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zalandeau
29 janvier 2023

Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

GSM

 

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Home / Actualités / Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

Jan 22, 2016 / par Pierre M.

Des chercheurs de l’Institut Karolinska en Suède viennent d’identifier, chez des rats diabétiques de type 2, des altérations dans un groupe de neurones intervenant dans l’olfaction. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certains patients diabétiques de type 2 présentent des troubles olfactifs, et permettre le développement de nouvelles molécules thérapeutiques.

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Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

Jan 22, 2016 / par Pierre M.

Des chercheurs de l’Institut Karolinska en Suède viennent d’identifier, chez des rats diabétiques de type 2, des altérations dans un groupe de neurones intervenant dans l’olfaction. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certains patients diabétiques de type 2 présentent des troubles olfactifs, et permettre le développement de nouvelles molécules thérapeutiques.

 

Les liens entre diabète et maladie d’Alzheimer sont maintenant établis. Les conséquences du diabète sur l’élasticité des vaisseaux sanguins, et les troubles cardiaques associés au diabète de type 2 sont des facteurs de risques reconnus de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, les personnes diabétiques présentent davantage de risque de développer cette maladie neurodégénérative (3).

 

Un des symptômes de la maladie d’Alzheimer est une baisse de l’olfaction. Or, ce type de trouble est également fréquemment observé chez les patients diabétiques. En effet, des études cliniques ont montré que certains patients diabétiques présentent une augmentation du seuil de détection des odeurs, une diminution de la capacité à distinguer différentes odeurs et un risque plus grand de développer une anosmie (perte partielle ou totale de l’odorat) (4). Cette diminution des capacités olfactives pourraient donc être un marqueur précoce du développement d’une maladie neurodégénérative.

 

Par ailleurs, des recherches récentes montrent un rôle de l’insuline dans la modulation de la perception des odeurs (5). Dès lors, une résistance ou une déficience en insuline pourraient être des facteurs importants dans l’installation de ces troubles olfactifs.

 

Les neurones responsables de ces troubles n’étaient jusqu’alors pas identifiés. Dans cette étude, les chercheurs suédois, ont tout d’abord détecté une augmentation du stress cellulaire dans des neurones, appelés interneurones, situés dans le cortex rhinal des cerveaux de rats âgés diabétiques de type 2. Le cortex rhinal traite l’information nerveuse venant du bulbe olfactif, est a donc un rôle majeur dans l’interprétation des odeurs perçues.

 

Peut-on prévenir la dégénération de ces neurones ? Les expériences des chercheurs semblent l’indiquer. En effet, l’injection d’une molécule reproduisant l’effet du GLP1 (glucagon-like peptide 1), une hormone stimulant la production d’insuline, permet de contrer la dégénérescence de ces neurones.

 

Cette découverte ouvre ainsi la voie à la recherche et au développement de nouvelles molécules qui permettront de lutter contre l’installation des troubles olfactifs chez les personnes diabétiques.

        

 

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22 février 2023

Commission d’enquête souveraineté énergétique : des auditions accablantes pour les dirigeants politiques français (2)

GSM

Suite

Croire au tout renouvelable est-il encore rationnel ?

Certains restent aujourd’hui convaincus que l’avenir repose sur un mix énergétique 100% renouvelable. Ne pouvant nier l’intermittence du vent (23% du temps) et du soleil (14% du temps) ils misent d’une part sur un large déploiement géographique des ENR (il y aura toujours du soleil à Séville quand il n’y aura pas de vent à Bruxelles ou à Berlin !) accompagnés par un réseau européen intelligent ainsi que sur le stockage massif par batterie. Si le modèle peut apparaître séduisant sur le papier il s’avère dans les faits complètement irréaliste et surtout très risqué. D’une par le nombre d’équipements à mettre en oeuvre serait délirant et d’autre part la météo européenne n’est pas suffisamment diversifiée. Ainsi début décembre il n’y avait de vent ni à Madrid ni à Copenhague tandis que depuis la mi-décembre il y en a beaucoup trop et partout. Miser sur l’extension géographique est un leurre évident. Quant aux batteries, si elles peuvent améliorer la situation en effectuant du stockage journalier voire hebdomadaire, elles ne pourront effectuer du stockage saisonnier (i.e. accumuler de l’électricité solaire en été pour l’utiliser en hiver). En dehors des intermittences, l’autre problème des ENR est l’effet d’échelle : quantité d’équipements, surface au sol ou encore taille gigantesque des batteries. On ne remplace pas impunément des énergies très concentrées comme l’atome 10 grammes d’Uranium suffisent à fournir un an d’électricité à une famille française !), le pétrole ou le gaz par des énergies très diluées comme le vent et le soleil ! En 2050 les ENR ne dépasseront pas 30% à 35% du mix électrique. Le reste ce sera soit du nucléaire soit du gaz…il faudra choisir !

Toutes les énergies renouvelables se valent-elles ?

Derrière l’utopie du 100% renouvelable se cache l’antinucléarisme des Verts qui remonte au début des trente glorieuses. Avant de s’intéresser à « Dame Nature », les écologistes ont d’abord été pacifistes. S’opposant frontalement à la prolifération des armes nucléaires et à la guerre du Vietnam, leur antinucléarisme civil a émergé de la « contre-culture » venue d’outre-Atlantique. Si EELV utilise aujourd’hui de façon tactique des arguments sécuritaires (risque nucléaire, traitement des déchets) ou économiques (coût des EPRs et du grand carénage), leur antinucléarisme repose toujours sur un « chromosome » pacifiste. Comme le confirmait Yannick Jadot dans son discours fondateur de Lyon le 29 janvier 2021, l’opposition des Verts au nucléaire « n’est ni technique ni climatique, elle est politique en plus d’être morale ». Un discours similaire émerge de l’écologiste belge Gorges Giliknet signant en 2022 dans le journal La Meuse un article intitulé « le nucléaire peut être utilisé comme une arme, pas le vent et le soleil » ou de la ministre belge Ecolo de l’Energie Tinne Vanderstreaten déclarant que « fermer la filière nucléaire belge c’est aussi mettre fin aux armes nucléaires ».

Opposés au nucléaire, les Verts misent donc officiellement sur le 100% renouvelable tout en sachant que cette stratégie fera exploser la demande gazière et donc les émissions de gaz à effet de serre. L’antinucléarisme vert efface donc l’objectif climatique : selon l’ancien ministre de l’environnement Brice Lalonde : « Au sein du mouvement écologiste [accepter le nucléaire] c’est une peu comme demander à un chrétien de renier à la Bible ».

En se laissant imposer le dictat Vert [surtout allemand] via le Green Deal européen, la France renonce de facto…à ses ambitions climatiques. En misant sur les renouvelables aux dépends du nucléaire elle choisit implicitement le gaz comme source pilotable. Elle risque donc de voir ses émissions de CO2 qui étaient parmi les plus faibles d’Europe augmenter au cours des futures décennies.

Quels sont les autres pièges intellectuels dans lequel tombe ce projet de loi ?

Voter une loi pour accélérer des procédures n’apparaît jamais comme un message particulièrement démocratique. « Mangeant à tous les râteliers », la majorité parlementaire relative devrait assez facilement trouver à Gauche les voies qu’il lui manque. Un coup à droite (pour les retraites) un coup à gauche (pour les ENR) Emmanuel Macron reste inexorablement fidèle à sa politique du « en même temps ».

D’autre part, la loi balaye d’un revers de main la principale nuisance relative aux renouvelable : la valeur du foncier fortement affecté par la construction d’éoliennes notamment. Une étude pour le moins étonnante de l’ADEME stipule « qu'un mât d'éolienne ne ferait fléchir que de 1,5 % le prix du m2 et ne changerait rien à sa valeur au-delà ». Mais qu’en est-il quand les éoliennes sont à moins de 500m. Selon certaines associations de riverains la décote peut atteindre 30% à 50%. Qui accepterait d’acheter une maison au pied d’une éolienne ?

La loi ne stipule pas non plus que si le vent et le soleil appartiennent à tout le monde, les matériaux nécessaires aux renouvelables sont encore plus mal distribués sur la planète que le gaz et le pétrole. Ainsi, l’Europe ne produit aucun métal critique (cuivre, lithium, cobalt, métaux rares) tandis que 90% des éoliennes et des panneaux solaires sont manufacturés en Chine.

L’empressement à voter à la hâte cette loi sur les renouvelables n’augure rien de bon car en parallèle aucune loi sur le nucléaire (les 14 EPR promis par E. Macron dans son discours de Belfort) n’est pour l’instant dans les cartons. La loi en vigueur suppose toujours qu’à l’horizon 2035, aucun nouveau réacteur sera construit tandis que 14 existants seront arrêtés.

Marché de l'électricité : un "scandale" selon le secrétaire du Comité social et économique d'EDF

Par Raphaël Marchal, le Mardi 17 janvier 2023 à 14:00, mis à jour le Jeudi 19 janvier 2023 à 15:09

Le secrétaire du Comité social et économique central (CSEC) d’EDF, Philippe Page Le Mérour, auditionné à l'Assemblée nationale, a dénoncé le "scandale" du marché de l'électricité, appelant à déroger aux règles européennes et à suspendre l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh).

C'est un constat amer que Philippe Page Le Mérour est venu livrer sur EDF. Auditionné, mardi 18 janvier, avec d'autres représentants du Comité social et économique central de l'entreprise, par la commission d'enquête sur la perte de souveraineté énergétique de la France, le secrétaire du CSEC n'a pas mâché ses mots, torpillant aussi bien la gouvernance de l'entreprise publique que les choix politiques effectués au cours des dernières décennies.

Plus personne n'est responsable du service public de l'électricité en France.

Philippe Page Le Mérour, secrétaire du CSE central d'EDF

"La marchandisation de l'électricité a abouti à une déresponsabilisation des acteurs. Plus personne n'a de vision du service public de l'électricité", a-t-il martelé, revenant par le détail sur les étapes de la déréliction de l'entreprise publique, qui n'est, selon lui, en rien due à la fatalité, mais bien à la logique de marché.

Suspendre l'Arenh

Pour inverser la tendance, Philippe Page Le Mérour préconise un traitement de choc. À savoir, la suspension de l'Arenh, le mécanisme de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique, qui impose à EDF de vendre à ses concurrents son électricité nucléaire à un prix déterminé. Ce mécanisme "abominable fait travailler les salariés et les agents d'EDF pour la sous-traitance", a-t-il jugé, suivant là les constatations d'anciens PDG de l'entreprise.

Le représentant du personnel a également plaidé pour immédiatement déroger aux règles européennes, en fixant un tarif réglementé de l'énergie (TRV) uniquement basé sur le mix énergétique français, ce qui permettrait selon lui de diviser son prix par trois. "Il faut avoir cette dérogation pour maîtriser l'inflation, [...] pour sauver les artisans et les entreprises qui souffrent d'un tarif qu'ils n'ont pas à payer. C'est un véritable scandale ! [...] Au nom de règles trafiquées sur le marché de l'électricité, on fait souffrir tout le pays."

"Dans quel autre système économique un produit est vendu 10 fois son prix, à part la mafia ?", a-t-il questionné. Philippe Page Le Mérour s'en est également pris à l'Allemagne, coupable à ses yeux de faire la pluie et le beau temps à Bruxelles et qui aurait "baladé" la France depuis le traité de Maastricht en matière d'énergie. "On est vraiment les dindons de la farce", s'est-il agacé, jugeant que les agents d'EDF "travaillent en 3x8 pour sortir un produit à 42 euros que les concurrents revendent 500 balles".

Une logique de "boutiquier"

Philippe Page Le Mérour n'a pas manqué d'égratigner le comportement des dirigeants d'EDF à compter des années 2000, durant lesquelles la libéralisation de l'électricité a commencé à opérer. "Le début de la fin", pour le secrétaire du CSE central. Dès lors, chacun a géré en "boutiquier", a-t-il regretté, avec pour seule motivation l'appât du gain.

Depuis 1946, EDF a connu deux périodes : une de 50 ans de monopole public au service du pays, et une de libéralisation où elle a été fragilisée, pillée, spoliée, et où elle est de moins en moins à même de répondre aux exigences de service public.

Philippe Page Le Mérour, secrétaire du CSE central d'EDF

Selon lui, c'est à cette époque que les dirigeants ont tenté des "paris dignes du casino à l'international, faisant perdre des milliards à l'entreprise". Durant cette période, entre 2006 et 2009, la dette a été multipliée par trois, sans qu'il n'y ait d'investissement sur le réseau, le phénomène de sous-traitance et de filialisation aboutissant dans le même temps à une perte de compétences techniques, qu'EDF "paye encore aujourd'hui".

Philippe Page Le Mérour a également reproché aux dirigeants la fermeture des centrales thermiques d'Aramon, du Havre et de Porcheville, dictées selon lui par de pures logiques financières, EDF ayant jugé les coûts fixes trop élevés. Sans imaginer que ces dernières auraient pu aider à piloter le pic de consommation hivernal quelques années plus tard, dans un contexte de crise énergétique. "Ces choix ont été faits à l'encontre du bon sens."

