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zalandeau
17 novembre 2023

Mémoires et radotages (509) – Le mondialisme de la finance (2)


GSM

Écrit le 15 mai 2007
 
Cette mondialisation et le libéralisme qui va avec, affectent bien entendu le monde de la finance… D’ailleurs je dirais, que c’est la sphère financière qui s’est emparée en premier de ce libéralisme mondialiste…

En effet, il est plus simple de transférer des capitaux, de faire des opérations spéculatives, une seule saisie informatique le permet, alors que pour échanger des produits manufacturés ou non, le transport et les formalités sont beaucoup plus contraignants et difficultueux…

Mais par delà cet aspect, il faut quand même se poser une question :

Pourquoi la finance échappe-t-elle de plus en plus à la fameuse « loi du marché », que tous les néolibéraux vantent tellement que c’en est indécent ?

En effet, la finance, devrait être la partie « capital », d’un système de création de richesse… Or on voit des spéculations, qui échappent totalement à cette logique de création de richesse

On voit s’organiser la rareté de ressources, afin d’en faire monter le prix spéculatif et d’en tirer davantage de profit. Ce n’est vraiment pas ce qui s’appelle « créer de la richesse », sauf pour les spéculateurs, bien entendu…

Donc que l’économie aille bien ou mal, la spéculation financière s’engraisse…

De plus, on voit actuellement des spéculations s’opérer sur des objets qui ne sont même plus concrets… J’appellerais cela « spéculer sur des produits virtuels »… Des produits financiers, des produits d’assurances… Que sais-je ?

Il y a quelques années, il y a eu la « bulle » spéculative sur les « startup »…

C'est-à-dire que l’on spéculait, sur l’espérance quasi certaine de la réussite de toute entreprise vouée aux nouvelles technologies… Totalement absurde… Une entreprise réussit ou échoue… On l’a bien vu quand la « bulle » a éclaté…

Mais les carnassiers affamés de la finance ont la mémoire bien courte… Ils ne s’en souviennent même plus.

Et l’on assiste maintenant à une spéculation tous azimuts, qui a pour effet de faire grimper tous les prix en flèche…

Tout le monde se met de la partie, espérant croquer une part du gâteau, les pauvres s’endettant, croyant investir…

Les prix sont si chers et les salaires n’augmentant pas, nous allons arriver bientôt en haut de cette inflation… Tous ceux à qui j’en parle me rient au nez, même ceux qui ont du vécu. Tout le monde est amnésique, ma parole !

Car viendra la période de déflation. Quand ? Je ne sais pas. Mais elle arrivera, avec son cortège de récession, de chômage et de misère…

Enfin, on n’est pas pressés… ( Ça c'était en 2007 !!! )
 
Écrit le 17 novembre 2023 :
 
Nous sommes à nouveau dans un contexte inflationniste qui appauvrit les pauvres, même si le monarque fait pleuvoir quelques miettes sur les pauvres afin d'empêcher une révolte. Nous sommes dans une récession incroyable, mais le monarque absolu soutient que "Je vais bien, tout va bien"... Comme Dany Boon dans son sketch "le déprimé"...
 


         
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11 décembre 2023

Pauvre éducation nationale et pauvre France

 

GSM

Merci à Jiellehaime pour son envoi

Le nom de Samuel Paty dérange les musulmans. Donc, pas de buste dans son école !!!!
Comme d'habitude ! Pauvre homme !

SCANDALEUX ! Au sein de l'Éducation nationale, la lâcheté se porte bien.

Il avait été prévu de donner le nom de Samuel Paty à l'établissement scolaire où il enseignait à Conflans-Sainte-Honorine. Un buste à son effigie avait été commandé et devait figurer dans la cour du collège.
Rien de tout cela ne se fera. L'établissement ne s'appellera pas
Samuel Paty. Et le buste dort dans la remise d'un atelier parisien.

La raison ? Les pressions de “certains” parents d'élèves ! On sait de quel genre de parents d'élèves il s'agit... Les Français ont peur des MUSULMANS !

Ils ont alerté l'inspection académique et sa cellule psychologique a décrété que :

“Mentionner le nom de Samuel Paty serait "traumatisant " pour les élèves.”

Ainsi progresse l'islam en France. Il fait pression, porte des abayas et des qamis, et quand le désir lui en vient, il égorge des compatriotes...

À force de répéter le sempiternel « pas d'amalgame, pas de stigmatisation », l'islam progresse inlassablement en se cachant derrière l'islamisme.

Les petits et les grands renoncements, comme celui-ci se transforment peu à peu en grandes victoires de l'ennemi sur notre civilisation. Y a-t-il encore des enseignants qui après la décapitation de Samuel Paty oseraient évoquer en classe, la liberté d'expression et les caricatures de Mahomet ?

Et pendant que l'Éducation Nationale se couche, le père du tueur a inauguré en Tchétchénie, une gigantesque fresque en hommage à son fils «qui a vengé l'honneur de Mahomet ».

Il honore son héros, et nous sommes incapables d'honorer le nôtre
J'ai honte pour mon pays !!! Honte à nos lâches dirigeants,
Ils ne sont pas dignes des postes qu'ils occupent !

Faire suivre à tous les Français qui voudraient être fiers d'être Français...

       

23 août 2021

Sur Jeune Afrique : France-Rwanda - Un ancien officier brise l’omerta malgré « des menaces émanant de services de l’État »

 

GSM

 

A la fin des années 90, un lieutenant de l’armée Française m’avait raconté ce qu’il avait vécu au Rwanda… Je l’avais rapporté sur mon premier blog en 2007… Je ne faisais pas de brouillon sur word à l’époque et le blog a disparu… Je tiens à dire que le récit plus récent d’un autre ancien officier publié ci-dessous est bien pire que ce que j’avais appris à l’époque sur la pitoyable mission ambigüe assignée à nos soldats au Rwanda…

Sur Jeune Afrique du 15 mars 2018 : Dans « Rwanda, la fin du silence », qui sort en librairie le 16 mars 2018, l’ancien officier français Guillaume Ancel lève le voile sur l’une des interventions les plus controversées conduites par la France en Afrique au cours des dernières décennies : l’opération Turquoise menée en plein génocide des Tutsis au Rwanda, en 1994.

« C’est se moquer des Français que de leur mentir sur la nature d’une opération qui a été menée en leur nom. Et c’est tout aussi indécent, vis-à-vis du million de victimes du génocide, d’occulter le rôle inquiétant que la France y a joué. En taisant cette réalité, on s’autorise à ce qu’une telle horreur puisse se répéter. » Longtemps, Guillaume Ancel fut un spécialiste du guidage au sol des frappes aériennes. Ancien TACP (prononcer : « TacPi », pour Tactical Air Control Party Specialist), ce lieutenant-colonel diplômé de Saint-Cyr guidait les avions de chasse de l’armée française vers leur cible, sur différents terrains d’opération.

Depuis quelques années, revenu à la vie civile, il est passé aux « frappes littéraires ». Dans Rwanda, la fin du silence (Les Belles Lettres), qui sort en librairie le 16 mars, cet ancien artilleur lève le voile sur l’une des interventions les plus controversées conduites par la France en Afrique au cours des dernières décennies. En mai 2017, déjà, il décryptait, chez le même éditeur, les manquements de la politique française durant le conflit en ex-Yougoslavie, à travers un récit décapant : Vent glacial sur Sarajevo.

A la veille de la sortie de son ouvrage sur l’opération Turquoise, basé sur un témoignage dont Jeune Afrique a rendu compte dès 2014, Guillaume Ancel revient sur la culture du secret au sein de la Grande Muette, et sur le paravent humanitaire déployé autour d’une intervention militaire politiquement sensible.

Jeune Afrique : À quel moment avez-vous pris conscience des dissonances entre la version officielle française sur l’opération Turquoise et votre propre expérience sur le terrain ?

Guillaume Ancel : Comme je le raconte dans mon livre, l’ordre d’opération préparatoire que j’ai reçu dès mon arrivée sur place ne correspondait pas à l’opération humanitaire que les médias présentaient vers la fin juin 1994. Il s’agissait en réalité d’une opération de guerre classique, visant à remettre au pouvoir le gouvernement rwandais, alors en difficulté. Quand on déploie sur le terrain des avions de chasse et les meilleures unités de la Force d’action rapide, c’est rarement pour une mission humanitaire.

Ce que j’ai trouvé le plus gênant, c’est de constater que les forces gouvernementales – les militaires des ex-Forces armées rwandaises [FAR], les gendarmes, les miliciens hutus – ne se cachaient pas une seconde d’être les auteurs des massacres. Bien sûr, ils s’abstenaient de les commettre sous nos yeux, mais à aucun moment ils ne niaient avoir exterminé les Tutsis.

Comment l’armée française s’est-elle comportée vis-à-vis des forces gouvernementales ?

Avec une certaine bienveillance. Lorsque nous avons été amenés à créer une zone humanitaire sûre [ZHS], son effet consistait clairement à protéger leur fuite devant l’avancée du FPR [Front patriotique rwandais, la rébellion essentiellement tutsie commandée par Paul Kagame]. Au passage, on les a laissées organiser l’exode de la population vers l’ex-Zaïre, ce qui s’est traduit par une crise humanitaire dont le bilan s’est chiffré à près de 100 000 morts.

Durant la seconde quinzaine de juillet, dans un camp de réfugiés au Zaïre, j’ai par ailleurs assisté à une livraison d’armes par la France à ces mêmes forces gouvernementales, alors qu’on savait pertinemment qu’elles avaient commis le génocide.

Comment vos compagnons d’armes ressentaient-ils cette situation ? En parliez-vous entre vous ?

J’ai ressenti chez eux un profond malaise. Mais comme souvent dans l’armée, quand on est gêné par un sujet on s’abstient d’en parler. Je relate par exemple une discussion que j’ai eue avec un officier français qui avait été, par le passé, le conseiller militaire du gouvernement rwandais. Quand je lui ai demandé ce qu’il avait perçu des signes préparatoires du génocide, il s’est fermé comme une huître. J’ai bien senti qu’il ne fallait pas mettre ce sujet sur la table. Dès le début de l’opération Turquoise, on assistait à un véritable déni de réalité.

De nombreux militaires de Turquoise n’avaient jamais servi au Rwanda entre 1990 et 1993. Se sentaient-ils plus libres d’exprimer leur malaise ?

J’ai perçu une différence d’approche entre, d’un côté, certains camarades qui avaient soutenu les forces armées rwandaises durant cette période et qui ne comprenaient pas pourquoi on ne recommençait pas ; et, de l’autre, des militaires qui faisaient preuve de plus de discernement et qui leur rétorquaient que les choses avaient changé. Car entre-temps, l’armée rwandaise avait directement participé à un génocide.

Avez-vous un exemple précis d’une confrontation entre ces deux camps ?

Cela s’est manifesté, par exemple, quand nous avons dû parler du désarmement des forces hutues. Nous avions installé une zone humanitaire sûre, donc la question se posait avec acuité. Or, on sentait bien qu’une décision avait été prise en haut lieu et qu’il ne fallait surtout par désarmer les FAR.

Nos supérieurs nous expliquaient alors que cela serait pris par les militaires rwandais – qui étaient beaucoup plus nombreux que nous – comme une forme de défiance. Donc il ne fallait pas prendre le risque de les contrarier. Comme si un soldat armé était moins dangereux qu’un soldat désarmé !

Des tensions se sont manifestées du fait de cette ambiguïté permanente entre notre mission officielle – protéger les personnes menacées – et une mission occulte, non assumée, visant à soutenir jusqu’au bout les forces gouvernementales à l’origine du génocide.

Après le Rwanda, il vous faudra vingt ans avant de vous exprimer publiquement. Votre expérience à Sarajevo semble avoir représenté un premier déclic…

Là aussi, en ex-Yougoslavie, nous étions censés intervenir dans le cadre d’une mission humanitaire pour empêcher les canons serbes de tirer sur la ville. Mais la réalité, c’est que notre commandement nous a empêchés de nous en prendre aux agresseurs. Nous avons donc assisté au massacre de Srebrenica avec l’interdiction de nous interposer.

Avec les légionnaires qui m’entouraient, dont certains avaient, eux aussi, fait le Rwanda, nous en ressentions de la colère : accepter, au nom de la France, de mener des missions qui s’avèrent indécentes.

En 1998, vous envisagez de témoigner devant la Mission parlementaire d’information sur le rôle de la France au Rwanda…

Naïvement, j’ai alors fait savoir à mon commandement que je voulais expliquer aux parlementaires le malaise que nous avions ressenti pendant Turquoise. Le cabinet du ministre de la Défense de l’époque m’a alors envoyé une émissaire qui m’a dit, en substance : « D’abord, ce n’est pas à vous de décider si vous témoignerez devant les parlementaires. Et même si le ministre devait donner son accord, c’est lui qui déciderait de ce que vous devez leur dire. » On m’a donc clairement fait comprendre que les militaires français n’avaient pas à raconter la vérité devant les élus de la nation…

A quel moment avez-vous décidé de passer outre ?

En 2012, sept ans après avoir quitté l’armée, je me suis trouvé en phase de transition professionnelle, ce qui m’a laissé le temps d’écrire un roman tiré de mon expérience au Rwanda. Début 2014, à quelques semaines de la 20e commémoration du génocide,  j’ai été invité à un colloque destiné à faire le point sur le rôle de la France au Rwanda, réunissant diplomates, historiens, hommes politiques, juristes… Il était organisé par un grand parti français et présidé par un homme politique qui avait participé très activement à la Mission parlementaire d’information, en 1998 – je ne peux donner davantage de précisions car cet événement faisait l’objet de règles de confidentialité. [Organisé par le parti socialiste, le colloque était présidé par un ancien ministre de la Défense de François Mitterrand, Paul Quilès, par ailleurs ancien président de la Mission parlementaire sur le Rwanda.]

Lorsque j’ai livré mon témoignage, j’ai vu, aux quarante mâchoires qui se décrochaient autour de la table, que mon témoignage n’arrangeait pas du tout la plupart des participants.

Comment ont-ils réagi ?

Le président du colloque s’est levé, il a pointé son index dans ma direction et m’a dit d’un ton comminatoire : « Je vous demande de ne pas témoigner sur ce sujet car vous risqueriez de créer de la confusion quant à l’image que se font les Français du rôle qu’a joué leur pays dans le génocide du Rwanda ! » C’est à ce moment-là que j’ai compris que j’avais bien trop attendu et que mon témoignage aurait dû être mis sur la place publique depuis longtemps.

À partir d’avril 2014, vous allez donc témoigner dans plusieurs médias ou lors de conférences. Pourquoi ce livre, quatre ans plus tard ?

Parce que j’ai  constaté que ces témoignages oraux n’étaient pas suffisants. Avec Rwanda, la fin du silence, je voulais être sûr que mon témoignage serait intégralement retranscrit et qu’il ne serait plus jamais effaçable.

En agissant ainsi, vous avez rompu l’omerta qu’on vous intimait l’ordre de respecter. À quelles réactions avez-vous été confronté ?

Du côté de mes compagnons d’armes, la plupart restent emmurés dans la culture du silence propre à l’armée française. Ils n’ont donc réagi ni positivement ni négativement, mais j’imagine que beaucoup ont été choqués que je rompe cette servitude institutionnalisée qui est pourtant, selon moi, en totale contradiction avec l’exigence démocratique d’une société comme la nôtre.

D’autres militaires, qui ont quitté l’armée, ont répandu publiquement, notamment dans des livres, la fable officielle d’une opération Turquoise humanitaire. Lorsque j’ai livré ma version, ils se sont retrouvés en porte-à-faux et ont cherché à me discréditer. Enfin, les décideurs politiques de l’époque, qui sont toujours dans le déni, font de leur mieux pour m’empêcher de témoigner.

Y compris en vous menaçant ?

Ils ont exercé sur moi, via des intermédiaires, des pressions d’un autre âge. J’ai, par exemple, été menacé dans mon boulot en des termes qui rappelaient étrangement ceux prononcés par le président du colloque que j’évoquais précédemment. Si je n’avais pas bénéficié du soutien de réseaux soucieux de la transparence démocratique, il est clair que j’aurais alors perdu mon emploi.

J’ai aussi été menacé par quelqu’un qui m’a été envoyé par un ancien lieutenant-colonel de la Légion étrangère, qui est intervenu au Rwanda – l’un des défenseurs du “village Potemkine” que je viens de mentionner. Cette fois, il s’agissait de menaces physiques. Enfin, j’ai reçu des menaces très claires émanant de services de l’État, que je préfère ne pas détailler.

Avez-vous violé l’obligation de réserve ou le secret-défense en livrant ainsi votre récit ?

Lorsqu’on a eu accès à des informations ou qu’on a participé à des interventions classifiées, le fait de quitter l’armée ne change rien à l’obligation de confidentialité, qui continue de s’exercer. Ce qui veut dire que si l’opération Turquoise avait été classifiée « secret défense » ou « très secret défense », je ne pourrais pas en parler aujourd’hui sous peine de commettre un délit, voire un crime.

Le problème, c’est qu’en alimentant cette fable d’une opération humanitaire, les autorités de l’époque ont oublié de classifier toute une partie de cette opération. C’est ce qui me donne la possibilité légale d’en parler sans trahir un secret.

Pourquoi, dans ce cas, êtes-vous le seul à oser le faire ?

L’un de mes camarades, qui appartenait à l’armée de l’air, a voulu s’exprimer, en appui de mon témoignage, sur les opérations qu’il a menées en coordination avec moi durant Turquoise. Mais il a été rattrapé par l’armée de l’air. On lui a assuré que toutes les opérations aériennes étaient désormais classifiées confidentiel défense, y compris rétroactivement, et que par conséquent il ne pouvait en parler sans une autorisation du ministre de la Défense. Y compris quand un juge français l’a convoqué pour l’auditionner dans une procédure relative à l’opération Turquoise. En contrepartie, il a été assuré de périodes de réserve dont il avait financièrement besoin. C’est en procédant ainsi que le silence devient amnésie…

https://www.jeuneafrique.com/542435/politique/france-rwanda-un-ancien-officier-brise-lomerta-malgre-des-menaces-emanant-de-services-de-letat/

     

 

9 mai 2022

Diabète de type 1 (1ère partie)

 

GSM

VIDAL - Mis à jour : Jeudi 06 février 2020 (Accès libre et gratuit)

Cet article, destiné au grand public et rédigé par un rédacteur scientifique, reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à sa date de mise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc. Il n'a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin ou de votre pharmacien.

Le diabète de type 1 se déclenche le plus souvent pendant l'enfance ou au début de l'âge adulte. Cette maladie métabolique chronique est grave par ses complications au niveau des vaisseaux sanguins et des nerfs, ainsi que par le risque de coma hyperglycémique (acidocétose). Son traitement repose sur l'injection régulière d'insuline, l'adaptation du régime alimentaire et la pratique d'une activité physique.

Qu'est-ce que l'insuline ?

L’insuline est l’une des hormones qui permettent la régulation du taux de sucre (glucose) dans le sang. Lorsque ce taux augmente (par exemple après un repas), le pancréas sécrète de l'insuline qui favorise le stockage du sucre dans les muscles et le foie sous la forme de glycogène. L’insuline stimule également la formation de tissu adipeux (graisse) à partir du sucre.

Qu’est-ce que le diabète de type 1 ?

