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zalandeau
7 juillet 2023

À 12 ans, Mohamed sauve de la noyade un adulte et un enfant

GSM

 

Le 24 juin 2023, lors d'une fête culturelle organisée par la mairie de Limay, un enfant de 8 ans tombe dans la Seine. À ce moment-là, le jeune Mohamed âgé de 12 ans saute dans l'eau pour le récupérer. Il a également sauvé la vie d'un homme qui s'est retrouvé en difficulté dans la Seine lorsqu'il a voulu venir en aide à l'enfant. Mohamed a reçu un badge d'honneur de la police et il recevra une médaille de la part de la mairie ce mercredi 5 juillet.

Note de zalandeau : Cela me fait toujours une grande émotion de voir qu'il y a des gens formidables et certainement élevés dans les valeurs morales les plus hautes

Bravo à MOHAMMED !

      

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26 juillet 2023

Mémoires et radotages (486) – Interview TF1 / Macron à Nouméa

GSM

 

Ecrit le 25 juillet 2023

 

TF1 : Monsieur le Président les émeutes terribles…. Quelle est votre position ?

 

Macron :



 

 

 

TF1 : La décision du juge de mettre en prison le policier… N’est-elle pas surprenante ?

 

Macron :

 

 

 

 

TF1 : Que vous ont appris les récents évènement dramatiques et quelles actions vont être envisagées ?

 

Macron :

 

 

 

" LORD, LORD, LORD ! "

(L'ordre, l'ordre, l'ordre, il a beau le répéter ce sera toujours le désordre)

 

Commentaire de zalandeau : Action zéro, mais que de brassage de vent...

A part attraper un courant d'air, le Français moyen n'aura que les yeux pour pleurer et la facture à payer... comme d'habitude !

        

 

20 septembre 2023

Négationnistes : Défense d'entrer. Ici, est la vérité

GSM

Écrit le 1er mai 2015
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Les camps de concentrations, cela n'a jamais existé ?


L"extermination des juifs et autres minorités, cela n'a jamais existé.



Le génocide de masse, mais voyons, cela n'a jamais existé ?
Ce sont des fours à pains, peut-être.



Les visiteurs, laissaient quelques cadeaux en signe de remerciement, probablement.



Ces touristes n"étaient pas prudents de se promener nus.
Un coup à attraper la mort. Cela arrivait souvent, semble-t-il.


Ils leur avaient bien dit, les gentils SS : Ne venez pas, c'est dangereux !


Pourquoi des ossements dans ces fours ? Des barbecues ? Il fallait bien faire la fête !



- Pourquoi autant de fours ?
- Les touristes étaient nombreux ! C'est que ça mange des touristes !



Des douches à gaz mortel ? Vous n'y pensez pas !
Ils savaient recevoir, du coté hygiène, en ce temps-là ! Une bonne douche conservait la santé.


La preuve, ces boites à savons... Oui, oui, c'est cela... des cristaux qui en se vaporisant nettoyaient le corps des touristes... Cela faisait juste tousser un peu, bien sûr !


Ce n'est qu'une marque du savon distribué à l'époque par les GO (gentils organisateurs).


Les chambres à gaz n'existaient pas ?

Je hais les négationnistes !


Le génocide de masse, un détail de l'histoire ? Je hais les révisionnistes !



Les fours crématoires, légendes ? Ceux qui disent cela sont des êtres abjects,


qui veulent faire passer le régime nazi pour un bienfaiteur de l'humanité.


Les soldats nazis seraient venus visiter l’Europe pour mettre de l'ambiance, donner des spectacles de midinette et auraient invités 6 millions de personnes dans de gentils camps de vacances : Chelmno, Belzec, Sobibor, Treblinka ?
 
Cela suffit ! les plus grandes horreurs en matière d'extermination y ont été commises !



Rien qu'en France, Pétain, traitre notoire, acoquiné à Darlan, Laval et bien d'autres, ont tué des Français, ont déporté par dizaine de milliers des compatriotes (sans compter ceux encore plus nombreux qui ne l'étaient pas et s'étaient réfugiés chez nous), au seul motif qu'ils n'avaient pas la bonne ethnie ou les bonnes idées fascistes . Ils ne sont jamais revenus, exterminés par la barbarie nazie.



Que les négationnistes puissent encore parler en toute liberté et mentir en niant tous ces crimes est une des aberrations de la démocratie, qui permet à des ordures de perpétuer  à l'infini la possibilité des actes les plus barbares dont est capable leur nature criminelle.
       
14 janvier 2024

Avis à tous les connards de parents qui laissent leurs moutards dans la bagnole



GSM


Avis à tous les connards de parents qui laissent leurs moutards dans la bagnole. (Écrit le 24 avril 2009)

Je m’adresse à toutes les têtes de nœuds, les sacs à merde, les enculé(e)s, qui abandonnent des bambini ou de très jeunes enfants dans leur caisse, parfois sous un soleil de plomb, et que, suite à cette actualité récente où deux petits mômes ont failli cramer par la faute de parents cons comme des bites, j’ai pris la décision de :

Faire le tour des parkings des supermarchés où j’habite…

Si d’aventure j’aperçois des enfants en bas âges enfermés dans une voiture sans aucune présence parentale, Je m’engage à les délivrer, à les confier à la direction du magasin, à appeler les gendarmes, avec qui je suis en excellents termes (ils m’ont encore salué ce matin : « Bonne journée, mon commandant ! », m'ont-ils dit, pourquoi pas général pendant qu'ils y sont ? C'est n'importe quoi, je n'ai jamais eu de grade, ni été gendarme, mais ils se foutent gentiment de ma gueule), en donnant le numéro minéralogique de la bagnole, afin d’intervention immédiate…

Bande de saletés de parents indignes, je ne vous donne pas le bonjour !
     
24 mars 2021

Vacances à... 20 juin 1978 (7)

GSM



Je réalise que mon ami le Sergent chef Daniel fait partie de la 3ème section de Gris et qu’il est là-bas en fâcheuse posture.
 
Pendant que nous achevons de nous habiller, une fusillade intense se déclenche au loin vers le nord. Je demande au radio si nos camarades de la DZ1 sont pris à partie par les rebelles.
Il me dit que non. C’est un groupe de Gris 3 qui se trouve aux abords de Metal-Shaba. Il me fait signe de me taire lorsque les messages reprennent.
« - Gris de 3 ! J’ai été obligé de riposter. Il s’agit de rebelles. »
 
Il me semble que c’est Daniel qui vient de parler, mais je n’en suis pas certain. Un groupe contre cent rebelles, la partie est inégale…Enfin, je me dis que c’est un pro et qu’il va s’en sortir !
 
Pendant ce temps nous avons commencé à manger. La guerre ça donne faim ! Mais il nous a été donné l’ordre de manger « sur le pouce », afin d’être prêt à tout moment.
Je me suis éloigné en direction du nord, mon corned-beef à la main. Je suis aux aguets, attentif aux bruits incessants de cette bataille lointaine. La fusillade est intense. Je reconnais des tirs de Mitrailleuse, des explosions.
 
L’ordre est donné à notre groupe d’aller en renfort et d’apporter des munitions à Gris 3, avec une Jeep de la Mine. Je jette sans la finir, ma boite de conserve et je reviens en courant.
Nous mettons moins d’une minute à charger en vrac munitions, armes, harnachements personnels, à grimper et à démarrer. On m’a confié la conduite du véhicule. « Polac » a déplié le plan et me dirige : « A droite,… à gauche,… fonce !». Il n’a pas besoin de me dire de foncer. Je suis pied au plancher. Je roule sur un cadavre dans le boulevard Mobutu. En dépit des cahots, mes compagnons achèvent de boucler leurs ceinturons, leur baudriers, d’enclencher leurs chargeurs…Je slalome entre les cadavres, puis sur l’injonction de « Polac », je tourne à gauche à « Sierra », en direction de Metal-Shaba.
Je me concentre sur la conduite, plutôt aléatoire, étant donné le jeu énorme dans la direction de ce vieux véhicule. Je n’ai qu’une idée, aller vite pour aider mon ami Daniel.
 
Les bruits de combats qui se rapprochaient, ont cessés. Nous n’entendons plus que le bruit du moteur poussé à fond.
« Polac » me fait signe sur la gauche. Je donne un coup de volant et sort de la route. Je roule vers le groupe de Gris 3. Le véhicule cahote fortement sur le terrain inégal. Je stoppe à une cinquantaine de mètres. Je saute à terre. Je prends mon FM, je l’arme, et je prends sur l’épaule une boite de bande de 7,5.
Je m’élance derrière mes camarades qui m’ont déjà précédé. Nous courrons lourdement chargés.
 
Je distingue au loin, des unités de la 2ème compagnie (Rouge), qui nous ont précédés, progresser vers le village. Plus près, à deux cents mètres, leurs véhicules improvisés stationnés en file. Devant nous le groupe Gris 3. Trois hommes sont allongés, dont s’occupent plusieurs secouristes et infirmiers.
 
Je pose mon chargement et mon arme à terre. Je m’adresse au groupe d’hommes valides : « Où est Daniel ? ». Personne ne me répond. Un caporal tend le bras en direction d’un des corps. Le seul dont on ne s’occupe pas. Je m’approche. Je le reconnais, c’est lui, les yeux fermés, le visage paisible, presque rieur.
 
Je me tourne vers le Caporal, et devant mon air interrogateur, il me dit : « Il est mort ! Tu le connaissais ? ». Le tonnerre me tombe sur la tête. Je parviens à hocher la tête, mais ma gorge reste nouée. Le Caporal poursuit « Il a reçu une balle de mitrailleuse. Il nous a regardé et il est mort tout de suite ».
 
Je m’accroupis, soudain très las, comme épuisé.
 
« Polac » m’a rejoint et me tend son flacon de Vodka en posant sa main gauche sur mon épaule.
 
« Moi aussi, je l’aimais bien », me dit-il. Je bois deux gorgées et je lui rends son flacon.
 
Dire que je ne reverrai plus Daniel vivant !
 
Je me redresse, mâchoires et poings serrés. « Putains de Katangais ! Ca va chier pour vos gueules ! ».
  
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17 août 2021

Mémoires et radotages (363) – « Plane-People », les sacrifiés d’Afghanistan

 

 

GSM

Ecrit le 17 août 2021

Cela fait mal… En tout cas, cela me fait très mal… Quand je vois ce qui se passe en Afghanistan, je revois ce qui se passait à Saïgon en 1975… Je revois ce qui s’est passé à Alger en 1962… Oui, vraiment je n’ai pas honte de le dire, je pleure… Bien sûr aux époques que je viens de citer j’étais adulte ou bien adolescent, et j’étais très en colère de voir que les américains et nous-mêmes, abandonnions à leur triste sort ceux qui nous avaient aidé… Les Viet-congs ont fait le nettoyage par le vide et pas tendrement du tout, les boat people ont été hyper nombreux. Que de morts fusillés et que de morts noyés… Les européens à la traîne, ainsi que tous les harkis que nous avons abandonnés, ont subi une fin atroce, massacrés, torturés

Les gens que je viens de citer croyaient en nous, croyaient en l’occident, ils ont eu tort : Ils n’étaient en fait que des collabos pour les Viets-congs ou pour le FLN…

De même, pour ces afghans qui depuis 20 ans s’étaient habitués à l’avènement de la liberté, du progrès, de la démocratie, de l’éducation, de la place des femmes dans la société… tous ces afghans, donc, vont soit mourir, soit tenter de se cacher, soit redevenir esclave d’un système théocratique totalitaire le plus barbare que le monde ait connu…

Et on revoit les mêmes scènes à Kaboul, bien sûr les avions, les hélicoptères, ont changés, mais les mêmes gens terrorisés tentent de s’accrocher désespérément à ces vaisseaux aériens pour sauver leur vie et celles de leurs familles…

Alors, à mon âge, dépassant en intensité ma colère, j’ai une immense émotion, une immense tristesse… Ceux qui ont cru en nous seront une nouvelle fois sacrifiés…

J’avais dit, que nous aurions du évacuer l’Afghanistan après avoir chassés et battus les Talibans, en 2006 au plus tard, en ne poursuivant la traque de Ben Laden que par le renseignement et les commandos, laissant les Talibans reprendre leur place en échange de la peau de Ben Laden… Mais non ! Nous avons voulu apporter la « civilisation » dans un monde qui n’y était pas prêt, dans un monde où la corruption pourrissait la pureté de nos intentions soi-disant progressistes, parce que nos envies elles mêmes, n’étaient en réalité qu’intérêts pour les ressources des sous-sols Afghans…

80.000 Talibans cruels, sanguinaires, volontaires, motivés par un endoctrinement aux relents barbares, vont triompher de cette armée Afghane de 300.000 hommes que nous avions eu tant de mal à former…

Tant de mal ? Et pour cause ! Peut-on parler d’armée Afghane, d’ailleurs ?... Les hommes qui s’y enrôlaient ne le faisaient que pour la solde, seul revenu pour faire vivre leur famille, sans aucune motivation pour sauver leur pays contre quelque ennemi que ce soit… un tiers d’entre eux désertaient emportant armes et munitions dérobées, et allaient grossir les rangs Talibanesques après avoir bénéficié de l’entraînement que nous leur avions dispensé… Je savais dès lors en 2008 que tout était perdu d’avance…

Et pourtant que de gens profondément humains j’y avais rencontré ! Ce ne sont jamais les plus humains qui gagnent, ce sont toujours les autres, hélas !