"Reprendre la main"

Au-delà du constat, Philippe Page Le Mérour a plaidé devant les députés l'impératif de refaire d'EDF un service public. "Soit on laisse EDF gérée comme une boutique, et on continuera à avoir des projets alimentés par des banques d'affaires avec la bénédiction bruxelloise, soit la nation reprend la main sur le service public de l'énergie", a-t-il affirmé.

Pour ce faire, et alors que l'exécutif a annoncé la renationalisation totale d'EDF, il a exhorté le Parlement à examiner une loi dédiée qui fixerait en toute transparence les moyens et objectifs du service public de l'électricité, sur le modèle de la proposition de loi du groupe Socialistes et apparentés, qui sera examinée lors de sa journée d'initiative parlementaire, le 9 février. "On vit une étatisation d'EDF par OPA dictée par des banques d'affaires, pas une nationalisation", a-t-il critiqué, appelant à ce que le texte précise également la gouvernance de l'entreprise. "Et la gouvernance, ce n'est pas un conseil d'administration confiné."

Le ministre Caprice et son conseiller Lubie : (Bien) Pire que le gouvernement des experts, celui de la science infuse des technocrates français

Plusieurs des personnalités auditionnées par l’Assemblée nationale dans le cadre de la Commission d’enquête sur la souveraineté et l'indépendance énergétique ont souligné à quel point l’inculture scientifique et l’indifférence aux experts caractérisent nombre de décisions politiques.

Christophe Boutin et Charles Reviens

Atlantico : Plusieurs des personnalités auditionnées par l’Assemblée nationale dans le cadre de la Commission d’enquête sur la souveraineté et indépendance énergétique ont souligné à quel point l’inculture scientifique et l’indifférence aux experts caractérisent nombre de décisions politiques. A quel point ce constat est-il juste ?

Christophe Boutin : Qu’il y ait chez les politiques une inculture scientifique n’a en soi absolument rien de surprenant, et moins encore de répréhensible. On ne peut pas tout savoir sur tout, et dans les parcours qui les ont conduits à exercer leurs fonctions il est rare que les politiques aient, d’abord, suivi une filière scientifique, et l’aient fait assez longtemps ensuite pour acquérir une véritable expertise. Quant à l’indifférence aux experts que vous évoquez, il est permis de la relativiser au regard de la manière dont l’expertise scientifique a été utilisée, et même surutilisée lors de la crise du Covid.

D’un côté donc, pour ce qui concerne l’énergie, et notamment l’usage de l’énergie atomique, les politiques ont donné l’impression de décider sans véritablement analyser les rapports d’expertise transmis, ou même d’aller à l’encontre des préconisations des auteurs des rapports. De l’autre, nous avons vu dans le cadre de la crise sanitaire des politiques s’abriter derrière les analyses faites par les différents comités scientifiques pour justifier leurs choix.

Y a-t-il un point commun entre ces deux aspects des choses, qui nous permettrait d’avoir une vision plus claire de ce qu’est aujourd’hui la politique ? Oui, si l’on émet l’hypothèse selon laquelle les experts ne servent plus guère qu’à permettre de justifier en tant que de besoin des choix qui ne doivent rien… à l’analyse des rapports et expertises. En suivant cette hypothèse, on peut penser que dans les deux cas, en matière énergétique comme en matière sanitaire, le politique a fait ses choix en pensant à ses intérêts propres – à son électorat, à ses alliés politiques, à lui-même, pour ne pas voir engager sa responsabilité, et aux intérêts qu’il estime juste de servir.

En mettant sous le boisseau les projets de développement de l’énergie nucléaire, contrairement à l’avis des responsables de la filière, le pouvoir politique fait peut-être partiellement au moins ce qui relève de son rôle : un arbitrage entre deux perspectives, toutes deux défendues par des experts, celles du nucléaire et des énergies renouvelables. Mais il fait aussi un choix politique, pour séduire une partie de l’électorat et stabiliser sa majorité ; il fait encore un choix plus ou moins obligé au vu de la pression des textes européens et de la volonté de notre si pesant voisin d’outre-Rhin ; il fait enfin un choix dont il n’ignore pas qu’il va profiter à de nouveaux industriels… et surtout à quelques banques et fonds de pension.

Dans le cas de la crise sanitaire, là encore, le politique savait parfaitement ce qu’il voulait faire. D’abord, éviter toute mise en cause de sa responsabilité future, et les avis des experts ont servi de boucliers derrière lesquels s’est réfugié le pouvoir politique. Parallèlement, le caractère radical des préconisations de certains experts lui permettait de renforcer le contrôle de la population – y compris par des textes posant de vraies questions en termes d’atteintes aux libertés publiques -, un choix depuis longtemps envisagé certains politiques.

Concluons. Le politique est par définition le lieu du choix… politique, et ce dans un monde où n’existe quasiment jamais d’unanimité scientifique, et où toute option a ses bons et ses mauvais côtés. Ce choix entre divers possibles, tous étayés par des rapports, est l’essence de la fonction, et conduit nécessairement à écarter certaines expertises, soit au profit d’autres expertises, soit au profit d’autres considérations, touchant à l’intérêt général ou au Bien commun. On comprend le regret des experts écartés, d’autant plus vif lorsque l’on constate ensuite avec eux que le politique s’est trompé, mais ce n’est jamais aux experts de

décider seuls dans une démocratie. Et il faut rappeler que l’on peut se tromper de bonne foi, et que nul n’est parfait – pas plus le décideur que les procureurs à la petite semaine qui l’accablent s’il faillit.

Mais puisque c’est bien le politique et nul autre qui est au coeur de la décision, quand il fait en toute connaissance de cause un choix contre l’intérêt de la collectivité dont il n’est jamais qu’un représentant ; quand, notamment, il contribue à en altérer la souveraineté, et donc l’existence réelle ; quand il sacrifie le Bien commun à des combinazione à la petite semaine ; quand l’erreur flirte dangereusement avec la haute trahison de l’intérêt supérieur du pays, alors, et quand bien même trouverait-on des expertises pour lui servir de caution, c’est bien au politique qu’il faudra demander de rendre des comptes.

Charles Reviens : Dans le contexte présent d’une crise énergétique inédite, la commission d’enquête de l’Assemblée nationale « visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance de la France », les propos des deux derniers Haut commissaires à l'énergie atomique successifs sont particulièrement utiles pour comprendre l’apparent découplage entre décisions politiques et compréhension de l’environnement et des impacts scientifiques.

Patrick Landais, l’actuel titulaire d’un poste n’assurant pas la direction exécutive du commissariat à l’énergie atomique et doté statutairement d’une forte indépendance, indique ainsi n’avoir jamais été sollicité par les ministres ou leurs conseillers en dépit de ses propositions répétées. Son prédécesseur Yves Bréchet est encore plus clair dans sa présentation des faits : deux réunions en six ans du comité à l’énergie atomique, absences de retours sur les rapports techniques ou les avis de l'Académie des sciences. Il met en avant comme éléments d’explication :

Le remplacement de la cohérence de stratégies technologiques et industrielles par l’opportunisme des stratégies de communication ;

L’inculture scientifique de la haute fonction publique et du personnel politique manquant même des éléments de cadrage les plus élémentaires sur l’état des sciences et technologies ;

Les limites des conseillers des ministres sur le cadrage scientifique des décisions politiques, du fait à la fois des limites de leur formation et parce que « leur préoccupation première est de ne dire à leur ministre que ce qu’il a envie d’entendre, pour ne pas nuire à leur carrière à venir » ;

L’impératif de repenser de fond en comble l’instruction scientifique et technique des dossiers politiques.

Ces arguments évoqués dans le cadre des problèmes de la filière énergétique et électronucléaire semblent décrire correctement une réalité plus large.

Comment en sommes-nous arrivés à cette situation ?

Christophe Boutin : Puisque les erreurs sont essentiellement liées aux choix politiques, c’est à ce point qu’il faut s’intéresser. On en est peut-être arrivé là en permettant au pouvoir de fonctionner facilement en roue libre, sans réelles possibilités de remise en cause des choix par les citoyens. Sans doute serait-il souhaitable que certains grands dossiers, portant sur des questions essentielles pour la vie de la nation – et notamment celles qui touchent à sa souveraineté -, puissent être plus facilement soumis au peuple souverain par la voie du référendum. À tout le moins peut-on souhaiter qu’ils fassent l’objet de véritables débats parlementaires.

La manière dont le gouvernement entend promouvoir aujourd’hui le développement accéléré des énergies renouvelable – énergies sur la mise en place desquelles il y a un débat scientifique et des expertises contradictoires – est révélatrice. On verra dans les semaines qui viennent s’il y a une possibilité de débat sur ce sujet au parlement.

Quant à l’épisode de de la crise sanitaire, on attend encore le véritable débat sur ce qui s’est passé, avec un examen détaillé des choix qui ont été faits, et les conséquences de ce retour d’expérience pour les choix à venir dans des situations comparables.

Veillons cependant à ce qu’il s’agisse d’un dialogue et d’un contrôle politique, et évitons autant que faire se peut l’engagement de la responsabilité pénale des politiques au sujet de choix difficiles et délicats. Il doit y avoir un droit à l’erreur : évitons d’être trop durs sur certains choix finalement secondaires, pour nous montrer ensuite si faibles pour en analyser d’autres, bien plus importants.

Charles Reviens : Comme souvent évoqué à l’occasion de la crise covid, les considérations de communication politique et électorale l’emportent en France depuis de nombreuses années sur l’efficacité de l’action publique ou la recherche du bien commun. L’explication d’une décision politique (pass sanitaire, pass vaccinal) par des considérations électorales est beaucoup plus aisée que par la recherche de la plus grande efficacité. Pour le nucléaire on explique bien mieux que par toute analyse d’impact scientifique et technique l’arrêt de Superphénix par le gouvernement Jospin comme gage de la coalition de la majorité plurielle, l’arrêt de la centrale de Fessenheim par l’accord de François Hollande avec EELV ou la réduction à 50 % de la part du nucléaire dans le mix électrique pour arrimer Nicolas Hulot ou l’électorat écologiste au sens large.

On ne peut en outre que constater en France dans l’opinion et donc dans le personnel politique et médiatique ou les groupes activistes le poids de l’écologie politique et du principe de précaution au détriment de la croyance en la science ou du progrès technique. On peut citer l’opposition aux OGM dans les années 2000 ou le fait que la seule recherche (même pas l’exploitation des gaz de schiste) soient interdites en France.

Il faut noter en sens inverse que les pouvoirs publics savent mobiliser les comités scientifiques quand cela est utile à la cause, à l’instar du conseil scientifique covid en 2020 et 2021.

Quelles sont les conséquences de ce comportement de l’appareil d’Etat et des technocrates ? A quel point cela aboutit-il à des contreperformances voire des désastres en termes de politiques publiques ?

Christophe Boutin : Les contre-performances actuelles sont-elles dues à « la technocratie » ? Encore faut-il des précisions. Ce que l’on appelle classiquement la technocratie, déjà présente lors de la crise des années 30, puis sous Vichy, qui réapparaît après-guerre, notamment en lien avec la création de l’École nationale d’administration, doit être mise en parallèle avec les grands corps de l’État, scientifiques (Polytechnique, les écoles des Mines ou des Ponts), juridiques (le Conseil d’État), ou institutionnels (le Quai d’Orsay, la préfectorale). Et il serait préférable de parler ici de haute administration plutôt que de technocratie, terme devenu très largement polémique et évoquant une réunion de super-rond-de-cuirs coupés des réalités.

Ces grands corps de l’État, qui, pour certains, dataient rappelons-le de la monarchie, étaient l’ossature administrative de la nation, sa constitution administrative, et a largement contribué au développement de notre pays, notamment dans les fameuses « 30 glorieuses » - même si le terme peut aujourd’hui être remis en cause. Ils ont entre autres permis de forger les éléments de notre souveraineté nationale dans bien des domaines - de l’industrie, de la défense, de l’énergie bien sûr, ou de l’autosuffisance alimentaire.

Ce à quoi nous assistons de nos jours est bien autre chose qu’une captation du pouvoir par la haute administration, contrairement à ce que pensent certains. C’est même tout l’inverse. Les choix actuels sont ceux d’une oligarchie qui s’est emparé de l’État et qui travaille non plus sur la base des avis des instances étatiques, mais sur ceux des fameux cabinets de conseil privés – et généralement étrangers. Parallèlement, cette oligarchie a décidé le démantèlement de notre haute administration – et, derrière, de notre État. Un démantèlement qui passe par la fin des grands corps, du recrutement au Quai d’Orsay à la fusion de l’ENA dans une sorte de gloubi-boulga administratif, en attendant que le même sort soit réservé aux grands corps scientifiques.

Certes, la haute administration n’était pas parfaite, certes elle s’est crue toute-puissante et a parfois oublié les citoyens dans une dérive autiste, mais elle aura plus rarement oublié l’intérêt national. Au contraire, la pseudo élite au pouvoir applique des thématiques managériales incompatibles avec notre tradition administrative pour vendre à la découpe ce que les Français avaient construit par l’impôt des générations antérieures, transférant au secteur privé les éléments rentables, mais laissant aux contribuables le soin d’abonder au financement des autres.