Les personnes atteintes de diabète de type 1 sécrètent peu ou pas d’insuline. En l’absence de traitement, la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang, est constamment trop élevée. À long terme, cette élévation permanente provoque des dégâts, notamment sur les petits vaisseaux sanguins de la peau, des yeux, des reins, etc. Le diabète de type 1 se déclenche le plus souvent pendant l'enfance, ou au début de l'âge adulte. Il représente 10 % des cas de diabète.

Chaque année, en France, 6 000 nouveaux cas de diabète de type 1 sont diagnostiqués. Le nombre de cas diagnostiqué chaque année chez les enfants a augmenté de plus de 37 % entre 1988 et 1997.

Le diabète de type 1 est plus fréquent dans les pays occidentaux et dans les régions éloignées de l’équateur : par exemple, il est soixante-dix fois plus fréquent en Finlande qu’en Chine.

Quelles sont les symptômes du diabète de type 1 ?

Les symptômes du diabète de type 1 apparaissent lorsque la maladie est déjà avancée. Le plus souvent, ce sont :

  • une augmentation inhabituelle de la soif et de la faim ;
  • un besoin fréquent d'uriner, ce qui peut entraîner des problèmes de pipi au lit chez un enfant jusque-là propre ;
  • une fatigue anormale ;
  • une mauvaise cicatrisation des blessures et des coupures ;
  • une peau sèche sujette à démangeaisons ;
  • des infections fréquentes des gencives, de la vessie, du vagin, de la vulve ou du prépuce.

Chez le nourrisson, le diabète de type 1 est rare et lié à une anomalie génétique. Il se traduit par un érythème fessier (fesses rouges) sévère, des malaises, une faible prise de poids malgré un bon appétit, de la soif, des couches mouillées en permanence, voire des vomissements et de la déshydratation.

Chez les enfants, le diabète de type 1 est plus fréquemment diagnostiqué au cours de deux périodes de la vie : entre 4 et 6 ans, puis entre 10 et 14 ans. Entre 4 et 6 ans, il n’est pas rare que le diabète de type 1 soit diagnostiqué lors d’un épisode d’acidocétose, parfois fatal.

Le diabète de type 1 est dangereux par ses complications. Celles-ci sont la conséquence de concentrations sanguines de sucre durablement trop élevées. On distingue les complications à court et à long terme.

Les complications à court terme du diabète de type 1

Un diabète de type 1 non diagnostiqué ou mal contrôlé par les traitements peut provoquer des complications aiguës sous la forme de malaises graves. Ces malaises peuvent également se produire lorsque le traitement n'est pas suffisamment adapté à l'alimentation et à l'activité physique.

L'acidocétose diabétique

Lorsqu'une personne atteinte de diabète de type 1 n'est pas ou insuffisamment traitée, le glucose (sucre) s'accumule dans le sang mais il ne peut pas être utilisé pour produire de l'énergie. Le corps le remplace alors par une autre source d'énergie, les acides gras (lipides). L'utilisation des acides gras comme carburant entraîne la production de substances acides, les corps cétoniques. Ces substances s'accumulent et provoquent une acidification excessive du sang et des cellules qui déclenche des symptômes potentiellement fatals : haleine au parfum de pomme caractéristique, déshydratation, nausées, vomissements, maux de ventre, difficultés pour respirer, confusion et coma. L'acidocétose diabétique nécessite un traitement par insuline et une hospitalisation en urgence. Le coma acidocétosique est la cause la plus fréquente de décès liés au diabète de type 1.

Le coma hyperosmolaire

Si la concentration de sucre dans le sang devient très élevée, et plus particulièrement en présence d'autres facteurs tels qu'une infection, les patients atteints de diabète de type 1 peuvent présenter une déshydratation intense, une chute de la pression artérielle, des épisodes de confusion et d'étourdissements, voire un coma dit « coma hyperosmolaire ». Cette complication peut entraîner la mort : elle nécessite une hospitalisation et une réhydratation en urgence.

L'hypoglycémie

L’hypoglycémie est une baisse excessive de la glycémie provoquée le plus souvent par un apport alimentaire en sucres insuffisant ou par une activité physique inhabituelle. Ses signes sont : tremblements, sueurs, faiblesse, troubles de l’attention, faim, vertige, nervosité et irritabilité, palpitations, nausées, peau froide et moite. Lorsqu’elle est sévère, l’hypoglycémie peut se traduire par une perte de connaissance, qui peut se révéler dangereuse dans certaines circonstances comme la conduite de véhicules, la baignade ou la pratique de certains sports.

Les personnes qui souffrent de diabète de type 1 doivent connaître parfaitement les signes d’une éventuelle hypoglycémie. Après quelques années de maladie, il est fréquent que les personnes diabétiques soient moins sensibles et moins attentifs aux signes de l’hypoglycémie, ce qui les expose à des crises plus sévères.

Lorsqu’une personne diabétique fait une crise d’hypoglycémie, elle doit prendre le plus rapidement possible des aliments riches en sucres : par exemple, trois morceaux de sucre ou une pâte de fruit ou un verre de soda (non light). Si le repas suivant est encore loin, une petite collation doit être prise ensuite : par exemple, quatre petits-beurre ou une barre de céréales. Si la prise d’aliments sucrés ne suffit pas à supprimer les symptômes d’hypoglycémie après dix minutes, il est préférable d’aller consulter un médecin. En effet, l’hypoglycémie peut être liée à d’autres causes, comme par exemple une infection.

Les personnes diabétiques devraient constamment avoir avec elles de quoi soulager une crise d’hypoglycémie, ainsi qu'une carte signalant qu’elles sont diabétiques.

Les complications à long terme du diabète de type 1

Lorsqu'elle persiste plusieurs années, une concentration élevée de sucre dans le sang provoque des complications particulières. Ce type de complications est essentiellement observé chez les adultes après plusieurs années de diabète. Néanmoins, la prévention de ces complications doit se mettre en place dès l’enfance en prenant les bonnes habitudes nécessaires à un contrôle efficace de la glycémie. La probabilité de développer des complications à long terme dépend de nombreux facteurs : qualité du contrôle de la glycémie, prédispositions génétiques, sexe, équilibre alimentaire, pratique régulière d’une activité physique, usage du tabac, etc.

Les complications à long terme du diabète de type 1 se traduisent surtout par une atteinte à la fois des petits vaisseaux sanguins (atteinte dite microvasculaire) et des artères principales (atteinte dite macrovasculaire). L’atteinte des petits vaisseaux se traduit au niveau des yeux, plus particulièrement de la rétine et du cristallin (cataracte diabétique). Elle touche également les reins ce qui peut entraîner une insuffisance rénale : le diabète est la cause principale de mise sous dialyse (« rein artificiel »). L’atteinte des petits vaisseaux provoque également des lésions des nerfs des pieds et des jambes, ce qui se traduit par une perte de sensibilité et des sensations douloureuses ou de fourmillement. La cicatrisation des plaies et des blessures est ralentie et la peau se défend moins efficacement contre les infections. Les infections de la bouche (gingivites et parodontites) sont plus fréquentes.

L’atteinte des artères principales se traduit par leur rétrécissement et peut entraîner un infarctus, un accident vasculaire cérébral ou une mauvaise circulation dans les artères des jambes (artérite).

D’autres complications peuvent également survenir lorsque le diabète est mal contrôlé par le traitement, par exemple une certaine perte de souplesse des articulations au niveau des mains et des pieds. De plus, chez les personnes qui présentent certaines particularités génétiques (gène HLA-DR3), le système immunitaire peut s’attaquer à d’autres organes que le pancréas, par exemple la thyroïde, entraînant ainsi des complications particulières.

Quelles sont les causes du diabète de type 1 ?

Lors de diabète de type 1, les cellules du pancréas qui fabriquent l’insuline (cellules bêta du pancréas) sont progressivement détruites par le système immunitaire du patient. On ignore les raisons pour lesquelles les cellules immunitaires cessent de reconnaître ces cellules comme faisant partie du corps. Dans l’état actuel des connaissances, il semble que le diabète de type 1 soit, dans 95 % des cas, la résultante de l’action de facteurs externes sur un terrain génétiquement favorable.

L’existence d’un terrain génétique favorisant l’apparition du diabète de type 1 est fortement indiquée par l’étude de vrais et faux jumeaux diabétiques, par la forte probabilité de développer un diabète de type 1 lorsque les deux parents sont eux-mêmes diabétiques, et par la mise en évidence de particularités génétiques (marqueurs cellulaires) plus fréquents chez les personnes diabétiques.

L’importance de facteurs externes est suggérée, entre autres, par les différences régionales en termes de fréquence du diabète au sein d’une population donnée. Par exemple, la fréquence du diabète de type 1 en Sardaigne est quatre fois plus élevée que dans le reste de l’Italie. Certains chercheurs ont émis l’hypothèse d’une infection virale ou bactérienne qui perturberait le système de reconnaissance qui protège nos organes de l’action destructrice de l’immunité. D’autres facteurs externes sont suspectés : par exemple, la nature de l’alimentation pendant la petite enfance (l’allaitement maternel semble réduire le risque de diabète chez l’enfant) ou l’ensoleillement de la région d’origine (par le biais de la fabrication de vitamine D sous l’action des rayons ultraviolets).

Enfin certaines maladies du ou touchant le pancréas (inflammation, kyste, cancer, mucoviscidose, etc.) peuvent indirectement provoquer un diabète.

       

 

27 février 2023

Y'a pas de justice

GSM

Nous avons en France, une institution judiciaire qui devrait s'appeler l'injustice... à preuve un de ces nombreux jugements fondés uniquement sur la volonté de soumettre le peuple innocent en le culpabilisant, meilleur moyen pour qu'il reste à sa place, obéissant et servile comme un toutou... NOUS SOMMES DANS UNE PSEUDO DÉMOCRATIE MAIS RÉELLEMENT FÉODALE.

Merci à jielleaime pour son envoi (source le Figaro)

Pour avoir chassé ses voleurs, un agriculteur condamné à les indemniser 2400€ pour préjudice moral.

Nos juges ont décidé de faire rire la France entière et peut-être même au-delà, au vu de la propagation de l’information par le biais de l’internet.

Malheureusement ils sont sérieux. Cela pourrait d’ailleurs prêter à sourire si nous l’avions découvert dans un épisode des Simpson.

A la suite de cela, les voleurs décident de porter plainte. Cela démontre le culot de ces gens, culot qui il faut bien l’avouer vient des multiples exemples comme celui-ci dans notre pays.

Toutes ces personnes ayant décidé de faire du vol et du larcin leur mode de vie savent qu’ils ont avant tout des droits et ils exigent qu’ils soient respectés même si ceux-ci viennent du banditisme. Le monde à l’envers en somme.

 Donc en France si l’on vous vole, braque, viole, ou on tente de vous tuer, vous savez quoi faire. Vous ne devez en aucun cas réagir et attendre que le forfait se passe. C’est la nouvelle France que nous promettent nos élites, le pays on l’on récompense le mal.

  
Notre excellent Fernand Raynaud a bien montré le problème : " Y'a pas de justice "
 
 
       

 

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25 août 2023

Mémoires et radotages (494) – La paranoïa est-elle contagieuse ?

 

GSM

Écrit le 21 août 2023

 

Dans cette ambiance d’agressivité harcelante, dont il me semble qu’elle est d’origine paranoïde, mêlée à de la jalousie et à de la méchanceté… mais qui peut se retourner pour quelques heures seulement en une gentillesse souriante, qui m’estourbit sous un flot de paroles sur des sujets totalement inintéressants, ce qui me fait penser à de la bipolarité… Je me questionne… Parce qu’à force de subir la partie paranoïde, j’ai l’impression de devenir pareil, comme si la paranoïa était contagieuse… A tel point que lorsqu’elle revient dans sa phase gentille, je réagis avec circonspection comme un animal blessé et j’ai tendance à être également agressif pour me défendre comme si j’étais également paranoïaque…

 

Est-ce qu’elle me déteste ? Est-ce vraiment une malade mentale ? Je ne suis pas médecin et d’ailleurs je n’étais pas doué dans ces matières là… En tous cas j’en prends plein la figure du point de vue de la morosité, des idées morbides et des colères violentes qu'elle suscite en moi et que je maîtrise avec de plus en plus de difficulté… J’ai peur un jour de ne pas savoir esquiver et de passer à l’acte…

 

J’ai donc cherché sur Internet pour savoir si cela s’attrape ???

Voilà ce que j’ai trouvé et qui confirme bien la contagiosité du paranoïaque sur le « paranoïé » (celui qui subit la paranoïa) ! C’est assez long :

 

https://www.arianebilheran.com/post/contagion-delirante-et-melancolie-dans-la-paranoia

 

Contagion délirante et mélancolie dans la paranoïa

Ariane Bilheran - -

Ariane BILHERAN, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie et psychologie clinique, master en philosophie morale et politique, normalienne.

 

Dernière mise à jour : 9 sept. 2020

Décembre 2019

 

Le délire paranoïaque a la particularité d’être contagieux… Dans ce contexte, les mécanismes psychiques à l’œuvre sont notamment la collusion entre le noyau mélancolique du paranoïaque et les traces de deuil pathologique non résolu chez le « paranoïé ».

 

L’un des mystères les plus essentiels à résoudre en matière de psychisme humain réside dans la contagion délirante de la paranoïa. De fait, le seul délire capable d’opérer par contagion est le délire paranoïaque.« Folieàdeux» ou à plusieurs, cette contagion interpelle, car elle est capable d’opérer à grande échelle, sur des individus, des groupes ou des masses, qui, dans d’autres circonstances, n’auraient pas déliré ainsi (voir aussi du même auteur p. 60).

 

À partir d’un cas clinique, je développerai ici l’hypothèse de l’existence d’un noyau mélancolique présent au cœur de la paranoïa qui, lorsqu’il entre en résonance avec des traces de deuil pathologique, c’est-à-dire deuil non réalisé, chez les cibles du paranoïaque, contribue à propager le délire et à l’ancrer dans le collectif.

 

Le projet de Rosalie

Rosalie, patiente paranoïaque chronique de longue date, projette son suicide par euthanasie pour ses 73 ans. Elle n’est pas malade, et encore moins souffrante physiquement. Elle veut mourir «proprement », et justifie son action par un mobile sanitaire : partir le corps encore préservé, gérer toute sa succession, afin qu’aucun de ses héritiers ne puisse contester quoi que ce soit. Elle prend soin de mettre à distance son fils, le seul qui aurait été susceptible de lui résister dans son projet, et embarque tous ses autres enfants, ainsi qu’un ancien petit ami de jeunesse et sa meilleure amie. Tous se laissent contaminer par l’objectif mortifère, qui dure neuf mois : inscription sur liste d’attente dans la clinique en Suisse, demande au petit ami de jeunesse de payer le suicide lui-même (environ 10 000 euros), car «c’estdesa faute» si elle a gâché sa vie (il a rompu la relation lorsqu’elle avait 20 ans), recherche d’adhésion auprès de ses enfants au nom de son « librearbitre», présence assidue exigée de sa meilleure amie à ses côtés durant des mois pour vider son appartement. Tout le monde, sous domination psychique, consent à cet acte. Elle est persuadée qu’ainsi, par l’euthanasie, elle échappera à la dégradation de son propre corps, à la dépendance, mais aussi au jugement sur sa propre âme et à « lafindu monde». Elle est également convaincue qu’ainsi sa mort ne pèsera sur personne. De son corps ne doit rester que des cendres, de ses objets personnels rien. Durant tout le temps préparatoire au suicide, Rosalie organise une mise en scène macabre qui désigne subtilement tout son entourage comme ses meurtriers, à partir du moment elle obtient, à force de conviction délirante, leur adhésion à son projet (financière, matérielle, logistique), sans que plus personne ne soit en capacité de percevoir la souffrance psychique intense, ni le délire de ruine à l’œuvre de façon sous-jacente, et encore moins la cruauté mélancolique qui y préside.

 

Quand le délire se propage…

La contagion délirante est un mécanisme observé dans les groupes régressés où sévit a minima un profil paranoïaque exerçant son pouvoir. Elle se distingue de l’emprise perverse, par le fait que c’est le délire même qui se propage dans tous ses aspects (persécution, mythomanie, mégalomanie, culte de la personnalité, certitude idéologique…).

 

Lasègue et Falret (1877) indiquent notamment que, pour qu’un délire soit contagieux, il faut la participation de celui qui est soumis à la contagion. Le délirant est l’élément actif, intelligent, qui impose progressivement son délire au second, et qui leur devient peu à peu commun. Dans le délire à deux, le sujet « contagionné » reconnaît assez rapidement l’inanité de ses conceptions, lorsqu’il est éloigné du délirant, ce qui démontre bien l’existence d’un phénomène d’engloutissement psychique.

 

• L’injonction paradoxale : la confusion mentale

 

La confusion mentale est un moyen nécessaire (mais non suffisant) à la propagation du délire. Elle opère à partir de l’injonction paradoxale, à savoir dire tout et son contraire dans le même temps, en donnant l’apparence du « raisonnement logique ». Reprenons le cas de Rosalie :

 

«C’estparcequejenesouffrepasque jeveuxmourirproprement.» Le paradoxe réside dans le fait que la souffrance psychique à l’origine de ce désir de mort est absolument déniée. Ou encore « si tu m’aimes,tum’aidesàmourir», ce qui est encore un paradoxe, car bien sûr, aimer la personne implique que nous souhaitions la voir vivre.

 

• Les chocs traumatiques réitérés : la confusion émotionnelle

 

La confusion émotionnelle est obtenue par des chocs traumatiques réitérés divulgués par le paranoïaque, source d’une sidération qui rend poreux les espaces psychiques entre le paranoïaque et « le paranoïé » (celui qui subit le délire paranoïaque). Dans l’exemple de Rosalie, les abus réitérés consistent à prendre du temps, de l’énergie, de l’argent, à obtenir l’adhésion à un projet que tout le monde à l’origine désapprouve. Elle contraint sa meilleure amie à un périple quotidien où cette dernière est chargée de trier les objets avant la mort, de les donner à telle ou telle personne. Rosalie oblige son amour de jeunesse à la prise en charge le coût de son euthanasie ainsi que les frais de transport, parvenant à lui faire assumer la culpabilité de tous les malheurs traversés dans sa vie. Elle exhibe son projet devant sa fille dont elle n’ignore pas que le père s’est suicidé de façon tragique deux ans auparavant… La contagion délirante se diffuse très rapidement et très facilement dans un groupe fragilisé, dans lequel les figures paternelles d’autorité ne fonctionnent plus ou sont dévoyées (le tiers, la loi, l’éducateur, le manager). Les personnes se vivent comme des enfants terrorisés face à une toute-puissance dévorante que rien n’arrête. Rosalie ne voit aucune limite morale, ni spirituelle, ni même émotionnelle à son projet : sa famille ne la comprend pas car elle a toujours été «l’originale», tel est le discours qu’elle tient, sans aucune empathie pour les souffrances qu’elle engendre dans la mise en scène de ce suicide déguisé somme toute en meurtre, dont tous sont désignés coupables (aucun n’est de surcroît « capable » de la retenir à la vie, pas même ses petits-enfants, tel est le message amplement diffusé).