Démotivés, sans aucune possibilité d’emporter une quelconque victoire, parce que dans une guerre asymétrique, pour l’emporter, il faudrait une supériorité écrasante de moyens que l’armée régulière Afghane n’a pas, les soldats Afghans, n’ont pour seule envie que de fuir, de se terrer, d’enterrer uniformes et équipements et de se fondre dans la nature…

Que ce soit militaires, civils, corrompus, citoyens croyant au progrès et à la démocratie, ce sont eux qui tels les boat people tentent de s’accrocher aux avions, hélicoptères et autres moyens de transports pour fuir la mort…

Et oui, je pleure, non pas pour les pourris qui méritent ce sort, mais pour ceux très nombreux, qui ont cru en nous, en l’occident, en nos paroles de « sauveurs »… Nous, occidentaux, qui les abandonnons aussi vite que nous sommes venus les « délivrer »…

Et ce n’est pas parce que nous sauverons ceux qui nous ont servis et aidés que nous sauverons ceux bien plus nombreux qui ont cru pendant vingt ans en un avenir meilleur…

Les seuls à ne pas pâtir, seront les traditionnels fidèles aux préceptes moyenâgeux, au Coran, à la supériorité de l’homme, à l’enfermement de la femme, à la lapidation, à la charia…

On ne change pas une mentalité archaïque par la douceur, ni par le temps…

Et nous, occidentaux, comprendrons-nous enfin la leçon ?

    

27 septembre 2021

Les valeurs inversées de l’état Français

GSM

17/03/2019

Écrit par autrui
 
Le triste Radouane Lakdim n'est autre que l'assassin du gendarme colonel Arnaud Beltrame à Trèbes. C'est un Marocain né au Maroc et qui est devenu français.

Il est né au Maroc en 1992

 - En France, il a été condamné en 2011 pour détention d'armes ;

 - Au vu de ses activités, il a été fiché "S" en 2013 ;

 - Et aussi vite, condamné pour outrage envers la Force Publique la même année ;

 - Et on ne sait par quel miracle, il obtient la nationalité Française en 2015 !

- En 2016, un an après sa naturalisation, il retourne en prison  pour trafic de stupéfiants !

- Mieux : Il devient TERRORISTE en 2018 !

-         L'individu Radouane Lakdim avait une carte d’identité française  depuis 2015, alors qu'il était fiché "S" depuis 2013 !

-         Ce qui veut dire de manière très simple que l’État Français lui a octroyé la nationalité française sans tenir compte de sa radicalisation depuis 2013

-         Et en 2018, IL TUE !

Il y a combien de Radouane Lakdim autour de vous, et dans l’hexagone ?...

Il est radicalisé, il a côtoyé le tueur de Strasbourg pendant  6 mois en prison, on lui donne un appartement pour recevoir sa compagne en prison. Un appart tout payé par nous,  un séjour club med.

Note de Zalandeau : Elle n’est pas belle la vie ?

En France, il vaut mieux être terroriste que Gilet Jaune !
   
1 septembre 2020

Le CSA a rendu son verdict concernant la publicité Nana "Viva la Vulva"

GSM

Sur internet, en accès totalement gratuit et libre

La pub nana "Viva la Vulva" a fait l'objet de plus de 1 000 signalements auprès du CSA. Le gendarme de l'audiovisuel a rendu son avis.
 
Écrit le ven. 08 novembre 2019 par Alexia Piton
 
Vous n'avez pas pu passer à côté de la publicité Nana dans laquelle des dizaines de vulves stylisées en fruits, en gâteaux, en objets, chantent en chœur. Cette publicité a suscité beaucoup de réactions. D'un côté, la team outrée qui la juge "inadmissible" : une pétition a même été mise en ligne pour son retrait car "cette publicité est choquante aux yeux de tous et surtout aux yeux des plus jeunes téléspectateurs". De l'autre, une team convaincue qui lui confère une dimension avant-gardiste et "géniale", voici l'objet de la polémique :
 
« Vidéo censurée par Zalandeau »
 
Certains et certaines d'entre nous ont été heurtés par la présence d'une couleur, et plus précisément le rouge, présent dans la serviette hygiénique. Si l'on peut tout à fait comprendre le choc visuel, il fautévacuer toute méprise. Le sang des règles, dans la vraie vie, n'est pas bleu. C'est surement là qu'est la prise de conscience collective. Oui ! le sang est rouge, voilà maintenant c'est clair, par contre, une vulve ne chante pas, désolé, ça aurait pu être cool. 
Pour revenir à notre affaire, le CSA a été saisi par 1000 signalements à propos de ce spot et l'instance vient de rendre son avis :
 
"__Le Conseil a examiné le message publicitaire et n’a pas constaté de manquements à ces dispositions. Les images en cause, si elles ont pu surprendre, sont directement en lien avec les produits promus et ne peuvent être considérées comme véhiculant une image dégradante de la femme." 
 
Pour faire bref, la pub ne sera pas censurée, elle continuera d'être diffusée à la télévision, parfois même quand vous serez à table (c'est comme ça...), mais réjouissez-vous car cette publicité permettra sûrement d'éduquer de (très) grosses poignées de jeunes femmes et d'hommes quant à la nature et au corps de la femme. Cette publicité permet de lever un tabou, celui du sang menstruel. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez vous procurer le livre de Jack Parker : Le Grand Mystère des règles. 
La marque Nana n'est pas à son coup d'essai, puisqu'une publicité dont le slogan était clair : "Contrairement à ce que l'on croit les femmes saignent", avait été diffusée en 2018, un spot qui avait déjà suscité des réactions :
 
Zalandeau : Alors, un conseil : Mettez les dessins animés quand vous êtes à table, ou bien éteignez carrément le téléviseur !!!
 
Post scriptum : Etant donné les commentaires, je suis obligé de préciser que je trouvais cette publicité, dégradante, déplacée, de fort mauvais goût et surtout à des heures de grande audience... Je croyais avoir été clair en conseillant de regarder autre chose...
   
  
23 octobre 2020

Mémoires et radotages (309) – Terrorisme : Un clou chasse l’autre : Covid, maintenant

 

 

GSM

Écrit le 22 octobre 2020

Ouf ! Le gouvernement qui n'aimait pas faire cela, va pouvoir arrêter d’arrêter des salafistes extrémistes ; le covid aura sauvé ces derniers de l’inculpation !!!

Maintenant que l’attention des Français est distraite par le couvre-feu, les mises en garde à vue, les fermetures d’associations et de mosquées extrémistes vont à coup sûr cesser vite fait bien fait !

Et pourtant… Réfléchissons…

Notre civilisation Judéo-Chrétienne s’est bâtie sur l’existence du bien et du mal… La révolution nous a délivrés de la religion mais s’est grandement inspirée de ces notions du bien et du mal pour fonder les principes de notre constitution et de notre droit pénal…

Certes on ne parle plus de Dieu et de diable… Mais entre nous… Il y a bien dans notre subconscient cette dualité qui nous emplit lorsque nous pensons au bien et au mal…

Alors, je pose la question : Comment peut-on admettre une secte islamiste radicale qui est complètement tournée vers le mal ? Comment peut-on tolérer ces éléments sataniques, même si le mot trop teinté de christianisme peut choquer les bobos progressistes pour lesquels tout se vaut ? Tuer les gens pour tenter de les asservir est-il la même chose que respecter la vie d’autrui ? Imposer des mœurs barbares est-il la même chose que respecter le mode de vie de chacun ? Ces terroristes ont-ils une notion du bien et du mal ? Le  mal serait-il dévoyé en bien, dans les enseignements de leur endoctrinement ?

Et pourtant, nos gouvernants ne font rien, alors qu’il faudrait non seulement rendre coup pour coup, mais extirper ce « mal » à la racine, afin que nous puissions vivre en paix… En tous cas, si tuer n’est pas une bonne action, nous avons le droit à la légitime défense, contre ceux qui veulent nous tuer ou bien nous asservir ! Tant que l'état ne considérera pas que nous sommes en état de siège, la situation empirera !

Merci covid, grâce à toi, nos dirigeants vont échapper une nouvelle fois à leurs obligations régaliennes… Conférence de presse du 22 octobre : Castex et les ministres sont occupés par le sanitaire. La vraie guerre, ils la rangent dans le placard à balais.

Sera-t-on obligés de faire le boulot à leur place ? Ils devraient savoir que si le peuple se mêle de cela, plein d’innocents vont périr, alors que nous, ce que nous souhaitons, c’est seulement d’être débarrassés des malfaisants… J’allais dire des sataniques !

  

   

10 janvier 2021

Solidarité intergénérationnelle, l'escroquerie Macron

GSM

Ecrit le 16 septembre 2018... Souvenons-nous !!!
 
Envoyé par Jiellaime. Texte de Jacques Guillemain
 
Note de Jiellaime : Chers amis retraités, ce qui suit est entièrement exact. Il est important de diffuser au maximum, il faut que chacun le sache et s'en souvienne.
 
Et dernièrement on en prend encore une dose. Notre trop jeune président monte les générations les unes contre les autres, ne tombons pas dans son piège qui se refermera forcément sur lui un jour à moins que d'ici là il ait réussi à supprimer les retraités.
 
Solidarité intergénérationnelle :
l’escroquerie sémantique de Macron pour justifier la CSG
Publié le 15 mars 2018 - par Jacques Guillemain 
Monsieur le Président, vous avez amplement raison de vous inquiéter de la fronde des retraités.
Car ces séniors qui manifestent aujourd’hui vous les avez trahis.
Oui, trahis parce que ces 16 millions de retraités, de plus en plus nombreux, ont voté en majorité pour vous. Et vous les remerciez en massacrant leur pouvoir d’achat.
Votre défense ?
Primo, vous dites que vous aviez annoncé dans votre programme électoral cette inique hausse de CSG.
Oui, mais vous avez néanmoins menti. Car vous aviez dit que les petits retraités percevant moins de 1200 euros, ne seraient pas concernés par cette hausse.
Or, vous prenez en compte le revenu fiscal de référence et le quotient familial du foyer.
Résultat : ce sont plus de 50% des retraités qui sont perdants en 2018.
Secundo, vous invoquez la solidarité intergénérationnelle.
Parce que vous croyez que les retraités vous ont attendu pour aider leurs enfants et petits-enfants ? Un petit retraité sait se priver pour pouvoir offrir un cadeau à ses petits-enfants ou aider ses enfants en difficulté.
Non seulement ils s’investissent massivement dans le bénévolat, mais ils sont là pour garder leurs petits-enfants quand les parents travaillent, ou les garder quand ils sont malades.
Les retraités sont loin d’être les parasites inutiles de la société. Ils sont au contraire le dernier rempart de la famille quand tout va mal.
Par conséquent, monsieur le Président, les retraités se passent très bien de vos leçons de morale sur la solidarité.
Ensuite, vous dites que “l’effort des retraités permet de récompenser le travail”.
Mais monsieur le Président, vous incarnez le parfait contre-modèle de justice sociale. Vous vous moquez du monde.
Votre modèle social, c’est la préférence étrangère, bien loin de la récompense du mérite et de l’effort !
Un paysan qui travaille 15 heures par jour, 365 jours par an, sans W.E ni vacances, et qui survit avec 350 euros par mois, vous croyez que son travail est récompensé alors qu’il nourrit 60 personnes ?
Vous saignez les petits retraités, mais vous dépensez 50 000 euros par an pour chaque Musulman mineur isolé ( Arabe et Africain) qui débarque en France. Ils étaient 4000 en 2010, ils sont
25 000 en 2017. Coût : 1,25 milliard à la charge des départements.
Combien seront-ils en 2018 ? 50 000 ? 100 000 ? Allez-vous prendre en charge toute la jeunesse africaine pendant que nos petits vieux sont abandonnés comme dans nos Ehpad ?
Pour les migrants Musulmans vous ne comptez pas vos sous. Rien n’est trop beau.
Mais pour les Ehpad, qui ont besoin de 8 milliards d’euros, les caisses sont vides.
Vous baissez les retraites, mais vous accordez une pension de 800 euros à tout étranger de 65 ans ( Arabe et africain, Musulmans...) n’ayant jamais travaillé ni cotisé en France.
Une ignominie sans nom.
Et la France continue de payer une retraite à des milliers de centenaires étrangers disparus depuis des lustres ' ( Algérie et Maghreb ! ). Que faites-vous pour réparer cette injustice ? Rien.
Des millions de retraités n’ont pas de mutuelle, mais vous avez augmenté le budget de l’AME qui soigne les sans-papiers, le portant à 1 milliard.
Des millions de retraités vivent dans des conditions précaires.
Le nombre de mal-logés explose. 600 000 retraités ont le minimum vieillesse, et sont donc sous le seuil de pauvreté.
Mais vous logez chaque soir 25 000 clandestins Migrants Musulmans à l’hôtel. Le coût de l’asile dépasse les 2 milliards et l’invasion s’accélère.
Et inutile de culpabiliser les retraités en les faisant passer pour des nantis.
Leur retraite, ils l’ont acquise en travaillant 48 heures par semaine.
A leur époque il n’y avait pas les 35 heures et les 5 semaines de congés payés.
Les retraités, voilà des années qu’on les saigne.
On leur a supprimé la demi-part des veuves en 2008.
 