Cette différence de culture peut s’expliquer en partie par une nouvelle compénétration entre secteurs public et privé. Il est vrai que la haute administration d’avant ne passait pas son temps à valoriser son CV en allers-retours entre le privé et le public, vendant un jour au privé le carnet d’adresses constitué dans le public, ou lui expliquant comment contourner les textes que l’on a soi-même rédigés. Elle s’explique aussi sans doute par les contraintes des textes européens et leur réglementation de la déréglementation… Mais dans les deux cas, et au-delà, elle traduit surtout le triomphe parmi nos dirigeants d’une idéologie qui substitue à l’ancien idéal de l’intérêt national et de la souveraineté un mythe de la mondialisation heureuse dont il semble bien, dans les faits, qu’il ne serve que les intérêts de quelques-uns.

Charles Reviens : Depuis 2020 les crises successives ont mis en lumière des dysfonctionnements majeurs dans des domaines durablement considérés par l’opinion publique comme des acquis ou des atouts français comme le rappelle Jérôme Fourquet dans un article du Figaro :

- faiblesses de l’hôpital public et du système de santé apparue avec la saturation répétée des services d’urgence lors la pandémie covid-19 ;

- incapacité technologique à développer un vaccin dans les délais de la crise (le vaccin Sanofi est désormais disponible mais deux ans après les autres) ;

- niveau des moyens et des stocks de l’appareil militaire ;

- crise d’approvisionnement énergétique de l’automne-hiver 2022-2023.

On peut rajouter les enjeux de la compétitivité française problématique au regard des chiffres des comptes extérieurs particulièrement dégradé du fait de la dégradation des termes de l’échange notamment dans le domaine énergétique.

La faiblesse des validations scientifiques des décisions politique est un facteur parmi de nombreux autres d’une situation difficile que certaines commentateurs ou acteurs de la vie politique voient comme la manifestation d’une tiers-mondisation en cours du pays.

        

 

6 octobre 2023

Michael Douglas, un cancer lié au "sexe oral"...

GSM

Publié le 25 septembre 2023 à 13:24 sur Purepeople et sur yahoo gratuitement !!!

 ... l'acteur avait menti à propos de son état de santé !

https://www.purepeople.com/article/michael-douglas-un-cancer-lie-au-sexe-oral-l-acteur-avait-menti-a-propos-de-son-etat-de-sante_a514410/1

Le diagnostic est tombé en 2010. Michael Douglas a appris, cette année-là, qu'il avait un cancer à un stade très avancé. Le comédien avait dû subir un lourd traitement pour s'en sortir. Séances de chimiothérapie et de radiothérapie l'auront sauvé, le menant vers la rémission. Il avait tout de même perdu 16kg en chemin mais qu'importe : il avait, alors "95% de chances de ne pas faire de rechute". En assurant la promotion du film Ma vie avec Liberace, de Steven Soderbergh, l'acteur - qui fête ses 79 ans le lundi 25 septembre 2023 - avait souhaité faire un brin de prévention.

Sans vouloir rentrer trop dans les détails...

Lors d'une interview, Michael Douglas avait effectivement révélé au quotidien britannique The Guardian que son cancer "de la gorge" était liée à sa vie sexuelle - et non au tabac ou à l'alcool. "Sans vouloir rentrer trop dans les détails, ce cancer en particulier est causé par le HPV [Le papillomavirus, NDLR.] qui vient du cunnilingus, expliquait-il. Je m'inquiétais de savoir si les soucis causés par l'incarcération de mon fils [Cameron, condamné à 10 ans de prison pour possession et trafic de drogue] n'auraient pas contribué à déclencher le cancer, mais non, en fait, c'est dû à une maladie sexuellement transmissible."

        Michael Douglas a menti à propos de son cancer

Plusieurs études, menées en Amérique ou en Suède par exemple, prouvent qu'il existe effectivement un lien entre le papillomavirus et le développement d'un cancer. En 2013, lors d'un entretien avec son confrère Samuel L. Jackson, l'acteur avait d'ailleurs avoué avoir menti à propos de son état de santé : il avait souffert d'un cancer de la langue et non de la gorge mais ses médecins lui avaient conseillé de camoufler la vérité "à des fins professionnelles". Heureusement, cette histoire semble être loin derrière Michael Douglas, qui a pu reprendre une vie normale auprès de son épouse. Le comédien est marié depuis 2000 avec Caherine Zeta-Jones, avec qui il a eu Dylan en août 2000 et Carys en avril 2003. Les amoureux ont donc, récemment, célébré leurs noces de béryl malgré quelques hauts et quelques bas.

        

1 octobre 2023

Mémoires et radotages (499) – Bientôt... ça se rapproche…

 

 

GSM

Écrit le 1er octobre 2023

 

Je n’ai plus de mémoire, j’ai oublié mon savoir-faire, je perds mon vocabulaire, les adjectifs s’en vont de manière exponentielle… Je vais écrire, mais sans style, sans esprit, et peut-être sans orthographe… Je me lance…

 

Le 21 dernier, je suis allé voir Michel B. J’aurais du y aller en août, parce que les parigots sont en vacances et laissent ainsi les routes libre à « ma » circulation… Je n’avais pas la force, pas le courage, pas la volonté… Mais en septembre je me suis dit que je n’avais probablement plus de temps pour voir Michel B. mon ami depuis 41 ans en vie… Alors j'ai pris mon courage à deux mains...

 

La cata… Il a encore maigri et est encore plus voûté, il déambule (avec son déambulateur bien sûr) encore plus doucement qu’avant, il a oublié qu’il avait subi un double pontage coronarien il y a peu d’années… Je n’ai pas voulu lui faire montrer sa poitrine pour lui prouver que sa cicatrice en était la preuve… Il perd complètement la boule… Son cerveau invente des accusations infondées, il est entièrement dans la mythomanie, au point que son témoignage peut être dangereux pour autrui innocent… Il a même voulu me faire payer ma part du repas pris chez lui, comme si on était deux inconnus partageant la même table au resto… Je pense que bientôt il ne me reconnaitra plus… Quelle journée de merde, vraiment !!!

 

Le 28 je vais voir Mario, mon ami depuis 48 ans… Il a été opéré en urgence il y a deux mois, pour un double pontage lui aussi… Il y a deux ans, il avait eu un sten… Mais ce coup-ci, l’opération, bien plus lourde, le laisse très affaibli, sans force, très fatigué… Il n’a pas été très causant évidemment…

Pendant le trajet retour j’ai versé quelques larmes… Je suis en train de perdre mes deux amis à la vitesse grand V…

 

Nous qui étions forts, agiles, adroits, compétents, spirituels… Nous ne sommes plus que des vieilles merdes attendant la mort… Je suis leur ainé respectivement de deux et un an, mais malgré mon diabète déséquilibré, mon hypertension, mon anémie et mon épuisement… Je vais beaucoup mieux qu’eux… Suis-je condamné à les voir disparaître ? D’ailleurs, je pense que je ne les verrai pas disparaître, tout simplement parce que personne ne me convoquera pour leurs obsèques. La fille de l’un ne saura pas et l’autre vit seul… Simplement, un jour, ce sera le silence téléphonique… Si c’est moi qui part en premier, même si j’ai écrit à plusieurs endroits les noms de mes amis à prévenir… Personne de ma famille n’y pensera, ni ne cherchera ! Une amitié qui mourra dans l’anonymat…

 

La mort fait partie de la vie, parait-il… Mais c’est vraiment la partie la plus triste et désespérante !

        

 

13 novembre 2023

Bulletin N° 13 - A ma Maman - Date : 26/10/2006

GSM


A ma Maman

  Santé
Suite à notre entretien téléphonique, j’espère que tu t’adaptes à ton nouveau lieu de vie.
J’espère que tu fais soigner cette toux persistante.
Tu me dis que tu espères revenir dans ta maison, mais tu sais bien que ce n’est pas possible. Tu es dépendante et as besoin d’aide en permanence. D’ailleurs c’est toi qui as réclamé à cors et à cris d’aller dans une maison de retraite ! Et dans ta maison, ta fille a foutu toutes les aides soignantes et ménagères à la porte, cette salope !
Mon frère n’a pas l’air de s’inquiéter, tant mieux, il a confiance en moi, mais moi, je suis très anxieux, avec tous mes problèmes en plus de ta situation.
 
  Ta fille
As- tu des nouvelles de ta fille ?
Sais-tu où elle réside ?

FINANCES
Vu l’argent qu’il te reste, il va falloir vendre ta maison, pour financer la maison de retraite.
Il faut que tu nous donnes ton accord sur ce point.
Car une maison, ça ne se vend pas en 8 jours !
Je me fais beaucoup de soucis, parce que si on n’ obtient pas l’argent nécessaire à temps, ils vont se retourner contre nous (mon frère et moi). Quoique, vu ce qu'on gagne, ce n'est pas sur qu'ils nous mettent le couteau sous la gorge...
Il faut que l’argent de la vente de ta maison soit réservé à payer ta maison de retraite et non pas à graisser la patte de ma sœur. Une sorte de compte sous séquestre, quoi...
Je n’ai pas envie de me retrouver à la rue parce que tu auras gaspillé le pognon pour ta fille et ta petite fille comme tu l’as fait depuis la mort de Papa.
Mon petit frère, moi et le Notaire t’avions dit de garder ton argent au cas où…
Ce cas est arrivé.
Mais tu as la tête dure et tu n’en as fait qu’à ta guise.
Moi j’ai gardé ce que tu m’as donné parce que je savais que tu pourrais en avoir besoin, ce qui n’est pas forcément le cas de mon frère et certainement pas le cas de ma sœur ni de ma nièce.

TON ACCORD
Il nous faut ton accord rapidement afin de nous organiser, mon frère et moi, pour entreprendre les démarches et actions nécessaires à la mise en vente de ta maison.
Je te fais un gros bisou.
 
  Ton fils ainé.
        
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19 janvier 2024

Nicolas Dupont-Aignan : "Emmanuel Macron nous prépare la fin de la France !"

GSM

 

 Note de zalandeau :

Dupont-Aignan est trop poli pour le dire, mais  notre avenir est

une Shoah à bas bruit, sans chambres à gaz (pour le moment), contre le peuple Français !

Les nouveaux "Ariens" de notre Führer, futurs Sections d'assaut et futur SS, sont les islamistes extrémistes et autres racailles violentes !!!

        

 

       

21 novembre 2020

300 000 personnes vivent dans la rue en France

 

GSM

https://fr.news.yahoo.com/christophe-robert-fondation-abb%c3%a9-pierre-122520916.html

 

 

Christophe Robert (fondation Abbé Pierre) : "300 000 personnes vivent dans la rue en France. C’est choquant dans un pays comme le nôtre. J’ai honte"

Depuis 2012, le nombre de sans-domicile fixe a doublé, selon la Fondation Abbé-Pierre et s'élève désormais à 300.000, contre 141.500 lors de la dernière enquête officielle de l'Insee. Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Christophe Robert s’est exprimé au micro de Yahoo. Il dénonce une situation "honteuse" pour un pays comme la France. Ces chiffres, chocs, doivent selon lui réveiller les consciences.

9 janvier 2021

Voltaire - Le pauvre con et le nanti

 

GSM

 

Quelle est la différence entre acheter et voler ?

Quelle est la différence entre créer et piller ?

Quelle est la différence entre penser et répéter ?

Quelle est la différence entre écrire et copier-coller ?

Quelle est la différence entre sincérité et mensonge ?

Quelle est la différence entre travailler et exploiter ?

...................

Celui qui achète, qui crée, qui pense, qui écrit, qui dit la vérité, qui travaille est un pauvre con, ignoré, méprisé…

Celui qui vole, qui pille, qui répète, qui plagie, qui ment, qui exploite est riche, considéré, respecté…

Le deuxième n’est pas con, il a compris le système et vous pisse au cul !

 

© Alphonse Voltaire, alias zalandeau, Le mercredi 29 avril 2009

Je sais : Je suis cynique !     

11 janvier 2021

Mémoires et radotages (328) – Trump, c’est dommage, mais ça suffit !

 

 

GSM

Écrit le 09 janvier 2021

Donald Trump ! Il est difficile de parler de ce type de manière tranchée…

Pour moi, il y a deux Trump : Le politicien et l’humain…

J’ai approuvé sa politique de protectionnisme de l’économie américaine même si elle désavantageait la France et j’aurais bien aimé que Nos dirigeants fissent de même, mais non !

J’ai aimé son attitude vis-à-vis de la Chine, à laquelle il a tenu la dragée haute.

J’ai apprécié ; même si j’en ai été interloqué sur le coup, son entretien avec Kim Jong Un, dont je sais très bien qu’il n’entérinerait pas une longue amitié avec ce dictateur de la Corée du Nord.

J’ai grandement aimé le bond en avant de l’économie Américaine qu’il a initié !

J’ai bien prisé son désir de stopper l’immigration et de protéger son peuple.

J’ai compris son envie de désengager l’Amérique de toutes ces guerres dans le monde entier… mais étant donné notre faiblesse en la matière, j’ai désapprouvé le champ libre laissé à la Turquie contre nos alliés Kurdes.