 

Un noyau mélancolique dans la paranoïa

• Le noyau mélancolique et sa projection

 

Selon Freud, «la mélancolie se caractérise du point de vue psychique par une dépression profondément douloureuse,  une suspension de l’intérêt pour le monde extérieur, la perte de la capacité d’aimer, l’inhibition  de toute activité et la diminution du sentiment d’estime de soi qui se manifeste en des auto-reproches et des auto-injures et va jusqu’à l’attente délirante du châtiment» (Freud, 1915, p. 165-168). Ce noyau mélancolique dans la paranoïa me paraît fondamental pour comprendre le rapport du paranoïaque à la mort et à toute perte à laquelle il est confronté, son rejet d’une culpabilité si insoutenable qu’elle entraîne une décompensation orchestrée sous l’angle d’une projection (c’est l’autre qui est coupable, pas lui), son rapport à la cruauté et à la haine qui sont typiquement de nature mélancolique. Pour éviter l’auto-accusation, le paranoïaque accuse le monde entier. Ainsi, lorsqu’elle prémédite son acte, Rosalie n’a plus de contact avec son fils Eugène depuis quatorze ans. Ce dernier a coupé les ponts pour se protéger de la pathologie de sa mère. Rosalie ne lui a plus souhaité un anniversaire (son fils est devenu « le mauvais objet »), ne le contacte jamais, pas une lettre durant toutes ces années, à l’exception d’un envoi, sept ans auparavant, contenant un livre et une petite carte. Sa mère lui exprimait ces quelques mots : «Je suis allée voir l’exposition sur la mélancolie,  au Grand Palais. Je t’envoie le guide de l’exposition, qui devrait te plaire.» L’ouvrage est intitulé Mélancolie.Génie etfolieen Occident. Eugène est totalement écarté du suicide ; il n’héritera que du minimum légal, Rosalie ayant bien spécifié dans son testament qu’il n’avait droit à aucune photographie, aucun objet ayant pu meubler son appartement (finalement, même pas ceux lui appartenant en propre), qu’il n’avait pas le droit d’être au courant des modalités du suicide, ni du lieu ni du jour de l’enterrement, et qu’enfin le notaire devait lui transmettre une pochette noire charge contre son père, l’un des deux ex-maris de Rosalie) six mois après le décès.

Dans le délire paranoïaque, tout est concentré et replié sur soi, dans une diminution du soi. Ce qui tient psychiquement Rosalie, c’est une certitude délirante du corps « en bonne santé », sans les ravages de la vieillesse ou de la maladie. C’est bien l’angoisse profonde de se vivre diminuée ou malade, donc dépendante d’autrui ou abandonnée, qui lui fait aussi concevoir et réaliser ce projet, pour contrôler jusqu’aux derniers détails sa propre mort, rendue insaisissable par ses proches : ses enfants et petits-enfants sont personae non gratae à la clinique en Suisse, le corps incinéré reviendra en poussière, personne ainsi n’aura pu voir son visage mourant ou mort, à l’exception de son petit ami de jeunesse, dont le devoir aura été de lui prendre la main à son dernier souffle, ce qui ressemble fort à une mise en scène cruelle de type mélancolique («regarde commetum’astuée»,«c’estavecton argentque jemeurs»…).

Le paranoïaque illusionne et biberonne dans le même temps qu’il abuse et transgresse. C’est  la raison pour laquelle(…) ses “cibles” le deviennent souvent à certains moments de leur vie : perte d’un être cher ,d’un travail, divorce…»

• La perte liée au préjudice

 

Freud soulignait déjà en 1915 que le déclenchement de la mélancolie ne fait pas suite seulement à la perte d’un objet aimé (point de vue réducteur communément retenu) : «les causes déclenchantes de la  mélancolie débordent en général le cas bien clair de la perte due à la mort, et englobent toutes  les situations l’on subit un préjudice, une humiliation, une déception (…) » (Freud, 1915, p. 165-168).

 

Le noyau mélancolique présidant à la paranoïa se lit dans «lecasAimée» de Lacan (1932) (1). La majeure partie des hospitalisations d’Aimée pour épisodes délirants est due à un deuil ou une rupture, ou à sa commémoration. Le deuil pathologique d’un premier enfant mort-né entraîne la recherche de coupables externes, qui la représentent aussi bien elle-même, en doubles idéalisés (érotomanie), illustrant également la culpabilité insoutenable liée à ce deuil. De là, le délire tourne en boucle et se fixe sur l’actrice Mme Z.

 

Dans le cas de Rosalie, il semblerait que le noyau mélancolique se soit amplifié à l’occasion de chacun de ses deux divorces. Le dossier qu’elle laisse à Eugène à charge contre son père démontre une nouvelle fois sa haine contre l’homme, cette culpabilisation des hommes de sa vie (son premier amour, puis ses deux mariages) qui l’auront « trahie » en rompant la relation avec elle. Le premier doit payer le suicide de Rosalie et l’accompagner dans son projet d’euthanasie pour lui tenir la main dans son dernier souffle, le deuxième s’est suicidé de façon tragique deux ans auparavant, ce qui entraîne aussi un projet suicidaire par mimétisme («aprèsceque tum’aurasfaitsubir…»), le troisième est également rendu responsable de ses chagrins, et traité de tous les noms projectifs qui soient : psychotique, paranoïaque, manipulateur… Eugène étant son fils, il est coupable par procuration, n’héritant que du tiers légal que Rosalie n’a pas pu dissimuler.

 

Néanmoins, l’on peut constater que le projet de suicide s’est sans doute enclenché dès le moment où s’est concrétisée la rupture avec son fils Eugène (qui, d’une certaine façon, incarnait une forme de « prolongement » de son père). Dans la carte postale, Rosalie lui mentionnait en effet la nécessité de le voir pour «organisersasuccession». Il est fort probable que ses diverses ruptures amoureuses aient œuvré comme autant de réminiscences traumatiques d’un deuil originaire jamais résolu, et aient contribué à accroître le délire paranoïaque.

 

• La ruine

 

L’idée de ruine, caractéristique mélancolique, se retrouve dans la paranoïa : la personne pense être privée de ses biens, s’auto-accuse (culpabilité).

Cette thématique de disparition peut aller parfois jusqu’à une idée nihiliste, concernant une partie de soi, de son corps, des autres ou du monde : on parle alors d’idées délirantes de négation, qui rejoignent le noyau mélancolique. Cet état délirant peut s’approcher du syndrome de Cotard, dont la thématique hypocondriaque est associée à des idées d’immortalité, de damnation, de négation d’organes (organes vécus comme pourris, transformés en pierre…), de négation du corps. Avec l’idée de ruine, le paranoïaque peut délirer sur l’imminente fin du monde, jusqu’à se dépouiller de tout, vivre dans une maison la toiture fuit, il n’y a plus aucun entretien… Le paranoïaque qui délire sur le mode de la ruine peut créer ce qu’il craint : se mettre en condition d’être interdit bancaire, de ne plus pouvoir payer son loyer, de devoir coucher dehors sans toit, ou de dormir dans une maison désaffectée… À chaque fois, le délire est orchestré de telle façon que le persécuteur désigné ou le meurtrier, c’est l’autre, et systématiquement sur un mode suggestif.

 

Déni de la perte et de la mélancolie

 

Nous l’avons vu, ce qui fait le lit de la contagion délirante est la confusion mentale engendrée par l’injonction paradoxale, ainsi que la confusion émotionnelle engendrée par les chocs traumatiques réitérés. Néanmoins, ce qui crée l’effet de greffe possible, c’est la contagion à partir de la mélancolie et de son versant sadique introjecté par le paranoïé.

 

– Premièrement, le noyau mélancolique du paranoïaque est projeté sur autrui, et vient percuter ainsi les traces de deuil pathologique non conscientisées dans la vie du paranoïé. L’on pourrait même dire que ce dernier introjecte ce que le paranoïaque expulse, à savoir ce noyau mélancolique non symbolisé, ce qui lui rend même indispensable la présence psychique du paranoïaque (ce qui peut expliquer certains agrippements fanatiques de victimes de secte à leur gourou). Le paranoïaque offre en effet la réassurance d’un monde total et global dans lequel tout s’explique, dans lequel le doute n’est plus permis, il n’existe plus aucun espace séparateur. Ceci présente un effet de « pansement magique » face à la perte non supportée par le psychisme.

 

– Deuxièmement, le collage opère également par l’introjection du sadisme mélancolique. Le paranoïaque désigne autrui comme son bourreau tout en opérant des chocs traumatiques. Ce paradoxe est l’origine même de la croyance chez le paranoïé d’être coupable de son sort, de mériter le traitement qu’il subit de la part du paranoïaque.

 

– Troisièmement, le collage opère par l’élaboration de mécanismes de défense puissants chez le paranoïé, qui l’entraînent dans la certitude délirante.

 

• Deuils originaire et pathologique

 

«Rien ne saurait se comprendre aux confins des dépressions, des psychoses et des perversions sans la notion de deuil  originaire», disait Racamier (1992). Rappelons que, selon Caillot, «la position narcissique paradoxale  normale est caractérisée par lar éussite du conflit et du deuil originaires» (Caillot, 2015).

 

Ce deuil originaire est « leprocessuspsychiquefondamentalparlequellemoi, dèslaprimeenfance,avantmêmeson émergenceetjusqu’àsa mort,renonceàla possessiontotaledel’objet,faitsondeuil d’ununissonnarcissiqueabsoluetd’une constanced’êtreindéfinie,etparcedeuil même,quifondesespropresorigines, opèreladécouvertedel’objet comme de soi,etl’inventionde l’intériorité» (Racamier, 1992, p. 29). La dialectique structurante du psychisme est la suivante : « lemoisetrouveencequ’il seperd » (Racamier, 1992, p. 30). Il porte sur la perte d’un état «d’unissonnarcissique», de«clôturenarcissique». De l’acceptation de la perte naît la découverte de soi.

 

S’agissant de la psychose, Racamier (2001) parle bien «d’englobements réciproques» et c’est également ce qui survient lors de la contagion délirante : chaque psychisme se retrouve englobé dans le délire paranoïaque. Il est désormais impossible d’émettre une fausse note, une critique du dogme, un décollage d’opinion ou d’émotion. De même que la temporalité paranoïaque est cyclique, sans filiation, sans futur, sans origine, sans dette, sans perte ni passage ni deuil, la relation requiert cet aspect globalisant de fusion symbiotique dans un même psychisme, sans aspérités ni trous. Le délire paranoïaque garantit la plénitude, même si paradoxalement cet état de plénitude annihile l’existence du sujet. Il n’y a plus d’«interdits», car il n’y a plus d’espaces « inter», entre les psychismes, désormais collés. Les passages à l’acte (inceste, meurtre…) sont désormais permis. Exister suppose l’arrachement de soi à autrui, la renonciation à la possession totale de l’objet, et donc le deuil de la relation absolue, parfaite, symbiotique avec l’autre. «Le moi établit  donc ses origines en reconnaissant qu’il n’est pas le maître absolu de ses origines. Il se découvre en se perdant;  tel est le paradoxe identitaire», nous dit Racamier (ibid), et rappelons-nous bien que ce qui fonde la psychose paranoïaque en particulier est bel et bien : le déni des origines.

 

• L’introjection du sadisme mélancolique

 

L’entremêlement des psychismes opère par l’introjection du sadisme mélancolique (2), manifestation chez le paranoïaque de la cruauté mélancolique déniée : l’autre est coupable, et pour cela doit payer.

 

Dès lors, la transgression est constitutive de l’addiction : le paranoïé réclame le châtiment (le sien ou celui d’autrui) car il se croit coupable (il introjecte l’accusation paranoïaque), en ce sens, le châtiment vient soulager la conscience et entraîne l’addiction à la contagion délirante, une demande de punition à laquelle le paranoïaque répond. Le paranoïé paie : ainsi dans les sectes, il donne son argent, son temps, jusqu’à mettre en danger lui-même et les siens.

 

Ces projections sadiques s’expriment dans la persécution du bouc émissaire fédérateur du groupe, et peuvent, à tout moment, se retourner en pulsions masochistes et meurtrières, comme avec les suicides et meurtres de masse dans les processus sectaires. Le délire crée un même motif, un même faux raisonnement, une même préméditation. Il ne s’agit pas d’identification mais de collage : une greffe psychique scellée sur un « pactededénifaceàla mélancolie». La passion du délire paranoïaque se substitue au vide mélancolique, à l’émoussement des affects, à l’abîme de doutes. Le collectif sous contagion délirante rencontre des épisodes maniaques et une illusion hypnotique de réassurance absolue, notamment dans le culte de la personnalité du meneur paranoïaque.

 

Par son délire, le paranoïaque élimine les nuances, les aspérités, et même l’ambivalence propre à de nombreuses situations. L’individu devient un pion dans une pensée globale et totalisante, et son psychisme régresse à l’état de celui d’un nourrisson pris entièrement en charge dans tous ses aspects de la vie. Ainsi fonctionne d’ailleurs le pouvoir totalitaire de la paranoïa. Les sacrifices et passages à l’acte existent aussi pour reformuler ensemble dans la psychose les vœux de collage.

 

Dans le cas de Rosalie, l’entourage finit par introjecter le sadisme et être englouti dans la dévoration mélancolique. Elle occupe tout l’espace psychique de ses proches, les appelle chaque jour pour leur exposer son projet et ses modalités, pratiquant un lavage de cerveau durant des mois jusqu’à la date fatidique. Plus personne n’est en capacité de poser une limite ni d’entendre l’angoisse et la souffrance psychique à l’œuvre. Aucun détail n’est oublié dans cette préméditation mortifère, tout est planifié.

 

• Les mécanismes de défense

 

Pour se protéger, le paranoïé déploie des mécanismes de défense destinés à maintenir l’illusion délirante en évitant la violence de la situation et son caractère irreprésentable.

 

Tout d’abord, et corollaire de l’introjection des pulsions sadiques («s’ilmemaltraite, c’estqueje le mérite»), le paranoïé crée un mécanisme d’idéalisation, auquel l’on reconnaît souvent les phénomènes sectaires. Dans le cas de Rosalie, son ex-petit ami en vient à idéaliser cette femme qui, envers et contre tout, est finalement «la seuleàl’avoirvraimentaimé », jusqu’à souhaiter «mouriraveclui».

 

De plus, le clivage est le mécanisme de défense engendré par le deuil pathologique, d’après les études de Freud sur la mélancolie (1915), puis celles d’Abraham et Torok (1978). Le deuil pathologique implique une impossible symbolisation de la perte et entraîne un vécu nostalgique, à l’origine du clivage. En outre, ce deuil pathologique entraîne haine et sadisme contre soi et autrui (projection).

 

Dès lors, la contagion délirante s’opère sur la base des mécanismes de défense (idéalisation, clivage, projection) que les uns et les autres sont bien forcés d’employer, pour tenter de survivre au délire paranoïaque qui se propage (que ce soit dans la famille, dans l’entreprise, ou dans une société tout entière).

 

Une fois opéré le collage, le paranoïé, ayant idéalisé son persécuteur, ayant déployé le clivage et la projection, est définitivement prêt à se greffer au délire : la raison s’emballe, devient tout et son contraire ; il est impossible de trier le logique et l’illogique, le vrai et le faux, le bien et le mal, c’est le bric-à-brac paradoxal. L’essentiel du délire paranoïaque ne consiste pas à trier ou à faire primer la logique, mais à ce que «touty soit», quand bien même coexisteraient les contraires. C’est ce « tout » qui est maltraitant dans la paranoïa.

Conclusion

 

Ne plus penser, ne plus ressentir, se fondre dans le délire paranoïaque comme le bébé dans le ventre de sa mère, avec un sentiment d’absolu et de toute-puissance, voici ce qu’exige la paranoïa. Que cette mère soit mauvaise, destructrice et violente n’importe plus à ce stade, seul le collage évitant à tout prix la confrontation au deuil et à la mélancolie prime et ce, quel que soit le prix à payer en matière de passages à l’acte violents. Le paranoïaque illusionne et biberonne dans le même temps qu’il abuse et transgresse. C’est la raison pour laquelle, si l’on observe bien, ses « cibles » le deviennent souvent à certains moments de leur vie : perte d’un être cher, perte d’un travail, divorce… Car c’est bien sur le déni de la perte que se greffe le délire paranoïaque. «Vivre ensemblenoustue,nousséparerest mortel», rappelle Caillot (2015) comme adage principiel du deuil originaire non résolu, entraînant la confusion des morts et des vivants, ainsi que celle des générations, mais aussi les fantômes familiaux, les enfants de remplacement, la dépression, le suicide…

 

Enfin, dans la psychose mélancolique, la figure du père est totalement absente psychiquement, ce qui suggère que la mélancolie serait un état antérieur à la paranoïa, dont la personne souffrant de paranoïa tenterait de se défaire en projetant la culpabilité à l’extérieur d’elle, en recherchant une forme de figure paternelle à travers la revendication, l’invocation de la justice et de la Loi. Ainsi en témoigne cette lettre laissée avant le «transit,versSirius» par l’Ordre du temple solaire (3) : «Il était nécessaire qu’un groupe d’hommes, de femmes, d’enfants, ayant été auparavant préparés,  aient traverser les vicissitudes de ces dernières années dans la Loi et le Service  afin que l’expérience acquise puisse donner pleinement ses fruits pour enrichir la conscience du retour au Père.»

 

Lorsque le versant procédurier échoue, se révèlent alors le délire de ruine et la mise en scène de la perte, à laquelle le paranoïaque répond avec certitude délirante et contrôle absolu, comme dans le cas de Rosalie. Le paradis que le paranoïaque vous (et se) promet, c’est l’enfer. Le suicide vécu comme une libération ou moyen de narguer la mort est la consécration de cet enfer vécu dans sa relation aux autres.

 

Pour finir, avec la fragilisation de l’économie et des liens sociaux, la violence politique ainsi que le collage communicationnel des médias modernes (immédiateté) diffusant des contenus inanitaires, le danger de propagation de contagions délirantes (sectes ou processus totalitaires plus globaux) est sans précédent. La poursuite des investigations cliniques sur la contagion délirante et leur divulgation font sans nul doute partie des actes préventifs indispensables.

 

Ariane BILHERAN, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie et psychologie clinique, master en philosophie morale et politique, normalienne.

 

Notes

 

1 – Dans ce cas, Lacan décrit la cure d’une patiente psychotique, hospitalisée sous contrainte à la suite d’un passage à l’acte. Elle a blessé d’un coup de couteau une actrice, qu’elle guettait à la sortie du théâtre après une représentation. Lacan estime qu’elle souffre d’une « paranoïa d’auto-punition. » Notons qu’Aimée est elle-même une enfant de substitution portant le prénom d’une aînée morte avant sa venue au monde.

 

2 – Entendons bien ici que sadisme et masochisme renvoient à une posture psychique de type narcissique, et non libidinal (il s’agit encore moins de sexualité en l’occurrence !). Nous pourrions tout autant parler du couple « tyrannisant-tyrannisé ». Racamier parle de « relation omnipotente-innanitaire ». Je garde pour ma part le « sadisme-masochisme » du point de vue des affects, car il me semble que c’est l’une des réponses psychiques apportées à la confusion émotionnelle, donc dans le registre des affects, en référence notamment à la cruauté de type mélancolique, qui se nourrit de la souffrance d’autrui ou plutôt, se délecte à l’avance de la souffrance qu’elle causera (avec la mélancolie, il y a préméditation, comme dans le cas de Rosalie). Mais ce point peut se discuter évidemment.

 

3 – Créé en 1984, l’Ordre du temple solaire était un groupe « ésotérique néo-templier » fondé à Genève par deux « gourous », qui fut à l’origine en 1994 et 1995 de trois épisodes de massacres d’adeptes, orchestrés comme des « suicides collectifs », en Suisse, en France et au Canada.