Note de Zalandeau : N'oublions pas que sous le  quinquennat précédent, vous avez diminué la pension de réversion qui est passée de 56 à 54% et que vous avez des vélléités contre l'existence même de cette réversion !
 
On les a taxés de 0,3% au titre de la CASA en 2013.
On leur a supprimé la défiscalisation de la majoration de 10% pour les familles ayant élevé 3 enfants ou plus.
Et les retraites ont été gelées pendant 3 ans depuis 2014.
Par conséquent, la CSG, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
En vérité, monsieur le Président, vous n’aimez ni la France, ni les Français.
Pour vous, notre France millénaire n’est qu’une parcelle du grand village mondial que vous appelez de vos vœux.
Le passé ne vous intéresse pas, seul le futur multiculturel monopolise votre action.
Les Français, vous les avez insultés en assimilant l’œuvre civilisatrice de la colonisation à un crime contre l’humanité.
Vous les avez insultés en niant la culture française et Chrétienne , comme si nos grandes cathédrales n’étaient pas la magnifique illustration d’une culture qui remonte au Moyen-Âge.
Et que dire du siècle des Lumières, où des noms comme Montesquieu, Diderot, Voltaire, Rousseau, Bernouilli, D’Alembert, Laplace, Condorcet, Volta ou Lavoisier, ainsi que bon nombre de nos artistes, ont fait rayonner la France.
Notre pays ne serait pas la première destination touristique au monde, avec 89 millions de visiteurs en 2017 selon le ministère des Affaires étrangères, sans son exceptionnel rayonnement culturel.
C’est une évidence qui vous échappe…malheureusement.
Vous êtes un mondialiste et les Français ne sont pas d’accord avec vous.
Selon le dernier sondage d’Opinion Way, 60% des Français ont une image négative de la mondialisation, et même 14% en ont une image très négative.
Les Français ont compris qu’ils étaient les grands dindons de la farce de la mondialisation sauvage, qui livre la France à la concurrence déloyale d’autres pays.
Emplois, salaires et pouvoir d’achat ont pâti de cette concurrence.
Les Français veulent qu’on les protège.
Mais quand un retraité perçoit moins en 2018 qu’en 2012, qu’il est contraint de travailler bien au-delà de 70 ans pour arrondir sa maigre retraite, et qu’il voit que les étrangers sont pris en charge sans limitation de dépenses, comment pourrait-il ne pas se révolter ?
L’immigration Musulmane a transformé la France en modèle d’injustice sociale .
En 2022, les seniors ne voteront pas pour un président qui les aura trahis et appauvris.
 
Jacques Guillemain
 
Note de Jiellaime : Je suis  entièrement d'accord, (je suis retraité), je fais suivre. Faites comme moi, même si vous n'êtes pas retraité, vous le deviendrez un jour, c'est ce que je vous souhaite.  
 
  

14 février 2021

Florent Pagny - Savoir aimer

GSM


 

 

 

 
 

Savoir sourire
À une inconnue qui passe
N'en garder aucune trace
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour
Ni égard, ni grand amour
Pas même l'espoir d'être aimé

Mais savoir donner
Donner sans reprendre, ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer
Aimer sans attendre, aimer à tout prendre
Apprendre à sourire
Rien que pour le geste, sans vouloir le reste
Et apprendre à vivre
Et s'en aller

Savoir attendre
Goûter à ce plein bonheur
Qu'on vous donne comme par erreur
Tant on ne l'attendait plus
Se voir y croire
Pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs

Savoir donner
Donner sans reprendre, ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer
Aimer sans attendre, aimer à tout prendre
Apprendre à sourire
Rien que pour le geste, sans vouloir le reste
Et apprendre à vivre
Et s'en aller

Savoir souffrir
En silence, sans murmure
Ni défense, ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Se relever
Comme on renaît de ses cendres
Avec tant d'amour à revendre
Qu'on tire un trait sur le passé

Mais savoir donner
Donner sans reprendre, ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer
Aimer sans attendre, aimer à tout prendre
Apprendre à sourire
Rien que pour le geste, sans vouloir le reste
Et apprendre à vivre
Et s'en aller

Apprendre à rêver
À rêver pour deux, rien qu'en fermant les yeux
Et savoir donner
Donner sans rature, ni demi-mesure
Apprendre à rester
Vouloir jusqu'au bout, rester malgré tout
Apprendre à aimer
Et s'en aller

Et s'en aller

Et s'en aller

Et s'en aller

Auteurs-compositeurs : Lionnel Florence

 

16 mars 2021

Laïcité et foi républicaine (2)

GSM


Écrit par Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, publié dans « Pathologies de la démocratie » en 2005, réédité en 2009.
 
" Entre les démocraties naissantes et les démocraties adultes, la question de la foi républicaine ne se pose plus dans les mêmes termes.
Dans les démocraties naissantes, la foi républicaine commençait à peine à se déliter, car la révolution scientifique n’avait pas encore accompli la mort de Dieu.
Aujourd’hui, le déicide a été accompli et chacun subit les affres de la dissolution de la foi républicaine.
Comment la restaurer sans pour autant régresser et en revenir à la situation qu’ont connue les démocraties naissantes ?
Comment préserver les démocraties adultes d’un retour en force du religieux ?
 
Un principe semble être en mesure de relever le défit du Transcendant sans le dogme : La laïcité !
Oui, paradoxalement, la meilleure façon de protéger la relation au Transcendant reste le choix de la laïcité.
Pourquoi ?
Parce que, au-delà du principe de protection accordé aux croyances spirituelles, elle demeure le garant de la liberté de conscience.
La Laïcité, si elle ne fait plus allégeance à Dieu, fait définitivement allégeance à l’homme et en cela, elle est la nouvelle modalité de la foi républicaine.
 
… On a beaucoup ferraillé, ces deux dernières années (NDLR : 2004-2005), au sujet de la laïcité et du laïc…
 
… Pour autant, ce choc des laïcités témoigne d’une interrogation plus profonde : Quel modèle de société voulons-nous pour demain ?
Celle du pluralisme communautariste ou celle de l’unité républicaine ?
Plus trivialement, celle du melting-pot (où tout est objet de fusion et de métissage), ou celle de la salade bowl, remplie de multiples ingrédients qui ne se mélangent pas ? "
 
NDLR (zalandeau) : Lorsque les communautés ne se mélangent pas, le principe républicain ne parvient plus à pénétrer ces véritables états dans l’état que sont chacune des communautés. De plus la friction entre chaque communauté provoque à chaque fois des haines et des poussées de rejet et de violences, tout simplement parce que contrairement aux Etats-Unis, où l’espace est infini et permet l’isolement des communautés, nos pays de la vieille Europe ne le permettent pas.
 
De plus, quand l’économie et l’activité de toute la société s’interpénètrent, comme c’est le cas dans nos pays, comment peut-il se faire que chacun applique des règles différentes et incompatibles ?
 
Je crois personnellement, que la volonté d’affaiblir la laïcité dans notre pays est le plus sur moyen pour faire s’effondrer le vivre ensemble…
 
10 juin 2021

Intellectuels, pièges à cons

GSM

Paru en 2020

Toujours de Michel Onfray (Grandeur du petit peuple aux éditions Albin Michel) voici un petit extrait   du chapitre 30 " Intellectuels, pièges à cons " :

Dominique Méda s'étonne ensuite que, sur le terrain économique, social et fiscal, sur les dépenses publiques et les impôts, Macron se soit montré ce qu'il est ; Un homme de la gauche de la droite ; celle de Libération ou du Monde, auquel elle donne un texte chaque mois. Emmanuel Macron n'a pas caché avant l'élection que c'était son programme. Joffrin avait invité à y souscrire en titrant entre les deux tours : " Faites ce que vous voulez, mais votez Macron " (6-7 mai 2017) - ils ont voté Macron, il parait saugrenu e s'étonner aujourd'hui qu'il applique son programme !

L'agrégée de philosophie s'étonne ensuite que Macron n'ait pas apporté de solution à la crise des Gilets jaunes au cours de cette soirée (Le 18 mars 2019, le Prince libéral a convoqué une soixantaine d'intellectuels chez lui, à l'Elysée. Méda déclara ensuite " Que la rencontre s'est transformée en faire-valoir présidentiel ". Pas de débat " Non débat avec les intellectuels ", avec seulement la logorrhée narcissique du président), Elle aurait aimé qu'à la faveur de cette initiative il fournisse de quoi en sortir. Quoi donc ? "C'est une action symbolique [sic] qui serait nécessaire pour apaiser la crise". Bon sang de bonsoir ! Comment peut-on être à ce point à côté de la plaque ? Une action symbolique !

Mais les Gilets jaunes ne veulent pas des actions symboliques, ils aspirent à des choses éminemment concrètes et dûment revendiquées : Qu'on cesse de les mépriser et de les oublier dans la vie sociale, économique, institutionnelle, politique française ;  qu'on arrête de se moquer d'eux, de jeter à la poubelle leur vote quand il n'est pas maastrichtien ; que la démocratie représentative qui ne les représente pas, si tant est qu'elle les ait jamais représentés, laisse place à une démocratie directe ; que le référendum d'initiative citoyenne soit l'instrument de cette révolution institutionnelle ; qu'on revalorise leur pouvoir d'achat ; qu'on en finisse avec le jacobinisme au profit d'un girondisme à même de redonner vie aux provinces oubliées par Paris : du réel concret, très concret et pas du tout symbolique, ce qui est vraiment du hochet d'intellectuel...

   

31 août 2021

Mémoires et radotages (367) – Été de merde : Y’en a plus que marre !

 

 

 

GSM

Écrit le lundi 30 août 2021

Il fait froid… Il fait humide, il fait venteux, le ciel est gris comme en hiver… Et pourtant c’est l’été paraît-il !

Je repense à la semaine dernière… Mardi 24 et mercredi 25… Quelles journées fantastiques ! Le soleil ! Le soleil, tel un grand bol d’avenir et d’espoir qu’on absorberait tout de suite au présent… Oui, définitivement, seul le soleil a le pouvoir de me redonner force et courage, espoir et envie de vivre… envie de croquer à belles dents cette vie que jadis je survolais tel un phénix qui montait vers l’astre du jour pour se cramer les ailes… Mais ce ne furent que deux jours, deux tous petits jours seulement !!!

Alors que maintenant, dans cette région de merde, je suis baigné par la crasse grise et froide de cet hiver estival désespérant… Météo de merde… Et pourtant dans certains coins de France, les gens se plaignent de trop de chaleur, d’incendies, de sécheresse… Je ne parviens pas à réaliser que cela soit possible, à quelques centaines de kilomètres près… Nous, c’est déjà le désespoir hivernal, que l’on traverse en courbant le dos… J’ai mis une chemisette 2 journées seulement depuis la fin de l’hiver officiel !

Comment va-t-on pouvoir tenir tout un hiver, alors que cet été nous n’aurons pas fait le plein de bonnes choses dans nos corps et dans nos têtes ? Nous sortions d’un hiver et d’un confinement qui constituaient une double peine…

Alors à quand la joie, le soleil, la chaleur ? A quand ?

Et s’il faut repasser un hiver après ce faux été, je crois que ça va péter ! Je crois que je deviendrais très méchant, très hargneux. Je crois qu’il ne faudra pas venir me chercher des poux dans la tête… Je vais mordre, je vais cogner, je serais féroce et sans pitié !

Je sens venir en moi l’être acariâtre et irascible, je sens venir en moi, le révolté contre la malchance, le révolté contre ceux qui ont, ou ont eu, du soleil tout leur soûl et qui feront les gros cakes, descendant de leur SUV en exhibant leur bronzage devant les yeux de la plèbe qui dans le froid et la tristesse est restée prostrée devant son Viandox bouillant, avec les gants et le pull…

Je veux, oui je veux un été 2003 ! Je veux 40 degrés pendant deux mois ! Je veux la chaleur dès la mi juin et jusqu’à la fin septembre ! Je veux les feuilles jaunes et desséchées des arbres en Août ! Je veux du sec, du chaud ! Sinon, ça va chier !

Je ne veux plus de cet hiver permanent !

On a assez de Macron comme hiver permanent, merde !

Hollande attirait la pluie… Macron attire l’hiver…

Y’en a plus que marre !!!…

Vive le soleil, c’est la richesse et c’est la liberté, c’est l’amour et la vie…

       

1 novembre 2021

La meilleure maman du monde (2011)



GSM

Nous avons eu une chance fabuleuse. Avoir des parents si aimants, si attentionnés. J’ai vu mon Papa pleurer lorsque ma sœur avait des convulsions. J’ai vu ma mère passer des nuits entières au chevet de l’un de nous.