Quant à sa politique vis-à-vis de l’Iran ; je crois qu’il aurait du être plus diplomate et l’obliger à des contrôles plus drastiques de son activité nucléaire, au lieu de couper les ponts avec les Iraniens et de leur laisser le champ libre…

Ce désengagement de l’Amérique fait que le proche-Orient et l’Afrique tombent sous l’influence des Chinois, des Russes, des Iraniens et des Turcs… C’est le résultat de cet isolationnisme Trumpien… qui peut nous amener, à nous européens, mais aussi aux Etats-Unis, bien des désagréments économiques !

Il y a l’homme Trump… Celui qui signe les accords de Paris et qui, une fois dans l’avion tweete qu’il annule sa signature… Le Trump fourbe, la planche pourrie, l’homme sans parole, celui dont il faut se méfier. C’est celui qui exagère, qui n’a aucune mesure, aucune diplomatie, qui a une parole de pute ! Trump c’est celui qui nie l’existence du Covid et qui nie beaucoup de choses pourtant très évidentes, à la grande joie de ses supporters aussi barrés que lui !

J’ai bien entendu et lu, dernièrement, les propos de Trump à l’adresse de ses fidèles… Et franchement, ses propos outranciers ont très bien pu être pris pour des appels à l’insurrection, comme ses non-interventions dans l’affaire Floyd ont pu être prises pour des encouragements envers les bavures et autre violences policières… Non, je n’aime pas ce genre de type !

Il n’était que temps qu’il s’en aille…

Certains disent que les réseaux sociaux en lui interdisant leur accès, nuisent au droit d’expression de Trump… Si on avait coupé le sifflet à Hitler, on aurait évité 50 millions de morts… Trump n’est certes pas Hitler, mais il ne sait pas se modérer, toujours dans l’exagération, dans l’outrance verbale… Ce type est très dangereux parce qu’il peut provoquer des catastrophes, volontairement ou non, comme cet envahissement du Capitole. Et c’est cela le problème : C’est que c’est un irresponsable !

Il restera dans la mémoire collective, comme quelqu’un de clivant, qui a contribué à agrandir la fracture entre deux Amériques. Il n’a pas unis les Américains, il les a divisés !

C’est dommage, parce qu’il a relancé l’économie et même s'il a dénigré le covid, il a fortement investi dans le vaccin !!!.

J’espère que d’ici le 20 janvier, jour d’intronisation de « Zob Hidden » (ce n'est pas certain que ce remplaçant soit mieux), le bouffon actuellement à la maison blanche ne fera pas de conneries. Le bouton nucléaire entre ses mains, ça fout les boules !

   

 

12 janvier 2021

Mémoires et radotages (36) – Enfants sans espérance

GSM

Écrit le 22 février 2016
 
Aider mes enfants… Cela a au moins une utilité, à défaut de pouvoir aller purger notre pays de ces inutiles qui nous ont menés dans la situation actuelle…
 
Il est vrai que je me suis senti utile, d’aller peindre 4 pièces du logement social de mon cadet… Le travail manuel est le meilleur remède contre le stress du retraité… Cela m’a pris quelques jours en décembre… Je n’ai même pas pensé à prendre des photos… Je suis allé aider à déménager mon aîné… J’ai emmené mon cadet et mon benjamin, voir leur grand frérot… Ils étaient heureux… Et moi, si heureux de les voir heureux…
 
Début janvier, plus rien à faire à part emmener mon tit’dernier au code trois fois par semaines… Alors j’ai acheté un costume d’occase à 20 euros et je l’ai agrandi à ma taille (en largeur)… Heureusement que le pantalon m’arrivait à la poitrine en hauteur… Avec la hauteur, j’ai fait de la largeur… Maintenant à nouveau je me fais chier… Je colle des photos dans mes classeurs (ça coûte moins cher que des albums)…
 
Aujourd’hui, c’est un grand jour ! Mon aîné arrive à la gare dans quelques heures… A part pour moi, d’être allé le voir trois fois une demi-journée, ses frères ne l’ont vu qu’une fois et sa mère pas du tout depuis début avril… Le retour du fils prodigue… Du bonheur, quoi ! On ira tous ensemble mercredi après-midi voir le cadet qui hélas travaille… Encore du bonheur…
 
C’est fou ce que ces trois frères se plaisent ensemble…Je voudrais bien que cela dure… Parce que nous, les parents, on n’est pas éternels… J’ai passé plus de vie avec eux, qu’il ne m’en reste à passer… Alors, j’aimerais bien que la fratrie perdure… Il ne leur restera que cela, car, je ne pense pas qu’ils feront des gamins… Ils ne sont pas si fous, ils ont compris… De toute façon, l’état nous remplace par des immigrés, alors nous avons le droit de ne pas nous reproduire, étant donné la vie de merde que nos dirigeants nous ont réservé…
 
Ce sera mieux ainsi… C’est trop de responsabilité d’avoir un ou des enfants… Ils voyageront plus légers ainsi, sans charges inconsidérées… Il leur sera déjà si difficile d’éviter d’être SDF !... Et heureusement que mes fils n’ont pas connu mon époque, parce qu’ils seraient encore plus déçus…
Ainsi est la vie actuelle ! Bien sur, une catégorie de Français ne comprend pas ce que je dis, parce qu’elle profite du système, se cooptant, étant fonctionnaires de père en fils, appartenant à des réseaux, etc…
 
De toute façon, il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir…
L’égoïsme et le nombrilisme, c’est tellement pratique, finalement !
 
Vous avez le gâteau et nous ‘Français périphériques’ n’avons que les miettes… Vous aviez besoin de nous pour sauver la France, dans le temps… Maintenant, il vous faudra vous passer de nous… On n’a pas envie de vous aider à vous sauver vous ! Notre avenir, l’avenir de nos enfants est notre seule préoccupation. Nous ne ferons plus de gosses pour aller faire la guerre pour vos gueules ! Perso, j’ai déjà donné… pour ce que ça m’a rapporté… Même pas une poignée de main…
 
« A nos enfants, la patrie reconnaissante », qu’ils disaient ! C’est fini, tout ça !
 
Apprenez à vous passer de nous, c’est déjà ce que vous faites en nous sacrifiant sur l’hôtel du libéralisme…
 
Ah ! J’les vois bien moi, toutes ces ‘grosses légumes’, avec le petit gros à lunettes et le petit agité bling-bling, en train d’aller faire le coup de feu pour protéger leurs acquis et leurs privilèges, contre la barbarie qu'ils ont fait venir… On va rigoler…
    
2 février 2021

La conseillère bancaire

GSM

Blague envoyée par Jielleaime

> > J'avais rendez-vous à la banque hier matin.

> > Une nouvelle conseillère (ça change tout l'temps) me reçoit pour faire le point au sujet de mes comptes...

> > L'entretien se déroule parfaitement ..tout est nickel...

> > Je me lève pour partir une fois que tout est réglé....et là elle me tend un sachet ... un tout petit sachet qu'elle a sorti de son tiroir...

> > Elle me le donne avec un sourire qui, à mes yeux respirait la malice....

> > J'ouvre ledit sachet et quelle ne fut pas ma surprise de trouver deux mini pseudos préservatifs pour Stroumphs en manque de parties coquines...

> > Je lui dis d'un air surpris :

> > Primo..on s'connait pas...Et deuxio...c'est pas pour dire mais là.....c'est pas du tout la taille hein ???

> > Faut pas déconner non plus ...

> > Et là....elle me regarde, l'air abasourdie....Euuhhh...non....c'est pour les doigts quand vous allez au distributeur.....anti covid.....ben

> > Jusqu'au bout, ce putain d'virus me fera passer pour un con...d'abord le masque...Puis la buée sur mes verres....Et là,...la capote à doigts.....putain d'vie de con...

    

8 février 2021

Nantes, une ville de merde et de foutre



Je reviens de deux jours d'enfer...

Ce n'est pas la première fois que je vais dans cette ville.

Mais à chaque fois que je vais à Nantes, ça pue la merde !!! Cette ville pue la merde et le foutre !

A Paris, par exemple, il arrive parfois, que l'été, par temps lourd, il y ait une odeur d’égout qui remonte...

Mais à Nantes, c'est pas "parfois", c'est "tout le temps", toujours, sans arrêt ! Ça pue, c'est fétide, ça schlingue, ça schmoutte, ça coince, ça cogne, ça fouette, ça cocotte, ça daube.

Bref, les habitants aiment ça, puisqu'ils y restent ! C'est des gens qui ont un goût de chiotte, de cagoinsses, de goguenots, de tinettes, qui aiment la merde, la mouscaille, la pisse et le foutre, qui adorent la moule pourrie, la crevette périmée, la petite fille négligée, la chatte qui pue...
C'est pas compliqué, même les mouches à merde, y'en a pas ! C'est trop fort pour elles, elles crèvent toutes dans d'horribles souffrances...

Il est à remarquer que dans ces quartiers schlinguants, il y a une foule énorme. Je suis certain que la pestilence les attirent... Et il y a une large majorité de femmes...

Bizarre ? Après tout, c'est p't'être toutes ces gonzesses qui puent de la chatte ?

P't'être qu'à Nantes, elles ne se lavent pas la chagatte, la cramouille, le fendu, le barbu, la raie, la craquette, la moule...

P'être que leurs maris aiment se taper des huitres pas fraiches tous les jours ?

Vas savoir ???

Nantes, la ville qui schlingue et qui en est fière...

Je ne boufferai plus de Biscuits Nantais ! J'ai pas envie d'attraper la castapiane ! Ben quoi ? La gonorrhée, la blennorragie, la chaude-lance, la chtouille, la grande vérole quoi !
  
12 février 2021

Mémoires et radotages (332) – Amour et angoisse

 

 

GSM

Écrit le 10 février 2021

Comme je l’avais écrit dans « Mémoires et radotages (297) – Amour et haine, curieuses mathématiques » : « On peut aimer plusieurs personnes sans qu’aucune de ces personnes ne soit moins aimée que les autres, car l’amour se multiplie et s’additionne, sans s’affaiblir. Le malheur de ceux que l’on aime nous empêche d’être heureux. Ce stress vient perturber le bonheur que l’on a d’être heureux d’aimer ».

Il arrive que ce stress soit de l’inquiétude, de la peur,

Toto était envoyé cette semaine en Allemagne dans une autre usine du groupe pour donner un coup de main, il parait que c’est le bordel, là-bas, rien ne fonctionne correctement… Il avait fini par accepter d’y aller, pas de gaîté de cœur, mais seulement parce que les déplacements à l’étranger étaient prévus sur son contrat d'embauche… et signés par lui…

Il est parti, sans rien de chaud (ni anorak, ni pull, ni duvet, ni couverture, ni gants)… Je lui avais présenté juste avant qu’il parte de chez nous le dimanche, un résumé de la météo Allemande assez glaciale annoncée pour la semaine… Il avait refusé que je lui passe des vêtements chauds et est parti en coup de vent…

Lundi 8 janvier 2021, après avoir récupéré la voiture de location près de son lieu de travail habituel il a donc pris le chemin d’un patelin aux environs de Berlin…

Lundi à 16h30, il a appelé, après avoir franchi la frontière Franco-Belge, puis la frontière Belgo-Allemande pour dire qu’il avait encore 600 km à faire...

Lundi 20h02, SMS : « N’attendez pas un message de ma part pour dire que je suis arrivé de sitôt, parce que je suis bloqué sur l’autoroute et il me reste 400 bornes »

Moi : « Tu es dans un embouteillage ou seul ? »

Toto à 20h07 : « Dans un embouteillage et j’ai pas avancé d’un poil depuis au moins 20mn »

Toto à 20h19 : « Bisous à tout le monde »

………………..

Moi le mardi à 12h21 : « On n’a pas de nouvelle, envoie nous un SMS »

Il est inutile de dire l’état de peur dans lequel nous étions. Une angoisse nous prenait, comme une véritable boule dans le ventre pour ma part. Ma femme a sauté son repas et moi, je ne savais que faire pour essayer de tromper mon angoisse, ma trouille…

Toto le mardi à 13h45 : « Je suis sur un parking, je crois que j’ai un problème de pneu »

Rassurés ? Pas vraiment ! Nous lui avons envoyé une tonne de texto… sans réponses…

Toto le mardi à 16h42 : « Je suis arrivé à l’hôtel, bisous »

D’un coup, notre panique a cessé et nous étions tout à coup sereins, dans une douce quiétude qui était du bonheur à l’état pur, une félicité sans bornes…

En fait il est resté coincé dans cet embouteillage sur l’autoroute allemande pendant 12 heures de 20h à 8h, par un froid de -10°… Il n’avait plus rien à manger, et emporté qu’une seule bouteille d’eau… Heureusement que le moteur tournant, réchauffe (c’est dans ces cas-là qu’il vaut mieux ne pas tomber en panne de carburant)… Neige et chaussée glissante l’ont accompagné jusqu’au bout…

Ensuite il a eu ce problème de pneu… Qui selon moi n’était pas inquiétant, le froid fait baisser la pression dans les pneus et déclenche les détecteurs de pressions… Et le bruit de clac, clac qu’il entendait devait selon moi être le fait des joints transversaux des chaussées béton…

Il n’avait comme je l’avais deviné, pas emporté son chargeur sur allume-cigare et considérant que son mobile n’a pas une grande autonomie… Nous en avons imaginé des scénarios !!!

