut me faire retourner sur la Gare de l’Est que j’avais refusé 2 fois. Vu l’impossibilité de mener à bien cette mission, MP risque de perdre le client. Suis-je d’avance le coupable désigné ?

Conclusion : MP fait du harcèlement moral. C’est gagné ! Ma motivation est à zéro ! Si ma candidature extérieure pour de la maîtrise d'ouvrage aboutit... Comme je te les enverrais se faire foutre !!!

     

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