C’est Maman qui nous donnait notre argent de poche. Nous n’étions pas riches, mais le peu qu’elle nous donnait valait plus que tout. De combien d’habits, de plaisirs et de distractions nos parents se sont-ils privés, par amour pour leurs enfants ? Nous ne nous rendions pas compte à quel point cela était extraordinaire ; mais maintenant, après avoir vu toutes ces familles aux comportements indignes, je m’aperçois pleinement de l’abnégation de Papa et de Maman.
Ils avaient leurs défauts, bien sur, mais ils nous ont donnés tant d’amour…
Nous ne les avons pas adorés comme ils le méritaient et je m’en repens aujourd’hui…
 
Maman ne s’est jamais plainte. Elle a toujours tout fait pour nous, jusqu’aux pull-overs et autres habits qu’elle tricotait et cousait pour nous, tant l’argent faisait défaut. Nous avons toujours mangé à satiété. Même si nous ne savions pas ce qu’était le restaurant ou les salles de spectacle…
 
Nous, en échange, nous sommes partis faire notre vie, leur tournant le dos, les oubliant à moitié…
Je sais que c’est la vie qui veut ça. Mais que je regrette de ne pas leur avoir été plus présent, de ne pas leur avoir dit que je les aimais ! Je l’avais dit à Papa la veille de sa mort ; il m’avait répondu « Moi aussi »… Je l’ai dit à Maman le 29 août ; m’a-t-elle compris ? Je ne sais pas. Tout ce que je regrette, c’est de ne pas lui avoir dit un milliard de fois pendant qu’il était encore temps…
 
Il me revient une phrase que Papa faisait dire à mon petit frère : « Merci, mon petit Papa Chéri pas vari, on le met dans la poche ». Il me revient le bonbon à l’orange acidulée que Maman me donnait à la sortie de la maternelle. Une fois, j’ai fait tomber le bonbon dans une grille d’égout. J’ai pleuré, j’ai pleuré… Non pas pour le bonbon, mais parce que c’était le bonbon que me donnait ma Maman…
 
Il n’y aura plus de bonbon à la sortie de l’école. Maman est sur son lit de mort, sous perfusion, sous oxygène. Elle ne peut plus parler, elle ne peut plus bouger... Elle ne se plaint toujours pas… Elle a toujours ses beaux yeux bleus et tente parfois de sourire...
 
Je t’aime Maman et je t’aimerai toujours…
 
Maman est morte le 1er novembre 2011, sans personne autour d'elle, très loin...
    
       
6 juillet 2022

Un blog Russe Ami - Exemple pour comprendre la crise Ukrainienne (écrit en 2014)



GSM


Il est facile de s'apercevoir que les peuples de la terre sont désinformés, c'est à dire manipulés par leurs dirigeants qui, soit, diffusent des informations déformées, soit, empêchent la diffusion d'informations qui les desserviraient. 

Nous, occidentaux, on nous surine l'intervention des Russes en Ukraine. Oui, mais jusqu'à quel point ?

Eux, Russes, on leur dit que l'Europe veut s'emparer de l'Ukraine, mettant en danger la Russie qui n'aurait plus de No-man's land... C'est pas tout à fait faux, mais ce n'est pas vrai, dans le sens où il n'y a aucune volonté de colonisation, mais une envie d'exploitation libérale par les grands financiers. Ce qui est vrai c'est que l'Ukraine en voulant se rapprocher de l'occident se serait jetée dans les bras de l'OTAN. Poutine ne veut pas de l'OTAN à sa porte (bien qu'il l'ait déjà dans les Pays Baltes)...
Deux peuples (européens et russes) endoctrinés, montés l'un contre l'autre par leurs dirigeants et entre les deux, un pays agressé par le moins pacifiste...
Ca ne rappelle pas un tout petit peu 1939 ? En tous cas cela nous fait revenir au temps de la guerre froide.
L'histoire a tendance à bégayer et cela est inquiétant... Nous n'avions pas besoin de cela à l'heure du péril islamiste...
 
Ci-dessous sur Blog.fr, un blogueur Russe avait posté ceci :


pas d'entrée pour Obama

@ 2014-08-19– 07:49:28

Je suis tombé sur une image interessant hier :

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7 Commentaires sur pas d'entrée pour Obama

2014-08-24 @ 13:00:27
Très drôle !
Mais le pire des américains ce n'était pas lui, c'était George Busch junior...
2014-08-24 @ 19:48:25
oui, vous avez raison. Mais au cours de sa présidence les relations russo-américaines n'était pas si mal comme ils sont maintenant. C'est pourquoi, pour les Russes Obama est pire que Busch
2014-08-26 @ 12:34:42
Oui, je suis d'accord, mais soyez objectif... Poutine a évolué aussi. L'attitude des USA découle de l'attitude de la Russie (et dans l'autre sens aussi). Si l'Otan n'avait pas installé ses bases près de la Russie, on n'en serait pas là... Si notre Culbuto (Hollande) avait négocié avec Poutine on n'en serait pas là... Et si Poutine n'avait pas envahi la Crimée puis l'est de l'Ukraine, on n'en serait pas là ...
2014-08-27 @ 13:41:38
Bien sûr, toute action déclenche une action opposé .. Quoi que Poutine fait, il le fait pour la gloire russe. Il est évident qu'il aime sa patrie. Il aurait comporté comme Gorbatchev, qui, après avoir provoqué l'effondrement de ce grand pays vit confortablement et paisiblement en Allemagne maintenant ..Mais a la place , il a commencé une lutte pour défendre les intérêts de son pays.
2014-08-27 @ 17:30:22
Heuuuu... Je suis sur que vous ne connaissez pas le niveau d'enrichissement personnel de Poutine sur le dos du peuple Russe, ni le château personnel qu'il s'est fait construire pas loin de la mer noire...
2014-08-28 @ 07:16:37
où est la preuve qu'il s'est élevé sa fortune sur le dos du peuple Russe? Ou d'être riche est un crime maintenant?
2014-08-28 @ 12:23:22
Tous les pays ont leur endoctrinement. USA (du temps de Busch fils), Russie, Grande-Bretagne (Blair) Et même chez nous...
Mais avec du recul, je m'aperçois que mon analyse des informations ne m'a jamais trompé.
Et concernant votre Poutine, c'est un gars qui, outre son envie de rétablir l'éclat de la Grande Russie, qui a été très éclipsé depuis 89 et dont les occidentaux ne font rien pour la réinsérer dans un partenariat, cherche à établir sa puissance personnelle pour satisfaire son égo et sa richesse personnelle, qu'il acquiert par des moyens mafieux, profitant de son pouvoir absolu...
C'est d'ailleurs pourquoi il s'accroche tant au pouvoir et qu'il fait tant la chasse à toute opposition et même à la liberté de la presse... Dont il tue les opposants à son régime...
Car, quand il aura perdu le pouvoir, il aura énormément de comptes à rendre à la justice...
Mais rassurez-vous, il aura suffisamment de moyens financiers et d'appuis pour échapper à ce qu'il mérite...
Dans quelques années, vous me direz : "Vous aviez raison", vous verrez...

2014-08-29 @ 08:10:15
vous parlez comme vous jugez sur France et comme Putin est le président de ton pays. Votre société est en un tel niveau de evolution que elle peux juger son presidents. Imaginez-vous France du 17 siecle. Qui aurait pu juger Roi Soleil pour quel qu'il soit il ferait. À cet égard, Russie est comme France de 17 siecle
2014-08-29 @ 13:06:00
Là enfin, je suis entièrement d'accord...
18 août 2022

La nouvelle souche de fièvre hémorragique de Crimée-Congo

GSM

Elle tue jusqu'à 40% des malades : la nouvelle souche de fièvre hémorragique de Crimée-Congo, transmise par les tiques, inquiète

jeu. 30 juin 2022 à 12:11 PM - Écrit par Autrui sur yahoo

Santé

Des chercheurs russes ont identifié une nouvelle souche de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo dont le taux de mortalité peut atteindre jusqu’à 40% des personnes infectées.

Une découverte inquiétante. Mardi 28 juin, des scientifiques de l’université Sechenov de Moscou ont annoncé à l’agence de presse Tass avoir identifié une nouvelle souche de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo dans le sud de la Russie. Cette maladie qui provoque des flambées de fièvre hémorragique virale sévère peut tuer jusqu’à 40% des personnes infectées.

Une maladie déjà observée en Europe

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo sévit dans plusieurs pays d'Afrique, des Balkans, du Moyen-Orient et d’Asie. Elle est aussi responsable de vagues épidémiques dans les régions du Sud de la Russie, notamment aux frontières de l'Ukraine, de la Géorgie et du Kazakhstan. Plus rarement, elle est observée en Europe. En mai 2020, un homme avait ainsi dû être hospitalisé en Espagne après avoir été piqué par une tique dans une pinède de la province de Salamanque, rappelle L’Indépendant.

Le virus responsable de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, de la famille des Bunyaviridés, "se transmet principalement à l’être humain à partir des tiques et des animaux d’élevage", détaille l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les Hommes peuvent aussi se le transmettre entre eux après un contact direct avec du sang, des sécrétions ou des liquides biologiques.

Des symptômes d’apparition brutale

La durée d’incubation du virus est comprise entre un et 13 jours. Apparaissent ensuite brutalement des symptômes, tels que de la fièvre, des vertiges, des douleurs musculaires et des raideurs, des maux de tête et une sensibilité des yeux, notamment à cause de la lumière. Des nausées, vomissements, diarrhées, maux de gorge et confusion sont aussi observés dans certains cas. "Au bout de deux à quatre jours, l’agitation peut laisser la place à une somnolence, une dépression, une lassitude", note l’OMS.

Les autres signes cliniques sont : la tachycardie, le gonflement des ganglions, des saignements au niveau des muqueuses. Chez les personnes les plus gravement touchées se développent une dégradation rapide de la fonction rénale, une insuffisance hépatique ou pulmonaire soudaine à partir du cinquième jour de maladie et la mort survient généralement au cours de la deuxième semaine de la maladie. Pour les autres, l’état général commence à s’améliorer neuf à dix jours après le début des symptômes.

      

26 janvier 2023

Blague : Pourquoi faire des complications ?

GSMMerci à Jielleaime pour son envoi

La belle-mère arrive à la maison et trouve son gendre furieux en train de faire ses bagages :

- Mais qu'est-ce qui arrive ?

- Qu'est-ce qui arrive ? Je vais vous le dire !
- "J'ai envoyé un mail à ma femme en disant que je rentrais de voyage aujourd'hui.
- J'arrive chez moi et devinez ce que je trouve ?
- "Votre fille, oui votre fille, ma femme quoi, à poil avec un mec dans notre lit conjugal !
- C'est fini, je la quitte !


- "Du calme" dit la belle-mère !      "Il y a quelque chose de bizarre dans cette histoire"
- "Ma fille ne ferait jamais une chose pareille ! Attends, je vais vérifier ce qui s'est passé".

Quelques instants plus tard, la belle-mère est de retour avec un grand sourire :


- "Je te l'avais dit qu'il devait y avoir une explication simple :
- " Elle n'a pas reçu ton mail !"
         

4 février 2023

Nicolas Bay contre le communautarisme - le Parlement européen invente le délit d’opinion

 

GSM

Écrit par Marc Eynaud 3 février 2023

https://www.bvoltaire.fr/nicolas-bay-contre-le-communautarisme-le-parlement-europeen-leve-son-immunite-parlementaire/?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=ffbff87eda-MAILCHIMP_NL&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-ffbff87eda-31103909&mc_cid=ffbff87eda&mc_eid=7d84dcff29

  Il faut arrêter le communautarisme, quand on sait qu’il importe à la fois de la délinquance, de la criminalité et du terrorisme comme on l’a vu avec l’assassin de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine il y a quelques mois. Il était originaire d’Évreux, d’un quartier tout proche d’ici ». C’est  à cause de cette déclaration diffusée en 2020 dans une courte vidéo réalisée devant la mosquée d’Évreux que Nicolas Bay, alors tête de liste du Rassemblement national aux élections régionales de Normandie, vient de perdre son immunité parlementaire de député européen. Celui qui est aujourd’hui vice-président de Reconquête a vu ses collègues du Parlement européen voter la levée de son immunité à main levée dans le cadre d’une enquête pour incitation à la haine raciale lancée après le signalement du conseiller régional normand Parti socialiste Timour Veyri. « Je me félicite que les propos inqualifiables de M. Bay à l’encontre de nos concitoyens d’Evreux puissent lui valoir demain une comparution devant la justice de notre pays », a réagi Timour Veyri dans un communiqué de presse publié ce jeudi 2 février.

Nicolas Bay a réagi dans une courte vidéo Twitter publiée le même jour : « Sur demande d’Éric Dupond-Moretti, le Parlement européen vient de lever mon immunité parlementaire. Ce qu’on me reproche ? Avoir dénoncé la construction d’une mosquée monumentale avec minaret et école coranique près d’Évreux. Comptez sur moi pour me battre devant la justice ». Sa révolte, l'eurodéputé l'exprime clairement. « Le parlement européen n’a pas levé cette immunité sur des critères juridiques mais politiques », estime Nicolas Bay, contacté au téléphone par BV. L'élu européen note tout de même « le soutien de près de 200 collègues » qui se sont prononcés contre cette levée d'immunité.