Bref ! Tout cela pour dire que si la prochaine fois il repart dans ces conditions, nous nous occuperons de tout, tout, tout !... Mais Toto, nous a dit mardi soir au téléphone, qu’il n’était pas question de retourner dans ce pays de sauvages et qu’il préfèrera se faire foutre à la porte !

Reste le retour… La météo Allemande est franchement prévue largement en dessous de zéro, avec neige éventuelle pendant les deux semaines à venir…

Quant à nous, les parents : Il reste que, quand on aime, non seulement on s’inquiète, mais on peut éprouver une peur terrible…

A chaque fois que j’ai eu mes peurs les plus fortes, c’est pour l’un ou l’autre de nos enfants. C’est une peur que nous ne contrôlons pas, parce que nous sommes totalement impuissants…

Lorsque j’ai frôlé la mort à plusieurs reprises au cours de ma vie, je n’ai jamais éprouvé cette angoisse, j’ai simplement fait ce qu’il fallait faire pour éviter la mort, ou si je ne pouvais rien contrôler, je me disais que ça y était, que c’était pour cette fois et j’étais résigné…

Que ferais-je donc pour l’amour de mes enfants ? Je trahirais mon pays, je volerais, je tuerais, je me sacrifierais, s’il le fallait…

C’est con l’amour… ça fait souffrir… Quelle drôle de chose que l’amour !

   

13 février 2021

Mémoires et radotages (333) – Amour et angoisse (2) – Pourquoi l’Allemagne ?

 

 

GSM

Écrit le 11 février 2021

Toto, nous a précisé que, les deux frontières, il ne les vues que sur son GPS… Il avait son test PCR en poche… Personne ne l’a contrôlé… Comme quoi à la télé on ne nous raconte que du baratin !!!

Alors pourquoi l’a-t-on envoyé dans une usine du groupe en Allemagne ? Tout simplement, comme mon fils me l’avait expliqué, parce que les usines Peugeot et Renault situées en France stoppent actuellement la production par manque d’éléments électroniques, lesquels sont fabriqués à Taïwan… Par contre en Allemagne, ils reçoivent ces éléments parce que la Merkel a fait un deal avec Formose, échangeant des vaccins Biontech contre lesdits éléments électroniques… Donc, l’usine Française du sous-traitant en second rang, installée en Allemagne, ne souffre pas de rupture de stock, contrairement aux établissements situés en France ! C’est la raison pour laquelle, nonobstant les mauvais fonctionnements locaux, plusieurs personnels, dont mon fils ont été envoyés en Allemagne… Je suppose que les intérimaires Allemands, comme en France, ont été débauchés…

Encore une fois, nous voyons la vacuité de notre Pays dans l’organisation, dans l’incapacité de produire un vaccin, dans le non investissement en R&D, alors que USA, GB, Deutschland ont cette monnaie d’échange et cette indépendance souveraine en la matière…

Alors, se pose la question du retour de Toto qui devait initialement se faire le 12 février… Alors que la météo Française n’annonce des températures positives qu’à partir de dimanche, la météo Allemande présente des températures très largement négatives (de -8 à -18) pour tout le mois de février… Le tout serait que les routes soient traitées et déneigées… Son retour va-t-il être retardé (du fait de son arrivée un jour plus tard que prévu) ? Va-t-il faire sa forte tête ou être raisonnable ? Va-t-il avoir acheté un anorak épais ? Va-t-il se renseigner sur l’état des routes ?

Affaire à suivre...

Post-scriptum : Il est reparti vendredi matin et est bien arrivé chez lui ce samedi 13 à 0H30... Et toujours pas de contrôle du test PCR !!!

    

27 février 2021

Macron - Président... pas par hasard (3)

GSM


Auteur : Journaliste sous pseudo (fin)
 
En novembre, les primaires de droite sont ouvertes, Fillon gagne.
Jugé trop frileux dans son programme par les financiers, ils décident de l’éliminer. L’affaire Fillon est lancée, bien d’autres élus de droite et de gauche font travailler leur conjoints ou enfants, mais Fillon doit être éliminé.
Des rendez-vous sont pris par des informateurs dépêchés par les grands groupes de presse avec des journalistes du Canard Enchaîné et de Médiapart, journaux qui ont vu leurs subventions augmenter en 2017, comme par hasard.
> > > >
Gaspard Ganzter, conseiller de Hollande mais aussi camarade de promo de Macron à l'ENA, rencontrera le directeur du Canard début janvier.
Déchaînement des médias sur Fillon, les journalistes bien obéissants et soi-disant indépendants se déchaînent. Mais surtout ils prennent soin de ne pas dénoncer les autres politiques qui commettent les mêmes délits. L’homme à abattre c’est Fillon.
> > > >
De l’autre côté, ordre est donné d’axer sur le FN, sachant que lors d’une confrontation Macron Le Pen, Macron serait élu.
La Machine médiatique est en route, les magistrats sont dans la course; peu importe si cette campagne est nauséabonde,
mais Macron doit sortir vainqueur coûte que coûte.
Lors d’une entrevue, entre Macron, Drahi, et Bolloré, Drahi dit à Macron : *« Ne brusque pas les français, dis leur ce qu’ils veulent entendre, ce sont des veaux, ils veulent une idole, un homme providentiel, ils sont dans le délire présidentialiste.* Ils haïssent les gens qui réussissent et gagnent de l’argent, ils veulent que tu sentes le pauvre.
Sache les séduire et les endormir et nous aurons ce que nous voulons. Beaucoup de gens (financiers et grands patrons) comptent sur toi, ne les déçois pas !
Sers toi des gens du spectacle, du show-biz, ces arrivistes incultes se disent de gauche parce que cela fait bien, qui critiquent les financiers et l’argent, mais sont les premiers à faire de l’évasion fiscale, tu verras, ils viendront te lécher les fesses par intérêts, ce sont les pires, je ne les aime pas !»
Bolloré lui dit : * « Le Français veut de l’information instantanée, du scoop, il ne réfléchit pas, du foot, des émissions débiles, du cul, de la bière et il est heureux, il faut leur servir ce qu’ils veulent ! »*
> > > >
Réunion le 11 avril 2017 avec De Castrie, Drahi, Jouyet, Sarre et d’autres personnages influents avant le 1er tour des élections, la ligne médiatique est organisée, la presse est dévouée à Macron, mais Mélanchon inquiète, ainsi que le manque de confiance des français envers les politiques.
> > > >
Le 23 avril 2017 ils sont rassurés, Macron est en tête avec 24%. Drahi félicite Macron et lui dit : «Tu es président les français n’auront jamais les couilles de voter Le Pen et les autres tordus vont venir te lécher les fesses et voteront pour toi ! ». Cela se finit à la Rotonde... Macron savait qu’il était président.
Le 24 avril la bourse prend 7 points, les places financières sont aux anges !
> > > >
Ces élections présidentielles furent qu’à un seul tour, magnifiquement orchestrées par, les médias, la finance et le CAC 40, les français n’y ont vu que du feu !
> > > >
Le 7 mai 2017, Macron est élu et nos patrons de presse et autres vont mettre leur terrible plan « en marche.
Le spectacle du Louvre fut un délire narcissique dont l’analyse révèle bien des intentions que je qualifierais de « déviantes » et bien éloignées des problèmes et attentes des Français.
Reste maintenant la dernière étape: les législatives.
Faire élire 50% à l’Assemblée Nationale de personnes qui n’ont jamais touché à la politique ou eu un mandat électoral.
Cette manoeuvre est organisée depuis Paris dans le cadre d’un mystérieux processus de sélection afin d’achever d’affaiblir le pouvoir législatif, le coeur de la démocratie, en mettant en place une sorte d’aréopage de personnes désignées qui seront à la botte du régime.
Là aussi, personne ne se posera la question du financement de toutes ces investitures. « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Au second tour des législatives, Macron obtiendra une très nette majorité. Le changement est devenu le deus ex machina de la politique. ll a suffi de le promettre pour conquérir le pouvoir.
> > > >
*Le peuple, par ces élections, a perdu sa souveraineté; maintenant il élit la personne que les financiers et les patrons de presse ont choisie.* Mais le réveil va être brutal, les français vont bientôt pleurer, mais ils ont les politiques qu’ils méritent !
> > > > Parker Point
 
NB: Toutes les informations citées supra peuvent être vérifiées, ce ne sont pas des affabulations, ceux qui chercheront à savoir et qui ne se laisseront pas manipuler par
les médias découvriront cette triste vérité."
NB: le lecteur averti remarquera que la quasi totalité des acteurs principaux de cette histoire sortent du même moule : Science-Po, ENA
  
15 avril 2021

Mains toujours froides

 

GSM

En accès libre sur internet

Vous vous trouvez dans un endroit surchauffé et vous avez les mains froides alors que le reste de votre corps est « chaud » ? Ce symptôme cache probablement un problème de santé plus grave qui nécessite une vigilance extrême. Voici quelques explications.

Mains froides ? Attention aux maladies qui peuvent se cacher derrière ce signe…

Avoir les mains froides après avoir passé toute la journée dans des conditions climatiques particulièrement froides est tout à fait banal… Vos membres deviennent plus froids que le reste de votre corps car il y a moins de sang et de chaleur envoyés aux organes vitaux comme le cœur, le cerveau, le foie, etc.

Mais, à l’inverse, si vous êtes dans une pièce chaude et que votre corps entier est en ébullition à part vos mains qui restent gelées, c’est que vous souffrez peut-être d’une maladie grave qui nécessite une attention médicale immédiate.

Voici 10 maladies/facteurs qui peuvent expliquer que vous ayez toujours les mains froides

1. La maladie de Raynaud

Cette condition affecte le transport et la circulation du sang dans certaines parties du corps, généralement les doigts des mains ainsi que les orteils. Pourquoi ? Parce que les vaisseaux sanguins situés dans les doigts, les pieds et parfois les oreilles et/ou le nez se rétrécissent suite à de basses températures ou à un stress émotionnel. Résultat : les doigts deviennent blancs voire bleus, en raison d’un approvisionnement en sang insuffisant.

Les causes du syndrome de Raynaud sont encore inconnues, mais cette maladie peut être facilement identifiée : doigts gonflés (souvent froids), douleurs, picotements. La bonne nouvelle, c’est que cette condition est plus désagréable que néfaste pour la santé.

2. Une maladie auto-immune

Une maladie auto-immune est un trouble du système immunitaire qui attaque vos tissus à cause d’une réponse immunitaire inappropriée du corps face à certaines substances. Elle peut être grave, donc si vous constatez des symptômes similaires au syndrome de Raynaud, consultez votre médecin pour faire des analyses supplémentaires. Une fois que la véritable cause de vos mains froides sera diagnostiquée, vous pourrez plus facilement contrôler ce trouble en prenant les médicaments appropriés.

3. L’hypothyroïdie

Les mains froides sont un symptôme très courant d’un dysfonctionnement de la glande thyroïde. Cette glande en forme de papillon est située à la base du cou, elle agit comme un thermostat à l’intérieur du corps. Lorsqu’elle fonctionne au ralenti, d’autres fonctions corporelles ralentissent aussi, entraînant des signes tels que la fatigue, l’obésité et la sensation continuelle d’avoir froid… Ce trouble de la thyroïde est très fréquent à partir de 50 ans.

4. Faiblesse de la circulation du sang

La plupart des gens pensent qu’une mauvaise circulation du sang est l’une des principales raisons expliquant les mains froides. En effet, une mauvaise circulation se produit lorsque le flux sanguin est réduit, lorsque le pompage du cœur ne fonctionne pas correctement ou à cause d’une obstruction physique de l’écoulement sanguin (lorsque les vaisseaux sanguins sont rétrécis à cause d’un taux élevé de cholestérol).

Lorsque le flux sanguin dans le corps est perturbé, il est tout à fait normal de ressentir une certaine froideur aux mains et aux pieds, des gonflements et des picotements sont aussi des symptômes courants parce que les mains et les pieds sont les parties du corps les plus éloignées du cœur.

5. L’anémie

L’anémie est un trouble de santé qui se produit lorsque le corps ne produit pas de globules rouges en quantités suffisantes ou lorsque le niveau d’hémoglobine dans le sang est faible. Résultat : le corps va avoir un apport insuffisant en oxygène, ce qui peut provoquer des mains froides.

L’anémie est due généralement à une carence en fer, une perte soudaine de sang (menstruation chez les femmes), la présence d’ulcères, certains types de cancer, etc.
En dehors des mains froides, d’autres symptômes très fréquents peuvent être liés à l’anémie comme la fatigue, les maux de tête, des vertiges, une sensation d’essoufflement et une certaine pâleur.

6. Un déficit en vitamine B12

La vitamine B12 se trouve dans les sardines, le thon, les abats de poulet, le poulpe, les huîtres, le hareng mais aussi les œufs, les produits laitiers, etc. Cette vitamine est très importante pour la formation des globules rouges. Une déficience peut entraîner la diminution des globules rouges.

Les personnes de plus de 50 ans et/ou celles qui suivent un régime végétarien ou vegan souffrent généralement d’une déficience en vitamine B12. Un simple test sanguin peut clairement établir si vous souffrez d’une telle déficience et si celle-ci est à l’origine de vos mains froides.