    

20 novembre 2023

Le dernier message audio du terroriste d’Arras à Emmanuel Macron

GSM

Publié le 19 novembre à 22h30, Nathan Hallegot, 6medias, sur orange (gratuit)

Un plan méticuleusement élaboré. Après l’attaque terroriste perpétrée le 13 octobre dans un lycée d’Arras (Pas-de-Calais), Mohammed Mogouchkov, qui avait passé 96 heures en garde à vue, avait été interrogé à neuf reprises par les enquêteurs de la cellule antiterroriste de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Des entretiens durant lesquels les policiers ne sont pas parvenus à obtenir beaucoup d’informations de la part du terroriste présumé, révèle Le Parisien.

En menant leurs investigations, ils sont néanmoins parvenus à retracer le parcours du jeune homme qui avait été scolarisé dans l’établissement où a eu lieu l’attaque, et à mettre la main sur un long message audio dans lequel le terroriste présumé a commencé par se présenter en tant que combattant de l’actuelle organisation État islamique (EI).

Il s’en est par la suite pris à Hassen Chalghoumi, l’imam de Drancy, qu’il a qualifié "d’apostat". Emmanuel Macron a également été évoqué par Mohammed Mogouchkov qui lui a demandé : "Oh, écoute-moi Macron, pourquoi je ne te vois pas croire en Allah, le dominateur suprême ? Pourquoi ne te vois-je pas te prosterner ?". Au regard des entretiens des proches du suspect, consultés par Le Parisien, le jeune homme avait nourri une haine profonde de la laïcité et de ceux qui l’enseignaient.

Ce message audio d’une durée de 13 minutes et 54 secondes avait vraisemblablement vocation à devenir un testament. De plus, il aurait dû être envoyé à plusieurs médias à 10h59 le jour de l’attaque. Dans cette attaque, un professeur, Dominique Bernard a perdu la vie, alors que trois autres personnes ont été blessées

Note de zalandeau : Je comprends mieux pourquoi le Macron n'est pas allé à la manif contre l'antisémitisme : Il a le trouillomètre à zéro !!!

        

 

2 novembre 2020

L’incompréhension face à “l’insistance” française sur les caricatures

 

GSM

Vu du monde arabe. (Une opinion mesurée quoique légèrement différente)

Publié le 31 octobre 2010 sur Yahoo. Accès libre et gratuit !

Azmi Bichara, intellectuel palestinien vivant au Qatar, explique pourquoi les musulmans doivent comprendre le cadre intellectuel français. Et comment les Français devraient appréhender la façon dont ils sont regardés de l’extérieur.

“Débattre de la liberté d’expression, de la tolérance et de la laïcité malgré un climat de démagogie.” C’est ce que se propose de faire Azmi Bichara, intellectuel palestinien installé au Qatar, où il dirige le puissant Centre arabe de recherches et études politiques, dans un long article publié à la fois par Al-Araby Al-Jadid, qui dépend de ce même Centre, et par le site libanais Al-Modon.

 

Alors que les discours extrêmes, les réactions à fleur de peau et les surenchères démagogiques fleurissent dans la presse arabe, il essaie de prendre du recul historique et théorique.

 

Condamner le meurtre sans ‘mais’

 

D’emblée, il souligne que “la liberté d’expression est un des fondements de la démocratie”. Il ajoute même que “la provocation délibérée peut être considérée comme acceptable dans les arts et la littérature.” Et de souligner :

 

L’assassinat d’un professeur d’histoire est un crime qu’il faut condamner sans fausses pudeurs et sans ajouter de ‘mais’. Car ce qui suit le ‘mais’ consiste généralement à justifier le crime.

 

“Par ailleurs, il n’est pas admissible de justifier un meurtre en arguant qu’il y a des musulmans qui souffrent à tel ou tel endroit. […] À une parole, on répond par une parole, et à un quolibet par un quolibet”, poursuit-il.

 

Il ajoute néanmoins des réflexions sur l’état du débat “difficile entre le Nord et le Sud de la Méditerranée” “Il est généralement permis dans les démocraties libérales de s’en prendre aux symboles du sacré et de heurter la sensibilité religieuse d’autrui, parce qu’il est difficile de définir légalement les limites d’une sensibilité et que cela pourrait être utilisé de manière arbitraire pour faire taire des idées. […] Cela ne veut pas dire pour autant que la liberté d’expression consiste forcément à le faire.”

 

Selon lui, “l’insulte par des canaux médiatiques ou officiels n’est pas quelque chose de normal. […] La tolérance peut parfois exiger de ne pas tout dire.”

 

Le tact, élément de la tolérance

 

“L’immense majorité des musulmans rejettent l’extrémisme, la violence comme moyen de répondre à un discours et la violence politique en général. Mais ils ne comprennent pas pourquoi il faudrait délibérément offenser des symboles religieux. Ils ont l’impression qu’on fait exprès de les insulter quand [une caricature] est accrochée à un bâtiment officiel”, conclut-il.

 

L’article a reçu un certain écho dans le monde arabe. Même s’il parle d’une conception “extrême” de la laïcité à la française et même s’il critique Emmanuel Macron pour avoir “confondu la crise de certains musulmans avec une crise générale de l’islam”, il se tient plutôt à l’écart des polémiques épidermiques.

   

20 décembre 2020

Discours de Robert Menard - ancien président de Reporters sans Frontières

 

GSM

Son discours du Lundi 19 octobre 2020 à 12H30

Mesdames, Messieurs, Mes chers compatriotes,

Avant toute chose, je vous propose d’observer une minute de silence en mémoire de Samuel Paty et en soutien, en respect et en amitié pour sa famille et pour ses proches.

La tête tranchée. Un professeur d’histoire a eu la tête tranchée, en France, en 2020, parce qu’il a fait son travail. Parce qu’il a expliqué à ses élèves ce qu’est la liberté d’expression. La tête tranchée par un islamiste tchétchène qui bénéficiait du statut de réfugié, c’est-à-dire de la protection de la France !

Stupéfaits, nous l’avons tous été, vous comme moi, devant cette nouvelle, devant ce mot terrible, une « décapitation », surgie à la une de l’actualité, vendredi dernier. Cela, à quelques kilomètres de Paris, l’horreur à la sortie des classes.

Vendredi dernier, nous avons franchi un nouveau cap, une plongée dans l’obscurantisme. Vendredi dernier, un enseignant est devenu un martyr de la France.

J’ai envie de vous dire que rien ne sera plus comme avant, que rien ne doit plus être comme avant. Que nous devons nous réveiller ! Qu’il est vital pour notre pays que nous nous réveillions. Mais, comme vous, j’ai un peu de mémoire. Comme vous, je me souviens qu’on a égorgé un prêtre dans son église et qu’alors, déjà, nous avions eu les mêmes mots, les mêmes indignations. Et puis, rien. Nous continuons à avancer, tels des somnambules, vers un précipice.

Aujourd’hui, en France, vivent sur notre sol des barbares, des monstres, les pires des ayatollahs. Des dizaines sont déjà passés à l’acte. D’autres poursuivront cette macabre entreprise, au nom d’Allah.

Depuis plus de 40 ans, nous sommes anesthésiés par l’aveuglement, les mensonges, les lâchetés. Sous nos yeux, des enfants sont massacrés à bout portant dans leur école parce que juifs. Des policiers sont attaqués à longueur d’année, deux d’entre eux suppliciés devant leur propre fils. Des journalistes sont exécutés pour avoir dessiné Mahomet. Des jeunes filles sont égorgées dans une gare. Des familles sont écrasées alors qu’elles assistaient au feu d’artifice du 14 juillet. Toute une jeunesse est fauchée pendant un concert de rock. Un gendarme décide de se sacrifier pour sauver ses prochains. Les meilleurs de nos militaires sont abattus aux confins des montagnes afghanes et au Sahel...

Des centaines de vies anéanties, des centaines de familles détruites. Des années d’horreur, de drames, de larmes.

Contre cet enfer, que fait notre pays ? Un carnaval de bougies, de peluches, de fleurs, de dessins, de belles et solennelles déclarations, de chartes de la laïcité et des « valeurs de la République » ânonnées jusqu’à l’étourdissement.

Face à cette pantomime hallucinée, ils sont des milliers à avoir d’ores et déjà déclaré la guerre à notre pays, à notre nation, à notre civilisation. Un État dans l’État ! Ils sont des centaines de milliers à dire qu’ils ne veulent pas de notre mode de vie. Arrêtons d’être étonnés. Il suffit de les écouter, de lire les enquêtes les concernant, de ne plus fermer les yeux sur leur menace grandissante : 74 % des Français musulmans de moins de 25 ans – les trois quarts - affirment placer l’islam avant la République ! Petit à petit, jour après jour, le totalitarisme islamiste impose sa loi, ses règles et ses interdits, jalousement protégés par ceux qui imposent, qui nous imposent… le vivre-ensemble. Vivre-ensemble, la tête séparée du corps ? Vivre-ensemble quand, déjà, 40 % des enseignants reconnaissent qu’ils s’autocensurent sur certains sujets face à leurs élèves. On n’a pas de mal à imaginer lesquels…

Tout cela, je le refuse. Je dis non. Je ne veux pas me soumettre !

Aujourd’hui, ici, j’accuse, oui j’accuse ceux qui, au nom de la tolérance, cèdent et lâchent sur tout : le voile islamique, les activités non-mixtes, les repas de substitution, les mosquées radicales.

J’accuse ceux qui, prétextant le risque de « diviser les Français » - commode alibi pour tous les renoncements -, refusent de prendre les mesures qui s’imposent.

J’accuse ces élites qui se compromettent avec le séparatisme qui infeste les rues de nos villes, les terrasses de nos cafés, les commerces communautaires.

J’accuse ceux qui disent « Je suis Charlie mais… ». Mais quoi ?

J’accuse ceux qui, sur les plateaux télé ou dans les partis politiques, refusent tout débat, toute discussion sur l’islam, sur l’immigration, sur le mode de vie et sur notre identité au nom du « pas d’amalgame ».

J’accuse ceux des musulmans de France qui excusent les terroristes ou qui refusent de condamner leur barbarie.

J’accuse ceux qui hurlent au racisme systémique et à l’islamophobie chaque fois que l’on fait mine de résister aux fatwas des fous de Dieu.

J’accuse ces élus collabos qui consentent à sacrifier la France, prêts à toutes les compromissions pour gagner quelques voix lors d’une élection.

J’accuse les lâches qui ferment les yeux devant l’évidence, qui refusent de dire la réalité et d’utiliser les bons mots, les vrais mots.

J’accuse tous ces politiciens et ces éditorialistes qui, depuis plus de 40 ans, se mentent et nous mentent.

J’accuse tous ceux qui choisissent la lâcheté et la soumission au détriment du courage et de la résistance.

J’accuse ceux qui laissent la France devenir un enfer, une terre de décapitation.

J’appelle nos dirigeants à ne rien céder sur la liberté d’expression. Sur cette liberté de la presse que, durant plus de 20 ans à la tête de Reporters sans frontières, j’ai défendue avec mes confrères en France comme partout dans le monde. Aujourd’hui, ces caricatures sont devenues l’étendard de nos libertés.

J’appelle nos dirigeants à stopper l’immigration de masse, véritable terreau de l’islamisme politique, à déclarer la guerre – la vraie – au salafisme, à expulser la totalité des imams radicaux, à interdire le voile dans l’ensemble de l’espace public.

Cette barbarie ne s’arrêtera pas. Il faut lui déclarer la guerre. Et on ne fait pas la guerre à coups de marches blanches et de pancartes. L’heure n’est plus à l’indignation, l’heure est au combat.

Vive la liberté d’expression ! Vive la liberté ! Vive la France combattante !

La Marseillaise

   

20 février 2021

Antiislamophobe et islamiste radicale, elle passe entre les mailles du filet

GSM

 Je reçois un message sur ma messagerie :

objet re: Première très bonne nouvelle en 2021 : Si ça pouvait être un début . . . pour tout le reste ! ! !

 ENFIN une bonne nouvelle.
> > > > Rappelez-vous cette magnifique œuvre littéraire, cet ouvrage qui s'intitulait "Nique la France" ?
> > > > Et dont l'auteure était cette admirable Houria BOUTELDJA,
> > > > Eh bien cette poétesse vient d'être mise en examen...
> > > > Si, si... c'est une "Première", pour "racisme anti-français" !   
> > > > Le juge d'instruction de Toulouse a fait signifier sa mise en examen à Madame Bouteldja par son collègue compétent territorialement, c'est-à-dire celui de son lieu de domicile.­­­­
> > > > Elle sera très probablement jugée par le tribunal correctionnel de Toulouse.
> > > >
> > > > Par ailleurs, la procédure contre le livre «Nique la France» édité par l'association de Madame Bouteldja dans la même
> > > > veine de haine anti française est en cours.
> > > >

Source : AFP
>

C'est la première fois à notre connaissance qu'une plainte pour racisme anti français est portée devant la Justice et déclarée recevable par un magistrat, dont nous saluons ici la décision, car elle a valeur de message.

Soyons attentifs aux jugements et arrêts qui seront prononcés par les tribunaux dans cette affaire : ils feront jurisprudence.
> > > >
> > > > Les responsables de l'Institut du Monde Arabe, à Paris, qui emploient Houria Bouteldja, apprécieront sans doute médiocrement ce procès impliquant l'une de leurs employées, qui les place dans une situation assez inconfortable.
> > > > Et qui est le président de l'Institut du Monde Arabe : Jack Lang
>

FAITES PASSER SVP

MERCI LES BONNES NOUVELLES SONT SI RARES . . .

 .................

 Sauf que la nouvelle est un peu périmée et incomplète... Je réponds :

Bouteldja n'est que l'inspiratrice de "Nique la France", dont l'auteur est Saïd Bouamama. Bouteldja, quant à elle, était accusée de racisme anti-Français de souche...

Cela se passait en 2011 / 2012, cette histoire... Avant les débuts des attentats islamistes :

https://www.bing.com/search?q=Houria+BOUTELDJA+mise+en+examen&qs=n&form=QBRE&sp=-1&ghc=1&pq=houria+bouteldja+mise+en+examen&sc=1-31&sk=&cvid=95690CCAAC3E4ACFB49D54FAA6667ACF

 

En complément à ce qui est écrit sur le mail, elle a été relaxée, ce qui est beaucoup moins "réjouissant".

Extrait de Wikipedia :

Biographie

Née à Constantine le 5 janvier 1973, Houria Bouteldja émigre avec ses parents vers la France alors qu'elle est encore enfant[réf. nécessaire]. Elle suit des études de langues étrangères appliquées en anglais et arabe à Lyon. À partir de 2001, elle est salariée de l'Institut du monde arabe1.

Elle est l'un des auteurs de l'appel2 (janvier 2005) qui donne naissance au mouvement des Indigènes de la République, dont elle devient la porte-parole. Les Indigènes de la République se présentent comme un mouvement de dénonciation du passé colonial de la France, de lutte contre les discriminations dont sont victimes les « descendants des populations colonisées  » et, plus largement, contre l'idéologie raciste et colonialiste qui, selon eux, sous-tendrait les politiques sociales actuelles de l'État français3.

Elle démissionne de son poste de porte-parole des Indigènes de la République en octobre 20204.

Prix anti-islamophobie

En 2014, elle remporte le prix du « combat contre l'islamophobie » de la Islamic Human Rights Commission (IHRC), une organisation à but non lucratif militant contre les violations des droits des musulmans »5.

Cette association est qualifiée par Caroline Fourest de « tête de pont du lobby khomeiniste à Londres 6», et, selon elle, « la Islamic Human Rights Commission ne poursuit que un objectif : intimider les adversaires de l'Iran et de l'islam intégriste 6».

Lors de la nomination en juin 2007 de Fadela Amara, présidente de Ni putes ni soumises, au secrétariat d'État à la politique de la ville, Houria Bouteldja déclare qu'il s'agit d'une « promotion à l'islamophobie et au racisme »7.

En novembre 2017, l'université de Limoges invite Houria Bouteldja à l'occasion d'un séminaire d’études décoloniales, ce qui provoque une polémique, du fait de ses prises de position controversées. Dans un premier temps, le président de l'université, Alain Célérier, assume cette sollicitation, avant de finalement annuler sa venue, évoquant un « risque de trouble à l'ordre public », la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal appelant pour sa part les universités « à la vigilance »

Sur Wikipedia :

Houria Bouteldja affirme qu'elle parlait, sans ambiguïté, de « souchiens »23, un néologisme grammaticalement correct construit à partir de l'expression « Français de souche », et non de « sous-chiens ». À la suite des polémiques naissantes et grandissantes, elle clarifie ce point à plusieurs reprises, dans un article dédié intitulé : « Petite leçon de français d'une sous-sous-chienne aux souchiens malentendants »24.

L'hebdomadaire Marianne fut le premier média à faire part de la polémique, dans un article intitulé « Une petite leçon de racisme », paru le 28 juin 2007. L'orthographe que met en avant l'auteur de l'article est « sous-chiens » : le terme est pour lui une insulte déguisée, masquée par un jeu volontaire sur l'homophonie. L'intéressée réfute les accusations en se désignant elle-même comme une « sous-sous-chienne » et affirme avoir fait usage du néologisme « souchiens » pour désigner les « Français de souche », les « Blancs »24[source insuffisante].

Quand, près d'un an plus tard, le ministre Brice Hortefeux revient sur l'idée qu'elle « traite les Français de sous-chiens », assurant qu'il ne laisserait pas prononcer de tels mots sans réagir25, un communiqué des Indigènes de la République réaffirme qu'il s'agit d'accusations mensongères26[source insuffisante].

L'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (Agrif), proche de l'extrême droite, lui intente un procès devant le tribunal de Toulouse, ce qui cause sa mise en examen le 10 mai 2010 pour injure raciale27[source insuffisante] à la suite de son emploi du terme « souchien ».

Le 25 janvier 2012, l'Agrif et Bernard Antony perdent leur procès, et Houria Bouteldja est relaxée28[source insuffisante]. Le tribunal correctionnel de Toulouse motive ainsi son jugement : l'expression « Français de souche », utilisée « dans les discours officiels roboratifs à l'attention des Français installés à l'étranger, colons ou expatriés, et plus particulièrement à ceux d'Algérie », a pris « son essor dans les années 1980 sur un mode néo-raciste avec la politisation de la question de l'immigration et des enfants de l'immigration que cet artifice de langage tend à matérialiser en race définie en creux, avec en toile de fond cette idée de la disparition de la grande race ou de la revendication d'un type supérieur d'humanité. »

Le tribunal rappelle cependant que « cette notion de français de souche qui va susciter en miroir celle de souchien a des résonances de pertinence affective et respectable (« la Nation, c'est la terre et les morts », disait Barrès tandis que Zola parlait de ce Français de souche né en France de parents français) ».

La partie civile et le parquet ont fait appel29. En effet, pour l'avocat général de la Cour d'appel, le terme « souchien » constitue une injure à caractère raciste30.

Houria Bouteldja a été relaxée par la cour d'appel de Toulouse le 19 novembre 201231,32, puis le pourvoi en cassation de l'Agrif a été rejeté le 14 janvier 2014

Depuis elle est à l'abri et protégée de toutes poursuites (même quand elle accuse les Français d'islamophobie)  en 2021 :

https://www.lepoint.fr/debats/l-invraisemblable-petition-de-soutien-a-houria-bouteldja-22-01-2021-2410717_2.php

Amicalement

18 mai 2021

Le Coran – Il n’enseigne pas une religion d’amour et de tendresse

 

GSM

 

La lecture du Coran nous force à admettre qu’il contient de très nombreux versets qui dérangent, quand ils ne sont pas franchement violents.