 

Un délit d’opinion ? C’est ce que pensent les deux autre vice-présidents du parti d’Eric Zemmour. L’ancien député LR de Sologne Guillaume Peltier a réagi jeudi sur Twitter : « Je te soutiens totalement mon cher Nicolas Bay : ils ne nous feront pas taire et nous continuerons ensemble à dénoncer l’islamisation de notre pays. La France et notre identité millénaire méritent notre fier combat ». De son côté, Marion Maréchal a vertement tancé le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti : « L’immunité est justement faite pour défendre la liberté d’expression. Que Eric Dupond-Moretti s’occupe de mettre les criminels en prison plutôt que de chercher à museler l’opposition. Cela évitera que des multirécidivistes s’en prennent à des innocents », a tweeté l’ancienne députée FN de Vaucluse.

 

Nicolas Bay dénonce l’atteinte à la liberté d’expression dont il est victime. « Le délit d’opinion ne frappe que les militants patriotes quels que soient leurs mandats. La loi Gayssot est utilisée comme arme politique », a-t-il réagi auprès de BV.

 

Note de zalandeau : Sommes-nous encore en démocratie ? Lorsque une société veut interdire la liberté d’expression et invente des délits d’opinion là où il n’y a pas de délit… c’est que cette société est devenu une dictature… Quand nous débarrasserons-nous de cette Europe que nous voulions démocratique et qui ne l'est pas ? Également, quand nous débarrasserons-nous des politiciens Français qui veulent museler la liberté d'expression sous des prétextes fallacieux ?

       

21 février 2023

Commission d’enquête souveraineté énergétique : des auditions accablantes pour les dirigeants politiques français (1)

GSM

Merci à Jielleaime

La commission d’enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France a auditionné de nombreuses personnalités politiques dont Ségolène Royal, Lionel Jospin ou bien encore Manuel Valls.

Ludovic Dupin et Valérie Faudon sur Atlantico : Certains passages comme celui de Ségolène Royal devant la Commission d’enquête souveraineté énergétique ont fait beaucoup parler. Que retenir de sa prise de parole ?

Valérie Faudon : Ce qui est marquant dans les déclarations, et notamment dans celles de Manuel Valls et de Ségolène Royal, est que la décision de réduire à 50 % notre part du nucléaire est bien politique. Ségolène Royal explique ainsi que ni le parti socialiste, ni EELV n’avaient les moyens de faire une instruction sérieuse en 2011, et qu’elle n’a pas été faite non plus en 2015. Elle est d’ailleurs très honnête sur le sujet. Mais on dirait qu’elle ne se rend pas compte des conséquences que cela a pu avoir sur les employés de la filière ou la sécurité d’approvisionnement énergétique.

L’autre point marquant, c’est que le débat de ces dernières années a été centré sur l’opposition nucléaire/renouvelable alors que le vrai sujet était les 60% d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) qui a été un point aveugle de la politique française. Les efforts pour sortir des énergies fossiles sont passés sous le radar, alors qu’ils sont les grands responsables des émissions de gaz à effet de serre du pays. A noter aussi que, avec la crise actuelle, nos importations d’énergie ont plus que doublé en 2022 et dépassé les 100 milliards d’euros.

Et plus largement quels sont les faits marquants des différentes déclarations devant la Commission ?

Valérie Faudon : Que ce soit avec François Hollande (qui n’a pas été auditionné) ou Manuel Valls, il semble qu’il n’y avait pas de volonté délibérée de leur part de faire du mal à la filière nucléaire, mais qu’ils n’ont pas mesuré ce qu'ils en faisaient. Cédric Lewandowski, directeur du parc thermique chef EDF, l’a bien dit dans son audition, une enquête interne de 2015 montrait que le moral des troupes chez EDF était très bas, il y avait eu des difficultés de recrutement.

Ce qui est particulièrement préoccupant, c’est aussi le manque de préparation de ces annonces. Les politiques n’ont pas du tout compris que nous nous mettions en situation de difficultés d’approvisionnement. L’un des vrais angles morts des politiques est aussi celui de la consommation d’électricité. La sobriété n’est pas suffisante, pour sortir du fossile il faudra aussi à long terme augmenter notre production d’électricité pour remplacer certains usages. Un bon exemple, dans les transports, est celui de la voiture électrique. Et nous sommes passés d’une situation de surcapacité au niveau européen à la situation inverse, sans le voir venir. La France a fermé ainsi 10 GW de capacités de production pilotable en 10 ans, incluant Fessenheim. On a vu la même tendance en Europe. Or, même si on développe les renouvelables, on a besoin de capacités pilotables, qui fonctionnent 24h/24 pour équilibrer l’offre et la demande d’électricité sur le réseau. Les auditions de Pierre Gadonneix ou d’Henri Proglio (anciens PDG d’Edf) montrent que ces derniers savaient qu’ils pourraient prolonger les réacteurs plus longtemps que prévu, mais qu’il faudrait maintenir la compétence de construction pour lancer un programme de renouvellement des réacteurs à partir de 2020. Cette idée s’est perdue en 2011-2012 avec l’abandon du projet d’EPR à Penly.

Pour Manuel Valls, la réduction de 50 % du nucléaire "n'était le résultat d'aucune étude d'impact" mais d’une optique « uniquement politique ». Comment l’expliquer ?

Valérie Faudon : La négociation sur le sujet au PS s’est faite entre les équipes de Martine Aubry et de Cécile Duflot, avant la primaire de la gauche. François Hollande est arrivé tardivement dans les négociations. La justification avancée par François Hollande à l’époque était, dans un entretien au Nouvel Observateur : « Je propose de réduire de 75% à 50% la production d'électricité d'origine nucléaire à l'horizon 2025. Exactement le même effort que les Allemands, qui vont passer de 22% à 0% en quinze ans. » Et évidemment on voit bien que l’Allemagne n’y arrive pas. Mais à l’époque il y avait une vraie admiration pour l’Allemagne en matière de politique énergétique.

Yves Bréchet avait taclé l’inculture politique en matière énergétique et un personnel politique qui ne lisait pas les rapports d’experts avant de prendre des décisions. Est-ce que les auditions laissent transparaître ?

Valérie Faudon : Ce qui est clair, c’est que la question scientifique est compliquée pour un politique, et on l’a bien vu lors de la crise Covid où des experts donnaient en public des avis divergents. La parole scientifique doit être avant tout une parole collégiale, et il est important que des instances scientifiques soient mises en place et donnent des avis publics et documentés. C’est sans doute ce qui a manqué durant toute la période sur la question du nucléaire. Il ne s’agit pas pour le politique d’être scientifique, mais que le scientifique puisse s’exprimer et être une ressource pour le politique. Et cette expression a été mal organisée pendant au moins 10 ans. Le rapport « Futurs Energétiques 2050 », publié par RTE fin 2021, fruit de deux ans de travail et de concertation entre experts de l’énergie, a permis, en créant un cadre commun, les avancées que nous connaissons aujourd’hui.

Ne faut-il pas rechercher les responsabilités aussi lors de la période Jospin/Voynet, eux aussi interrogés ?

Valérie Faudon : Ce qui est étonnant dans le discours de Jospin à l’audition, c’est son explication sur l’arrêt de Superphénix et notamment le très court délai pour prendre cette décision, il explique avoir pu faire l’instruction en 1997 entre son élection et son discours de politique général 15 jours plus tard. Il déclare qu’il s’agissait avant tout d’une décision industrielle. Mais l’instruction de ce dossier ne peut pas avoir été faite convenablement si rapidement. Superphénix était un projet important sur lequel des fonds étaient avancés, qui comptait pour l’industrie française, pour la recherche, etc.

Quel bilan tirer de ces auditions ?

Ludovic Dupin : C’est un très bel exercice qui remet en perspective les décisions de ces 20 dernières années. Les intervenants sont de bonne foi, on voit clairement que la parole scientifique n’a pas toujours été écoutée ou qu’elle n’était pas la priorité de l’agenda. C’est une source documentaire incroyable.

Valérie Faudon : Chaque acteur rappelle bien quelle était la situation et sa position au moment où il était aux manettes, c’est un effort de contextualisation qui est important et nécessaire. Mais le coeur de la problématique, c’est la parole des experts, comment elle est orchestrée et prise en compte par le politique.

Pour « changer le monde », devenez ingénieur !

La rédaction - 2 février 2023

Patrick Caine, Directeur général de Thales, se montre inquiet de « l’extraordinaire perte d’influence des experts techniques dans la prise de décision politique en matière d’énergie». Plus particulièrement dans un pays comme la France qui a subi une « profonde vague de désindustrialisation» qui l’a appauvri et a détruit une partie de son tissu économique et social.

Face au retour en force d’un millénarisme quasi-religieux et l’avalanche de nouveaux prophètes de l’apocalypse, sans cesse relayés par des médias complaisants, qui nous promettent la «disparition» de la planète, certains diplômés semblent perdus et rejettent la science et la technologie. Le Directeur général de Thales, Patrice Caine, a pris le contrepied du nihilisme ambiant en appelant les jeunes à devenir ingénieurs plus que jamais pour être capables de « changer le monde».

«Si vous voulez changer le monde, devenez ingénieurs: voilà ce que nous devrions dire à nos enfants. Ces formations et ces métiers constituent notre seul véritable levier pour faire advenir, à l’échelle pertinente, de nouvelles manières de produire, d’habiter, de consommer», a affirmé Patrick Caine dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche. Le texte est titré: «Remettons l’ingénieur au coeur de la cité».

« Extraordinaire perte d’influence des experts technique »

La remise en cause de la science, des progrès matériels et technologiques et des ingénieurs peut paraître saugrenue aujourd’hui. En ce début d’année 2023 marqué par une crise énergétique majeure, une pénurie massive de compétences scientifiques et techniques, la diffusion à grande échelle de théories complotistes facilitée par la baisse générale du niveau scolaire, les lendemains d’une pandémie planétaire et le retour au premier plan des enjeux de souveraineté industrielle. Mais elle est la conséquence bien réelle d’une guerre idéologique menée par les «défenseurs de la planète».

Patrick Caine s’inquiète ainsi de «l’extraordinaire perte d’influence des experts techniques dans la prise de décision politique en matière d’énergie» dans un pays qui a subi une «profonde vague de désindustrialisation» qui l’a appauvri et a détruit une partie de son tissu économique et social, notamment dans la France dite périphérique.

Une allusion au réquisitoire hallucinant à la fin de l’année dernière devant la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la Souveraineté et l’indépendance énergétique, d’Yves Bréchet, ancien Haut-commissaire à l’énergie atomique. Il avait notamment dénoncé «l’ignorance stupéfiante» des politiques sur l’énergie. L’inculture crasse scientifique et technique de la classe politique étant pour Yves Bréchet «au coeur du problème » de la politique énergétique française».

« Se condamner à l’inaction »

«A court terme, nous allons devoir rapidement développer les énergies renouvelables, les nouvelles générations de pompes à chaleur, des nouvelles technologies de batteries, concevoir des bâtiments à énergie passive, de nouvelles modalités de transport bas carbone, qui va s’en charger, si ce ne sont pas les ingénieurs?» s’interroge Patrick Caine.

Ingénieur de formation, M. Caine était déjà intervenu dans le débat public au début de l’année 2022 pour demander avec une trentaine d’autres patrons de «sauver les maths» et renforcer l’enseignement des sciences à l’école face à la vague de remise en cause de la compréhension même basique du fonctionnement du monde. Sa tribune fait notamment suite à la «remise en cause de la formation qu’ils venaient de recevoir» par un groupe de jeunes diplômés d’AgroParis Tech en mai dernier «au nom de l’écologie».

«Qu’on le veuille ou non, notre monde est modelé par la technique. Il en est ainsi depuis que l’espèce humaine s’est sédentarisée il y a quinze mille ans, et nous savons qu’il n’y aura pas de retour en arrière… Les ingénieurs ne sont pas ceux qui en savent le plus sur notre environnement, mais ce sont eux en revanche qui savent le mieux comment agir sur lui», explique M. Caine. «Et refuser d’admettre cette réalité en y voyant du techno-solutionnisme, c’est en pratique se condamner à l’inaction et à un avenir bien sombre», affirme le patron du groupe d’aérospatiale et d’électronique.

«Oui, nous allons devoir repenser certains aspects de nos modes de vie, de notre rapport à la nature, voire de notre organisation sociale… Chercher des réponses à des problèmes complexes en prenant les contraintes de l’environnement et en optimisant l’usage des ressources, ce pourrait être la définition même du métier d’ingénieur».

"Un poison", "une monstruosité", "absurde" : le réquisitoire de trois anciens PDG d'EDF contre l'Arenh

par Maxence Kagni, le Jeudi 15 décembre 2022 à 16:22, mis à jour le Vendredi 16 décembre 2022 à 12:11

Auditionnés à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête "visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France", trois anciens PDG d'EDF, Pierre Gadonneix (2004-2009), Henri Proglio (2009-2014) et Jean-Bernard Lévy (2014-2022), ont tiré à boulets rouges sur le mécanisme de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh) mis en place dans le cadre du marché européen de l'électricité. Ils n'ont pas de mots assez durs : une "pilule empoisonné" selon l'un, "surréaliste" pour l'autre, tandis que le troisième évoque un "mécanisme pernicieux". Tour à tour auditionnés, ces derniers jours, par les députés de la commission d'enquête "visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France", trois anciens PDG d'EDF ont vivement mis en cause le mécanisme de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh), qui régente le marché de l'électricité en France.