7. Une pression artérielle faible

Une pression artérielle basse peut être liée à la déshydratation, une perte de sang, l’utilisation de certains médicaments ou à des troubles endocriniens (dysfonctionnements hormonaux). Lorsque la pression artérielle est faible, les vaisseaux sanguins ne vont plus irriguer les extrémités et ainsi laisser les doigts et les orteils froids.

Si vous souffrez d’une pression artérielle basse qui s’accompagne de troubles de la vision, d’une sensation de fatigue, de nausées, d’une faiblesse physique et de confusion, vous devez consulter immédiatement votre médecin.

8. Le stress

Le stress peut provoquer de nombreux troubles et perturber le fonctionnement de l’organisme. En effet, une personne soumise à des conditions de stress intense et de manière chronique va sécréter naturellement de l’adrénaline, ce qui va resserrer les vaisseaux sanguins dans les extrémités et provoquer les mains et pieds froids.

9. Les médicaments

De nombreux médicaments peuvent comprimer les vaisseaux sanguins, en particulier les artères. Dans ce cas, il s’agit probablement des effets secondaires liés au syndrome de Raynaud.

10. La consommation de tabac

Si vous n’avez pas encore trouvé suffisamment de bonnes raisons pour arrêter de fumer, en voici une autre : la nicotine qui provient de la cigarette provoque la contraction et le rétrécissement des vaisseaux sanguins

  

16 avril 2021

Mémoires et radotages (345) – Assassinat de Sarah Halimi : le déni de justice

 

 

GSM

Écrit le 15 avril 2021

La Cour de cassation a confirmé mercredi 14 avril 2021, l'irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi, une sexagénaire juive tuée en 2017 à Paris. Kobili Traoré, 27 ans au moment des faits, ne sera donc pas jugé. Le caractère antisémite du crime n'est pas remis en question.

France24 le 14/04/21 :

« Il n'y aura pas de procès dans l'affaire Sarah Halimi. Cette sexagénaire juive était morte en 2017 après avoir été rouée de coup puis jetée de son balcon à Paris. La Cour de cassation, tout en entérinant le caractère antisémite du crime, a confirmé mercredi 14 avril l'irresponsabilité pénale du meurtrier, pris d'une "bouffée délirante" lors des faits.

Cette nuit-là, le 4 avril 2017, Kobili Traoré, 27 ans, fait irruption chez sa voisine de 65 ans, Lucie Attal, également appelée Sarah Halimi. Aux cris de "Allah Akbar", il la roue de coups en récitant des versets du Coran, avant de la jeter par-dessus le balcon de leur HLM de Belleville, dans l'est de Paris. »

Jusqu’à présent, l’emprise de substances était une circonstance aggravante en matière criminelle. Depuis hier, je considère que la justice de notre pays vient de légaliser l’assassinat. Pourra-t-on dorénavant en toute impunité absorber alcool ou drogue et massacrer sans condamnation et même sans procès ?

Ce type de mansuétude laxiste est-il réservé aux seuls criminels islamistes ?

Les magistrats qui ont, aussi bien en première instance, qu'en appel et qu'en cassation, prononcé ce « non-lieu » qui ne dit pas son nom, sont-ils dans la mouvance islamo gauchiste ? En tous cas, ils viennent de légaliser l’antisémitisme et la barbarie… Collaborent-ils avec un envahisseur contre le peuple Français ?

La justice Française me dégoûte… Macron ne devrait pas laisser faire cela… Les magistrats devraient être démis. Le garde des sceaux devrait être démissionné… Des sanctions exceptionnelles devraient être prises…

Kobili Traoré (encore un Traoré !), pas assez fou pour être interné à vie, sera libre de recommencer en toute impunité…

La décadence continue ! La plongée vers la honte s’accentue !

   

23 avril 2021

10 mai 1940 (ou peut-être 11 mai ?)



GSM

Une estafette vient nous réveiller et nous dit d'aller à nos postes.
 
Je saute hors de ma couverture.
Voila mes camarades en train d'enrouler leurs bandes molletières, alors que moi je n'ai que ma capote à enfiler. Je crie à mes hommes de se dépêcher.
Je cours vers le poste de mitrailleuse en pestant contre les servants qui se permettent de ne pas être là.
J'engage une bande et arme la culasse. Mais bon sang, qu'est-ce qu'ils foutent ?
Je pourrais tirer, mais sans personne pour guider la bande de munitions, je risque l'enrayement.
Putain de matériel démodé ! Putain de bandes molletières qui retardent les gars !
 
Je vois le lieutenant faire signe en direction de l’Est. C’est le petit jour.
Je scrute et j’aperçois des mouvements. J’ouvre l’étui, j’extirpe les jumelles… Pleines de buée…
Quel est le con qui les a laissées là cette nuit ? J’essuie comme je peux les optiques.
Appuyé sur les sacs de sable, je règle la focale. Stupeur ! Des boches, plein de boches, qui progressent par bonds successifs…
« Qu’est-ce qui se passe ? », me demande Émile, le soldat qui vient d’arriver. « Prépare des bandes et mets toi là ! ». « J’suis le tireur pas l’approvisionneur ! ». « M’en fous ! Fais c’que j’te dis ! D’abord tu tires comme une patate ! ». J’entends les gars arriver….
 
«Sortez des grenades d’avance ! Armez vos flingues et prêts à faire feu ! ». J’entends le cliquetis des lebels…
 
Déjà des coups de feu partent de notre camp, loin sur notre droite. Quel est le con qui les a laissé tirer. Maintenant les boches savent qu’on les attend. Bande d’abrutis !
 
Je vois au loin, plein de types en uniforme foncé, se relever et courir vers nous.
Ça y est ils attaquent ! Je lache les jumelles. Ils sont tout petits encore, mais ils arrivent !
 
Je me tourne vers mes hommes. « Ne tirez pas. Attendez que je vous donne l’ordre ! Mettez en joue ! Vous ne tirerez qu’à coup sûr. Chaque balle doit porter !
 
Je me mets à la mitrailleuse et Mimile tient la bande. Nos gorges se serrent.
Des petits éclairs sortent des armes adverses. Le ricochet des balles nous fait rentrer la tête dans les épaules. Un cri de douleur jaillit ! Déjà un homme est touché.
« Ne tirez pas. Ajustez-les ! »
 
La première vague est maintenant proche. Il faut que je donne l’ordre. Ma gorge se serre. Jamais je n’aurais cru un jour devoir tirer et faire tirer sur des hommes…
 
« Feu ! »
 
Un déluge de feu part de notre position, tandis que j’ajuste un type à gauche et j’ouvre le feu, en tournant le tir vers la droite. J’arrête. J’abaisse la visée et je recommence, par petites rafales. Je repositionne sur la gauche. Putain, ils sont encore plus près ! Je recommence de la gauche vers la droite, encore une fois.
 
Il y en a plein qui approchent en courant vers nous.
 
Je crie « Grenades ! ».
 
Moi et mon servant nous nous baissons.
Des détonations multiples nous vrillent les tympans.
 
Je relève la tête. Des fuyards Boches essaient de s’échapper ! « Les laissez pas s'barrer ! Feu ! Feu ! Feu ! »
 
Le terrain qui s’étend entre nous et le bois, est jonché de corps.
On entend des gémissements « chez eux », mais aussi « chez nous ».
 
Bon sang qu’est-ce qu’on a comme pertes !
 
Mes copains, mes camarades, mes amis, mes hommes, les hommes des autres unités…
 
Mon serveur ! « Mimile ! ». Il saigne comme une vache ! Putain ! Il a un trou dans la joue et peut-être aussi dans le cou… Il me fait signe en essayant de parler… Il n’a plus de langue, arrachée par une balle…
 
« Oh putain Mimile, Mimile.... mon Mimile ! »
 
Le lieutenant nous fait dire que nous allons recevoir des renforts de la deuxième ligne.
 
Pendant ce temps je compte mes pertes. J'ai 8 hommes hors de combat, dont trois morts. Le sang est partout et nous impressionne tous. Je donne de l'eau à Mimile qui me fait signe qu'il a soif. Sa mâchoire brisée, ses joues transpercées, donnent un spectacle horrible. Son sang se répand en un filet ininterrompu. Les infirmiers sont bien trop occupés pour venir ici.
C'était ça la guerre...
On nous avait annoncé une victoire rapide sur des Allemands que le traité de Versailles avait laissés désarmés.
Ce n'est pas l'impression que j'ai de nos adversaires...
 
Je réorganise mes hommes avec le renfort de huit hommes venus de la deuxième ligne.
Je leur fais approfondir notre retranchement afin d'être mieux protégés.
Ils mettent beaucoup de cœur à l'ouvrage, car ils savent que leur vie en dépend.
 
Deux infirmiers arrivent enfin pour soigner nos cinq blessés.
D'autres s'aventurent hors de nos lignes et prodiguent des soins aux allemands qui gémissent à quelques dizaines de mètres de notre position.
 
Le sang, les hurlements, les gémissements, nous impressionnent tous autant que nous sommes.
 
Je reviens voir mon copain Émile.
 
Il ne bouge pas, sa tête est penchée sur son buste.
Je m'approche en tremblant... Il ne respire plus... Il est mort vidé de son sang, comme un cochon qu'on saigne...
 
Mon Mimile, mon ami. Tu ne tirais pas très bien à la mitrailleuse, mais tu me manques...
 
Je tourne le dos à mes hommes en me relevant, pour cacher mon émotion...
 
Un sifflement caractéristique... "Tous à couvert !". Une explosion sur nos arrières.
Bientôt suivie de beaucoup d'autres de plus en plus précises. L'artillerie Allemande nous pilonne. Nous rentrons nos têtes dans nos épaules et nous faisons tout petits dans notre tranchée. Des hommes tremblent de tous leurs membres. Chaque explosion plus proche fait sursauter et monter la peur d'un cran supplémentaire. Je baigne dans ma transpiration qui me glace jusqu'aux os.
 
Des hommes hurlent de terreur. Certains appellent leur mère...
Chaque explosion réduit notre espérance de vie et a raison des caractères les mieux trempés.
Un déluge de feu, d'éclats, de pierres, de chair humaine s'abat sur nous.
 
Je reçois sur la main... on dirait de la cervelle d'agneau... Je suis horrifié... Je m'essuie frénétiquement la main sur ma capote en criant...
 
Je m'applique à me dire "reste en vie, pour tes hommes, reste en vie pour tes hommes"...
Je me calme un peu, en me persuadant que si les obus ne m'avaient pas encore touchés, il y avait des chances de rester en vie...
 
Pourquoi avons-nous été envoyés en avant poste à l'est de la Meuse ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
  
  
26 avril 2021

J'accuse ! Robert Ménard, le 19 octobre 2020 à Béziers

GSM

 Nous ne le répèterons jamais assez, car c'est tous les jours que se reproduisent les attaques terroristes en France !

 


  texte du discours :

Son discours du Lundi 19 octobre 2020 à 12H30

Mesdames, Messieurs, Mes chers compatriotes,

Avant toute chose, je vous propose d’observer une minute de silence en mémoire de Samuel Paty et en soutien, en respect et en amitié pour sa famille et pour ses proches.

La tête tranchée. Un professeur d’histoire a eu la tête tranchée, en France, en 2020, parce qu’il a fait son travail. Parce qu’il a expliqué à ses élèves ce qu’est la liberté d’expression. La tête tranchée par un islamiste tchétchène qui bénéficiait du statut de réfugié, c’est-à-dire de la protection de la France !

Stupéfaits, nous l’avons tous été, vous comme moi, devant cette nouvelle, devant ce mot terrible, une « décapitation », surgie à la une de l’actualité, vendredi dernier. Cela, à quelques kilomètres de Paris, l’horreur à la sortie des classes.

Vendredi dernier, nous avons franchi un nouveau cap, une plongée dans l’obscurantisme. Vendredi dernier, un enseignant est devenu un martyr de la France.

J’ai envie de vous dire que rien ne sera plus comme avant, que rien ne doit plus être comme avant. Que nous devons nous réveiller ! Qu’il est vital pour notre pays que nous nous réveillions. Mais, comme vous, j’ai un peu de mémoire. Comme vous, je me souviens qu’on a égorgé un prêtre dans son église et qu’alors, déjà, nous avions eu les mêmes mots, les mêmes indignations. Et puis, rien. Nous continuons à avancer, tels des somnambules, vers un précipice.

Aujourd’hui, en France, vivent sur notre sol des barbares, des monstres, les pires des ayatollahs. Des dizaines sont déjà passés à l’acte. D’autres poursuivront cette macabre entreprise, au nom d’Allah.

Depuis plus de 40 ans, nous sommes anesthésiés par l’aveuglement, les mensonges, les lâchetés. Sous nos yeux, des enfants sont massacrés à bout portant dans leur école parce que juifs. Des policiers sont attaqués à longueur d’année, deux d’entre eux suppliciés devant leur propre fils. Des journalistes sont exécutés pour avoir dessiné Mahomet. Des jeunes filles sont égorgées dans une gare. Des familles sont écrasées alors qu’elles assistaient au feu d’artifice du 14 juillet. Toute une jeunesse est fauchée pendant un concert de rock. Un gendarme décide de se sacrifier pour sauver ses prochains. Les meilleurs de nos militaires sont abattus aux confins des montagnes afghanes et au Sahel...