Pourtant, on nous répète à l’envie que l’islam est une religion de paix et d’amour et surtout, qu’elle n’a aucun lien avec les actes terroristes qui frappent l’Europe et la France régulièrement depuis plus de 10 ans.

Ainsi, lorsque Christophe Castaner constatait sur RMC en novembre 2017 que “certains ont des comportements assassins au nom de l’islam”, il ajoutait que “cela n’a rien à voir avec ce qu’est la religion de l’islam, qui est une religion de bonheur et d’amour”.

Avertissement n°1 : Islam <différent de> Musulmans.

Avant de présenter les enseignements de l’Islam, il faut comprendre que les musulmans ne sont pas l’Islam. Chaque musulman choisit en quoi il croit, chaque musulman est libre de penser que certains versets peuvent être abandonnés, néanmoins la thèse du Coran incréé est une vérité admise au sein de l’islam. Dans ce cadre, un verset ne devrait pas être interprété en fonction du siècle dans lequel on vit, et plusieurs versets permettent de comprendre la situation actuelle ou passée de la plupart des pays musulmans. On constate ainsi que le statut d’infériorité des femmes, l’appel au djihad armé, le statut de dhimmi, qui existent ou ont déjà existé dans bon nombre de pays musulmans, sont justifiés indéniablement par l’Islam et par un certain nombre de versets violents dans le Coran.

Avertissement n°2 : A propos du relativisme.

On peut trouver certains versets dans le Coran qui semblent aller à l’encontre de ceux qui sont présentés ici, car certains éléments du Coran et de l’Islam sont contradictoires (ce qui tend à prouver à quel point leur nature ne peut pas être divine). Mais considérer par un relativisme complet qu’il est donc inutile de s’appuyer sur des versets du Coran pour justifier quoi que ce soit revient à sérieusement nier sa nature supposément incréée, et ignore le fait que certaines injonctions sont extrêmement récurrentes par rapport à d’autres dans le Livre. Le lecteur du présent document est invité à prendre le temps de lire le Coran, ne serait-ce que quelques sourates, pour constater l’esprit général qui l’habite, il constatera par exemple que les versets violents ou blâmant les mécréants, leur promettant un châtiment long et douloureux à leur mort, sont particulièrement récurrents.

·  Sur 6000 versets, plus de 600 sont consacrés à la guerre aux non-musulmans et aux apostats, dans le Coran.

·  396 versets coraniques haineux, belliqueux, esclavagistes, anti-chrétiens, anti-juifs, appelant à tuer les apostats et les infidèles.

·  129 versets coraniques prônant la guerre et le djihad.

·  3 versets consacrés à la paix des peuples (IV:92, IX:46, X:10). Il y a plusieurs dizaines de versets pour la paix, mais ils concernent uniquement la paix entre musulmans.

·  Plus de 200 répétitions du mot "enfer",

·  163 répétitions de la phrase "jour du jugement",

·  117 répétitions du terme "résurrection".

·  Au moins 365 répétitions du mot "châtiment" et ses nombreuses variantes (menaces, intimidation …).

·  Il y a 41 versets coraniques misogynes et/ou associant la femme au mal et au diable.

Benjamin Lisan écrit : « Je n’ai jamais trouvé un seul verset dans le Coran parlant d’Amour et de compassion. Or j’ai demandé aux Musulmans de trouver ces versets, eux-mêmes ne les ont jamais trouvés. Je n’ai jamais trouvé le moindre exemple d’un profond comportement compassionnel chez Mahomet, contrairement à Jésus ou au Bouddha.) »

Un des plus violents versets du Coran Sourate 5 verset 33/34 pour exemple :

Sr5.33. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment,

Et pour de plus amples explications :

http://benjamin.lisan.free.fr/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/VersetsViolentsDuCoran.htm

http://jereinforme.fr/islam-coran-versets-violents/

https://www.alajami.fr/index.php/2019/03/24/le-verset-le-plus-violent-du-coran-s5-v33/

http://www.passverite.com/l-islam-en-question/les-versets-violents-du-coran/tract-versets-du-coran/

http://jardin.secret.pagesperso-orange.fr/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/VersetsViolentsDuCoran.htm

https://lecourrierdesstrateges.fr/2020/10/19/ces-versets-du-coran-qui-appellent-a-la-haine-et-au-meurtre-des-infideles/

   

19 mai 2021

Nouvelle tribune des militaires d’active parue le 9 mai 2021

GSM

Note de zalandeau : J’ai bien tardé à l’éditer, mais ce texte de nos camarades d’active, est si beau, si plein des sentiments de devoir et de service de la patrie, que je ne résisterai pas plus longtemps à l’afficher, tel un drapeau de la république…

    Monsieur le Président de la République,

    Mesdames et Messieurs les ministres, parlementaires, officiers généraux, en vos grades et qualités,

    On ne chante plus le septième couplet de la Marseillaise, dit « couplet des enfants ». Il est pourtant riche d’enseignements. Laissons-lui le soin de nous les prodiguer :

    « Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n’y seront plus. Nous y trouverons leur poussière, et la trace de leurs vertus. Bien moins jaloux de leur survivre que de partager leur cercueil, nous aurons le sublime orgueil de les venger ou de les suivre »

    Nos aînés, ce sont des combattants qui ont mérité qu’on les respecte. Ce sont par exemple les vieux soldats dont vous avez piétiné l’honneur ces dernières semaines. Ce sont ces milliers de serviteurs de la France, signataires d’une tribune de simple bon sens, des soldats qui ont donné leurs plus belles années pour défendre notre liberté, obéissant à vos ordres, pour faire vos guerres ou mettre en œuvre vos restrictions budgétaires, que vous avez salis alors que le peuple de France les soutenait.

    Ces gens qui ont lutté contre tous les ennemis de la France, vous les avez traités de factieux alors que leur seul tort est d’aimer leur pays et de pleurer sa visible déchéance.

    Dans ces conditions, c’est à nous, qui sommes récemment entrés dans la carrière, d’entrer dans l’arène pour avoir simplement l’honneur d’y dire la vérité.

    Nous sommes de ce que les journaux ont nommé « la génération du feu ». Hommes et femmes, militaires en activité, de toutes les armées et de tous les grades, de toutes les sensibilités, nous aimons notre pays. Ce sont nos seuls titres de gloire. Et si nous ne pouvons pas, réglementairement, nous exprimer à visage découvert, il nous est tout aussi impossible de nous taire.

    Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d’entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l’islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol.

    Presque tous, nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien -rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine.

    Nous avons défilé le 14 juillet. Et cette foule bienveillante et diverse, qui nous acclamait parce que nous en sommes l’émanation, on nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre.

    Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme.

    Ce n’est peut-être pas à des militaires de dire cela, arguerez-vous. Bien au contraire : parce que nous sommes apolitiques dans nos appréciations de situation, c’est un constat professionnel que nous livrons. Car cette déchéance, nous l’avons vue dans bien des pays en crise. Elle précède l’effondrement. Elle annonce le chaos et la violence, et contrairement à ce que vous affirmez ici où là, ce chaos et cette violence ne viendront pas d’un « pronunciamiento militaire » mais d’une insurrection civile.

    Pour ergoter sur la forme de la tribune de nos aînés au lieu de reconnaître l’évidence de leurs constats, il faut être bien lâche. Pour invoquer un devoir de réserve mal interprété dans le but de faire taire des citoyens français, il faut être bien fourbe. Pour encourager les cadres dirigeants de l’armée à prendre position et à s’exposer, avant de les sanctionner rageusement dès qu’ils écrivent autre chose que des récits de batailles, il faut être bien pervers.

    Lâcheté, fourberie, perversion : telle n’est pas notre vision de la hiérarchie.

    L’armée est au contraire, par excellence, le lieu où l’on se parle vrai parce que l’on engage sa vie. C’est cette confiance en l’institution militaire que nous appelons de nos vœux.

    Oui, si une guerre civile éclate, l’armée maintiendra l’ordre sur son propre sol, parce qu’on le lui demandera. C’est même la définition de la guerre civile. Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement.

    Le cri d’alarme de nos Anciens renvoie enfin à de plus lointains échos. Nos aînés, ce sont les résistants de 1940, que, bien souvent, des gens comme vous traitaient de factieux, et qui ont continué le combat pendant que les légalistes, transis de peur, misaient déjà sur les concessions avec le mal pour limiter les dégâts ; ce sont les poilus de 14, qui mouraient pour quelques mètres de terre, alors que vous abandonnez, sans réagir, des quartiers entiers de notre pays à la loi du plus fort; ce sont tous les morts, célèbres ou anonymes, tombés au front ou après une vie de service.

    Tous nos aînés, ceux qui ont fait de notre pays ce qu’il est, qui ont dessiné son territoire, défendu sa culture, donné ou reçu des ordres dans sa langue, ont-ils combattu pour que vous laissiez la France devenir un État failli, qui remplace son impuissance régalienne de plus en plus patente par une tyrannie brutale contre ceux de ses serviteurs qui veulent encore l’avertir ?

    Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s’agit pas, cette fois,  d’émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s’agit pas de prolonger vos mandats ou d’en conquérir d’autres. Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays.

   

3 août 2021

Mémoires et radotages (361) – Les ' anti-tout ' manifestent

 

 

GSM

Écrit le 02 août 2021

« France : 27 juillet 2021 : Un père français choqué, Frédéric Beltra, a dénoncé la mort de son fils de 22 ans, Maxime, survenue au lendemain du vaccin Pfizer contre la grippe covid, rapporte thebl.com. 

Dans une vidéo devenue virale, Beltra rapporte que Maxime a reçu la première dose le 25 juillet dans la commune des Saintes-Maries de la Mer, Bouches-du-Rhône, dans l’arrondissement d’Arles en France et est décédé à 23h heure locale, selon le rapport du média indépendant. »

TADA !!! Ah oui, quelle info de choc !… Seulement les exaltés qui échangent cela sur Internet, ignorent superbement qu’après autopsie, il s’est avéré que le gamin avait absorbé des arachides et qu’il était mort d’un Oedème de Quincke, parce qu’il était tout simplement allergique aux arachides…

Il y en a même qui meurent d’un accident dans la rue, et il est si facile pour les proches en quête de bouc émissaire, de dire « mais il venait de se faire vacciner, c’est donc la faute du vaccin »…

Je me souviens de la réaction de certaines de mes connaissances, lorsque Roselyne Bachelot avait chopé le covid après sa première injection… Quels sont les médias qui ont rectifié le tir en apprenant qu’elle avait en fait, chopé le virus avant cette première dose ? pratiquement aucun média. Evidemment c’est moins sensationnel de dire la vérité… Il faut un temps de latence après la deuxième dose avant que le vaccin soit opérationnel… Si on va faire des accolades à des porteurs de covid avant ce laps de temps, et bien, on l’attrape… Ce n’est pas plus compliqué que ça… Heureusement pour elle, cela n’a pas été grave à cause de sa bonne constitution physique.

Les mous du bulbe sont très nombreux, très influençables par les inventeurs de fake news, ils gobent tout, sans aucun libre arbitre… et en prenant soin de ne tenir aucun compte des infos qui prouvent le contraire de leurs assertions… Il est tellement plus commode de se bercer de catastrophisme que d’admettre que la vérité est bien plus terre à terre…

Ce sont les mêmes crédules qui voient des extra-terrestres dans tous les coins, des complots partout… On y peut rien, les influençables pulluleront encore plus, car les médias, les réseaux sociaux, internet, qui permettent à des ‘influenceurs’ parfois à la solde d’entités représentant des intérêts politico-économiques, de pousser, de fleurir, de croître comme le fait toute la mauvaise herbe dans nos jardins… Sauf que les idiots, on  ne les arrache pas, on les subit !!!

Alors certes, les vaccins qui existent contre ce maudit virus, ne sont pas exempts d’éventuels effets secondaires… Mais ceci comme tous les vaccins qui existent depuis l’invention du premier vaccin ! Il est bien de veiller à ces effets secondaires afin de les mesurer et éventuellement de faire avancer la formulation des vaccins et tout aussi éventuellement pour les interdire en cas d’effets indésirables trop importants et (ou)  trop graves…

Quand je pense qu’une douzaine de cas de thrombose grave, avec quelques morts, sur un million d’injections ont suffi à faire écarter le vaccin Astrazénéca en France, on voit que la logique anti-mathématique des gens est tournée vers les 12 cas graves et non sur les 999.988 cas sans thrombose… Et cela malgré les rapports des scientifiques qui considéraient mathématiquement cet effet comme très rare !!!

Ce sont les mêmes illogiques qui disent qu’il faut soigner le covid 19 par les médicaments et non par le vaccin… pourquoi pas… Mais qu’ils n’oublient pas que tous les médicaments ont des effets secondaires et pas forcément aussi anodins que ceux des vaccins anti covid…

Et cela suppose aussi que soigner un malade du covid veut dire qu’il l’a attrapé… Et c’est justement ce que l’on veut éviter par la vaccination ! Mais ces illogiques, butés ils sont, butés ils resteront…

Et que dire de ceux qui affirment « pourquoi toutes ces mesures pour un virus qui ne fait que 110.000 morts ? »… 110.000, parce que seulement 6 millions l’ont attrapé… Sans les mesures sanitaires, combien des 67 millions de Français l’auraient chopé ? Combien en seraient morts ? Combien n’auraient pas pu être soignés et sauvés ? 500.000 Français sont dans un covid long avec des séquelles handicapantes… Qu’en pensent ceux qui méprisent les précautions demandées à la population ? Ces gens de mauvaise foi seraient sans nul doute les premiers à porter plainte contre les autorités s’ils étaient atteints gravement…

Et celui qui m'a dit qu’on ne connaît pas les effets dans trente ans… Il a actuellement 80 piges… Parce qu’il compte ne pas avoir de séquelle à 110 ans ?... La méfiance ne serait pas un peu de la trouille incontrôlable ? Un vaccin présente des effets positifs ou négatifs assez rapidement, mais cela ne dure pas des décennies. C'est aussi pourquoi il faut faire des rappels de vaccination... Il n'y a pas de poudre de perlin pimpin mortelle dans cette "potion", qui agirait comme une bombe à retardement comme certains le pensent... Ils voient trop de films de science-fiction !

Le sujet est bien trop vaste, puisque les arguments anti-vaccin sont en nombre illimités, que beaucoup de ces arguments se contredisent, qu’ils ont des origines incontrôlables…

S’il n’y avait que des antivax… Mais il y a les anti-passes sanitaires… On voit tout de suite la vacuité de leurs gesticulations verbales qui prétendent comparer à Hitler, aux nazis, aux camps de concentrations, au port de l’étoile jaune, un procédé qui a pour but de motiver les gens non encore protégés du virus à finir par se faire vacciner… Tout simplement en soumettant l’accès à leurs lieux de plaisirs à la présentation de ce sauf conduit ! Qu’ils le comparent à un ausweis, je l’admets volontiers ! Mais cette hargne verbale déchaînée est inappropriée, alors qu’elle ne montre que leur égoïsme crasse…

En effet, si je peux comprendre que la haine envers Macron puisse générer une réaction très vive à chacun de ses actes de gouvernement, lesquels sont autant de prétextes à des jacqueries… je ne peux admettre qu’on attaque des gens sur des prétextes sans fondements réels !

Les Gilets jaunes, chacun s’en souvient, avaient des motifs sérieux et valables de récrimination : La hausse des carburants, la baisse de l’ISF, l’attitude méprisante du Président de la république, la baisse de l’allocation logement des étudiants, l’aspiration politique à l’instauration d’un référendum d’initiative citoyenne, etc… étaient des motifs tangibles, parfaitement recevables…

Je comprends également les réticences, la méfiance et la suspicion envers ce qui est nouveau, douter, est une attitude très saine…

Mais franchement, ces défilés de décervelés pour refuser, qui la vaccination, qui le pass sanitaire (lequel est un autre moyen d’assurer un confinement mais beaucoup moins sévère que ceux que l’on a subit depuis un an et demi sans que personne n’y trouve motif à défiler)… là, c’est fort de café !

Alors messieurs dames, dites : Je manifeste contre Macron, parce que je veux qu’il dégage, mais ne sortez pas vos arguments complètement débiles… Cela dessert complètement votre crédibilité politique !

Il y a pourtant beaucoup de choses à reprocher au pouvoir en place et qui seraient de bon aloi… Collusion avec les groupes pharmaceutiques, mensonges, incompétence, inversion des valeurs pénales, et tant de sujets concernant le pouvoir régalien très mal exercé actuellement…

Ce que vous risquez, c’est de provoquer une scission entre les Gilets jaunes de 2018-2019 et ce mouvement actuel, dont vous prétendez qu'il soit également un mouvement GJ, mais qui ne l’est pas en réalité… Une partie des anti-Macron, ceux à la mémoire de poissons rouges, peuvent ainsi, à cause de vos griefs déplacés, basculer dans les pro-Macron !!! C’est certainement envisagé par Macron lui-même… Le Pass est un moyen de fracturer et de ratisser pour la présidentielle de 2022… Une minorité de LGBT par ci, plus une minorité de votes immigrés par là, plus une poignée de verts aux raisonnements imbéciles, plus une minorité de polynésiens (à qui on a présenté des excuses), plus des jeunes complètement ignorants de la politique qu'on séduit par des clowneries, et pourquoi pas une fraction de population pro-pass et pro-vaccin… qui sans vos manifestations serait restée dans les anti-Macron ?

Vous n’êtes pas très malins, vous les illogiques ! Quand on n’a pas de raisonnement rationnel et qu'on reste dans un esprit partisan sous emprise émotionnelle, bref, quand on est têtu, on est têtu !

    

10 septembre 2021

Troubles de l’érection

GSM

https://www.vidal.fr/maladies/sexualite-contraception/troubles-erection.html

(Accès totalement libre et gratuit)

Longtemps considérés comme une maladie honteuse dont il était difficile de parler à son médecin, les troubles de l’érection (dysfonction érectile ou impuissance masculine) sont devenus plus faciles à aborder depuis la commercialisation de traitements spécifiques. Ces médicaments, dont l’efficacité a changé la vie de dizaines de milliers de personnes, nécessitent cependant d’être utilisés avec précaution.

 

QUAND PARLE-T-ON DE TROUBLES DE L’ERECTION ?

De très nombreux hommes de tous âges connaissent parfois des « pannes » liées à la fatigue, au stress, aux préoccupations diverses ou à des problèmes avec leur partenaire. Ces petites baisses de forme occasionnelles ne constituent pas des troubles de l’érection à proprement parler. Pour que les troubles érectiles soient avérés, il est nécessaire que les érections soient systématiquement instables (ou absentes) pendant les rapports sexuels.

 

QUELLES SONT LES CAUSES DES TROUBLES DE L’ERECTION ?

La dysfonction érectile peut avoir plusieurs causes.