Devant les députés, Pierre Gadonneix (2004-2009), Henri Proglio (2009-2014) et Jean-Bernard Lévy (2014-2022) ont dénoncé ce dispositif introduit par la loi "portant nouvelle organisation du marché de l'électricité" (NOME) de 2010, en vigueur depuis juillet 2011. Cette loi a permis l'ouverture à la concurrence du marché de la production d'électricité, conformément à une directive européenne. L'Arenh impose à EDF de vendre à ses concurrents son électricité nucléaire, à un prix fixé par avance, à savoir 42 euros le mégawattheure.

Une loi qui a fait "la fortune de traders"

Auditionné le 8 décembre, Pierre Gadonneix a été le premier à remettre en cause un mécanisme qu'il juge "monstrueux" et "absurde" : "Quand j'en ai entendu parler, là j'ai hurlé", a déclaré l'ancien PDG d'EDF, en poste de 2004 à 2009. L'ancien patron de l'entreprise publique ne comprend pas pourquoi EDF doit "subventionner ses concurrents."

C'est quelque chose qu'on n'aurait jamais dû accepter. Pierre Gadonneix

Une position semblable à celle de son successeur, Henri Proglio, qui était auditionné le mardi 13 décembre. "Le principe même pour un industriel d'accepter de céder sa propre production à ses concurrents virtuels, qui n'ont aucune obligation de production eux-mêmes, c'est quand même surréaliste", a déclaré l'ancien PDG. Pour lui, l'Arenh a "fait la fortune de traders".

Un tarif "fixé par voie autoritaire"

Henri Proglio dénonce également le prix du mégawatt-heure, "fixé par voie autoritaire". L'ancien patron dit s'être "battu sans relâche pour obtenir 42 euros" alors que les pouvoirs publics envisageaient un prix plus bas.

Un chiffre qui n'a pas évolué depuis 2011, note Jean-Bernard Lévy, qui vient de quitter ses fonction de PDG d'EDF. Lors de son audition, mercredi 14 décembre, il a qualifié l'Arenh de "poison". Jean-Bernard Lévy regrette que le prix fixé soit "manifestement sous-évalué". Pire encore, quand le prix du mégawattheure sur le marché de gros européen est passé sous les 42 euros, "dans les derniers mois de l'année 2015", les concurrents d'EDF ont cessé de lui acheter de l'électricité, puisqu'ils pouvaient "acheter sur le marché à un prix inférieur". Résultat, en 2016 et 2017, EDF s'est retrouvée "avec des recettes très inférieures" : "EDF est en somme une deuxième fois victime de l'Arenh", explique Jean-Bernard Lévy.

"Ce manque à gagner [a] contraint EDF à un plan de restructuration sévère qui, de fait, [a été] imposé par les agences de notation qui [ont dégradé] à trois reprises la dette d'EDF", ajoute encore Jean-Bernard Lévy. C'est à ce moment-là que l’État a décidé de venir en aide à l'entreprise, en renonçant "pour la première fois aux dividendes d'EDF payés cash" et en souscrivant "à hauteur de 3 milliards d'euros à une augmentation de capital".

C'est la première fois que le contribuable vient sortir l'entreprise nationale d'une situation créée par une mauvaise loi. Jean-Bernard Lévy

Les problèmes financiers ont ensuite eu d'autres conséquences : "La situation [de l'entreprise] s'est dégradée parce que l'histoire de l'Arenh, cette pilule empoisonnée, a très sérieusement remis en cause le business model d'EDF, qui n'avait plus les moyens de faire des investissements non immédiatement rentables", a expliqué Pierre Gadonneix.

Jean-Bernard Lévy juge quant à lui que l'Arenh, "un mécanisme pernicieux", "va croissant sur l'endettement d'EDF au rythme d'environ 3 à 4 milliards d'euros chaque année". Un chiffre corroboré par un rapport parlementaire de 2021. Résultat, l'ancien PDG affirme qu'il n'a pas eu "les moyens financiers" nécessaires pour investir sur les énergies renouvelables "sur le rythme [qu'il] aurait voulu".

Selon Jean-Bernard Lévy, le mécanisme a une autre conséquence néfaste : "Des concurrents d'EDF, l'Arenh fait des rentiers", explique l'ancien patron de l'entreprise, qui ajoute que "tous les risques sont portés par EDF". Cela n'a pas incité les concurrents de l'entreprise publique française "à créer des capacités de production propres" : "L'Arenh a donc mis un frein au développement d'une capacité énergétique souveraine sur notre sol par les opérateurs alternatifs."

"L'obsession allemande"

Pierre Gadonneix et Henri Proglio rendent l'Union européenne et l'Allemagne responsable de la situation. "Le pouvoir politique allemand était très conscient que la France avait un avantage particulier avec les prix de l'électricité bas", a par exemple déclaré Pierre Gadonneix, qui a dénoncé une "collusion bruxelloise et allemande" visant à protéger l'industrie allemande. Pour lui, "Bruxelles a introduit des pilules empoisonnées pour empêcher EDF de s'imposer sur le marché". L'Arenh en serait une.

"Comment voulez-vous que ce pays qui a fondé sa richesse, son efficacité, sa crédibilité, sur son industrie accepte que la France dispose d'un outil compétitif aussi puissant qu'EDF à sa porte ?", a de son côté demandé Henri Proglio.

L'obsession allemande depuis 30 ans c'est la désintégration d'EDF. Ils ont réussi. Henri Proglio

La prédominance allemande a même eu d'autres conséquences négatives, selon Henri Proglio : "Le prix de marché a été indexé sur le gaz (...) parce que les Allemands utilisent le gaz." "Toute [réglementation] européenne est une réglementation allemande", a estimé l'ancien PDG d'EDF devant les députés de la commission d'enquête, qui poursuivront leurs auditions en début d'année prochaine.

Accélérer le développement des énergies renouvelables : les X impasses intellectuelles d’un projet de loi

Ce mardi, les députés doivent voter le projet de loi visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables.

Philippe Charlez

Atlantico : Limitation des recours, absence de « droit de veto » pour les maires, pas de distance minimale pour l’éolien en mer...dans quelle mesure le projet de loi visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables est-il à contretemps ?

Philippe Charlez : Limitation des recours, absence de droit de veto pour les maires, pas de distance minimale pour l’éolien en mer, ce projet de loi visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables s’inscrit dans la droite ligne du discours de Belfort (10 février 2022). Emmanuel Macron y avait présenté des objectifs plus qu’ambitieux en termes de renouvelables pour l’horizon 2050 : 100 GW de solaire photovoltaïque (x10), 37 GW d’éolien terrestre (x2) et 40 GW d’éolien off-shore (soit de 80 parcs équivalents à celui en cours de construction à Fécamp). Quand on sait que 80% des projets renouvelables font l’objet de recours (surtout pour l’éolien) et que le temps moyen pour qu’un projet aboutisse est de huit ans (soit deux fois plus qu’Outre Rhin), ces objectifs pratiquement inatteignables ne pouvaient s’encombrer…de la « mauvaise humeur de riverains égoïstes ».

La transition énergétique reposant sur le « grand remplacement » des équipements thermiques par des équipements électriques, la consommation d’électricité devrait croitre significativement au cours des prochaines décennies. Mais la question centrale est de savoir d’où viendra cette électricité ?

En filigrane de l’Energiewende allemand ayant stupidement décidé de diaboliser le nucléaire après la catastrophe de Fukushima, le Green Deal adoubé par les Verts et la Gauche européenne a imposé aux pays européens une politique électrique principalement articulée autour des énergies renouvelables solaire et éolien pour l’essentiel. Au cours des dernières années la plupart des investissements y ont été consacrés alors que la filière nucléaire était complètement oubliée. Les renouvelables étant intermittents et ne pouvant fonctionner sans le support d’une source pilotable, le gaz naturel a été implicitement choisi comme « meilleur ami des renouvelables ». Tant que les prix du gaz étaient bas les européens n’y ont vu que du feu. Mais, la crise d’offre du gaz apparue à l’été 2021 a fait exploser les prix du gaz et par ricochet ceux de l’électricité indexée sur le prix du gaz. La crise russo-ukrainienne a bien évidemment renforcé cette crise d’offre.

Mais comme souvent pour la Gauche quand le clou ne rentre pas c’est parce qu’on n’a pas frappé assez fort. Au lieu de changer de cap et de reconnaître que le Green Deal est une impasse, l’Europe a décidé de continuer d’enfoncer le clou et d’investir massivement dans les ENR intermittents. Le résultat est connu : il ne fera qu’augmenter notre dépendance gazière.

           

 

23 février 2023

Commission d’enquête souveraineté énergétique : des auditions accablantes pour les dirigeants politiques français (3)

GSM

Suite et fin

Que faire face à des technocrates qui pensent avoir la science infuse ?

Christophe Boutin : Les anciens « technocrates » ne pensaient pas avoir la science infuse : on travaillait beaucoup – parfois trop - en réseaux, comités, conseil et autres structures, justement pour cela. Nos modernes conseillers du Prince ne l’ont pas plus, cette science infuse, et auraient tout autant de difficultés à prévoir pour le long terme dans tel ou tel dossier… mais ce n’est pas leur problème : ils ont à appliquer, et non à décider. À appliquer, d’abord, ces décisions de l’Union européenne qui ligotent les nations en leur interdisant peu à peu toute vraie expression de souveraineté. À appliquer, ensuite, cette logique managériale qui est la leur, conforme aux attentes d’une finance mondialisée. Et à part quelques croyants sincèrement convaincus de la mystique de la mondialisation, la plupart ne sont jamais que de simples exécutants.

Que faire face à eux ? Je vais être provocateur en disant qu’il ne faut pas moins d’État… mais plus d’État, et, selon la formule maintenant convenue, « mieux d’État ». Seule une aristocratie d’État, composée de fonctionnaires ayant le sens de l’État et celui du Bien commun - et donc le sens de la nation -, agissant en tenant compte des aspirations profondes du peuple et sous son contrôle ultime, peut s’opposer à une telle dérive. Il serait bon que la population en prenne conscience et ne se laisse plus abuser, cessant de confondre dans une même critique les « grands serviteurs de l’État » qui ont aidé à construire le pays et les idéologues mondialistes et leur suite de petits pillards que l’on semble croiser maintenant si facilement dans les couloirs des palais nationaux.

Charles Reviens : Il y a d’un côté des responsables politiques, leurs conseillers ou des hauts fonctionnaires pour lesquels les considérations de court terme en termes de communication ou d’impact électoral dominent les décisions. Il peut y avoir d’un autre des technocrates affranchis des contraintes politiques que peuvent penser avoir la science infuse.

Le bon équilibre bien à la bonne gestion d’un débat contradictoire et argumenté entre ces tendances, ce qui peut passer par l’évaluation des politiques publique qui hélas ne passionne pas grand monde en France.

Ces nominations politiques qui ont créé la crise énergétique : le cas de l’Ademe

Certaines nominations dans les instances de décisions concernant nos choix énergétiques permettent de s'interroger sur les responsabilités politiques dans le cadre de la crise énergétique. Boris Ravignon, le maire LR de Charleville-Mézières, devrait prendre la tête de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

Guilhem Dedoyard

Qui est responsable de la situation énergétique dans laquelle nous nous trouvons actuellement ? S’il n’est pas certain que des responsabilités judiciaires puissent être déterminées, les responsabilités politiques, elles, deviennent de plus en plus évidentes. Au plus haut niveau de l’État, et dans des instances de décisions concernant nos choix énergétiques, certaines nominations, souvent politiques, éclairent les choix faits depuis des décennies, notamment à l’égard de l’énergie nucléaire. À cet égard, l’ADEME est un exemple particulièrement criant. L’arrivée de Boris Ravignon, maire LR de Charleville-Mézières, un « pronucléaire » comme le souligne Le Point, pourrait marquer un véritable tournant pour cette institution qui, jusqu’à présent, a surtout connu des directeurs plutôt hostiles à l’atome.