Des centaines de vies anéanties, des centaines de familles détruites. Des années d’horreur, de drames, de larmes.

Contre cet enfer, que fait notre pays ? Un carnaval de bougies, de peluches, de fleurs, de dessins, de belles et solennelles déclarations, de chartes de la laïcité et des « valeurs de la République » ânonnées jusqu’à l’étourdissement.

Face à cette pantomime hallucinée, ils sont des milliers à avoir d’ores et déjà déclaré la guerre à notre pays, à notre nation, à notre civilisation. Un État dans l’État ! Ils sont des centaines de milliers à dire qu’ils ne veulent pas de notre mode de vie. Arrêtons d’être étonnés. Il suffit de les écouter, de lire les enquêtes les concernant, de ne plus fermer les yeux sur leur menace grandissante : 74 % des Français musulmans de moins de 25 ans – les trois quarts - affirment placer l’islam avant la République ! Petit à petit, jour après jour, le totalitarisme islamiste impose sa loi, ses règles et ses interdits, jalousement protégés par ceux qui imposent, qui nous imposent… le vivre-ensemble. Vivre-ensemble, la tête séparée du corps ? Vivre-ensemble quand, déjà, 40 % des enseignants reconnaissent qu’ils s’autocensurent sur certains sujets face à leurs élèves. On n’a pas de mal à imaginer lesquels…

Tout cela, je le refuse. Je dis non. Je ne veux pas me soumettre !

Aujourd’hui, ici, j’accuse, oui j’accuse ceux qui, au nom de la tolérance, cèdent et lâchent sur tout : le voile islamique, les activités non-mixtes, les repas de substitution, les mosquées radicales.

J’accuse ceux qui, prétextant le risque de « diviser les Français » - commode alibi pour tous les renoncements -, refusent de prendre les mesures qui s’imposent.

J’accuse ces élites qui se compromettent avec le séparatisme qui infeste les rues de nos villes, les terrasses de nos cafés, les commerces communautaires.

J’accuse ceux qui disent « Je suis Charlie mais… ». Mais quoi ?

J’accuse ceux qui, sur les plateaux télé ou dans les partis politiques, refusent tout débat, toute discussion sur l’islam, sur l’immigration, sur le mode de vie et sur notre identité au nom du « pas d’amalgame ».

J’accuse ceux des musulmans de France qui excusent les terroristes ou qui refusent de condamner leur barbarie.

J’accuse ceux qui hurlent au racisme systémique et à l’islamophobie chaque fois que l’on fait mine de résister aux fatwas des fous de Dieu.

J’accuse ces élus collabos qui consentent à sacrifier la France, prêts à toutes les compromissions pour gagner quelques voix lors d’une élection.

J’accuse les lâches qui ferment les yeux devant l’évidence, qui refusent de dire la réalité et d’utiliser les bons mots, les vrais mots.

J’accuse tous ces politiciens et ces éditorialistes qui, depuis plus de 40 ans, se mentent et nous mentent.

J’accuse tous ceux qui choisissent la lâcheté et la soumission au détriment du courage et de la résistance.

J’accuse ceux qui laissent la France devenir un enfer, une terre de décapitation.

J’appelle nos dirigeants à ne rien céder sur la liberté d’expression. Sur cette liberté de la presse que, durant plus de 20 ans à la tête de Reporters sans frontières, j’ai défendue avec mes confrères en France comme partout dans le monde. Aujourd’hui, ces caricatures sont devenues l’étendard de nos libertés.

J’appelle nos dirigeants à stopper l’immigration de masse, véritable terreau de l’islamisme politique, à déclarer la guerre – la vraie – au salafisme, à expulser la totalité des imams radicaux, à interdire le voile dans l’ensemble de l’espace public.

Cette barbarie ne s’arrêtera pas. Il faut lui déclarer la guerre. Et on ne fait pas la guerre à coups de marches blanches et de pancartes. L’heure n’est plus à l’indignation, l’heure est au combat.

Vive la liberté d’expression ! Vive la liberté ! Vive la France combattante !

La Marseillaise

 

 

5 mai 2021

Général Gomart : bien sûr cette invasion est voulue

 L’INVASION N’AVANCE PAS AU HASARD. LE GÉNÉRAL GOMART PATRON DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE, L’EXPLIQUE. 
Général Gomart : bien sûr cette invasion est voulue 
Rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles. Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) est chargé de recueillir toutes les informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire.
Le général 4 étoiles a expliqué, en ouverture du colloque Geoint, qui s’est tenu à la Société de géographie, à Paris, les 11 et 12 septembre derniers, comment rien du trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée n’échappe au Renseignement français.
La DRM, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de renseignement géospatial interarmées).
Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.).
C’est ainsi que la DRM peut aujourd’hui présenter aux dirigeants français une situation précise de la présence des migrants subsahariens en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des passeurs de migrants. Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en Méditerranée Eunavfor Med, lancée en mai dernier.
Le général Gomart a ainsi pu confier lors du colloque que les militaires français ont repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte). Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent. Il les voit également préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable. 
 
Avant tout départ en mer les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, explique-t-il, et c’est ainsi que les bateaux européens vont recueillir directement en mer les masses migratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines…
Le Geoint est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géo localisées. Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques », précise le général.
L’invasion est donc une « affaire »  qui n’avance pas au hasard.
Voilà, il n’y a aucun mystère. 
Lorsque les passeurs vont acheter un zodiac au siège du Consulat honoraire de Bodrum, chez Madame le consul Françoise Olcay, les renseignements français le savent… Sans le reportage de France 2, le consul serait toujours en poste. Il est à noter que Madame Olcay a perdu son poste de consul, mais qu’elle continue d’alimenter le trafic vers la France en poursuivant son commerce illégal et que les autorités françaises le savent, de même qu’elles savent que la Turquie délivre de faux passeports, que les capitaineries ferment les yeux etc. etc.
 Et si le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, comment ne pourrait-il pas le voir en Europe ? Mais qui sait sur qui la surveillance s’exerce en France ? Sur les opposants à l’immigration ?
 
Cette invasion est voulue.... PAR QUI ?  POURQUOI ?
NDLR : Le 22 mai 2017, le départ du général Gomart est annoncé. Il est embauché à compter du 3 juillet 2017 par un groupe Immobilier privé
  
27 mai 2021

L’or et le Jaune

GSM

 

Note de zalandeau : Le covid est arrivé à point pour éclipser l’affaire des gilets jaunes sur l’écran médiatique et politique.

Michel Onfray, dans son livre « Grandeur du petit peuple », démystifie les pièges tendus par le pouvoir Macronien contre les Gilets jaunes, ces Français que l’on a pris comme têtes de turcs en lieu et place des véritables responsables de la crise sociétale que traverse notre pays… Livre intéressant, car il met en lumière le machiavélisme de l’état Macronien.

Voici ci-dessous de larges extraits du chapitre 21 : « L’or et le jaune ».

Par Michel Onfray en 2020 :

On parle beaucoup du fossé entre « le peuple » et « l’élite » en généralisant de part et d’autre, chacun disant que le peuple est nulle part puisqu’il est partout, vu que Macron ou Aphatie en font partie, ou que l’élite c’est l’autre, mais pas soi, surtout quand on est (par exemple), patron d’un parti, fût-il d’opposition, ou responsable d’un syndicat de gauche, ou rédacteur en chef d’un journal bien pensant, ou rappeur couvert d’or et issu des banlieues, ou bien, venu du même endroit, footballeur dévorant des entrecôtes recouvertes d’or…

Un angle d’attaque permet pourtant de comprendre que certains vivent sur une planète pendant qu’en face, un autre peuple se bat pour survivre dans un autre monde :c’est celui des Gilets jaunes. C’est une variation sur le thème de la lutte des classes. Mais cette lutte des classes n’oppose plus seulement, comme jadis chez Marx, les Bourgeois qui possèdent les moyens de production et les prolétaires qui ne les possèdent pas, car, à cette aune, le petit boulanger propriétaire de son fonds de commerce qu’il rembourse à sa banque depuis des années serait un « bourgeois », pendant que Carlos Ghosn, qui ne possède pas Renault-Nissan-Mitsubishi, n’en étant que le président-directeur-général, serait, si l’on en croit l’auteur du Capital, un prolétaire…

La France est fracturée entre ceux qui n’ont pas besoin de compter et peuvent dépenser sans regarder au coût avec pour seul souci, quand ils achètent le superflu, leur désir, leur plaisir, leur envie, et ceux qui sont obligés pour acquérir le nécessaire, de compter à l’euro près en sachant que la plupart des biens de consommation leur sont interdits – l’étal du poissonnier avec ses coquilles Saint-Jacques ces temps-ci ou le magasin du caviste qui vend vins et champagnes, les restaurants référencés sur Trip Advisor et les cafés branchés des centres-villes, les pâtisseries chics et les salons de thé, et je ne parle que d’alimentation…

Cette coupure radicale est une chose, une autre est que ceux qui bénéficient de cette coupure en étant du bon côté, ignorent les conditions de vie de ceux qui comptent pour acheter leurs pâtes et leurs boite de conserve dans des magasins Lidl. De ce côté de la barricade, il y a ceux qui ignorent et qui méprisent.

Cette fameuse entrecôte que Ribéry mange puis expose à la vue de tout le monde sur son compte, lui vaut une volée de commentaires agressifs. Il ne comprend pas. Voici sa réponse : « Commençons par les envieux [sic], nés sûrement d’une capote trouée : niquez vos mères, vos grand-mères et même votre arbre généalogique. Je ne vous dois rien, ma réussite, c’est avant tout grâce à Dieu, à moi, à mes proches et à ceux qui ont cru en moi, pour les autres, vous n’étiez que des cailloux dans mes chaussettes ». Il faut qu’Allah soit bien grand et très magnanime pour trouver le temps de conférer du talent sportif  à ce garçon, encore un petit effort pour lui donner un gramme de sens moral…

Les salaires obscènes de sportifs, d’acteurs, de comédiens, de rappeurs, mais aussi de journalistes ou de politiciens qui se trouvent au top de la hiérarchie dans leur secteur, déconnectent véritablement leurs bénéficiaires des conditions de vies réelles de millions de Français.

Il n’y a rien à redire  à une hiérarchie de salaires qui récompense les talents. En revanche, il y a à redire sur le grand écart de cette échelle de salaires. Et il y a vraiment à redire sur la terrible misère des revenus des malheureux qui se trouvent au bas de l’échelle sociale et qui vont du dénuement le plus absolu, la rue, à des salaires si bas qu’ils ne leur permettent pas de vivre, en passant par le quotidien chahuté par les précarités cumulées. On ne dit pas assez que des gens qui travaillent dorment dans leur voiture parce que leur salaire est insuffisant pour payer un loyer.

Le Huffington Post nous apprend que, sur la planète, « les 26 plus riches ont autant d’argent que la moitié de l’humanité »… Pourtant les Gilets jaunes n’ont pas manifesté de haine à l’endroit des hauts salaires, ils ne carburent pas au mépris des riches, ils ne fonctionnent pas au ressentiment envers ceux qui ont, ils ne disent nulle part leur envie que les riches soient vraiment moins riches, sinon franchement pauvres : ils veulent juste qu’on augmente leurs salaires de misère. A charge pour les hommes politiques, de faire en sorte que, dans la piscine dans laquelle Picsou prend ses bains d’or, on prélève la poignée qui leur permettra de vivre décemment,  genre ISF, un prélèvement dont ledit Picsou ne se rendrait même pas compte tant ses nombreuses piscines regorgent d’or…

Ce qui m’étonne, c’est l’étonnement de ceux que ça étonne ! Ainsi Jacques Toubon, jadis porteur d’eau sale d’un Jacques Chirac qui soutenait alors des thèses (les bruits et les odeurs) que le Rassemblement National n’ose même plus défendre en matière d’immigration, se retrouve aujourd’hui « défenseur des droits » (prière de ne pas rire…). Cet homme « ne comprend pas » que son revenu puisse choquer : Il ne gagne en effet que dans les 30.000 euros par mois !

[Note de Zalandeau : Onfray énumère ensuite Chantal Jouanno rémunérée 15.000 euros pour animer le Grand Débat, qu’elle n’animera pas, mais en conservant son salaire, Benjamin Griveau, candidat à la Mairie de Paris, incapable d’habiter à Paris malgré son salaire confortable, mais qui a probablement « claqué son argent », Jack Lang place des Vosges, Laurent Fabius près du Panthéon ou Chirac quai Voltaire…]

Le jaune des gilets du même nom fonctionne comme un contre-pouvoir à l’or de ceux qui ne voient même plus qu’ils sont des privilégiés – ce que je suis, pour ma part, mais sans jamais l’oublier, dans quelque circonstance où je me trouve.

Les Gilets jaunes revendiquent de la dignité et de la décence. Ils ne veulent pas voler les riches ni les rendre franchement pauvres en s’appuyant sur l’idéologie "ressentimenteuse" d’un gauchisme ou d’un communisme dont ils ne se réclament pas.