  • Des causes psychologiques. La dépression, les problèmes relationnels ou une mauvaise image de soi peuvent suffire à provoquer des troubles de l'érection, ainsi que la crainte d’une baisse des performances sexuelles. Le dialogue avec sa partenaire, avec son médecin, un psychothérapeute ou un sexologue peut aider à débloquer la situation.
    Parfois les hommes qui ont souffert d'un infarctus craignent que l’excitation sexuelle ne provoque une nouvelle crise. Cette peur peut se manifester par une impuissance. Si vous maintenez une activité physique compatible avec vos problèmes cardiaques, l'activité sexuelle ne constitue pas un risque supplémentaire. Si vous ressentez des douleurs à la poitrine pendant les relations sexuelles, parlez-en avec votre médecin.
  • La chirurgie de la prostate. Certains patients ayant subi une intervention chirurgicale de la prostate (prostatectomie) peuvent rencontrer des problèmes d’érection. La chirurgie fait des progrès et ces cas sont devenus moins fréquents.
  • Une autre maladie. Des affections comme l'hypertension artérielle, le diabète ou l'athérosclérose s'accompagnent parfois d'un problème d’érection. Le diabète est la première cause d'impuissance chez l'homme de plus de 50 ans. Des troubles hormonaux (comme une baisse des taux de testostérone, par exemple) sont parfois en cause, ainsi que des problèmes de vaisseaux sanguins.
  • Le tabac et l’alcool. Fumer diminue les capacités sexuelles et peut devenir un facteur aggravant des troubles de l'érection, tout comme l'abus d'alcool.
  • Des médicaments. De très nombreux médicaments peuvent interférer avec la capacité à atteindre l'érection ou l'orgasme. Parmi les médicaments le plus souvent en cause, on trouve ceux prescrits contre l'hypertension, le cholestérol ou les problèmes cardiaques, contre la dépression, l'anxiété ou la maladie de Parkinson, contre les troubles de la prostate, mais aussi certains diurétiques. N'arrêtez jamais vos traitements de votre propre initiative en espérant retrouver de la vigueur ! Si des troubles de l'érection apparaissent quelques jours ou quelques semaines après avoir débuté un nouveau traitement, demandez conseil à votre médecin. Il pourra éventuellement modifier la posologie, prescrire un autre médicament à la place, vous donner des conseils d'hygiène de vie pour améliorer la situation ou parfois prescrire un traitement des troubles de l'érection pour compenser cet effet indésirable.

Depuis quelques années, plusieurs types de traitement contre l’impuissance masculine existent. Ils doivent être prescrits par un médecin après un examen médical complet.

LES MEDICAMENTS A PRENDRE AVANT UN RAPPORT SEXUEL

Disponibles sur ordonnance, les traitements oraux doivent être pris au plus tard entre 20 minutes et une heure avant le rapport sexuel. Ces médicaments ne sont actuellement pas remboursés par l’Assurance maladie. Attention, ces médicaments ne doivent jamais être utilisés en association les uns avec les autres dans l'espoir d'obtenir de meilleurs résultats.

Il existe également des traitements locaux qui s’utilisent juste avant un rapport sexuel. Ils sont administrés par le patient lui-même, en application sur le pénis ou directement dans la verge (par injection). La technique d’injection de ces derniers nécessite un apprentissage en milieu médical.

LES MEDICAMENTS ORAUX D’ACTION LOCALE

L’avanafil (SPREDA), le sildénafil (VIAGRA et ses génériques), le tadalafil (CIALIS et ses génériques, et le vardénafil (LEVITRA et ses génériques) sont des médicaments qui agissent en favorisant le remplissage du pénis par le sang. Ils agissent rapidement, mais uniquement en présence d'excitation sexuelle. Leur durée d’action est variable selon le médicament (de 12 à 36 heures). Ces médicaments ne peuvent être obtenus qu’avec une ordonnance. En effet, ils doivent être utilisés avec beaucoup de précautions chez les personnes présentant des troubles cardiaques. Un examen clinique de l'état du cœur et des vaisseaux sanguins est indispensable avant leur prescription. Seul votre médecin est à même de savoir si vous pouvez bénéficier de ce type de traitement. Il peut être dangereux de partager son médicament avec une autre personne.

Leurs effets indésirables les plus fréquents sont : des maux de tête, des rougeurs du visage, une sensation de nez bouché, des vertiges, des troubles de la digestion et de la vue (vision trouble ou modification de la perception des couleurs). Attention : ces médicaments sont incompatibles avec les traitements de l’angine de poitrine de la famille des vasodilatateurs (angor) et avec la prise de nitrite d’amyle (un stimulant sexuel également appelé « poppers », « boosters » ou « snappers »). Leur usage simultané peut provoquer une chute brutale de la pression sanguine (hypotension) pouvant entraîner la mort.

Liste des médicaments mise à jour : Jeudi 20 Mai 2021

Traitements de l'impuissance par voie orale

CETINOR

CIALIS

KRONALIS

SILDÉNAFIL ACCORD

SILDÉNAFIL ARROW LAB

SILDÉNAFIL BIOGARAN

SILDÉNAFIL CRISTERS

SILDÉNAFIL EG

SILDÉNAFIL MYLAN

SILDÉNAFIL PFIZER

SILDENAFIL RANBAXY

SILDÉNAFIL SANDOZ

SILDÉNAFIL TEVA

SILDÉNAFIL ZENTIVA

SILDÉNAFIL ZYDUS

SPEDRA

TADALAFIL ACCORD

TADALAFIL ALTER

TADALAFIL ARROW

TADALAFIL BIOGARAN

TADALAFIL CRISTERS

TADALAFIL EG

TADALAFIL EVOLUGEN

TADALAFIL KRKA

TADALAFIL LILLY

TADALAFIL MYLAN

TADALAFIL SANDOZ

TADALAFIL TEVA

TADALAFIL ZENTIVA

TADALAFIL ZYDUS

VARDÉNAFIL ACCORD

VARDÉNAFIL BIOGARAN

VARDÉNAFIL KRKA

VARDÉNAFIL MYLAN

VARDÉNAFIL SANDOZ

VIAGRA

VIZARSIN

XYBILUN

Avis aux conducteurs !

Attention : les médicaments oraux contre les troubles de l’érection peuvent provoquer des vertiges et des troubles de la vue. Dans ce cas, leur usage peut être incompatible avec la conduite de véhicules ou l’usage de machines-outils.

LES MEDICAMENTS EN APPLICATION PENIENNE OU EN INJECTION INTRACAVERNEUSE

Il existe également des traitements des troubles de l'érection sous forme de crème à appliquer à l’extrémité du pénis ou à injecter dans le pénis. Ils contiennent une substance (alprostadil) qui agit localement en provoquant une dilatation des vaisseaux sanguins de la verge, permettant ainsi une érection. Ils ne sont pas douloureux, mais il est important de respecter la posologie prescrite par le médecin L’utilisation d'une trop forte dose peut provoquer une érection trop intense et trop longue (priapisme) qui est douloureuse et peut parfois endommager durablement le pénis.

Ces médicaments sont habituellement prescrits chez des personnes pour qui les traitements par voie orale sont contre-indiqués ou se sont révélés inefficaces. Ils sont pris en charge par l’Assurance maladie (à 15 % pour la crème et à 30 % pour les injections intracaverneuses) dans certains cas (sclérose en plaques, paraplégie, atteinte des nerfs liée au diabète, etc.) dans le cadre de la procédure des médicaments d'exception.

Le traitement sous forme de crème agit rapidement (en 5 à 30 minutes) en provoquant une érection pendant 1 à 2 heures selon les hommes. Il se présente sous forme de récipient unidose. La totalité du contenu du récipient unidose doit être appliquée à l’extrémité du pénis. Il ne doit pas être utilisé plus de 2 à 3 fois par semaine, ni plus d’une fois par 24 heures. Il peut provoquer des effets indésirables locaux, notamment des irritations vaginales chez la partenaire. L’utilisation de préservatifs est recommandée.

Application locale de prostaglandines

    VITAROS

Le traitement en injections intracaverneuses est contre-indiqué en cas de prédisposition au priapisme du fait de certaines maladies comme une drépanocytose ou une leucémie. Dans 90 % des cas, l'érection obtenue permet la pénétration pendant une durée allant jusqu'à une heure. L'auto-injection intracaverneuse qui consiste à s’injecter soi-même dans le pénis le médicament est possible après une formation à la technique d’injection. La première injection doit être réalisée par le médecin au cabinet médical pour déterminer la dose spécifique qui vous convient et vous apprendre le geste de l'injection, que vous pratiquerez ensuite chez vous. La dose de produit à injecter pour provoquer une érection est très variable d'une personne à l'autre et doit être ajustée progressivement par un médecin familier de cette technique.

Liste des médicaments mise à jour : Jeudi 20 Mai 2021

Traitement de l'impuissance par voie intra-caverneuse

    CAVERJECT

    EDEX

LES TRAITEMENTS D'APPOINT

La yohimbine est une substance végétale utilisée depuis de nombreuses années dans le traitement d’appoint des troubles de l’érection. Son mécanisme d’action est mal connu et les données disponibles ne permettent pas d’évaluer son efficacité. Seul un médicament à base de yohimbine est encore disponible. Il doit être pris tous les jours et son effet peut n’apparaître qu’après 2 à 3 semaines de traitement. Depuis la commercialisation des médicaments par voie orale à prendre avant un rapport sexuel, son utilisation est plus rare.

Ses effets indésirables sont : anxiété, irritabilité, troubles digestifs, vertiges, maux de tête, rougeur cutanée, insomnie.

Liste des médicaments mise à jour : Jeudi 20 Mai 2021

Yohimbine

    YOCORAL

LES TRAITEMENTS NON MEDICAMENTEUX

Des solutions non médicamenteuses peuvent être proposées lorsque l'homme ne souhaite pas prendre de médicament ou lorsque celui-ci lui est contre-indiqué.

La pompe à vide (également appelée vacuum)

Il s’agit d’un dispositif comprenant un cylindre placé sur la verge et dans lequel le patient fait le vide à l'aide d'une pompe manuelle ou électrique. L'aspiration de l’air dans le dispositif permet un afflux de sang provoquant l’érection qui est maintenue, après avoir ôté le cylindre, grâce à un anneau élastique placé à la base de la verge. L’anneau ne doit pas être maintenu plus de 30 minutes. Les effets indésirables sont minimes, comprenant des douleurs, une sensation de pénis froid et des difficultés à l'éjaculation.

LES PROTHESES PENIENNES

Il s’agit d’une solution définitive nécessitant une intervention chirurgicale sous anesthésie générale ou locorégionale. Elle est habituellement réservée à des hommes qui ont des troubles sévères et irréversibles pour lesquels les autres traitements ont échoué ou ne peuvent être utilisés.

Les prothèses péniennes sont des dispositifs médicaux placés dans les corps caverneux de la verge. Elles sont de différents types: rigides, semi-rigides ou malléables et gonflables. Leur utilisation peut nécessiter un apprentissage. Les risques liés à la pose de ces prothèses péniennes sont principalement des défaillances mécaniques et des risques d’infection du matériel (1 à 5 % des cas) qui nécessitent souvent le retrait de la prothèse.

Pour savoir plus sur les implants péniens : fiche info-patient publiée sur urogrance.org.

LA CHIRURGIE DE REVASCULARISATION

La chirurgie de revascularisation de la verge consiste à réaliser des pontages artériels de façon à améliorer le flux sanguin et la pression dans les corps caverneux. Cette microchirurgie ne s’adresse qu’à certains patients, par exemple des patients jeunes qui ont des lésions suite à un traumatisme.

    

14 octobre 2021

Discours du 22 juin 1940 de Charles de Gaulle - Ce qu'est le patriotisme

GSM

J'avais publié le texte du discours de de Gaulle du 18 juin 1940 ainsi que l'enregistrement de l'appel radiophonique du 22 juin :

Appel du 18 juin 1940 par le Général de Gaulle - DIscours enregistré le 22 juin 1940

26 jours avant l'anniversaire de sa mort, j'édite le texte du discours du 22 juin qui me semble beaucoup plus didactique et plus complet et qui est plus facile d'analyser par écrit.

Le discours du 22 juin 1940 de Charles de Gaulle

« Le Gouvernement français, après avoir demandé l’armistice, connaît maintenant les conditions dictées par l’ennemi.

Il résulte de ces conditions que les forces françaises de terre, de mer et de l’air seraient entièrement démobilisées, que nos armes seraient livrées, que le territoire français serait occupé et que le Gouvernement français tomberait sous la dépendance de l’Allemagne et de l’Italie.

On peut donc dire que cet armistice serait, non seulement une capitulation, mais encore un asservissement.

Or, beaucoup de Français n’acceptent pas la capitulation ni la servitude, pour des raisons qui s’appellent l’honneur, le bons sens, l’intérêt supérieur de la Patrie.

Je dis l’honneur ! Car la France s’est engagée à ne déposer les armes que d’accord avec les Alliés. Tant que ses Alliés continuent la guerre, son gouvernement n’a pas le droit de se rendre à l’ennemi. Le Gouvernement polonais, le Gouvernement norvégien, le Gouvernement belge, le Gouvernement hollandais, le Gouvernement luxembourgeois, quoique chassés de leur territoire, ont compris ainsi leur devoir.

Je dis le bon sens ! Car il est absurde de considérer la lutte comme perdue. Oui, nous avons subi une grande défaite. Un système militaire mauvais, les fautes commises dans la conduite des opérations, l’esprit d’abandon du Gouvernement pendant ces derniers combats, nous ont fait perdre la bataille de France. Mais il nous reste un vaste Empire, une flotte intacte, beaucoup d’or. Il nous reste des alliés, dont les ressources sont immenses et qui dominent les mers. Il nous reste les gigantesques possibilités de l’industrie américaine. Les mêmes conditions de la guerre qui nous ont fait battre par 5000 avions et 6000 chars peuvent donner, demain, la victoire par 20.000 chars et 20.000 avions.

Je dis l’intérêt supérieur de la Patrie! Car cette guerre n’est pas une guerre franco-allemande qu’une bataille puisse décider. Cette guerre est une guerre mondiale. Nul ne peut prévoir si les peuples qui sont neutres aujourd’hui le resteront demain, ni si les alliés de l’Allemagne resteront toujours ses alliés. Si les forces de la liberté triomphaient finalement de celles de la servitude, quel serait le destin d’une France qui se serait soumise à l’ennemi?

L’honneur, le bon sens, l’intérêt de la Patrie, commandent à tous les Français libres de continuer le combat, là où ils seront et comme ils pourront.

Il est, par conséquent, nécessaire de grouper partout où cela se peut une force française aussi grande que possible. Tout ce qui peut être réuni, en fait d’éléments militaires français et de capacités françaises de production d’armement, doit être organisé partout où il y en a.

Moi, général de Gaulle, j’entreprends ici, en Angleterre, cette tâche nationale.

J’invite tous les militaires français des armées de terre, de mer et de l’air, j’invite les ingénieurs et les ouvriers français spécialistes de l’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui pourraient y parvenir, à se réunir à moi.

J’invite les chefs et les soldats, les marins, les aviateurs des forces françaises de terre, de mer, de l’air, où qu’ils se trouvent actuellement, à se mettre en rapport avec moi.

J’invite tous les Français qui veulent rester libres à m’écouter et à me suivre.

Vive la France Libre dans l’honneur et dans l’indépendance! »

   

21 octobre 2021

Défendre quoi ?



GSM

La démocratie, qu'ils avaient dit ! Qu'est-ce qu'on en a à foutre ! C'est comme le Marxisme et le Capitalisme, c'est l'asservissement de l'homme par l'homme...
Vous voyez une démocratie ? Je vois une monarchie...
La civilisation... Pfff ! Il serait temps qu'ils s'en préoccupent !
Je dirais plutôt le libéralisme, qu'ils veulent défendre !
La Patrie ? J'ai mal aux côtes, ne me faites pas rire ! Ils l'ont pourchassée et ils l'ont détruite la Patrie !!!
Moi, c'est ma famille que je défends ! Les hordes vont nous submerger !

La planète est à feu et à sang ! Je dois sauver quoi ? L’Europe ? Mon pays ? Mon département ? Mon village ?
Non ! Ma maison, parce qu'il y a ma famille, c'est tout !
Égoïste ? Moi ?... Mais, ils ont tout fait pour que je le devienne.
"Tout pour moi, rien pour les autres", c'était leur devise... Et maintenant ils voudraient qu'on les sauve ? Ça les ferait vraiment chier de ne pas profiter de ce qu'ils ont amassé !

Et bien qu’ils se sauvent eux-mêmes… Ils n’en sont pas capables. Tant pis pour leur gueule…
Ils me paient, pour que je sauve les miens, ceux que j’aime. S’ils savaient que je ne donnerais pas ma peau pour eux !!!

En attendant… Tiens voilà un de ces envahisseurs enturbannés et barbus… plus bas, vers la gauche. La hausse à 200. Là, c'est bon… Feu ! Ça l’a scié… coupé en deux ! Un de moins !
Dans le fond, c’est peut-être à ceux qui me payent que je devrais faire subir ce sort ??? Nos envahisseurs ou nos tyrans ???
 
Écrit le 21 octobre 2007 
       
24 octobre 2021

Mémoires et radotages (380) – L’amour n’est pas forcément ce que nous croyons

 

 

GSM

Écrit le 24 octobre 2021

Il faut attendre la fin de la vie, pour se rendre compte de la vacuité de certaines de nos certitudes. Il faut qu’une de nos facultés cesse, pour que certaines autres que l’on croyait immuables et indépendantes cessent d’exister et nous comprenons qu’elles étaient totalement dépendantes de celle perdue et surtout que nos sentiments n’étaient que des concepts totalement inexistants.

Aimer quelqu’un du sexe opposé, dans une relation de couple, je crois bien que cela n’existe pas ! S’il n’y a pas de sexe, il n’y a pas d’amour ! S’il n’y a pas de désir il n’y a pas d’amour. S’il n’y a pas d’émoi érotique, il n’y a pas de désir ni d’amour.

Qu’y-a-t-il, si ce n’est éventuellement de la pitié, de la compassion, de la charité ? Mais est-ce que pitié, compassion et charité sont de l’amour ? C’est une question que je n’ai pas résolue. Je pense que les hormones qui les génèrent ne sont pas de même nature.

Par contre je crois encore à l’amour parental et à l’amour filial, même si ce dernier se décline le plus souvent à un degré moindre, ce qui est normal. Comment les humains évolueraient-ils dans leur vie d’adulte, si leurs liens avec leurs parents étaient les mêmes qu’à leur petite enfance ? Ils seraient prisonniers et n’accompliraient pas leur chemin de vie…

Je crois en l’amitié, qui est une forme d’amour atténuée, mais bien réelle.

Et la haine dans tout cela ? Certains disent que c’est encore de l’amour ! Je pense que non, ce n’est pas de l’amour, en aucune façon ! Quand on aime vraiment, on pardonne, on excuse, mais on ne haït pas… Et quand on reçoit trop de haine de la part d’un proche, j’ai bien peur qu’il nous faille nous interroger sur ceux dont on pense qu’ils nous aiment, car les preuves de haine qui nous harcèlent au quotidien créent le besoin d’avoir des preuves d’amour pour contrebalancer et rétablir un équilibre.

Nul ne peut supporter la haine qui s’exerce seule sur nous, sans autre apport de ce médicament qu’est l’amour. Sinon, soit il faut prendre de la distance avec le foyer de haine, afin de n’en plus percevoir les effets (divorces, départ pour ailleurs sans laisser d’adresse). Faute de quoi, supporter la haine se termine souvent en fait divers dans les journaux.

Comme je l’ai dit précédemment, dans le meilleur des cas, pour contrer la haine reçue chaque jour, nous cherchons les preuves d’amour de ceux qui sont censés nous aimer d’amour ou d’amitié en une sorte de quête… Les mendiants de l’amour… Mais ce n’est pas toujours facile, car tout le monde n’est pas forcément disponible au moment où l’on cherche le réconfort. Et puis, souvent il y a le doute que l’on se met à éprouver : Celui-ci ou celui-là nous aime-t-il ? N’était-ce pas une attitude de façade ? Car dans notre vie, souvent on a cru avoir des amis, qui en fait se sont révélés ne pas en être et n’être seulement que des gens intéressés par tel ou tel intérêt que nous pourrions représenter pour eux. Et c’est au moment où nous avions besoin d’eux qu’ils nous ont crachés sur la gueule… Cela fait toujours mal. La vraie haine et les faux-amis, sont à éviter… mais ce n’est pas facile.