Pour bien comprendre de quoi il est question, il faut se replonger en 1974. Le 6 mars 1974, le gouvernement français annonce un programme de construction de treize réacteurs nucléaires, le plan Messmer. Comme le rappelait Renaud Bécot dans Le Mouvement social en 2018, « le Bureau national de la CFDT prend position contre le plan d’équipement nucléaire […] ; cette décision est justifiée par un argumentaire anticapitaliste qui s’inscrit pleinement dans l’ossature idéologique de l’organisation : le socialisme démocratique ». Bernard Laponche est l’un des principaux artisans de cette ligne. D’abord délégué CFDT au CEA, il devient délégué fédéral pour l’énergie du syndicat avant d’intégrer, lors de sa création, en 1974, l’Agence pour les économies d’énergie (AEE). Parallèlement, il se rapproche de François Mitterrand et rejoint sa campagne pour la présidentielle. Une fois élu, le président entame une réforme des organismes traitant de l’énergie. L’AEE est fusionnée avec d’autres institutions au sein de l’Agence française pour la maîtrise des énergies (AFME), qui deviendra plus tard l’ADEME. Comme l’écrit Bernard Accoyer dans Une affaire d'Etat La tentative de sabordage du nucléaire français, « l’infiltration idéologique prend alors de l’ampleur sous l’impulsion du directeur des programmes de l’AFME, un certain Bernard Laponche », qui deviendra directeur général de 1984 à 1987. Dans son livre, l’ancien président de l’Assemblée nationale souligne que « Bernard Laponche n’est pas seul, loin de là, il a des alliés dans sa vision antinucléaire. L’un des militants les plus actifs est Benjamin Dessus. Cet ingénieur est présent dès la création de l’AFME dont il est nommé directeur de la recherche et, très vite également, directeur des services techniques. » Benjamin Dessus a notamment écrit, En finir avec le nucléaire, pourquoi et comment (Seuil, 2011) mais était déjà, en 2000, l’un des auteurs du rapport relatif au coût du nucléaire commandé par le Premier ministre, Lionel Jospin.

En 1991, l’AFME devient, par fusion avec d’autres organismes, l’ADEME. Là où l’AFME était encore sous la tutelle du ministère de l’Énergie et de la Recherche, l’ADEME se retrouve rattachée au ministère de l’Environnement (notre actuel ministère de la Transition écologique et solidaire). Bernard Accoyer note ceci : « Le levier pour transformer le système énergétique français depuis le coeur de l’État s’active et va pouvoir étendre son influence sur tout le ministère de l’Environnement. Celui-ci est méthodiquement investi par des nominations ‘‘d’amis’’ bien-pensants à la tête de ses services et direction ». Les ministres de l’environnement, souvent venus des rangs écologistes, ont la main sur les nominations à la tête de l’ADEME qui se retrouve régulièrement dirigée par des anti-nucléaires déclarés. En 1991, le premier directeur de l’ADEME est Michel Mousel, membre du PSU ; il signe en 1975 dans la Tribune socialiste (n°649) un texte justifiant la décision du PSU de s’opposer au plan Messmer. Son titre : « Énergie nucléaire : des risques pour 24 000 ans ». En 1997, c’est le directeur adjoint du cabinet de Dominique Voynet, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement, qui prend la tête de l’ADEME : Pierre Radanne. Ce militant écologiste, fondateur du deuxième groupe des Amis de la Terre à Lille, est opposé au nucléaire. En 2005, dans son livre Énergies de ton siècle ! Des crises à la mutation, il propose une sortie du nucléaire civil avec les énergies renouvelables.

Au cabinet de Dominique Voynet, on retrouve aussi, à la même époque, Bernard Laponche. Il est conseiller technique pour les questions énergétiques et la sûreté nucléaire quand le surgénérateur SuperPhénix a été fermé par Lionel Jospin suite à l'accord passé avec les Verts pour former une majorité à l'Assemblée Nationale. Récemment, une vidéo datant d’un documentaire Arte de 2003 a refait surface. Dominique Voynet y explique comment elle a dupé le Premier ministre pour défendre son agenda anti-nucléaire :

L’audition Bréchet sur la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France : la vérité sans concession

Écrit par Thierry Benne 8 décembre 2022

Yves Bréchet, ancien Haut-commissaire à l’Energie atomique et membre de l’Académie des sciences, a été auditionné le 29 novembre par la commission d’enquête parlementaire visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France.

Une audition de plus de deux heures, qui sort de l’ordinaire et qui, au-delà du désastre, pointe sans langue de bois un certain nombre d’erreurs et de responsabilités, notamment chez un Président qui, depuis plus de dix ans, n’a jamais raisonné qu’en terme de communication, d’ambiguïté et de voix pour assurer son pouvoir, où l’intérêt national ne semble pas toujours prioritaire.

L’audition est tellement riche, tellement percutante que nous avons préféré, plutôt que de les paraphraser, reproduire directement en italique les propos de Monsieur Brèchet qui constituent donc le corps de cet article, auquel nous avons simplement ajouté en caractères droits les transitions et conclusions nécessaires.

Les fonctions de l’intervenant

Monsieur Brèchet se revendique comme un scientifique et un ingénieur, spécialiste de science des matériaux en général et de métallurgie en particulier et son pedigree est impressionnant, qu’on en juge plutôt :

Il a fait l’essentiel de sa carrière (1987-2012) dans le monde universitaire, Il est membre de l’Académie des sciences, ainsi que de plusieurs académies étrangères et professeur associé au Canada et en Australie. Il a occupé la fonction de Haut-Commissaire à l’Energie Atomique de 2012 à 2018, soit deux mandats de trois ans et il déclare clairement qu’il n’a pas souhaité être renouvelé en 2018 Il ajoute qu’il s’agit d’un poste prévu par la loi, poste de conseil scientifique auprès du gouvernement et de l’administrateur général du CEA, sur les missions du CEA et en particulier les missions concernant le nucléaire civil et militaire, ainsi que les questions liées à l’énergie en général. Il précise qu’il est positionné au sein du CEA, mais or la hiérarchie du CEA, ce qui lui assure une totale liberté de travail. Conseiller de l’exécutif pour les questions scientifiques et techniques concernant l’énergie nucléaire, il est membre du Comité de l’énergie atomique qui examine toutes questions relatives au CEA. Il est le conseiller scientifique et technique de l’Administrateur général du CEA pour l’orientation générale scientifique et technique du CEA. Il est responsable de la chaîne de sécurité pour l’intégrité des moyens concourant à la dissuasion et ne relevant pas du ministre de la Défense. Il est garant de la gestion patrimoniale des matières nucléaires nécessaires à la défense. Il préside le conseil scientifique de Framatome depuis 2019. Enfin, il souligne qu‘il est essentiel de comprendre que le poste qu’il a occupé au CEA est un poste de conseiller sans pouvoir décisionnel, le pouvoir de décision restant entre les mains de l’administrateur général.

L’arrêt de la FNR

Certes l’audition est riche, mais un grief capital émerge loin devant les autres : l’abandon en rase campagne de la filière à neutrons rapide qu’il présente très simplement comme savent le faire les grands scientifiques : La clé de voûte de cette stratégie était, identifiée dès les années 70, c’était la filière à neutrons rapides qui permettait, le moment venu, de requalifier des déchets en ressources, et d’assurer l’indépendance du pays en termes de ressources en uranium. On a alors un « nucléaire durable », qui n’utilise aucune ressource naturelle par définition épuisable, et résout la question des déchets. Un système circulaire pratiquement parfait et à émission de gaz à effet de serre minimal, Cette filière à neutrons rapides où la France était pionnière vient d’être abandonnée (en 2018) par une décision à courte vue qui restera dans l’histoire comme un modèle de stupidité ou de cynisme. Il est donc important de comprendre comment la cohérence d’une stratégie industrielle a cédé la place à l’opportunisme d’une stratégie de communication.

Cette décision, faisant suite à une série de renoncements concernant le parc électronucléaire, est emblématique de la disparition de l’Etat stratège en matière énergétique, et de la transition d’un « État stratège » vers un « État bavard ». Elle est aussi révélatrice d’une désinformation continue concernant cette filière, désinformation acceptée par l’État, quand elle n’est pas organisée par lui. La politique énergétique du pays a été décidée par un « canard sans tête », la chaine de décision publique est désastreuse. L’analyse scientifique des dossiers était systématiquement ignorée, broyé par un effet de cour qui était au service des gouvernants plus qu’au service du pays.

L’arrêt du programme ASTRID a été pris au plus haut niveau de l’exécutif (Président de la République et Premiers Ministres). Toutes les informations étaient disponibles, et ont été sciemment ignorées. Je ne sais pas si c’est pour des questions budgétaire (faire un investissement dont l’utilité de fera sentir d’ici une ou deux décennies) ou des raisons idéologiques (pari de pouvoir sortir du nucléaire, et donc inutilité du nucléaire durable). Dans le premier cas, c’est un raisonnement de chef comptable (les comptables n’ont jamais eu bonne presse !) qui n’est pas à la hauteur de politiques devant avoir une vision à long terme. Dans le second cas, c’est de l’inconscience de « sauter d’un avion en pariant qu’on aura tricoté le parachute qui évitera de s’écraser au sol ».Quelle que soit la cause de cette décision, elle relève pour moi d’une faute historique grave contre les intérêts de notre pays, une destruction de souveraineté énergétique patente, puisque les réacteurs à neutrons rapides, en brulant les 300 000 tonnes d’Uranium enrichi, nous auraient assuré des siècles d’indépendance énergétique…/…L’abandon de la filière avec l’arrêt d’Astrid est plus qu’une erreur, c’est une faute grave. Il est très important de comprendre que la filière à neutrons rapides est la clé de la fermeture du cycle, que la fermeture du cycle est la clé d’un nucléaire durable et indépendant en termes de ressources, qu’à ce titre c’est un outil de souveraineté nationale du point de vue énergétique et du point de vue industriel. Et surtout on comprend bien pourquoi les Verts n’en voulaient à aucun prix, puisqu’il leur retirait définitivement l’argument de peur et de culpabilité attaché au sort des déchets.

Les incohérences

La doctrine de libéralisation des marchés appliquée à un produit (l’électricité) dont la nature non stockable est à ce jour encore incontournable, et la démission des États européens face au besoin pourtant croissant de fournir à tous les citoyens une énergie à bon marché, a conduit à une déstructuration qui a pour conséquence une situation économiquement et politiquement intenable (prix négatifs, déstabilisation des réseaux)…/…La gestion de l’intermittence des Énergies renouvelables et leur déploiement massif conjugué avec la perte de capacités pilotables, à plusieurs fois signalée par l’Autorité de Sûreté Nucléaire, conduit à une dépendance grave vis-à-vis du gaz, au niveau européen, qui présente un risque géopolitique grave.

L’histoire récente nous en donne la preuve. L’électricité générée par le nucléaire est essentiellement décarbonée. Dans une optique de lutte contre le réchauffement climatique, il est absurde de dépenser des milliards pour décarboner une électricité déjà décarbonée…/… Ces constatations sont autant de signes que l’analyse scientifique et technique a déserté les rouages décisionnels de l’État.

Les responsables

Le prix à payer pour ces erreurs historiques sera lourd. La destruction, à l’heure même de l’urgence climatique, de ce qui a été un fleuron industriel du pays et qui constitue un de ses meilleurs atouts dans la lutte contre le dérèglement climatique, l’absence de stratégie claire dans le domaine électronucléaire en ce qui concerne le remplacement du parc, le sacrifice d’outils industriels amortis et au fonctionnement sûr …/.., relèvent au mieux de l’ignorance , au pire de l’idéologie…/…Elle est aussi révélatrice d’une désinformation continue concernant cette filière, désinformation acceptée par l’État, quand elle n’est pas organisée par lui. Cette filière à neutrons rapides où la France était pionnière vient d’être abandonnée (en 2018) par une décision à courte vue, qui restera dans l’histoire comme un modèle de stupidité ou de cynisme.

Inversement, la procrastination sur toutes les décisions concernant le nucléaire, la politique d’annonce dans l’attente des décisions concrètes de mise en chantier, montre une ignorance stupéfiante de l’inertie intrinsèque des industries lourdes et de la nécessité d’une vision stable à long terme pour conserver au bon niveau un outil industriel. Les causes ? La première est l’inculture scientifique et technique de notre classe politique. La seconde est le rôle des « conseillers techniques » dans les cabinets ministériels. Quel que soit le prestige de leur diplôme, ils se retrouvent à conseiller sur des sujets qu’ils ne maitrisent généralement pas un ministre qui ne se pose même pas la question. Leur premier souci sera trop souvent de ne dire à leur ministre que ce qu’il a envie d’entendre pour ne pas nuire à leur carrière à venir. Il n’est guère surprenant que lesdits conseillers n’aient qu’un enthousiasme limité à réunir un comité à l’énergie atomique qui aurait tôt fait de mettre à jour leur lacunes.

La politique énergétique du pays a été décidée par un « canard sans tête », la chaine de décision publique est désastreuse. L’analyse scientifique des dossiers était systématiquement ignorée, broyée par un effet de cour qui était au service des gouvernants plus qu’au service du pays. L’arrêt du programme ASTRID a été pris au plus haut niveau de l’exécutif (PR et PM). Toutes les informations étaient disponibles, et ont été sciemment ignorées…/. On doit admettre que les tergiversations multiples des gouvernements successifs dans la politique nucléaire ont grandement endommagé la réputation de la France comme partenaire fiable.

Les Français responsables, vraiment ?

Assurément le réquisitoire, aussi argumenté que documenté, est accablant. Il souligne notamment sur de très longues années (avant d’être élu Président de la République, E. Macron avait en effet conseillé son prédécesseur durant tout son mandat) un défaut total de logique industrielle et de bon sens tout court. Avec le souci prioritaire pour capter et conserver l’appui des Verts de « casser » la souveraineté énergétique, du pays en installant à marche forcée les chimères d’une nouvelle énergie, dont le caractère renouvelable ne saurait cacher qu’elle est surtout non pilotable. Ce qui en fait au mieux une énergie d’appoint puisque chaque éolienne, chaque panneau solaire suppose dissimulé un peu plus loin et même parfois beaucoup plus loin, l’existence d’un complément thermique ou nucléaire destiné à compenser leurs inévitables à-coups.