[…] Pour qui n’aime ni la droite cynique ni la gauche des barbelés, il y a comme qui dirait, une ouverture…

   

28 mai 2021

Des centaines de milliers de personnes sont abandonnées à la loi des racailles

GSM



Propos de Michel Aubouin (ancien préfet).  Avril 2020
 
Extraits :
 
Je ne suis pas surpris de ce qui se passe dans les banlieues. J’avais dit alors que tout était calme, que la tension allait grimper dans les « quartiers sensibles ». L’ambiance y est toujours éruptive et la moindre étincelle suffit à déclencher des flambées de violences.
 
On ne pouvait appliquer le confinement de la même manière qu’en y consacrant des effectifs supplémentaires, car la frange de leurs habitants qui alimente l’actualité de la violence […] avait peu de raisons de se confiner spontanément […] l’individu n’existe pas en dehors du groupe. Il ne faut pas compter sur la presse […] pour relayer les messages, dès lors qu’aucun d’entre eux ne suit l’actualité. […] On ne pourrait contrôler les déplacements partout de la même façon, soit pour des raisons juridiques (les espaces internes aux quartiers ne relèvent pas du domaine public), soit parce que les contrôles d’identité sont difficiles à appliquer dans les secteurs où les patrouilles à pied sont prohibées.
 
Cette situation était très prévisible. […] La limitation des déplacements coupe les vendeurs de cannabis, de cocaïne et de ses dérivés de leur clientèle, mais aussi de leur approvisionnement. Et tous les autres crimes sont empêchés pour la même raison. […]
 
Christophe Castaner est allé jusqu’à trouver des excuses aux fauteurs de troubles. Il était difficile pour Castaner d’admettre que la situation était grave et qu’il ignorait comment la résoudre. Une grande partie de la presse s’est persuadée que les violences naissent de provocations policières. Le ministère sait qu’il n’a pas les moyens de tenir ces quartiers et d’y ramener la paix en cas de contagion des émeutes. Comme depuis les années 90, tout acte de la police est interprété comme une agression du milieu local, il préfère lui donner l’ordre de se monter discrète. C’est d’autant plus facile à faire que toute l’activité judiciaire est à l’arrêt, qu’il n’est donc pas nécessaire de poursuivre les enquêtes et que la libération massive de prisonniers de droit commun a ramené dans leurs quartiers les plus déterminés des chefs de bande.
 
[…] le confinement serait plus difficile à vivre en HLM. Ces gens là oublient que plus de la moitié des Français vivent en appartement et que la dimension moyenne d’un appartement aux normes HLM est plutôt plus grande que celle d’un appartement classique.
Si la vie dans les quartiers est plus difficile, c’est parce qu’une grande partie des commerces de proximité a été chassée par la délinquance. Pour le reste, les difficultés sont les mêmes partout, sachant que les plus pauvres de nos compatriotes n’ont souvent pas les ressources suffisantes pour prétendre à un logement social.
 
Nous ne devons de connaitre les guets-apens qu’aux vidéos que les jeunes des quartiers diffusent sur les réseaux sociaux. L’attaque de la police ou des pompiers génère une forme d’héroïsation. Le code des valeurs qui règne dans les marges de la société n’est pas le nôtre. Depuis 2005, les émeutes sont contagieuses […] il est rare qu’un individu soit condamné pour des actes de violence collective, non couverts par les assurances.
 
Les bandes refusent que l’on entre sur leur territoire. Elles l’ont transformé en un espace hors la loi […]. Leurs premières victimes sont les habitants du quartier eux-mêmes, dont le quotidien est devenu un enfer. […]. Ce sont des centaines de milliers de personnes que les pouvoirs publics abandonnent à la loi des voyous.
 
La police nationale n’a pas les moyens de s’opposer à la violence des quartiers. […] L’armée patrouille dans les centres-villes et personne ne trouve rien à y objecter. […] elle pourrait utilement épauler une force civile dépassée par l’ampleur des menaces, dans une période très particulière où toutes les énergies doivent être concentrées sur l’éradication de la pandémie.
 
[…] Au-delà, le traitement différencié des quartiers où vit un dixième de la population Française, creuse encore un peu plus le fossé entre les territoires juridiques, ceux où le droit s’applique dans toute sa sévérité et ceux où le laxisme prévaut.
Ceux où l’on peut payer 135 euros pour être allé à la boulangerie sans son attestation, où l’on est interdit de promenade dans les espaces forestiers et ceux où les rassemblements ne sont pas sanctionnés, où l’on peut continuer à narguer la police en circulant sans casque. Ce clivage met en péril tout le pays […].
Surtout, à terme, cette logique du deux poids deux mesures va fracturer encore davantage la société française. Quand le point de rupture sera atteint, il sera un peu tard pour trouver des solutions.
  
 
2 juin 2021

Mémoires et radotages (350) – Tous unis contre Nikɔla Saʁkɔzi 1er le hutin…

 

 

GSM

Écrit le 31 mai 2021

Il y a tant de similitudes entre le pouvoir absolu de Nikolas Sarkozy de Nagy Bocsa et celui de Macron, qu’il est bon parfois de ressortir des textes datant d’une douzaine d’années…

@ 09 février 2009 – 12:11:28

Revenant sur les propos divers et variés du 5 février 2008, de notre monarque absolu Nikɔla le petit, je ne parlerai que de sa petite évocation des « trois tiers », concernant la répartition des bénéfices des entreprises :

 

Un tiers, pour les actionnaires et dirigeants, un tiers pour l’auto investissement, un tiers pour les salariés…

Voilà une idée qu’elle est bonne ! Pour tenter de ramener un peu d’électorat vers lui, y’a pas mieux !

Non seulement je suis d’accord sur l’idée, mais encore, c’est ce que je pratiquais dans ma petite boîte… (Sauf qu’il fallait remplacer les mots PDG par Gérant et Actionnaires par associés)…

Ces jours derniers, Serge Dassault s’est exclamé « Mais ça fait 25 ans que je pratique de la sorte »… De fait, ses salariés ont reçu des participations qui ont pu atteindre jusqu’à trois mois et demi de leur salaire… Par contre, comme dans les autres entreprises, en cas de perte et de manque d’activité « il était également obligé de licencier »…

Mais chez Dassault Industrie, nous n’avons jamais assisté à des conflits sociaux…

Pourquoi ? Parce que les salariés savaient que si on partageait le gâteau dans les périodes fastes, la contrepartie était de subir les avaries, pour que la boite ne coule pas…

Le problème c’est que cette proposition de Nikɔla, a été faite comme on lance des confettis… Une fois à terre on ne les ramasse pas, car quand le journaliste lui a demandé s’il était prêt à faire une loi, il a dit que non et qu’il préférait laisser leur liberté aux entreprises…

(C’est comme pour les banques : il leur donne notre fric et ne leur fait que des recommandations éthiques à respecter, sans aucun contrat)…

-         Alors, qui est dupe de ces effets d’annonce sans aucune suite ?

-         Qui ne voit pas que les seules actions tenues sont celles en faveur des riches ou celles dirigées contre les autres (classe moyenne, pauvre et miséreuse étant maintenant dans le même panier) ?

Il dit une chose et ses actes (ou non-actes) sont totalement inverses. Les Français le voient… Les Français commencent à se réveiller de l’hypnose que le grand maître de la prestidigitation leur a fait subir.

Un sondage récent, réalisé pour Libération, montre que 66 % des Français sont insatisfaits de l'action de Nikɔla Saʁkɔzi 1er le hutin, contre la crise…

Avant le règne de ce despote non éclairé, mes amis m’avaient classé plutôt à droite. Moi-même après son accession au trône, je ne savais plus où me cataloguer…

Je pense que bon nombre de Français, sont comme je suis : Ils ont perdu leurs repères…

Mais maintenant il faut tous nous ressaisir, comme je l’ai fait.

Laissons de coté nos petits égoïsmes de clan. Voyons plus loin que nos seuls intérêts catégoriels. Nous sommes 80% des Français dans la même galère, gouvernée par un maniaque irresponsable…

Que nous soyons de droite où de gauche, du public ou du privé, salarié ou petit artisan ou petit commerçant, nous avons  à souffrir des mêmes maux que nous inflige ce mégalomane du libéralisme. Et par solidarité avec tous les plus démunis d’entre nous (miséreux et SDF), unissons-nous !

Contre la casse de notre démocratie, tous unis contre Saʁkɔzi ! 

Retour en 2021… Les dirigeants changent, les pratiques sont les mêmes ! Demandons-nous pourquoi Sarko admire tant Macron ?… Et pourquoi Macron va-t-il parfois demander conseil à Sarko ?...

    

11 juillet 2021

C'est quoi, l'excellence ?

GSM

La réflexion suivante découle d'un commentaire que je fis sur un blog...
Le tout est de se poser la question : Qu'est-ce que l'excellence ?
Le problème, c'est que ce n'est pas forcément la même chose pour soi que pour les autres (collègues, supérieurs, la société, les amis...)

Pour exceller dans la société environnante, il faut dès le début, adopter la vision de la société...

Je peux en parler savamment... Je ne l'ai jamais fait... et je vois où ça m'a mené... Pas bien loin...

Mais, à tout le moins, étant parti de rien pour arriver à pas grand chose, tout seul, je n'ai pas eu de "merci" à dire à personne...
Concrètement, très jeune, j'avais déterminé que l'excellence était située dans le travail que l'on m'avait confié et que je devais accomplir... C'est à dire qu'il me fallait tenter de faire du mieux possible, pour être excellent...
 
Hélas, pauvre idiot que je suis, je n'avais pas compris que l'excellence n'était pas dans le "faire", mais dans le "être" et surtout dans le "paraître"...
L'obséquiosité vaut mieux que la compétence, le léchage de cul (de bottes pour les gens polis) vaut mieux que l'amélioration des marges, le management par la peur vaut mieux que l'optimisation par la participation...
 
Triste évolution de l'être qui se dit humain et qui entraine la société dans une régression moyenâgeuse funeste...
Edité le 27 septembre 2013
   
29 juillet 2021

Vouloir éliminer les glucides, bonne ou mauvaise idée ?

GSM


https://www.santemagazine.fr/alimentation/regime-alimentaire/vouloir-eliminer-les-glucides-bonne-ou-mauvaise-idee-425779

 

Un régime sans glucides n'est ni nécessaire ni recommandé pour une perte de poids à long terme ou une santé optimale. Les bons glucides, intégrés à une alimentation équilibrée, aident à prévenir des maladies, à lutter contre le vieillissement, et à favoriser un microbiome intestinal sain.

 
 

Les régimes à faible teneur en glucides sont populaires depuis des années. Mais parfois, ils dérivent vers une tendance plus inquiétante : une élimination complète des glucides de l’assiette. Ce type de régime peut devenir encore plus restrictif qu’un régime cétogène. En effet, un objectif zéro glucides élimine plus d’aliments bénéfiques et protecteurs pour la santé que n’importe quel autre mode d’alimentation, indique le site Health.
 
Comme dans le cas des matières grasses, il vaut mieux miser sur la qualité et l’équilibre des glucides au lieu de les éliminer totalement. Car si les mauvais glucides se trouvent effectivement dans certains aliments transformés et dans le sucre raffiné, il est inutile, voire dangereux, de se priver des bons glucides. La perte et le maintien d'un poids santé et la prévention de maladies comme le diabète n'exigent pas de telles limites extrêmes. Voici pourquoi.
 

Des carences alimentaires

 
L'élimination des glucides réduit considérablement l'apport de nombreux nutriments clés que l'on trouve dans les aliments, notamment des vitamines, des minéraux, des antioxydants, des fibres, des prébiotiques et des bonnes graisses. Ce déficit peut potentiellement affecter la fonction immunitaire, la santé cognitive, et augmenter le risque de maladies chroniques, y compris les maladies cardiaques et la maladie d'Alzheimer.
 

Des troubles digestifs

 
Il est recommandé de consommer au moins 25 grammes de fibres alimentaires  par jour pour maintenir un système digestif en bonne santé. Ce nutriment important ne se trouve que dans les aliments qui contiennent des glucides. Certains types de fibres agissent également comme prébiotiques, qui servent de nourriture aux bactéries intestinales bénéfiques et favorisent ainsi l'immunité et la santé mentale. Les suppléments en fibres existent, mais ils n'offrent pas les mêmes avantages que les fibres provenant d'aliments entiers.
 

Des effets secondaires

Lorsqu’une personne adopte pour la première fois un régime drastique, il peut ressentir des symptômes comme des maux de tête, une sensation de confusion, de l’irritabilité, des étourdissements, des nausées et des douleurs musculaires. Cette réaction a lieu car le cerveau, qui utilise généralement jusqu’à 60% des glucides consommés, doit s’adapter à une autre source de carburant.
 

Des difficultés sociales et psychologiques

 
Tout régime alimentaire extrême rend l'alimentation sociale difficile, et peut mener à l’isolement. Pour d’autres personnes, le fait de "craquer" et de ne pas supporter les restrictions provoque une culpabilité extrême, voire une dépression. Le fait de suivre des régimes alimentaires stricts est une tendance qui peut se transformer en troubles de l'alimentation et nuire à la qualité de vie et à la santé mentale.
 
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