Quand je vois la fidélité en amitié de mes enfants… J’ai bien peur pour eux. Ils sacrifient des week-end à aider leurs amis : déménagements, maçonnerie, démolition, défrichage ; Nono a même failli acheter une tondeuse pour aider un « ami » nécessiteux… Mais si je considère les actes en retour de leurs prétendus amis… Jamais rien ! Lesquels de leurs amis ont aidé Toto et Kikson à emménager ? Personne ! Qui de ses amis à aidé Nono en retour, après que mon fils ait contribué pendant des week-ends entiers à emménager une salle pour le mariage de l’un d’entre eux ? Personne ! Nono, a d’ailleurs été le seul à ne pas avoir été invité au-dit mariage ! Nono est le premier de mes trois fils à comprendre. Il vient de rayer plusieurs amis de sa liste.

Ceux qui ne vivent qu’entourés d’amour ont bien de la chance ! Je parle de l’amour ou de l’amitié vrais ! Parce que la fausseté dans les sentiments est beaucoup plus répandue que l’on ne le croit !

C’est en arrivant dans la dernière ligne droite, que l’on finit par comprendre que nous n’avons jamais été le prince charmant d’une quelconque dulcinée. Et qu’à chaque fois, c’est l’intérêt, le confort, la convoitise qui ont présidé à cette vaste comédie que nous appelons l’amour…

Cela aboutit sur la souffrance, morale, bien entendu… Mais c’est une autre histoire…

      

 

13 février 2022

Mémoires et radotages (400) – L’endoctrinement

 

 

GSM

Écrit le 12 février 2022

L’endoctrinement a été longtemps défini comme l’acte d’instruire ou bien le processus par lequel on inculque une doctrine, une attitude ou une méthodologie à des étudiants. Dans l’évolution de la société, le terme devient péjoratif lorsque la foi ou la soumission cèdent la place à la raison : il désigne alors un enseignement qui interdit l’apprentissage ou la simple connaissance d’autres perspectives ou encore lorsque la doctrine elle-même est jugée fausse ou dangereuse.

L’endoctrinement aurait la capacité à dissoudre tout esprit critique chez celui qui le subit.

La religion et la politique sont considérées comme deux importants foyers d’endoctrinement. La période préparatoire de formation d’un militaire, aux États-Unis et en Russie, est parfois appelée « endoctrinement » dans un sens non péjoratif.

Quels sont les symptômes et sources d’endoctrinement ? L'endoctrinement consiste à user avec régularité de divers moyens de pression psychologique tels que la peur, l'espoir, la culpabilité ou encore le martèlement indéfini des mêmes affirmations, l'entraînement socio-affectif, etc. en s'employant à court-circuiter les capacités de réflexion critique de celui dont on se propose de modifier les pensées, voire la personnalité. D'une façon générale, l'endoctrinement est donc une forme de manipulation mentale.

Les Lane, de l’université du Nebraska, propose un ensemble de critères pour comprendre et mesurer son propre endoctrinement : la difficulté à écouter des opinions alternatives même quand elles sont présentées par des personnes compétentes, le fait de s’entourer de personnes qui pensent la même chose que soi, l’impression que le fait d’adopter un point de vue différent pourrait nous valoir l’enfer ou autres punitions, le besoin de se référer à des amis plutôt qu’à des experts pour résoudre des questions importantes ou encore la tendance à préférer être rassuré plutôt qu’à prendre conscience de réalités nouvelles.

Une autre manière d’évaluer l’endoctrinement, selon Edward G. Rozycki, de Widener University, serait de s’interroger, ou d’interroger quelqu’un au moment de choix importants : « Je vais agir ainsi parce que je ressens que c’est ce que je dois faire ou parce qu’on m’a dit de le faire ? ». Il déclare cependant que l’endoctrinement est égal dans le domaine laïc et religieux. Pour démontrer que la science n’est pas exempte d’endoctrinement, il prend l’exemple de l’enseignement des mathématiques qui « autorise peu de créativité » selon lui.

L'intellectuel américain Noam Chomsky parle de l’endoctrinement comme d’une réalité dont il est « urgent de comprendre les mécanismes et les pratiques qui sont faciles à déceler dans les sociétés totalitaires mais bien moins dans le système de propagande auquel nous sommes soumis et que nous servons trop souvent malgré nous ».

Les mécanismes d'endoctrinement sont particulièrement étudiés dans le domaine de la psychologie sociale.

Mesures laïques contre l’endoctrinement religieux

Les dérives de la domination religieuse pendant des siècles ont conduit les sociétés laïques occidentales à prendre des mesures pour prévenir l’endoctrinement. Pour cette raison, les questions en rapport avec le sens de la vie, par exemple, généralement associées à des croyances religieuses, ne sont plus présentes dans le cursus de la plupart des systèmes éducatifs de pays laïques et les signes ostentatoires d’appartenance religieuse sont interdits dans les écoles en France…

Mais c’était sans compter avec l’évolution de la société…

En effet, l’apparition de trois phénomènes vient perturber cette sagesse laïque, que l'on croyait définitivement acquise :

-La présence d’une croyance pseudo-religieuse violente et totalitaire servie par des prêcheurs dans un but de conquête est en ce moment une cause préoccupante de la reprise du nombre d’endoctrinés dans nombre de pays dont la France. Elle vient d’une invasion non maitrisée !

-Les réseaux sociaux, conjugués à un isolement des individus, par rapport à « l’endoctrineur » qui est de l’autre coté de l’écran, relaient l’endoctrinement en le multipliant à l’infini… Ces endoctrinements, peuvent aussi bien prendre une forme pseudo-religieuse, qu’une forme de tentative de déstabilisation politique d’un pays tiers afin de faire pression et de manipuler ses gouvernants, ils peuvent être aussi des jeux pervers que certains pratiquent afin de tester leur pouvoir de manipulation. Moult rumeurs sont ainsi lancées. Elles sont crues par des foules qui adhèrent sans preuve, sans chercher à comparer et s’enferment dans le déni de toute démonstration contraire aux dogmes qu’elles ont fait leur, au plus profond d’elles-mêmes.

-L’endoctrinement par des états ainsi que par des instances internationales pour faire rentrer les peuples dans des moules « acceptables » est également totalement présent actuellement… Mais tout le monde n’étant pas forcément « endoctrinable », les tensions et les violences vont aller en croissant, jusqu’à ne plus pouvoir être stoppées…

Il va bien falloir que les gouvernements se mettent à prendre conscience de ces trois phénomènes très dangereux qui compromettent la stabilité des démocraties et des sociétés occidentales et nous font plonger dans un passé de ténèbres que l’on pensait révolu…

   

5 mars 2022

Mémoires et radotages (407) – Pensées du matin, chagrin - Ukraine

 

 

GSM

Écrit le 05 mars 2022

Volodymyr Zelensky : Tel Diogène, je cherchais un homme autrefois, je n’en avais plus vu depuis de Gaulle, l’Abbé Pierre, Churchill et Leclerc de Hautecloque !... Et enfin le président Zelensky, dont j’ignorais totalement le nom il y a encore un mois, s’est révélé au monde… Tous lui crachaient dessus « Pouah ! Un résidu de Sitcom, un acteur "pipole" et patati et patata… ». Faut-il donc être un comédien manipulateur et menteur sorti du moule de l’ENA, retors et bon à rien, sauf à dénigrer son pays et à réprimer le peuple dans le respect absolu de la racaille pour être le Top des dirigeants de ce monde ? Et bien je dis non ! Le seul qui ait les vertus qui me plaisent, c’est Volodymyr Zelensky ! Bien qu’il fut auparavant un homme corrompu, il se révèle être un homme courageux, qui aime son pays et qui le défend ! C’est fantastique, cette révélation que l’on ne peut avoir qu’en temps de guerre…

………………..

A partir de maintenant, je ne serais plus vulgaire ! Je ne dirai plus Put... de bor… de me… Non !

Je dirai dorénavant « Péripatéticienne de maison close d’excrément ». Cela sera bien plus classe et me permettra de rentrer dans les foyers les plus collets montés, c'est-à-dire ceux qui s’arrogent le Marioupol monopole de la pensée correcte, des opinions normalisées, ceux qui se considèrent comme les seuls ayant le droit de vivre sur cette planète (selon eux)…

………………...

Je plaisantais… (Seulement pour le paragraphe ci-dessus)… Je continuerai dans la vulgarité, tant les culs serrés et les « penseurs corrects », qui écartent de leur chemin semé de roses tous ceux qu’ils considèrent comme inférieurs et indigne de les croiser, me dégoûtent par leur suffisance… Leur morgue niaise me débecte et je les vouerais bien volontiers aux gémonies !

Qu’ils aillent se faire en….. chez les Gr… Sodomiser chez nos amis Helléniques !

....................

Vive Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky !

      

13 mars 2022

Mémoires et radotages (408) – Ukraine, la nation sacrifiée, soi disant fautive

 

 

GSM

Écrit le 12 mars 2022

Quelle époque ! Après deux ans de cacophonie gouvernementale, médiatique, et même médicale concernant le covid et son affichage audiovisuel… Nous voilà dans un matraquage concernant la guerre que mène la Russie contre l’Ukraine… Que d’informations ! Que de désinformations de part et d’autre, que d’endoctrinement dirais-je même, doit-on au traitement audiovisuel de cette crise que j’aurais crue impossible il y a encore un mois…

Le pire ce sont tous ces collabos, mi-hitlériens, mi-staliniens qui jettent des fleurs à Poutine !

A les écouter, c’est l’Ukraine qui attaque la Russie, ignorant tout ce qui s’est passé depuis 2014, ignorant aussi le référendum en 1991 qui à 92% a établi l’indépendance de l’Ukraine, ignorant aussi la dislocation de l'URSS, actée par l'accord de Minsk, signé par les dirigeants russe, ukrainien et biélorusse.
Ces mêmes pitoyables néofascistes font fi du mémorandum de Budapest sur les garanties de sécurité, signé le 5 décembre 1994 où l'Ukraine abandonne son arsenal nucléaire en échange de la garantie par les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie de son intégrité territoriale.
Se souviennent-ils de la révolution orange lors de laquelle Viktor Iouchtchenko avait été empoisonné à la dioxine par les Russes ?
Et les fortes tensions entre les proeuropéens et les prorusses pendant la présidence de son successeur Viktor Ianoukovytch, candidat de Poutine, renversé par Euromaïdan (le mouvement proeuropéen), s’en souviennent-ils, ces fachos ?
L’Ukraine est une nation qui se bat pour son indépendance et qui était divisée, mais elle n’a jamais agressé la Russie, laquelle est toujours dans l’ombre depuis des décennies pour empêcher les proeuropéens de l’emporter… C’est cela la vérité !

Le monde tourne, mais il revient toujours à son point de départ… le spectre des invasions européennes revient 80 ans plus tard, perpétré cette fois par la dictature Poutinienne.

Il est vrai cependant que le seul péché de l’Ukraine, c’est de n’avoir pas organisé de référendum au Dombass pour ou contre l’indépendance, (ce qui faisait partie des accords pris à Minsk en 1991) mais est-ce pour autant, un prétexte suffisant à une agression quelconque ?
Ce n’est pas parce qu’on accuse, à raison, les Etats-Unis, avec leur OTAN ainsi que l’occident leur complice, que l’on doit blanchir Poutine du crime qu’il perpétue. Avoir des faibles excuses ne le dédouane pas de sa responsabilité en tant que dictateur mégalomane et sanguinaire ! Je rappelle que la présente guerre a commencé en 2014 et que l’attaque du 28 février n’est que sa prolongation

En disant que nous n’avons pas assez établi de relations avec la Russie, et c’est là peut-être notre tort, que nous aurions du dire NON, beaucoup plus clairement, au déploiement des bases de l’Otan aux frontières Russes, on ne "légitime" absolument pas Poutine et sa guerre de conquête ! Poutine avait d'autres moyens pour empêcher l'Ukraine de tomber dans l'OTAN !

Le peuple Russe c’est une chose, Poutine, c’est une autre chose qui n’aurait pas du advenir !
Si redorer le blason de la Russie, dont il se fait le Tsar, c’est se comporter en hordes Mongoles : je dis non !

Je dis NON également à ce matraquage télévisuel où les informations et désinformations, qu’elles soient Russes, Ukrainienne, ou autre, se mélangent en formant une sorte d’endoctrinement des peuples européens !

Et ce que je déteste par-dessus tout, c’est ce conditionnement auquel on nous soumet pour nous préparer à payer très cher, ces sanctions qui par boomerang vont nous sanctionner, nous, les européens de l’ouest, davantage que le dirigeant du Kremlin ! Nous et surtout les plus pauvres d’entre nous, également nos entreprises qui vont faire faillite, nos salariés qui vont se retrouver au chômedu, les jeunes qui espéraient enfin un travail, et qui verront s’envoler durablement toute chance de vivre de leurs talents et de leurs efforts…

Il y aussi tous ces pousse-au-crime de salon, qu’on ferait bien de museler avant que leurs idées ne nous poussent dans la dernière extrémité, celle de la guerre mondiale…
         

2 mai 2022

Diabète de type 2 (1ère partie)

GSM

VIDAL - Mis à jour : Jeudi 06 mai 2021 (Accès libre)

Cet article, destiné au grand public et rédigé par un rédacteur scientifique, reflète l'état des connaissances sur le sujet traité à sa date de mise à jour. L'évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc. Il n'a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin ou de votre pharmacien.

Le diabète de type 2 (également appelé « diabète non insulinodépendant » (DNID) ou « diabète gras »), plus fréquent que celui de type 1, touche essentiellement les personnes de plus de 40 ans. Cette maladie est grave par ses complications, notamment sur le cœur, les vaisseaux sanguins, les reins et les nerfs. Sa prise en charge repose sur des mesures hygiéno-diététiques (alimentation équilibrée et activité physique), ainsi que sur des traitements médicamenteux.

Qu'est-ce que l'insuline ?

L’insuline est l’une des hormones qui permettent la régulation du taux de sucre (glucose) dans le sang. Lorsque ce taux augmente (par exemple après un repas), le pancréas sécrète de l'insuline qui favorise le stockage du sucre dans les muscles et le foie. Sans cette hormone, le taux de sucre dans le sang serait trop élevé. Si le sucre constitue l’aliment majeur de nos cellules, une élévation permanente de son taux sanguin provoque des dégâts, notamment sur les vaisseaux sanguins.

Qu’est-ce que le diabète de type 2 ?

Les personnes atteintes de diabète de type 2 sécrètent de l’insuline, mais cette hormone régule avec moins d’efficacité le taux de sucre dans leur sang. Ce taux, appelé glycémie, reste anormalement élevé après un repas, ce qui est la définition du diabète. Petit à petit, le pancréas s’épuise à sécréter des quantités croissantes d’insuline. Également appelé diabète gras, ou diabète non insulinodépendant, le diabète de type 2 touche surtout les personnes en surpoids ou obèses, sédentaires, le plus souvent après 45 ans. Il représente 90 % des cas de diabète après 60 ans.

Une étude de l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) estime que 5 % de la population française (environ 2 millions de personnes) souffre de diabète de type 2. Le nombre de cas de diabète de type 2 diagnostiqué chaque année augmente de plus de 5 % par an. Récemment, avec l’augmentation du nombre de personnes obèses dans les pays occidentaux, l’âge moyen d’apparition du diabète de type 2 a diminué : des cas d’adolescents atteints de cette maladie ont même été signalés aux Etats-Unis.

Quelles sont les symptômes du diabète de type 2 ?

Les symptômes du diabète de type 2 sont discrets et il est le plus souvent diagnostiqué à l’occasion d’une prise de sang. Les symptômes des complications du diabète de type 2 sont une difficulté à cicatriser, une perte de sensibilité au niveau des pieds, des troubles de la vision, une insuffisance rénale, un infarctus ou un AVC.

Quand la maladie progresse, les symptômes peuvent finir par apparaître :

  • augmentation de la soif et de la faim ;
  • besoin fréquent d'uriner ;
  • fatigue ;
  • peau sèche sujette à des démangeaisons ;
  • coupures et blessures qui cicatrisent lentement ;
  • infections fréquentes des gencives, de la vessie, du vagin, de la vulve et du prépuce ;
  • insensibilité ou fourmillement des mains et des pieds ;
  • troubles de l'érection ;
  • vision floue.

De plus, chez les personnes souffrant de diabète de type 2, il est fréquent qu’une prise de sang révèle un taux sanguin élevé de triglycérides et un taux de cholestérol HDL (« bon » cholestérol) inférieur à la normale. Il est également fréquent d’observer une élévation anormale de la pression sanguine (de la « tension »).

 

Quelles sont les complications du diabète de type 2 ?

Le diabète de type 2 est dangereux par ses complications. Celles-ci sont la conséquence de concentrations sanguines de sucre durablement trop élevées.

Lorsqu'elle persiste plusieurs années, une concentration élevée de sucre dans le sang provoque une atteinte à la fois des petits vaisseaux sanguins (atteinte dite microvasculaire), et des artères principales (atteinte dite macrovasculaire).

L’atteinte des petits vaisseaux se traduit au niveau des yeux, plus particulièrement de la rétine et du cristallin. Elle touche également les reins ce qui peut entraîner une insuffisance rénale : le diabète est la cause principale de mise sous dialyse (« rein artificiel »). L’atteinte des petits vaisseaux provoque également des lésions des nerfs des pieds et des jambes, ce qui se traduit par une perte de sensibilité et des sensations douloureuses ou de fourmillement. La cicatrisation des plaies et des blessures est ralentie et la peau se défend moins efficacement contre les infections. Les infections de la bouche (gingivites et parodontites) sont plus fréquentes.

L’atteinte des artères principales se traduit par leur rétrécissement et peut entraîner un infarctus, un accident vasculaire cérébral ou une mauvaise circulation dans les artères des jambes (artérite).

De plus, une concentration élevée de sucre dans le sang peut provoquer une intoxication au glucose, qui endommage le pancréas et réduit sa capacité à produire de l'insuline. Ce phénomène aggrave le diabète et amorce un cercle vicieux.

Si la concentration de sucre dans le sang devient très élevée, et plus particulièrement en présence d'autres facteurs tels qu'une infection, les patients atteints de diabète de type 2 peuvent présenter des épisodes de confusion et d'étourdissements, voire un coma (coma hyperosmolaire).

Comment diagnostique-t-on le diabète de type 2 ?

Pour diagnostiquer un diabète non insulinodépendant, le médecin prescrit des analyses de sang. Le diagnostic se fait sur deux mesures du taux sanguin de sucre à jeun qui doivent être toutes deux supérieures à 1,26 g/l (7 mmol/l). Lorsqu'un diabète est diagnostiqué, le médecin adresse son patient à un ophtalmologiste pour un dépistage d'éventuelles atteintes des vaisseaux sanguins de la rétine, d’un glaucome ou d’un début de cataracte, plus fréquents chez les personnes diabétiques.