Apte à capter le pouvoir et à le conserver, notre Président n’est visiblement pas à l’aise dans la manière de l’exercer. On y discerne trop souvent un manque criant de stratégie, que favorise, c’est vrai, le fameux « en même temps » : en tout cas, l’arrêt de la filière Astrid n’est pas la seule lampe qui clignote en rouge sur le tableau de son passif où tout ce qui touche au régalien figure en bonne place. Certes le Président n’est pas responsable les désordres révélés sur certaines tubulures sensibles des réacteurs, mais quand elles affectent brusquement plus de la moitié de notre parc nucléaire, on peut s’interroger sur la qualité et la vigilance de la maintenance mise en place. On peut aussi se demander pourquoi en pleine crise énergétique on a laissé, sans prendre les réquisitions nécessaires, perdurer la grève d’une poignée d’électriciens, qui non seulement ont coûté 2€ milliards de pertes au pays, mais l’ont exposé sciemment en outre à un risque supplémentaire de coupures pendant l’hiver à venir. On ne comprend pas davantage comment, en récompense de ce forfait, le personnel de l’entreprise a obtenu illico une augmentation de près de 9,50% de la masse salariale, comme si le pouvoir de nuisance comptait plus dans notre République que le respect du service fait. Sur un autre plan, mais avec des effets également désastreux, la fermeture définitive de Fessenheim, a été une faute grave que n’excuse pas la double servilité de notre Président face au chantage des Verts et aux injonctions de la Chancelière Merkel qui, elle ne se gênait pas pour empuantir l’Europe avec ses centrales à charbon. Enfin, les désordres et les délais incroyables qui se sont accumulés sur l’EPR de Flamanville, comme sur l’EPR d’Olkiluoto en Finlande, confirment bien qu’il manquait un pilote dans l’avion.

Par ailleurs on remarque que sur le double plan de la démagogie et du défaut total d’anticipation, les deux derniers Présidents de la République, mais aussi Elisabeth Borne, avant qu’elle ne devienne Première Ministre (l’encart ci-dessous montre qu’elle sait toujours prendre le sens du vent), comme tous les Premiers Ministres qui l’ont précédée ces dix dernières années, comme aussi les Verts et leur phobie idéologique du nucléaire, tout ce beau monde courait vaillamment dans la même équipe qui réclamait stupidement une énergie décarbonée, comme si le plus sûr moyen de décarboner une énergie était de la supprimer. Ajoutez-y la dose qu’il faut de conseillers techniques incompétents, apeurés et courtisans que dénonce sans concession le Haut-Commissaire et vous obtiendrez une sorte de longue mise en berne de notre outil nucléaire, dont nous n’avons pas fini de payer le prix.

Alors les fautes sont tellement nombreuses et tellement graves qu’une fois de plus, le pouvoir refuse à la fois de les reconnaître et partant d’en assumer la responsabilité, même si son récent revirement à 180 degrés confirme bien qu’il était auparavant dans l’erreur et le déni. Mais comme toujours, il a trouvé un bouc émissaire, toujours le même : le peuple, c’est-à-dire vous et moi qui, face aux coupures à venir (lesquelles, soit dit en passant, ne devaient jamais arriver, le Président nous l’avait assuré), devons-nous montrer une fois de plus responsables ! De quoi, me direz-vous ? Allons réfléchissez un peu, faites un effort, souvenez-vous, ce n’est pas si vieux : qui donc un dimanche de printemps en 2017 et en 2022 a élu et réélu ce Président de la République, précisément parce qu’il avait solennellement promis au peuple de le protéger ?

         

 

5 mars 2023

Sarkozysme = CapitaloFascisme

 

GSM

Écrit le 27 janvier 2009

Aujourd’hui, j’ai eu une conversation animée avec un proche…

Je tente de lui expliquer la problématique de la bataille de l’amendement et plus généralement ce que représente cet autoritarisme qui tend à museler l’expression de l’assemblée et plus particulièrement l’opposition puisque museler ceux qui sont d’accord n’est pas forcément grave…

Cette personne, me répond que les députés gagnent 6000 euros plus 4000 euros de frais. Alors, elle n’avait rien à foutre de ce qu’il pouvait arriver à ces faignants qui sont payés à ne rien foutre…

Ce propos illustre à merveille le système de prise de pouvoir de Sarkozy On se demande qui sont ceux qui soutiennent le Président. Facile, pourtant !

Au-delà des riches et des professions libérales, il y a cette partie de la population exploitée, non protégée par un statut, et que le propos de Sarkozy rassemble contre les « privilégiés »… Il suffit à Sarko, de s’en prendre à ces « privilégiés » (dont sont exclus les très riches, faut pas déconner non plus), pour que les gens du peuple se rallient à lui, par haine ou jalousie envers la catégorie désignée à la vindicte populaire…

Je dis depuis le début et je le maintiens, que Sarko a pris le pouvoir par la démagogie, avec des propos populistes.

On voit d’après cette discussion, que ses soutiens ne sont pas près de le lâcher.

Ce processus de soutien populaire est réellement celui du fascisme, sauf que ce fascisme est au service du capital. Il ne mettra pas à l’abri cette fraction des gens du peuple qui approuvent sa politique. Ces gens croient en sa parole simple et racoleuse qui distille la haine, afin de diviser pour régner. Ils n’ont aucune compréhension politique. Ils voient que les promesses destructives concernant les « castes » à abattre sont tenues et cela les conforte. Ils ne s’aperçoivent pas que les promesses les concernant ne sont pas tenues. Ils n’ont aucun recul pour comprendre que la casse du service public, va les rendre indigents faute de compensation salariale importante. Ils ne comprennent pas qu’ils vont devenir un sous-prolétariat, sans espoir d’avenir, sans ascenseur social, tout juste bon à crever, faute de soins, d’éducation, d’équité, de droits…

          

 

4 avril 2023

Benjamin Biolay - Rends l'amour

GSM

Un peu de chanson contemporaine FRANÇAISE, tant qu'il en reste encore...

 

 

 

Prends-moi tout
La vie, la dignité, ma pointe sur le port
Les trois sous de côté qui demandâmes tant d'efforts
Et n'oublie pas d'emporter le canapé tout confort
 
Ne laisse rien
Le cèdre centenaire, le panorama
Non, n'oublie rien
Même si c'est pour tout mettre au débarras
 
Mais rends l'amour
Que je t'avais prêté
Reprendre c'est voler
Mais je t'ai jamais rien, rien donné
S'il te plait rends l'amour
Et je me jette de la falaise
Et je m'en vais te cueillir des fraises
Si tu veux même
Je te baise
 
Ok, ok
 
Prends-moi tout
Mes passions, mes désirs, mes totems en étain
Emporte-tout, sois sûr que tu n'oublieras rien
Déleste-moi, n'y va pas par quatre chemins
 
Tu peux brûler
Le cours de terre battue, de feu nos échanges
Taguer et taguer
Le coin de rue où est passé l'ange
 
Mais rends l'amour
Que je t'avais prêté
Reprendre c'est voler
Mais je t'ai jamais rien, rien donné
S'il te plait rends l'amour
Et je me jette de la falaise
Et je m'en vais te cueillir des fraises
Si tu veux même
Je te baise
 
S'il te plait, rends l'amour
Il ne t'appartient pas
J'ai même pas voté pour toi
Le bon Dieu te le rendra
S'il te plait, rends l'amour
Et je me jette de la falaise
Et je m'en vais te cueillir des fraises
Si tu veux, même
Je te baise
 

 

13 avril 2023

Mémoires et radotages (467) – Les Macroneries – Relents de pourriture

 

 

GSM

Écrit le 12 avril 202

Macron à La Haye : Un militant l'a interpellé depuis les gradins : "Désolé de vous interrompre... mais où est la démocratie française?", a-t-il crié en anglais.

 Une deuxième personne a ensuite lancé: "Personne n'écoute... vous avez des millions de personnes dans la rue".

Dans le même temps, des manifestants ont tenté d'accrocher une banderole où il est écrit "Président de la violence et de l'hypocrisie".

"Pour l'honneur des travailleurs, même si Macron ne veut pas, nous, on est là", a-t-il scandé plusieurs fois, avant et après avoir été maîtrisé par les forces de l'ordre.

"On est là": un manifestant plaqué au sol après avoir chanté un hymne anti-Macron lors de sa visite à Amsterdam

Macron en Chine : Taïwan : Trump estime que "Macron est allé en Chine lécher le cul" de Xi Jinping...

Partout où ce Satrape passe, j'ai honte pour mon pauvre et cher pays... La France est tombée bien bas avec ce gus despotique, honni et haï pour son indifférence, la trahison de son peuple et la détestation qu'il engendre partout où il passe...

Alors que la guerre est à nos portes et que des préoccupations plus appropriées seraient de mise en cette période tragique qui rappelle la triste année 1938... Et au lieu de cela, il joue les Daladier ratés et le destructeur de la France dans le monde...

Aussi, loin des Macronades lamentables et inapropriées, des Poutinades nucléaires menaçantes, et des Xi-jing-pingueries guerrières et colonialistes, je me réfugie auprès de Léo... ce poête qui avait un cœur gros comme ça, qui haïssait la guerre et les excès des puissants ! Comme il avait raison...

 

 


Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours faut-il qu'il m'en souvienne

La joie venait toujours après la peine

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

 

Les mains dans les mains restons face à face

Tandis que sous le pont de nos bras passe

Des éternels regards l'onde si lasse

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

 

L'amour s'en va comme cette eau courante

L'amour s'en va comme la vie est lente

Et comme l'Espérance est violente

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

 

Passent les jours et passent les semaines

Ni temps passé ni les amours reviennent

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

................

Que cette année 1938 dure indéfiniment, malgré son odeur de pourriture cadavérique, c'est mon souhait ! Je n'ai pas besoin d'une année 1939 à venir...

        

 

17 juillet 2023

Ça a commencé Jeudi soir

GSM

Écrit le 16 février 2012
 
Jeudi soir (On était en janvier 2012, je crois) :
Mon benjamin dit à ma femme qu'il vient d'avoir son copain en ligne. Celui-ci, orphelin, 20 ans et en terminale, s'est fait virer de son logement au 30 décembre par l'association qui le prenait en charge... Depuis la rentrée, il dormait dans l'escalier de l'immeuble et ne se présentait plus au lycée et n'avait plus de quoi manger...
Il est d'une timidité maladive...
 
Mon fils lui a laissé un message, mais le gamin avait du éteindre son portable pour économiser la batterie.
J'étais très ému... Nous n'avons pas cessé de parler de cela et avons eu du mal à nous endormir...
 
Vendredi :
Le matin nous avons essayé avec ma femme d’élaborer une stratégie de sauvetage.
J'ai rejoint mon fils au Lycée à l'heure de la récré et lui ai donné de l'argent pour que son copain puisse manger en lui disant de dire que ça vient de ses économies, (sinon il refuserait l'aide).
Je suis allé au CIAS de la ville expliquer le cas. On m'a aiguillé vers l'assistance sociale du lycée, sachant que cette assistante travaillait pour 2 établissements scolaires...
Par chance elle était de permanence au Lycée...
Je lui ai expliqué sans donner le nom du gamin pour ne pas lui nuire, que celui-ci était dans une grande détresse et ai donné les éléments à ma connaissance, demandant si elle pouvait trouver une solution...
Elle m'a dit le nom de l'élève, prouvant ainsi que son cas n'était pas anonyme. Par contre, elle ne savait pas la situation actuelle.
Nous avons partagé nos impressions sur cet élève, très timide, très renfermé, très honteux, comme sauvage et qui a subi des expériences très traumatisantes dans ses familles d'accueil...
Il est si honteux qu'il n'avait pas répondu à plusieurs messages de l'assistante sociale l'invitant à venir la voir à sa permanence. Il avait juste laissé un message au responsable de la cantine disant : "Je suis à la rue, je ne suis plus rien, je ne retournerai pas en classe"...
 
Le but de l'assistante était de trouver un ami du gamin, afin de servir d'interface, tant il se méfie du monde "adulte".
J'ai proposé mon fils qui nous a rejoints dans le bureau de madame X.
 
Vendredi soir : Mon fils m'appelle. J'accepte d'héberger le jeune homme pour le WE. Je vais les chercher...
 
J'ai tout raconté à ma femme, lorsqu'elle est revenue. Elle m'a pris dans ses bras en me disant qu'elle ne savait pas que j'avais du cœur.
 
Et a 10h du soir, j'apprends enfin que mon fiston a réussi à emmener son copain voir l'assistante sociale et qu'une solution est trouvée pour le loger en internat et continuer à lui verser une aide mensuelle...
 
Samedi matin : Mon fils est un garçon formidable. J'attends qu'il se réveille (Il dort ainsi que son copain, l'un dans le lit l'autre sur le fauteuil), pour lui dire que je suis très, très, très fier de lui !!!
       
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