Le dépistage généralisé du diabète ne se pratique pas, même si des associations de diabétiques ont tenté quelquefois de proposer des campagnes de diagnostic dans les pharmacies. En cas d’antécédents de diabète dans votre famille, votre médecin vous proposera de faire contrôler régulièrement votre taux de sucre dans le sang. Un dépistage précoce permet de réduire considérablement les risques de complication.

Quelles sont les causes du diabète de type 2 ?

Il existe un terrain génétique favorisant l’apparition du diabète de type 2. Toutefois, personne ne connaît la cause exacte de cette maladie. Ce trouble est plus fréquent chez les personnes présentant les caractéristiques suivantes :

  • âge supérieur à 45 ans ;
  • surpoids prononcé ou obésité : la présence d’un syndrome métabolique multiplie le risque de diabète de type 2 par 12 et le risque de problèmes cardiovasculaires par 3 ;
  • antécédents familiaux de diabète ;
  • sédentarité.

Les femmes qui ont développé un diabète pendant une grossesse ou qui ont accouché d'un bébé de plus de 4,5 kg présentent plus de risques pour cette forme de diabète.

Une alimentation trop riche en acides gras saturés (graisses d’origine animale, comme celles de la viande rouge, du beurre, des fromages, etc.) et pauvre en fibres (légumes et fruits) semble contribuer au déclenchement du diabète de type 2.

Peut-on prévenir le diabète de type 2 ?

Lorsqu’on est issu d’une famille prédisposée au diabète de type 2, il est possible de prendre de bonnes habitudes afin de réduire le risque de développer cette maladie.

  • Adoptez et maintenez une alimentation équilibrée et variée, en particulier pauvre en graisses d’origine animale (viandes grasses, beurre, fromages) et riche en fibres (fruits et légumes).
  • Maintenez un poids de forme : surveillez votre IMC.
  • Pratiquez une activité physique régulière (au moins 30 minutes trois fois par semaine).
  • Après 40 ans, surveillez régulièrement votre taux sanguin de cholestérol.

Si vous souffrez de cette maladie, vous pouvez agir pour réduire les risques de complication.

 

13 mai 2022

Voyager quand on est diabétique

GSM

 

VIDAL – Accès libre et gratuit

À condition que leur diabète soit équilibré par les traitements, les personnes diabétiques peuvent voyager dans le monde entier, même si celles traitées par insuline doivent être plus vigilantes. Il serait imprudent d’entreprendre un voyage en cas de diabète instable ou compliqué. Les autocontrôles de la glycémie devront être faits plus fréquemment qu’à l’habitude pendant tout le séjour pour tenir compte des changements d’alimentation et d’activité liés au voyage. Une visite médicale s’impose avant de partir.

Les personnes diabétiques traitées par insuline sont celles qui doivent faire le plus attention en voyage, à cause du risque de malaise hypoglycémique en cas de surdosage. En cas de doute sur la dose à injecter, rappelez-vous qu'une glycémie un peu trop élevée pendant quelques heures est moins grave que les risques d'un malaise hypoglycémique, en particulier en voyage. En règle générale, les personnes diabétiques devraient éviter de voyager seules.

Choisir sa destination lorsqu'on est diabétique

Si vous décidez de voyager dans des pays en voie de développement, il est préférable de voyager en groupe organisé. Si vous devez absolument voyager, et que votre diabète est instable ou compliqué, limitez au maximum votre séjour. Vérifiez la présence d’un centre de soins spécialisé sur place.

Si votre enfant est diabétique, mieux vaut ne pas l'envoyer en voyage organisé avant l'âge de douze ou treize ans.

Les vaccins du voyageur diabétique

Il n’existe aucune contre-indication aux diverses vaccinations en cas de diabète. La vaccination contre la grippe est recommandée, ainsi que celle contre les infections à pneumocoque chez les personnes souffrant de diabète sévère.

La prévention du paludisme en cas de diabète

Le diabète n’empêche pas de recevoir une chimioprophylaxie antipaludique. Néanmoins, il faut éviter les médicaments à base de chloroquine chez les personnes souffrant de rétinopathie diabétique (problèmes vasculaires, en particulier au niveau de la rétine).

Les voyageurs diabétiques pendant le transport

  • Vous devez prévoir un éventuel retard pendant le trajet, voire l’absence de repas, et pouvoir prévenir un malaise hypoglycémique.
  • Avec l’aide de votre médecin, établissez un programme horaire des prises alimentaires et des injections d’insuline adapté au mode de transport choisi. Ce plan horaire doit tenir compte des heures de départ et d’arrivée, des collations servies ou des arrêts repas, ainsi que du décalage horaire. Si votre médecin est d’accord, réduisez de deux à quatre unités votre dose d’insuline du matin du départ pour éviter de vous retrouver en hypoglycémie si un repas était retardé ou impossible.
  • Méfiez-vous des voyages aériens trop bon marché qui peuvent être fortement retardés.
  • Emportez avec vous une collation de secours associant sucres lents et sucres rapides : sandwich, fruits secs, biscuits, etc. Certaines compagnies aériennes proposent des plateaux-repas pour diabétiques, renseignez-vous avant de partir.
  • Contrôlez plus fréquemment votre glycémie pendant le trajet.
  • Avertissez de votre diabète les personnes qui vous accompagnent ; si vous voyagez seul, prévenez le personnel de l’avion ou du train par exemple.
  • Attention, les porteurs de pompe à insuline externe doivent avoir un certificat médical pour ne pas être soumis aux portiques détecteurs de métaux. Si vous ne pouvez pas déroger à ces contrôles, vérifiez que votre pompe n’a pas été déprogrammée par les détecteurs.

Le traitement du diabète en cas de décalage horaire

Les problèmes de décalage horaire surgissent lorsque celui-ci est supérieur à trois heures. Quelques règles essentielles peuvent vous aider à adapter votre traitement. Votre médecin vous aidera à construire un programme horaire adapté à votre voyage.

  • Partez plutôt le matin ou le soir, le déphasage des repas en est facilité par rapport à un départ en milieu de journée.
  • Ne changez pas l’heure de votre montre avant votre premier repas dans le pays de destination : la répartition des prises alimentaires et le suivi de la durée d’action de l’insuline seront plus simples.
  • Contrôlez votre glycémie toutes les six heures et corrigez si besoin avec des aliments sucrés ou de l’insuline ordinaire, selon sa valeur.

 

Bon à savoir avant de partir lorsqu'on est diabétique

  • Pendant le voyage et sur place, il vous faudra conserver vos médicaments à bonne température :

·        

    • pour l’insuline entamée : environ 25 °C, à l’abri de la lumière ;

·        

    • pour le stock d'insuline : si possible entre 2 °C et 8 °C, mais une rupture de la chaîne du froid pendant quelques heures ou quelques jours est sans conséquences réelles (si vous utilisez une glacière, évitez le contact avec les blocs de glace, car l’insuline ne doit pas être congelée) ;

·        

    • attention, au cours d’un voyage en avion, l’insuline ne pourra pas être mise dans la soute à bagage où les températures trop extrêmes peuvent la détruire.
  • L’adaptation à la cuisine locale va probablement modifier vos apports alimentaires. Il vous faudra donc repérer les féculents locaux et les intégrer à votre alimentation. Vous éviterez de consommer des fruits sucrés et des mets trop épicés. Votre glycémie devra être contrôlée plus fréquemment et votre dose d’insuline adaptée en conséquence. Soyez conscient que la dépense physique en voyage est habituellement plus importante que celle de votre vie habituelle : votre consommation de glucose sera donc souvent augmentée, avec des besoins moindres en insuline.
  • Lorsque vous serez sur place, vous devrez boire régulièrement et abondamment sans abuser des sodas, des jus de fruits ou des boissons alcoolisées.
  • En cas de diarrhée, vous devrez boire abondamment et manger du riz bien cuit qui vous apportera les glucides nécessaires.
  • Il vous faudra prendre soin de votre peau et de vos pieds. Pour cela, vous éviterez de marcher pieds nus. En cas de plaie, vous nettoierez et désinfecterez immédiatement.
  • Pour tout problème de santé, vous devrez consulter un médecin.
  • Si vous voyagez seul, pensez à prévenir dès votre arrivée le personnel de l’hôtel ou du club de votre diabète.
  • Si vous vous faites prescrire de l’insuline sur place, il vous faudra vérifier que celle-ci est dosée à 100 U/ml (U100) comme en France. Certains pays commercialisent encore de l’insuline à 40 U/ml (U40).

Ce que vous devez emporter si vous êtes diabétique

  • Vos médicaments avec leur emballage et votre matériel (seringues, stylos à insuline, etc) répartis dans deux bagages. Gardez une trousse complète de secours sur vous en permanence. Attention, dans un pays lointain, l’utilisation de seringues est plus sûre que celle de stylos. Emportez toujours des seringues et de l’insuline « classique » à utiliser en cas de dysfonctionnement de votre stylo. Pensez à prendre un conditionnement isotherme. Prévoyez une dizaine de jours de traitement en plus de la durée de votre séjour.
  • Une ordonnance de secours pour vos médicaments (rédigée en DCI) et les certificats médicaux attestant de votre diabète et de son traitement (justifiant l’utilisation d’aiguilles et de seringues). Demandez à votre médecin de rédiger ces papiers en double, dont une version en anglais.
  • N’oubliez pas de contrôler et de nettoyer votre lecteur de glycémie. Emportez des bandelettes de contrôle glycémique, urinaire et de cétonurie à lecture visuelle, en cas de panne de votre lecteur.
  • Quelques provisions sucrées (sucres, biscuits, fruits secs, etc.).
  • Les coordonnées d’un médecin compétent en diabétologie, d’un centre de diabétologie ou d’un centre de soins sur place ; demandez à votre médecin s’il a un correspondant sur place.
  • Les coordonnées d’une association de diabétiques dans le pays ; renseignez-vous auprès de l’Association française des diabétiques.
  • Gardez toujours votre carte de diabétique sur vous. Libellée en anglais, elle indique notamment votre mode de traitement.
  • Les coordonnées de l’ambassade de France ou des services consulaires.
  • Au besoin, votre carte européenne d’Assurance maladie.
  • Le numéro téléphonique de l’assistance de l’assurance de rapatriement sanitaire que vous aurez pris soin de contracter avant de partir ; vérifiez que votre contrat n’exclut pas les diabétiques.

La trousse de voyage du patient diabétique

  • Traitements (dix jours de plus que la durée prévue du voyage) : insuline habituelle + insuline ordinaire, avec les certificats médicaux, une ordonnance de secours et la carte de diabétique.
  • Stylo à insuline, seringues et aiguilles.
  • Bandelettes glycémiques, glycosuriques et cétonuriques.
  • Lecteur de glycémie contrôlé, autopiqueur, lancettes.
  • Sucre, soluté glucosé ou glucagon. Ce dernier étant soumis à des conditions de conservation spécifiques, consultez votre médecin.
  • Coffret isotherme (un thermos peut faire l’affaire).
  • Trousse de secours contenant quelques jours de traitement et le matériel de contrôle de la glycémie (à garder sur soi en permanence).
  • Coton et alcool, désinfectants et autres produits de base de la trousse du voyageur.

         

16 août 2022

Le ciel est gris, comme un ciel de mort (1)

GSM

Écrit le 12 octobre 2014
 
Le silence n’est même pas interrompu par le tic-tac de l’horloge. Il est vrai qu’elle n’a pas été remontée depuis des années. Je lui dis que les imprimantes matricielles existent encore. Elle répond bien plus tard que je lui ai dit trois choses depuis ce matin : qu’il pleut, que j’ai pu récupérer les fiches de payes et que les imprimantes matricielles existent encore. Elle s’en fout et ironiquement me le fait savoir.
 
Je me lève, je mets mon peignoir et je vais au sous-sol. J’allume les ordis et je vais voir le niveau d’eau dans le seau. Ça va encore pour aujourd’hui. Le groupe de sécurité me fait chier. Le précédent n’avait jamais craché une goutte d’eau. J’allume la radio dans le garage. C’est encore ce Julien Courbet, alerte et tonitruant.
 
C’est bien qu’hier j’ai pu télécharger l’exécutable de multiplan junior sur le site d’un expert comptable. J’ai réussi à ouvrir des fichiers payes des années 90… Il a donné le mode d’emploi pour les transformer en Excel. J’en ai fait un et puis j’en ai eu marre. Donc c’est possible au cas où un ancien salarié aspirant à la retraite demanderait un duplicata.
Oui, bien sur j’ai ça sur papier, mais où ?
Pour tout ce que j’avais écrit en GWBASIC, le problème c’est l’imprimante compatible, qu’on branchait en parallèle. Pour le moment, compta, traitement de texte, factures, devis, bons de commandes, émissions de chèques et traites sont dans le coaltar. J’ai bien une dernière imprimante citizen à aiguilles, mais je verrais une autre fois, peut-être.
Et si j’adaptais tous ces programmes en un seul progiciel intégré sur excel ? Pas évident. Trop de concentration.
 
Depuis le soupirail, le ciel est gris, comme un ciel de mort. Comme le 21 février 2005.
 
Il respirait la bouche ouverte. On entendait un graillonnement à chaque respiration. Le docteur avait dit que c’était l’eau dans les poumons. Et puis le mouvement de la poitrine s’était amoindri. Je ne regrette pas d’avoir été là. Un rayon de soleil chaud et lumineux nous a fait arrêter nos querelles. Que se passait-il ? Bien sur que l’on savait ce qui s’était passé. C’était fini, du moins dans ce monde.
 
Et depuis, on survit.
 
Il faut que je répare l’encadrement de la fenêtre de la salle de bains. Il faut qu’ils arrêtent de prendre des douches, ils pourrissent tout le bois. Ils n’ont qu’à se laver avec un gant. Il faut que j’en profite pour lessiver les murs et le plafond. Et puis il y a les calfeutrements de l’ancienne porte à la colle à carreaux de plâtre. Elle va encore me faire chier quand je vais déplacer tout son bordel. Est-ce que ça vaut la peine pour tant de haine qu’elle va déverser ?
 
C’est comme le couloir. Je l’avais commencé il y a… les enfants étaient petits… Je dirais une petite vingtaine d’années. J’ai tenu trois jours, sous les reproches incessants. Juste le temps d'enduire un mur, de poser les moulures et les cimaises. Enfin, c’est comme ça.
Si elle était morte, je pourrais enfin faire une bonbonnière. Vieux rose camaïeux et gris…
Ça serait bien…
      
31 octobre 2022

Mémoires et radotages (442) – Lara, Justine, l’Ukraine, les bassines : Y’en a marre !

 

 

GSM

Écrit le 30 octobre 2022

Décidément, l’actualité criminelle défile à une vitesse incroyable ! Après Lara, c’est Justine ! Je pense à son pauvre gamin qui grandira sans sa mère et aux parents de Justine… Quelle horreur et quel manque difficile à combler… Insurmontable d’après moi !

……………….

D’ailleurs, je suis personnellement toujours inquiet quand l’un de mes gamins n’arrive pas à l’heure… Je voudrais me partager en trois pour être avec chacun d’eux et pouvoir les protéger… Quelle utopie ! Leur mère n’est pas inquiète !

Mes gamins… Je devrais dire NOS gamins… Non, nos grands enfants… Mais je n’y parviens pas ! Je dis toujours : gamins, petits garçonnets, « binime » pour Toto, « lapinou » pour Nono… Mes parents étaient plus intelligents que moi, puisqu’ils me disaient : « mon fils », « mon grand garçon ». Ils savaient respecter leurs enfants sans les infantiliser… Et moi, je n’y arrive absolument pas… Pourtant j’y pense souvent, mais au moment de leur parler je n’y pense plus et je laisse passer des appellations que je leur donnais quand ils étaient petits ! Est-ce que je vieillis plus vite que mes parents, ou bien est-ce que mon supposé AVC a déglingué mon cerveau à ce point que je ne puisse plus me concentrer ? Il est vrai que j’ai du mal à fixer mon attention. J’attends la météo, le soir, et malgré ce désir de regarder, à chaque fois mon attention se dissipe et je ne vois qu’une partie des prévisions pour le lendemain. Je ne regarde pas les prévisions ultérieures car je sais que c’est trop pour moi… Mais même avec la seule journée du lendemain, je n’arrive pas à maintenir mon attention tout au long de cette misérable trentaine de secondes que cela dure…

J’ai fait ce parallèle pour me rassurer… En fait cela « normalise » le fait que je continue à appeler mes grand garçons, tous trentenaires cette année, comme s’ils étaient des tout-petits… Mais, j’éprouve quand même de la honte et j’espère qu'ils ne m’en tiendront pas grief. Je sais que je n’aurais pas aimé que mes parents me traitent ainsi… Mais eux, étaient intelligents !

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L’actualité est à ch... ! Je sais, je suis mal embouché ! Mais que dire de ces abrutis extrémistes et violents qui empêchent la construction de ces retenues d’eau salvatrices pour nos agriculteurs et pour nous-mêmes ? Et ces écolos avec leurs prétextes fallacieux, que le pouvoir actuel écoute comme s’ils étaient le messie, alors qu’ils ne sont que des bandes… comment dire illettrés en matière de sciences ?… des bandes de non-scientifiques qui répandent des âneries plus grosses qu’eux-mêmes… Et ceux qui "en-soupent" les œuvres dans les musées ? On devrait leur pisser dans la bouche ! Il y a de plus en plus de ces saletés d’endoctrinés qui véhiculent soit du terrorisme islamique, soit du terrorisme écolo, soit du terrorisme d’ultragauche…

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La grande question qui nous concerne dans cette actualité, alors que nos magasins manquent de plus en plus de tout, que les prix flambent, par la seule bêtise de nos dirigeants incompétents, par cette guerre dont on ne sait pas quelle sera l’issue… La grande question donc, pour éviter de se projeter trop loin dans une apocalypse non impossible, à se poser pour la seule période actuelle d’un futur proche, ce n’est pas : « La bataille de Lyssytchansk permettra-t-elle la reconquête du Dombass »… Mais plutôt à mon avis « Les élections à mi mandat aux USA permettront-elles la reconquête du Dombass… Les républicains sont isolationnistes et donc le robinet d’aide à Kiev risque bien de se fermer…

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Nous verrons bien…

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En attendant, toute la semaine, je sais mon rendement est médiocre, j’ai rétréci deux costumes suite à ma perte de poids… Ca devient de plus en plus compliqué ! Pour les pantalons, moins de fesses et moins de ventre, donc la ceinture remonte devant et baisse derrière… Et l’entrejambe diminue aussi et c’est compliqué… Quant aux vestes, le rétrécissement sur les cotés se passe assez bien, mais comme le ventre à bien diminué, le bas-avant des vestes tombe plus bas, il faut donc le raccourcir et ça c’est coton, il faut aussi déplacer les poches plaquées…

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Enfin, ça m’occupe… On n’a pas encore de ticket de rationnement pour le fil et les aiguilles…

       

 

5 décembre 2022

Général Philippe SCHMITT : « Il faut que les Français sachent que dans la rue, il y a des bombes »

 

GSM

 

Gabrielle Cluzel 3 décembre 2022 L'invité Entretiens Justice Général Philippe Schmitt

https://www.bvoltaire.fr/linvite-general-philippe-schmitt-il-faut-que-les-francais-sachent-que-dans-la-rue-il-y-a-des-bombes/?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=396009aaca-MAILCHIMP_NL&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-396009aaca-31103909&mc_cid=396009aaca&mc_eid=7d84dcff29

 


 L'état ne nous protège pas contre les agressions et encore moins contre les récidivistes. Les femmes ne peuvent plus circuler en sécurité dans les transports en commun. Dans quel pays sommes-nous ???

        

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